Jofrere Super Posteur

Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
|
Posté le: Mar 11 Jan 2011 16:05 Sujet du message: Pourquoi les mères chinoises sont-elles les meilleures ? |
|
|
http://chine.aujourdhuilemonde.com/pourquoi-les-meres-chinoises-sont-elles-les-meilleures
Amy Chua, une Sino-Américaine professeur de droit à Yale, publie une tribune dans le Wall Street Journal pour vanter les mérites de l'éducation à la Chinoise, telle qu'elle l'a appliquée à ses propres enfants. Choc des cultures garanti.
C'est l'une des nouvelles blagues qui circule sur Twitter : "Attention, les enfants, si vous n'êtes pas sages, j'appelle Amy Chua". Célébrité oblige, un nouveau hashtag a même été adopté, #amychua.
Car la tribune publiée par Amy Chua dans le Wall Street Journal a provoqué une vague de réactions sur Internet.
Amy Chua, est professeur de droit à la prestigieuse université de Yale, et une Sino-Américaine mère de deux filles, Sophia et Louisa. Dans le Wall Street Journal, elle explique en quoi l'éducation prodiguée par les mères chinoises est largement supérieure à celle des mères occidentales. Et elle se pose en exemple de cette supériorité. Elle commence par une liste des choses que ces filles n'ont jamais été autorisées à faire : "dormir chez une amie, aller jouer chez une amie, jouer dans la pièce de l'école, regarder la télé ou jouer sur l'ordinateur, avoir moins de 20/20, ne pas être numéro 1 dans toutes les matières (à l'exception du théâtre ou du sport), jouer d'un autre instrument que le violon ou le piano..." Les bases sont posées, et la suite n'est pas moins effrayante.
Etudes à l'appui, Mme Chua explique les différences entre l'éducation occidentale et la chinoise : les parents occidentaux sont trop indulgents avec leurs enfants, tandis que les parents chinois ne tolèrent pas l'échec. Sachant que le terme échec, pour Mme Chua, couvre un large sens : 18/20, c'est un échec... "Des parents chinois" explique Amy Chua, "peuvent agir d'une manière inimaginable, voire condamnable, aux yeux de parents occidentaux". Exemple : lors d'un dîner, Mme Chua raconte comment elle a traité sa fille de "pourriture" parce qu'elle lui avait manqué de respect. Emotion à table, incompréhension de la part des invités occidentaux. Et justification d'Amy Chua : sa mère la traitait aussi de pourriture, mais ça n'a fait que la rendre plus forte. Continuant sur sa lancée, elle explique alors pourquoi les parents chinois rendent service à leurs enfants en les traitant, par exemple, de "gros lard" : loin de détruire leur estime de soi, cela leur permet d'affronter leurs problèmes. Et qu'on ne vienne pas parler de séquelles psychologiques, bien au contraire : les enfants éduqués à la Chinoise sont largement plus solides, toujours selon Mme Chua.
L'une des explications fournies par Amy Chua sur ces différences fondamentales de méthode d'éducation : les parents chinois considèrent que leurs enfants leur doivent tout, et que toute leur vie doit être consacrée à rembourser cette dette qu'ils ont envers leurs parents, en leur obéissant et en les rendant fiers.
Cette tribune n'est pas passée inaperçue, et, si l'on en juge par l'abondance de commentaires, n'a laissé personne indifférent. "Cette femme est une caricature", "pour avoir grandi avec une mère chinoise qui ressemble à Amy Chua, je peux vous dire que cela laisse des séquelles émotionnelles", "Dieu merci, Amy Chua n'est pas ma mère" : les lecteurs du Wall Street Journal sont choqués par les propos de Mme Chua. Devant l'énormité de ceux-ci, certains internautes se posent même la question de savoir, si, finalement, l'article ne serait pas en fait satirique. Amy Chua, elle, compte bien surfer sur cette nouvelle notoriété : elle est désormais l'invitée de nombreux talk-show à la télévision américaine. Une nouvelle opportunité pour faire la promotion de sa méthode éducative de l'extrême. Et, au passage, celle de son nouveau livre sur la question...
Retrouver l'article d'Amy Chua dans le Wall Street Journal (en anglais) _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
 |
|