grioo.com

[Benny Da B']

http://www.slate.fr/story/11515/michelle-obama-adn-afro-americains

La généalogie de Michelle Obama dit beaucoup sur l'Amérique

Au mépris de la loi, des conventions et des préjugés, il y a longtemps que le «mélange des races» existe aux Etats-Unis.

Le troisième arrière grand-père maternel de la première dame des Etats-Unis était blanc. Ce dernier a eu un enfant avec Melvinia Shields (la troisième arrière grand-mère de Michelle Obama), Dolphus T. Shields. Melvinia Shields et son fils étaient tous deux des esclaves. Cette découverte, ainsi que tous les liens généalogiques que nous croyions disparus dans le creuset de l'esclavage, sont avant tout perçus comme un cadeau par la famille de Michelle Obama, en particulier sa mère, Marian Shields Robinson, et la lignée familiale des Shields. Et pour tous les naïfs qui croient encore au mythe de la «pure souche», nous avons là une autre preuve que les catégories sociales «blanches» et «noires» sont et ont toujours été plus poreuses qu'on ne l'imaginait. A fortiori dans ce bas monde qu'est l'esclavage.

Attachez votre ceinture, car vous risquez d'être surpris

Comme je l'ai constaté depuis que j'anime l'émission African American Lives, il n'y a jamais eu autant d'Afro-Américains résolus à retrouver le nom de leurs ancêtres esclaves. Et il n'y a jamais eu autant de ressources disponibles, notamment sur Internet, pour faciliter cette démarche. Mais avant de chercher à connaître ses ancêtres, il faut bien se préparer. Pour paraphraser la Bible: cherchez, mais attachez bien votre ceinture, car vous risquez d'être bien surpris.

Pour ceux d'entre nous qui avons suffisamment de chances et réussissons à lever le voile sur le passé esclavagiste de notre famille, ces recherches généalogiques donnent souvent des résultats ahurissants. Il y en a deux en particulier. Le premier choc: cette princesse cherokee dont la tradition familiale raconte qu'elle est votre arrière arrière grand-mère n'a très probablement jamais existé. La triste vérité, c'est que l'ADN d'une immense proportion d'Afro-Américains présente très peu de gènes de natifs américains.

Un de mes collègues de Harvard aime à dire que «l'ADN ne ment pas». Quant au révérend Eugene Rivers, il répète avec la même satisfaction que «l'ADN a libéré plus de noirs qu'Abraham Lincoln.» Mais les études généalogiques et les tests ADN «libèrent» aussi un grand nombre de nos ancêtres blancs et révèlent l'ampleur considérable de la présence des blancs dans la lignée des Noirs américains!

Les Afro-américains sont à majorité d'origine européenne

Voici les faits: seuls 5 % des Noirs américains ont au moins 12,5 % d'ancêtres natifs des Etats-Unis, soit l'équivalent d'au moins un arrière-grand parent. Ces «pommettes hautes» et ces «cheveux noirs raides» que les membres de votre famille arborent fièrement à chaque repas de famille depuis que vous avez deux ans, d'où croyez-vous que cela vient? Il faut chercher du côté de l'homme blanc.

Les Afro-Américains, tout comme la première dame des Etats-Unis, sont essentiellement des métis ou des mulâtres. Selon le généticien Mark Shriver, qui travaille à l'Université Morehouse, 58 % des Afro-Américains ont au moins 12,5 % d'ascendance européenne (ce qui correspond là encore à un arrière-grand parent). Du reste, si j'analysais l'ADN-Y (qu'un homme hérite de son père, et ce dernier du sien, etc.) de tous les joueurs noirs de la NBA, un bon tiers (entre 30 et 35 %) découvriraient — aussi incroyable que cela puisse leur paraître — qu'ils sont issus d'un blanc qui a mis enceinte une noire, très probablement une esclave. C'est exactement ce qui est arrivé à la troisième arrière grand-mère de Michelle Obama.

Dans les années 60, nous étions fiers d'affirmer notre origine «africaine». Depuis, notre ADN a parlé et il indique clairement que nous sommes d'origine européenne. Nous sommes un peuple multiculturel, un peuple noir, mais aussi un peuple blanc. En fait, vous pouvez nous concevoir comme un peuple «afro-mulâtre», nos gènes ont opéré une recombinaison dans ce tube à essais nommé esclavage.

Pour African American Lives, j'ai effectué des tests sur 21 Afro-Américains présentant divers phénotypes (des personnes qui peuvent «passer» pour des «blancs», et dont le père passait effectivement pour un blanc, à celles ayant le teint plus mat et des traits plus typiquement africains, comme Don Cheadle et Chris Rock. Il n'y a pas une fois où quelqu'un s'est avéré à 100 % africain. Chris Rock, par exemple, a 20 % d'origines européennes. Don Cheadle, lui, est à 19% européen. Quant aux «pommettes hautes» et aux «cheveux noirs raides» de votre grand-mère... Observez l'Europe sur Google Map, repérez l'Italie, puis cherchez du côté de l'Angleterre et de l'Irlande, de l'Allemagne et de la France. En toute probabilité, voilà d'où vos ancêtres tiennent leur texture capillaire et leur peau plus claire. Cela ne vient pas d'un rendez-vous amoureux entre une esclave fugitive et un compatriote natif de l'Amérique, unis par leur inimitié à l'égard d'un ennemi commun, assis autour d'un feu de camp, fumant un calumet de la paix et pestant contre l'homme blanc.

Les racines noires sont enchevêtrées - profondément et invraisemblablement. Elles sont inextricablement mêlées à l'histoire de l'esclavage et aux gènes des Euro-Américains qui ont réduit nos ancêtres à l'état d'esclave.

J'ai été abasourdi par ce que les généticiens m'ont appris à mon sujet: non seulement mes ancêtres paternels venaient d'Irlande (dans la famille, on s'en doutait), mais ceux du côté de ma mère aussi, chose très rare. (Seul 1 % de ma famille descend d'une blanche qui a eu des rapports sexuels avec un esclave [ou un ancien esclave] noir.) Mais ça va plus loin. Les mélanges dont je suis issu montrent que je suis à 49,4 % européen et à 50,6 % africain, même si personne ne me confondrait jamais avec un «mulâtre».

En matière de généalogie des familles américaines, l'histoire de la paternité des enfants de Melvinia Shields n'est que trop banale. Parmi les invités d'African American Lives, Quincy Jones (qui descend directement du roi Edouard Ier), Maya Angelou, Tom Joyner et Morgan Freeman ont tous découvert le nom du blanc qui avait fait un enfant à leur ancêtre noire, une esclave. Contrairement à Mme Obama, dont l'ancêtre blanc demeure anonyme. En 1988, mon arrière arrière grand-mère paternelle, Jane Gates, a emporté l'identité du père de ses enfants dans sa tombe. Mais grâce aux tests ADN, nous arrivons à remonter petit à petit jusqu'à l'identité de cet Irlandais, près d'un siècle un quart plus tard.

Le mélange entre Noirs et Blancs ne date pas d'hier

Tout cela signifie qu'au mépris de la loi, des conventions sociales et de ce que d'aucuns «croient», il y a longtemps que le «mélange des races» existe aux Etats-Unis. Et dans une large mesure qui plus est. En tant que société, nous avons pratiqué un déni radical de notre héritage en matière de sexualité interraciale depuis tout aussi longtemps.

Nous savons désormais que certains rapports sexuels étaient volontaires: par exemple, Morgan Freeman descend d'un dénommé Alfred Carr, un blanc, et de Celia Johnson, une noire. Ils sont non seulement restés ensemble après l'abolition de l'esclavage, mais ils vivaient ensemble et ne s'en cachaient pas. Alfred Carr et Celia Johnson sont, en outre, enterrés côte à côte dans le Mississippi.

Pourtant, derrière la plupart de ces relations, il y avait des histoires de pressions, de violences... Ou elles constituaient une sorte de viol, reflet ou résultat d'un profond déséquilibre de pouvoir. A cause d'un concours de circonstances — le caractère illégal du métissage, la fréquence des abus sexuels ou des viols qui étaient à la base de ces relations, l'infidélité, la culpabilité, la honte et la déshonneur d'avoir mis au monde un enfant sans être marié(e) —, les noirs comme les blancs avaient tout intérêt à ce que ces relations restent cachées.

L'arbre généalogique de la première dame des Etats-Unis — et la complexité sociale et sexuelle qu'il reflète — représente assez bien la filiation d'une majorité d'Afro-Américains. Nous devons tous nous féliciter qu'on ait retrouvé les ancêtres de Mme Obama — disparus depuis longtemps déjà. Il y a comme ça une espèce de sentiment de joie indescriptible lorsqu'on apprend d'où et de qui on est issu, qu'importe la couleur de peau ou la texture des cheveux de nos ancêtres.

Ces révélations concernant la généalogie de Michelle Obama permettent à tous les Américains de s'émerveiller devant la grande complexité des relations entre les races dans l'histoire des Etats-Unis. Et de commencer à reconnaître cette complexité qui est inscrite dans l'ADN collectif et qui se lit très clairement sur le visage de tous les noirs et mulâtres d'Amérique.

Henri Louis Gates Jr.

Traduit par Micha Cziffra

Image de une: Michelle Obama dans une école de Washington. Yuri Gripas / Reuters

[kwende]

n'importequ'oi cet article , qui a un jour dit qu'une race etait pure.
les descendants d'alexandre dumas ont a votre avis quelle couleur .
toujours cette obsession de la race
la race pure ne peut pas exister car la consanguinité aurait detruit l'espece humaine depuis bien longtemps

[M.O.P.]

[Merikama]

[Gnata]

[okapi]

Ceci est un article du journal allemand die WELT et repris par le courrier international du 9 juillet au 15 juillet 2009

Voilà 200 000 ans que l'Homosapiens vit en Afrique et ce n'est qu 100 000 à 150 000 ans plus tard qu'il s'est mis à conquérir le reste de la planète. Les hommes du continent noir possèdent donc une avance évolutionnaire considérable sur les autres et celle-ci se traduit par une grande diversité culturelle et linguistique. L'Afrique compte près de 2000 ethnies différentes et regroupe un tiers des langues du monde. Et cette diversité s'observe également dans les gènes: nulle part ailleurs on trouve autant de variété dans le génomme humain.
Une étude à grande échelle sur le sujet a été menée par une équipe de généticiens américains, africain et européens. Ces résultats sont parus récemment dans la revu Science."Parmi les découvertes les plus importantes que nous ayons faites, on peut citer cette immense diversité génétique que l'on retrouve non seulement au sein des ethnies, mais également entre les ethenies", confie Sarah Tishkoff, de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie. " Il n'existe pas de groupe africain type qui serait représentatif de tous."[......]
Sarah Tishkof et son équipe ne se sont pas seulement intéressés aux ancêtres communs des populations africaines, ils ont également étudié les origines d'autres populations humaines du globe. Il ya 50 000 à 100 000 ans, les hommes sont partis du nord-est de l'Afrique, au niveau de la mer Rouge, pour conquérir le reste du monde. Ils ont d'abord colonisé le Proche-Orient et L'Europe. A chaque vague d'émigration, la diversité génétique s'est peu peu à peu ameunuisée. Les chercheurs appellent ce phénomène l'effet " goulot de bouteille." "Ce sont les populations les plus anciennes qui présentent la plus grande diversité génétique", précise Sarah Tishkoff.
L'étude du génome africain permet également de reconstituer les événements historiques plus récents. D'après leur matériel génétique, les Africains-Américains, par exemple, viennent essentiellement de l'Afrique de l'Ouest.

[M.O.P.]

[Merikama]

[Panafricain]

Ci-dessous le texte originel de Henry Louis Gates Jr (en anglais)

La phrase "une majorité d'afro-americains est d'origine européenne" n'existe pas dans la version anglaise. Je pense qu'elle a été rajoutée dans la traduction française, mais le traducteur à fait un contresens. ce que Gates dit, c'est que 58% des afro americains ont du "sang blanc" (si j'ose dire) à 12,5%. Traduction : 12,5% de leurs ancêtres sont blancs; Ce qui signifie que 87,5% ne le sont pas (sinon comment ces afro americains soit disant "d'origine européenne" seraient-ils noirs et non blancs!!!)

Gates affirme que le 12,5 % de "sang blanc" correspond à un arrière grand-parent. Le raisonnement est le suivant: si on remonte à la troisième génération, tout individu à 8 arrières grands parents. (à la 1ère génération, on a 2 parents, à la seconde 4 grands parents, à la troisième 8 arrières grands parents) et un de ces arrières grands parents serait blanc. Maintenant, si on remonte à la 10eme génération, chaque individu a 1024 ancêtres. le 12,5% de sang blanc signifie qu'à la 10e génération, la personne a 128 ancêtres blancs (12,5% de 1024) et 896 noirs. Tout dépend donc où s'arrête le référentiel...

Qu'une majorité d'afro americains aient un ancêtre blanc dans leur généalogie oui, mais qu'il soient "d'origine européenne" NON. C'est du grand n'importe quoi. Gates lui même devrait revoir sa copie (il n'est pas généticien!).

http://www.theroot.com/views/michelle-s-great-great-great-granddaddy-and-yours


Published on The Root (http://www.theroot.com)
By: Henry Louis Gates Jr.
Posted: October 8, 2009 at 11:50 AM


Michelle’s Great-Great-Great-Granddaddy—and Yours

In defiance of law, social convention and what some “believe,” an enormous amount of “race mixing” has long been occurring in the U.S.

First Lady Michelle Obama’s maternal third-great-grandfather was a white man who fathered Melvinia Shields’ (her maternal third great-grandmother) son, Dolphus T. Shields, both slaves. This discovery, like all recoveries of the identities of ancestors we thought had been obliterated in the crucible of slavery, is first and foremost a welcome gift for the first family, especially for Michelle’s mother, Marian Shields Robinson, and the Shields family line. And for anyone still naïve enough to believe in the myth of racial purity, it is one more corroboration that the social categories of “white” and “black” are and always have been more porous than can be imagined, especially in that nether world called slavery.

As I have learned since embarking upon my African American Lives series (for PBS), never before are more African Americans determined to ferret out the names of their slave ancestors, and never before have more resources, especially online, been available to facilitate these searches. But, be prepared. To paraphrase the Bible: seek; but fasten your seat belt as to what ye may find.

For those of us fortunate enough to lift the veil on our family’s slave past and identify our actual ancestors, these genealogical searches often yield startling results—two in particular. The first shock? That Cherokee Princess that family lore says is your great-great-grandmother most probably never existed. The sad truth is that the overwhelming percentage of African-American people have very little Native American ancestry in their DNA.

A Harvard colleague of mine likes to say, “DNA don’t lie.” And the Reverend Eugene Rivers likes to say that “DNA has freed more black men than Abraham Lincoln.” But genealogy and DNA tests are also “freeing” a lot of our white ancestors as well, revealing the vast extent of white ancestry that each black American has. Here are the facts: Only 5 percent of all black Americans have at least 12.5 percent Native American ancestry, the equivalent of at least one great-grandparent. Those “high cheek bones and “straight black hair” your relatives brag about at every family reunion and holiday meal since you were 2 years old? Where did they come from? To paraphrase a well-known French saying, “Seek the white man.”

African Americans, just like our first lady, are a racially mixed or mulatto people—deeply and overwhelmingly so. Fact: Fully 58 percent of African-American people, according to geneticist Mark Shriver at Morehouse College, possess at least 12.5 percent European ancestry (again, the equivalent of that one great-grandparent). As a matter of fact, if I analyzed the y-DNA (which a man inherits exactly from his father, and he from his father, etc.) of all the black players in the NBA, fully one-third (somewhere between 30 percent and 35 percent) would, incredibly, discover that they were descended from a white male who impregnated a black female, most likely a female slave, just as a white man did Michelle Obama’s third-great-grandmother. In the ‘60s, we were fond of saying that we are an “African people.” Well, our DNA proclaims loudly that we are a European people, a multicultural people, a people black as well as white. You might think of us as an Afro-Mulatto people, our genes recombined in that test tube called slavery.

For African American Lives, I’ve tested 21 African Americans, possessing a range of phenotypes—from a person who could “pass” for “white,” and whose father actually did, to people with darker and more traditionally African features, such as Don Cheadle and Chris Rock. Not once has any person tested turned out to be 100 percent African. Chris Rock, for example, is 20 percent European. Don Cheadle is 19 percent European. That straight black hair and high cheek bones on your grandmama’s head? Look at a Google Map of Europe, find Italy, then look straight north to England and Ireland, Germany and France. That’s where, in all probability, your ancestor’s hair texture and lighter complexion comes from, not from the rendezvous of a fugitive slave and an Native American compatriot, united in enmity toward a common enemy, sitting around a campfire, smoking a peace pipe and woofing on the white man.

Black roots are deeply and improbably tangled, inextricably intertwined with the history of slavery and the genes of the very Euro-Americans who enslaved our ancestors. In my personal case, geneticists floored me by revealing that not only did my father’s line go back to Ireland (we had thought this), but my mother’s did as well, which is very rare. (Only 1 percent of us descend from a white woman who slept with a black slave or former slave.) Not only that, but my own admixture shows that I am 49.4 percent European and 50.6 percent African, even though no one would ever mistake me for a “mulatto.”

The story of the paternity of Melvinia Shields’ children is all too common in the annals of American family trees. Among the guests in African American Lives, Quincy Jones (who is a direct descendant of King Edward I), Maya Angelou, Tom Joyner and Morgan Freeman all learned the names of the white male who impregnated their black female slave ancestor—unlike Mrs. Obama whose white ancestor remains anonymous. My paternal great-great-grandmother, Jane Gates, took the identity of the father of her children with her to her grave in 1888. But with DNA tests, we are closing in on this Irishman’s identity, almost a century and a quarter later.

What all this means is that in defiance of the law and social convention, and just what some “believe,” an enormous amount of “race mixing” has long been occurring in the United States. We as a society have been in deep denial about our heritage of interracial sexuality for just as long. Some of this sexual contact was voluntary, we now know: For example, Morgan Freeman is descended from white Alfred and black Celie Carr, who not only stayed together after slavery ended but lived together openly and are buried together in Mississippi. But most of it was coerced or violent or a species of rape, a reflection or a result of a profound imbalance of power. Because of a confluence of factors—the illegality of miscegenation, the prevalence of sexual abuse and rape at the root of these relationships, infidelity, guilt, shame and disgrace at an unwed pregnancy—both black people and white people had a certain vested interest in keeping these relationships in the dark, as it were.

The first lady’s family tree—and the social and sexual complexity it reflects—is quite typical of the family trees of a majority of African Americans. And we all have to be happy for Mrs. Obama that her ancestors—long lost—have now been found. There is a certain inexpressible joy in knowing from whom you have descended, knowing where and from whom and through whom you come from, no matter what their complexion or hair texture. Michelle Obama’s family tree enables all Americans to marvel at—and begin to accept—the very complexity of race relations in the history of this country, a complexity registered in our collective DNA, a complexity writ large on the very face of black, or mulatto, America.

Henry Louis Gates Jr. is the Alphonse Fletcher University Professor and the director of the W.E.B. Du Bois Institute for African and African American Research at Harvard University. He is the founder and the editor-in-chief of The Root.

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Source URL: http://www.theroot.com/views/michelle-s-great-great-great-granddaddy-and-yours
Links:
[1] http://www.theroot.com/users/henrylouisgates
[2] http://www.nytimes.com/2009/10/08/us/politics/08genealogy.html?_r=1
[3] http://www.fas.harvard.edu/~amciv/faculty/gates.shtml
[4] http://www.theroot.com/views/dark-and-lovely-michelle
[5] http://www.theroot.com/views/how-michelle-obama-passed-white
[6] http://www.theroot.com/views/black-president-white-hands
[7] http://www.theroot.com/views/black-mommy-white-me

[Panafricain]

[M.O.P.]

[M.O.P.]

[Merikama]

[OGOTEMMELI]

[Merikama]

[M.O.P.]

[Merikama]

[Suwedi]

Quand j'ai lu ce texte, je me suis dis il n'y que Henri Louis Gates Jr pour nous emboucaner avec des délires aussi absurdes ! S'orgueillir d'avoir des ancêtres blancs issue d’un passé où ils s’adonnaient aux viols, aux meurtres, à la torture pour en faire une institution commerciale la plus lucratif du siècle, commis sur nos ancêtres, est tout simplement l’attitude d’un névrotique …. !
Comme Se réjouir d’être le rejeton d’une femme victime d’un serial killer, violée entre deux ruelles, est le signe avant coureur d’une maladie mentale surement héréditaire.
Merikama l’explique parfaitement, l’esclavage des ancêtres fut une honte, il est impossible d’en extraire un sens positif à cela. L’unique devoir est de considérer que si nos ancêtres ont subis et ont survécut à cette horreur, c’est uniquement pour leur Foi en la vie c'est-à-dire celle qu’ils transmettront à leur descendance futur pour que jamais le temps efface leur souffrance, la trace vivante de l’horreur. Je considère qu’être des témoins génétiquement vivant de leur souvenir intact dans nos esprits comme un devoir. Penser autrement ne laisse que l’option de la lâcheté ou d’une schizophrénie morbide comme l’exemple des Romanas ou le rejeton d’un serial Killer.

[Gnata]

[Suwedi]

[Suwedi]

[Franceàfrique]

Je suis métis... (oui je sais) et je pense que cette histoire est un grand évènement pour les métis/Mulâtres et fera désormais partie d'une grande redécouverte de notre histoire.


Plus sérieusement,, il semble que la plupart des Américains (Blancs comme noirs) acceptent le fait que de nombreux Afro-Américains ne sont pas 100% africain. Ça ne dérange pas grand grand monde.



Toute ma compassion a Michèle. Je ne peux imaginer sa douleur en apprenant le viol subit par son aïeule.
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There's only two things in life that are constant that's change and change.

[Suwedi]

[Suwedi]

[Franceàfrique]

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