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De l'Egypte en Lybie: la revolution au massacre

 
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Alex
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MessagePosté le: Mar 22 Fév 2011 08:01    Sujet du message: De l'Egypte en Lybie: la revolution au massacre Répondre en citant

Khaddafi est devenu fou:

Citation:
Libye : la boucherie
Des milliers de Libyens défient le pouvoir malgré la repression
LUNDI 21 FÉVRIER 2011 / PAR ASSANATOU BALDÉ




Le vent de la révolte souffle toujours sur la Libye. Les manifestations, qui ont pris de l’ampleur ce lundi, ont été durement réprimées par les autorités qui auraient fait usage d’hélicoptères et d’avions de combat. Au moins soixante-trois personnes auraient péri lors d’affrontements avec les forces de l’ordre à Tripoli. Pour protester contre les violences à l’égard des manifestants, les ministres de la Justice et de la Sécurité ont démissionné.
En dépit de la violente répression, les manifestants ne cèdent pas. Ils sont à nouveau descendus dans les rues ce lundi pour protester contre le régime du Colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Pour mettre un terme à la révolte, les autorités libyennes auraient même envoyé l’aviation tirer sur la foule, selon la chaîne de télévision Al-Jazira. « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est inimaginable. Des avions et des hélicoptères de l’armée de l’air bombardent aveuglément un secteur après l’autre. Il y a de nombreux morts », a affirmé à Al-Jazira un habitant de Tripoli. Prié de dire si le bombardement se poursuivait, il a répondu : « Ça continue, ça continue. Ils prennent pour cible tout ce qui bouge ».


Selon des témoins contactés par l’AFP, à Tripoli, le siège d’une télévision et d’une radio publiques ont été saccagés par des manifestants. Des postes de police, des locaux des comités révolutionnaires, la "salle du peuple" accueillant des réunions officielles ainsi que le bâtiment abritant le ministère de l’Intérieur ont été incendiés. Et selon des informations recueillies par la Fédération internationale des ligues de droits de l’Homme (FIDH), le camp de Bab el-Azizia, où vit le dirigeant libyen, aurait été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi.

Les communications téléphoniques ainsi que l’accès à internet étaient toujours très perturbés lundi.

Les ministres de la Justice, Moustafa Mohamed Aboud Al Djelei, et de la sécurité ont démissionné de leurs fonctions, dénonçant un « recours excessif à la violence à l’encontre des manifestants », selon le journal libyen Kourina. Plusieurs villes [1], dont Benghazi (Est), seraient tombées aux mains des manifestants en raison de défections dans l’armée. Selon la FIDH, « des militaires se sont ralliés » au soulèvement contre Mouammar Kadhafi.

Le bilan s’est alourdi. Selon la chaîne d’information Al-Jazira, 63 personnes auraient péri ce lundi à Tripoli, la capitale libyenne, lors d’affrontements entres protestataires et forces de l’ordre. Depuis le début de la mobilisation, la répression aurait fait au moins 233 morts, dont 60 dimanche, selon l’organisation de la défense des droits de l’homme, Human Rights Watch. La FIDH parle, elle, de 300 à 400 morts.

Face à la crise, le régime est sorti de son silence ce dimanche, pour la première fois, par la voix de Seïf Al-Islam, l’un des fils de Mouammar Kadhafi. Dans une allocution télévisée, il a crié au complot étranger contre la Libye, affirmant que les bilans donnés par « les médias étrangers sont très exagérés ». Selon lui, le peuple doit choisir soit de construire une « nouvelle Libye, soit de plonger dans la « guerre civile ».

« Nous allons détruire les éléments de la sédition », a-t-il lancé, tout en promettant une constitution et de nouvelles lois libérales. « L’armée aura maintenant un rôle essentiel pour imposer la sécurité », a-t-il affirmé. « La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd’hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye ».


Des violences condamnées par la communauté internationale

La communauté internationale n’est pas restée de marbre face à la situation. Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, qui s’est entretenu ce lundi selon son porte-parole avec le dirigeant libyen, a demandé l’arrêt des violences. Le président américain, Barack Obama, a exhorté le régime de Mouammar Kadhafi à ne pas faire usage de la force contre les manifestations. La France a aussi appelé ce lundi à la « cessation immédiate des violences ». « Face à la lourde répression de ces derniers jours », Elle a demandé également aux autorités libyennes de respecter « le droit de manifester pacifiquement et les libertés d’expression et de communication ».

Lors d’une réunion à Bruxelles ce lundi, l’Union européenne, a condamné « la répression contre les manifestants ». Elle a appelé le colonel Kadhafi à répondre aux aspirations « légitimes » de son peuple et à cesser de réprimer dans le sang les manifestations. De même, le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, a déclaré que le « Canada condamne vigoureusement la répression en Libye, où le pouvoir a exercé une force meurtrière contre des manifestants innocents ».

Face à l’insécurité grandissante, le Portugal a d’ores et déjà envoyé ce lundi un avion militaire rapatrier ses ressortissants. Sans évoquer d’évacuation officielle, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Laurent Wauquiez a souligné ce lundi matin que Paris encourageait les 750 Français résidant en Libye à quitter le pays. Washington a aussi appelé son personnel diplomatique « non essentiel » à partir.

Quatrième producteur d’hydrocarbures en Afrique, avec près de 1,8 million de barils par jour, la Libye compte de nombreuses compagnies pétrolières occidentales sur son territoire. Le groupe pétrolier britannique BP, qui y emploie 140 personnes, a été le premier à annoncer le rapatriement de ses expatriés « d’ici un jour ou deux », selon un porte-parole. De même l’Italien ENI, premier producteur d’hydrocarbures dans le pays, a décidé d’évacuer son personnel « non essentiel » et leurs familles. Le groupe, qui réalise 14% de sa production totale dans le pays, assure que « pour le moment, aucun problème n’a été signalé au niveau des sites et des structures opérationnelles » et que « la production continue normalement sans effet sur les opérations ».

http://www.afrik.com/article22108.html


Qui l'aurait cru si les Lybiens vivaient aussi bien auraient-ils sacrifié autant de vie ?
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Alex
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MessagePosté le: Mar 22 Fév 2011 15:26    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Lybie : de hauts responsables libyens lâchent le colonel Kadhafi

De hauts responsables libyens, ministres, diplomates, militaires ont démissionné ou fait défection au régime de Mouammar Kadhafi pour marquer leur opposition à la répression sanglante contre les manifestants.

GOUVERNEMENT: Le ministre de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, a démissionné «pour protester contre l'usage excessif de la force» contre les manifestants, rapporte lundi le journal libyen Quryna.

LIGUE ARABE: Le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe, Abdel Moneim al-Honi, a annoncé qu'il démissionnait pour rejoindre «la révolution» et protester «contre les actes de répression et de violence». Il représentait la Libye auprès de l'organisation panarabe depuis plus de dix ans.

NATIONS UNIES: Des membres de l'équipe diplomatique libyenne, emmenée par l'ambassadeur adjoint de la Libye à l'ONU, Ibrahim Dabbashi, ont exhorté l'armée libyenne à renverser Mouammar Kadhafi, un «tyran», qu'ils accusent de «génocide».

MILITAIRES : Deux avions de chasse libyens ont atterri lundi à l'aéroport de La Valette (Malte). Les deux pilotes ont affirmé avoir fait défection après avoir reçu l'ordre de tirer sur les manifestants à Benghazi.

AMBASSADES:
-Aux Etats-Unis, l'ambassadeur Ali Aujali a annoncé qu'il refusait de servir «une dictature» et appelé au départ de Mouammar Kadhafi.
-En Inde, l'ambassadeur Ali-Issawi a démissionné à cause de la violence «massive» et «inacceptable» déployée contre des civils.
-A Dacca, le secrétaire d'Etat bangladeshi aux Affaires étrangères a reçu une note de l'ambassade de Libye l'informant de la démission de l'ambassadeur, Ahmed A.H. Elimam.
- En Australie, l'ambassade de Libye a rompu ses liens avec le régime, selon le quotidien «The Australian».\( -En Malaisie, l'ambassade a condamné «le massacre» contre des civils et retiré son soutien au chef de l'Etat.
-En Chine, un diplomate a démissionné et appelé tous les membres du corps diplomatique libyen à faire de même, selon Al-Jazira.
-Au Maroc, un diplomate travaillant dans le service de presse de l'ambassade a démissionné pour protester contre «l'extermination quotidienne du peuple» libyen.

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/02/22/lybie-de-hauts-responsables-libyens-lachent-le-colonel-kadhafi
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Alex
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MessagePosté le: Ven 25 Fév 2011 08:13    Sujet du message: Répondre en citant

Régime à l'agonie et desespéré avec un khaddafi coupé de la réalité qui promet un bain de sang sans précédent avant de lacher le pouvoir.Jusqu'à où ses derniers 'alliés' le soutiendront-ils ?

Citation:
À Tripoli, le carré des derniers fidèles de Kadhafi

La caserne dans laquelle les jusqu'auboutistes serrent les rangs autour de Kadhafi se trouve à la sortie de la capitale libyenne. C'est un énorme complexe hyperprotégé par une double enceinte de hauts murs qui enserre le cœur du pouvoir.



Autour de Mouammar Kadhafi, le premier cercle des fidèles s'est retranché dans la caserne Bab el-Azizia de Tripoli pour diriger le dernier combat. Tous font partie de la famille du Guide de la révolution, ou sont des proches qui l'accompagnent depuis plus trente ans. D'abord Khamis, 29 ans, le plus jeune de ses fils. Commandant des forces spéciales, assisté de Mansour Daou, lui aussi présent, il dirige cette garde prétorienne, rempart ultime du régime. Très bien armée, elle peut faire beaucoup de dégâts. À condition qu'elle ne fasse pas défection. Deux autres fils se tiennent aux côtés du Guide: Seif el-Islam, dauphin supposé qui présentait jusqu'ici le visage ouvert du régime et militait pour l'adoption d'une constitution. Son discours menaçant de lundi l'a reclassé dans le camp des durs. Il est plus spécialement chargé de tenter de reconquérir la jeunesse, dont il se veut le représentant. Il est flanqué de son frère Muatassim Billah, président du Conseil de sécurité. Comme Seïf al-Islam, il apparaît de temps en temps comme un successeur possible. Il chapeaute les services de renseignement et de sécurité.

Ensuite, Abdallah al-Senoussi. Beau-frère de Mouammar Kadhafi, c'est l'homme des renseignements et des coups à l'étranger. La justice française l'a condamné par contumace à perpétuité en juin 1998, pour avoir été l'organisateur de l'attentat contre un DC-10 d'UTA au-dessus du Niger en septembre 1989, condamnation un peu oubliée après l'accord d'indemnisation conclu entre la Fondation Kadhafi et l'association des victimes. À côté de lui, Moussa Koussa. Ancien directeur des renseignements extérieurs, aujourd'hui ministre des Affaires étrangères, il était dernièrement l'homme des contacts avec le monde occidental, reçu à la Maison-Blanche et à l'Élysée. C'est lui qui transmettait les connaissances et les dossiers libyens en matière de terrorisme, depuis début 2004, quand la Libye a entamé une collaboration avec l'Ouest. Il a un passé sombre. Dans les années 1980, il organisait les assassinats d'opposants à l'étranger. Envoyé comme ambassadeur à Londres dans ce seul but, il avait été rapidement expulsé.

Enfin, autre membre important de ce cercle rapproché, Béchir Salah Béchir, secrétaire particulier de Mouammar Kadhafi, est un Toubou du Sud. Francophone, cet Africain est bien plus qu'un secrétaire. Il fut un temps chargé des investissements libyens en Afrique. Aujourd'hui, il s'occupe plus particulièrement de recruter les mercenaires dans les pays africains alliés de la Libye.

L'urgence de la situation semble avoir fait taire, pour l'instant, les rivalités intenses qui agitent ce petit milieu. Un télégramme diplomatique révélé par WikiLeaks fait la liste des nombreux responsables libyens limogés ou exilés pour s'être trouvés mêlés de trop près aux affaires des rejetons de Kadhafi. Comme par exemple le président de la compagnie pétrolière nationale, «démissionné» pour avoir refusé de transférer 1,2 million de dollars à Muatassim, qui voulait créer sa propre garde personnelle. Toujours selon WikiLeaks, un associé en affaires de Seïf al-Islam, et son conseiller financier depuis longtemps, a été forcé à l'exil en janvier, une façon de contrer l'influence de Seïf.

Un casque sous le turban
Les connaisseurs de la Libye se demandent si cette coalition de frères ennemis peut durer. En tout cas, le dernier cercle se rétrécit. Jeudi, un proche de Kadhafi a annoncé sa défection. Son cousin Ahmed Gadhaf al-Dam, sosie du Guide, chargé des contacts internationaux, a annoncé avoir quitté la Libye pour l'Égypte en «signe de protestation» dénonçant de «graves violations des droits de l'homme et des lois internationales».

La caserne dans laquelle les jusqu'auboutistes serrent les rangs autour de Kadhafi se trouve à la sortie de Tripoli. C'est un énorme complexe hyperprotégé par une double enceinte de hauts murs qui enserre le cœur du pouvoir: le bureau de Mouammar Kadhafi, meublé simplement et décoré d'une grande carte de l'Afrique. Il donne sur une cour herbeuse où broutent deux chamelles, fournisseuses du lait quotidien du Guide. D'un côté de la cour, une tente est plantée en permanence. C'est là que Kadhafi reçoit l'été. De l'autre, les ruines de sa maison bombardée en 1986 par l'armée américaine, conservées en l'état comme mémorial, et décorée d'une sculpture représentant un poing fermé écrasant un avion américain. C'est de là que Kadhafi a prononcé son terrifiant discours de mardi.

L'endroit pourrait receler des bunkers souterrains. En surface, la tente cache une armature en béton. Mouammar Kadhafi lui-même se protège d'un gilet pare-balles porté sous ses vêtements, et si son turban semble rigide, c'est qu'il recèle un casque en kevlar.

Autour de la caserne la ville de Tripoli restait calme jeudi, par crainte des représailles. Les habitants étaient terrés chez eux, par peur d'être pris pour cible par les avions ou les hélicoptères, ou encore par des nervis armés par le pouvoir et qui font régner la terreur. Les cadavres de plusieurs pilotes d'hélicoptères, qui avaient refusé de tirer sur la foule, ont été retrouvés sur la route de l'aéroport.

http://www.lefigaro.fr/international/2011/02/24/01003-20110224ARTFIG00719--tripoli-le-carre-des-derniers-fideles-de-kadhafi.php
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sang froid
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MessagePosté le: Sam 26 Fév 2011 19:14    Sujet du message: Répondre en citant

La présence supposée en Libye de mercenaires d'Afrique noire n'était déjà pas de nature à aider à la compréhension entre les peuples mais là, avec la décision de l'UA d'envoyer une délégation pour régler la crise en Libye, on touche le fond. Il est vrai que l'UA est une création de Kadhafi et que beaucoup de pays d'Afrique noire vivent au crochet de ce fou.

http://fr.rian.ru/world/20110225/188718086.html


Citation:
Libye: l'Union africaine enverra une délégation pour régler la crise
ADDIS-ABEBA, 25 février - RIA Novosti

L'Union africaine (UA) envisage d'envoyer une délégation à Tripoli pour trouver avec les dirigeants libyens une issue à la situation qui règne dans le pays, a annoncé vendredi à RIA Novosti le président de la Commission de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramadan Al Amira.

"Les consultations portant sur la composition de la délégation sont en cours. Une nouvelle rencontre consacrée à ce sujet aura lieu lundi, si bien que la semaine prochaine, la délégation pourrait se rendre en Libye", a-t-il déclaré.

Selon M. Al Amira, la délégation sera composée de cinq ambassadeurs représentant toutes les parties du continent africain.

Tout en respectant le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses membres, l'UA s'efforce de peser sur la situation en invitant les forces adverses à chercher un compromis, a souligné le président de la Commission pour la paix et la sécurité.

"Nous suivons quotidiennement les événements en Libye et entretenons des contacts permanents avec les autorités du pays. Nous invitons toutes les parties à mettre un terme à l'effusion de sang, à s'armer de patience et à engager des négociations", a-t-il indiqué.

Depuis le 15 février, la Libye est en proie à des émeutes antigouvernementales qui, selon certaines sources, ont déjà fait près de 2.000 morts.

L'Union africaine est une organisation intergouvernementale qui regroupe 53 Etats africains. La Libye y joue un rôle important. Le secrétariat de l'UA et la Commission pour la paix et la sécurité ont leur siège dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

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Alex
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MessagePosté le: Mar 01 Mar 2011 11:32    Sujet du message: Répondre en citant

sang froid a écrit:
La présence supposée en Libye de mercenaires d'Afrique noire n'était déjà pas de nature à aider à la compréhension entre les peuples mais là, avec la décision de l'UA d'envoyer une délégation pour régler la crise en Libye, on touche le fond. Il est vrai que l'UA est une création de Kadhafi et que beaucoup de pays d'Afrique noire vivent au crochet de ce fou.

http://fr.rian.ru/world/20110225/188718086.html


Citation:
Libye: l'Union africaine enverra une délégation pour régler la crise
ADDIS-ABEBA, 25 février - RIA Novosti

L'Union africaine (UA) envisage d'envoyer une délégation à Tripoli pour trouver avec les dirigeants libyens une issue à la situation qui règne dans le pays, a annoncé vendredi à RIA Novosti le président de la Commission de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramadan Al Amira.

"Les consultations portant sur la composition de la délégation sont en cours. Une nouvelle rencontre consacrée à ce sujet aura lieu lundi, si bien que la semaine prochaine, la délégation pourrait se rendre en Libye", a-t-il déclaré.

Selon M. Al Amira, la délégation sera composée de cinq ambassadeurs représentant toutes les parties du continent africain.

Tout en respectant le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses membres, l'UA s'efforce de peser sur la situation en invitant les forces adverses à chercher un compromis, a souligné le président de la Commission pour la paix et la sécurité.

"Nous suivons quotidiennement les événements en Libye et entretenons des contacts permanents avec les autorités du pays. Nous invitons toutes les parties à mettre un terme à l'effusion de sang, à s'armer de patience et à engager des négociations", a-t-il indiqué.

Depuis le 15 février, la Libye est en proie à des émeutes antigouvernementales qui, selon certaines sources, ont déjà fait près de 2.000 morts.

L'Union africaine est une organisation intergouvernementale qui regroupe 53 Etats africains. La Libye y joue un rôle important. Le secrétariat de l'UA et la Commission pour la paix et la sécurité ont leur siège dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.



Aussi bizarre que cela soit aucune reaction du coté des dirigeants d'Afrique noire .C'est à croire que l'Afrique du nord ne les interesent en rien ou au contraire les fait assez peur à l'heure actuel.Surtout avec la reputation que Khaddafi ne fait que confirmé à travers ces mercenaires recrutés de tout azimuth et surtout en Afrique noire.J'espère que les Debi et autres ne l'ont pas aidé dans ce sens.

Citation:
Libye : des mercenaires formés à la française ?

Les mercenaires qu’emploie Kadhafi essentiellement à Tripoli et près de sites ou terminaux pétroliers sont-ils encadrés par des officiers français ? Sans doute pas. En partie formés par la France ? Oui, peut-être. D’assez loin… Le Tchad a démenti la présence de mercenaires tchadiens en Libye. Par ailleurs, le quotidien serbe Alo! suggère la présence d'un encadrement serbe (et autre) sur place.

Qui sont les quelque 6 000 mercenaires ou soldats africains que Kadhafi rétribuerait environ 700 euros ? La Fédération internationale des Droits de l’Homme a estimé leur nombre à 6 000, d’autres afflueraient sur la côte méditerranéenne depuis des aéroports du sud de la Libye. À Tobrouk, et dans d’autres villes aux mains de l’insurrection, les prisonniers tchadiens, par exemple, vont-ils donner des précisions sur les conditions de leur présence ?

Selon Tchad Actuel, site d’opposants au régime d’Idriss Déby, le président tchadien, ce ne serait pas tout à fait que des volontaires civils qui passeraient en Libye pour se joindre aux milices de Kadhafi. « La Libye a demandé à Deby de lui envoyer des hommes et mobiliser les tchadiens de Libye, ce qu'il fait à merveille. Selon des sources concordantes, Kadhafi aurait demandé le même service aux soudanais, mais ces derniers auraient poliment décliné la demande ; par contre, ils autorisent les soudanais volontaires à se rendre en Libye via le Tchad ? ».

Le gouvernement soudanais, en proie à une vive contestation, ne va pas se priver d’hommes de troupes, sous-officiers et officiers, pour les beaux yeux de Kadhafi. Notons que le Soudan, considéré parfois comme une base arrière d’Al-Quaida, organisation dénoncée par Kadhafi, est doté de dirigeants fort pieux : mais quand les intérêts claniques l’emportent sur les divergences religieuses…

Le site du Jour Guinée rapporte : « Les présidents guinéen, burkinabé, angolais, soudanais, tchadien, centrafricain et autres ont été contactés par les « émissaires » du guide ; tous ont répondu positivement à la demande de sauvetage du patron de la révolution verte. Ils sont des centaines de militaires guinéens a avoir quittés la capitale guinéenne au début du mois pour Tripoli où ils ont été acheminés au sud du pays dans la localité de Sebha. ».

Au début du mois ? Kadhafi s’attendait-il à une éventuelle insurrection ? Admettons qu’il s’agisse, de la part du Jour, d’une approximation hâtive.

Mohamed Elhamdi, de la maison de la Libye en Espagne, rallié à l’insurrection, indique dans Café Babel que « des pilotes italiens ont bombardé la population libyenne, pas forcément sous la décision du gouvernement mais peut-être sous ordre de la mafia ou autre. ». Qu’il se trouve des mercenaires « occidentaux » ou de pays européens en Libye est possible. Que Silvio Berlusconi, qui a des intérêts pétroliers communs avec Kadhafi se soit ainsi mouillé, c’est moins sûr.

La Reppublica, relayée par Courrier International, indique : « Pour chaque manifestant abattu, une prime de 10 000 à 12 000 dollars [de 7 300 à 8 800 euros] est promise. ». La plupart des mercenaires ou des soldats détachés de leur unités africaines du sud de la Libye « ne parlent que le français » (et sans doute leurs diverses langues entre eux). Le Front Polisario, qui s’oppose au régime marocain, aurait été sollicité pour envoyer des combattants aguerris, selon la presse algérienne.

Le Journal du Mali estimes que parmi les Maliens, on trouve surtout des résidents libyens. Ces « Maliens, juge un expert, ne sont autres que des éléments touaregs fidèles à l’armée de Khadfi ». Il n’est pas à exclure que des résidents de divers pays d’Afrique aient été armés : ces mercenaires d’occasion sont peut-être discrètement incités à se joindre à de discrets ou moins discrets contingents de soldats, encadrés par des officiers, expédiés en Libye. Mais il convient de rester circonspect et de s’en tenir, peut-être, au cas du Tchad.

Souvenez-vous de l’Arche de Zoé, mais aussi des rébellions visant Deby, de la répression qui a suivi et de Carla Bruni se rendant au domicile de veuves d’opposants ou de femmes de disparus. Ce n’est pas un mystère, l’armée française forme et encadre les troupes tchadiennes. Et les appuie pas si discrètement en cas d’attaques convergeant vers la capitale du Tchad. Mais on doute que des officiers français soient au contact en Libye : ou alors, ils n’arriveraient pas à empêcher les débandades de ces soldats d’occasion et militaires tchadiens qui fuient leurs positions dès que la pression des insurgés est trop forte.

N’empêche, on en vient à se demander si l’attitude exprimée par Michèle Alliot-Marie, prête à soutenir Ben Ali, ne lui avait pas aussi été dictée par l’Élysée. De deux choses, l’une. Soit Nicolas Sarkozy et Jean-David Levitte n’ont plus aucune influence sur les dirigeants des pays d’Afrique considérés alliés ou amis, soit ils tiennent un double langage à leurs interlocuteurs africains.

Selon Le Figaro, qui se garde bien de soulever la question en ces termes, la présence de ces contingents étrangers présenterait des désavantages : « elle aurait poussé nombre de militaires furieux de voir des étrangers tirer sur des Libyens à rompre les rangs. ». Nos diplomates dans ces pays n’y avaient-ils point songé ? Nos conseillers militaires seraient-ils aussi imprévoyants ? Ou les tient-on désormais pour ce qu’ils sont peut-être devenus aux yeux de dirigeants africains ?

Nicolas Sarkozy évoque des sanctions européennes à l’encontre de Kadhafi. Aucune contre les dirigeants africains qui se manifestent, de fait, en tant que ses alliés ?

Dans Ouest-France, Gérard Buffet, 60 ans, médecin qui oeuvrait à Benghazi, relate que « nos étudiants (…) nous ont dit qu’à partir du 17 février (…) ils allaient enclencher le mouvement révolutionnaire. ». On a grand’ peine à croire que les informateurs du régime de Kadhafi, omniprésents dans la population, présents dans tous les milieux, n’aient rien senti venir après la chute du voisin Ben Ali. Dans ce cas, Kadhafi aurait pu prendre effectivement des mesures préventives, contacter des chefs d’États africains. Et pour une fois, rien de ces conversations ne serait remonté jusqu’à Jean-David Levitte et l’Élysée, ou même jusqu’à MAM ?

Faudra-t-il attendre que WikiLeaks nous éclaire, nous-mêmes et les représentants du peuple français, sur ces éventuels échanges ?

Si des mercenaires africains ont été envoyés en Libye avec la « bénédiction » ou le consentement tacite ou forcé de Nicolas Sarkozy, le Tabarkagate se doublerait d’un Tripoligate difficile à gérer. La France aurait-elle tardé à inciter fortement divers dirigeants africains à lâcher Kadhafi ? Dans ce cas, pourquoi au juste ? Pour éviter des risques de montée des cours du pétrole creusant le déficit budgétaire français ? Ou pour des raisons moins avouables ?

La démocratie mercantile n’est pas la ligne idéologique de la seule diplomatie française. Laquelle est d’ailleurs muselée, aux seuls ordres de l’Élysée, comme le laisse penser le groupe Marly, comme les militaires hostiles à l’engagement en Afghanistan l’expriment. D’où la question : Ben Ali, Moubarak, et sans doute, peut-être, voire assurément Kadhafi qui semble vouloir se réserver le sort d’un Hitler dans son bunker, ne seraient-ce pas, aussi, des échecs personnels de Nicolas Sarkozy, président autiste, mégalomane, désinformé du fait de sa propre attitude ?

La démission d’une Michèle Alliot-Marie, d’un Ollier, ne réglerait rien, ni en politique intérieure, ni pour les relations extérieures. Une potiche ou une autre… La cause est entendue après les démonstrations d’obséquiosité d’un Kouchner à l’égard de Sarkozy et sa désinvolture à l’encontre du corps diplomatique. MAM, qui fait figure de bourguibiste ralliée au benalisme, de chiraquienne toute dévouée au sarkozysme par affairisme, n’a guère changé la donne. Il n’y a pas qu’en Libye qu’on trouve des mercenaires : au sein du gouvernement français aussi.

Selon Jeune Afrique, qui s’appuie sur les déclarations d’un spécialiste de la zone, le point faible de Kadhafi, c’est Sebbah, au sud. « Pour faire tomber Kaddafi, il faut commencer par cette région, » estime-t-il. Qui peut atteindre Sebbah au plus vite ? Les troupes du Niger et du Tchad. Le Niger sait au besoin coopérer avec la France, a rappelé Alain Juppé, le 10 janvier dernier, à Niamey. Quant au Tchad, Idriss Deby, l’été dernier, avait demandé à la France des dédommagements pour la présence de l’armée française. Rodomontade destinée à son opinion publique. « Après ses retentissantes déclarations, Deby a sûrement joint au téléphone son mentor pour implorer son pardon, au cas où cela aurait pu choquer, » estimait Tchad On Line.

Pour le moment, Nicolas Sarkozy fait les gros yeux, hausse le menton, réclame des sanctions contre Kadhafi. On verra si des troupes maliennes ou nigériennes, appuyées par une logistique et des conseillers militaires français, sous uniformes nationaux ou d’emprunt, s’aventureront jusqu’à Sebbah. Pour le moment, Kadhafi cause, Sarkozy cause. Et se contredisent publiquement. Mais le vrai discours français, qui semble perdurer, n’est-il pas « laissez-lui une chance » ? Mais, tiens, comme au Kosovo, on pourrait dépêcher Kouchner auprès des insurgés libyens. Pas sûr qu’il soit bien accueilli.

Actualisation (vendredi 25, 23:00)
La chaîne Al Jazeera a fait ce soir état d'un démenti formel des autorités tchadiennes. « La presse internationale abreuve l'opinion publique d'information voulant que des mercenaires tchadiens se trouvent en Libye. (...) Nous démentons formellement et catégoriquement ces allégations qui pourraient mettre en danger la vie des Tchadiens établis en Libye pacifiquement depuis de nombreuses années. Il n'y a pas de mercenaires tchadiens, il n'y a pas de Tchadiens recrutés au Tchad pour se rendre en Libye. ». En fait, certains mercenaires du Tchad pourraient être des opposants au régime de Déby.

http://www.come4news.com/libye-des-mercenaires-formes-a-la-francaise-624728


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MessagePosté le: Ven 04 Mar 2011 09:37    Sujet du message: Répondre en citant

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Des africains pris pour des mercenaires engagés par le régime de Kadhafi pour mater les manifestants sont terrorisés.

Certains se sont barricadés chez eux, d'autres se sont cachés dans le désert. Insultés, menacés, frappés, chassés, volés, les Africains de Libye assimilés aux «mercenaires» de Kadhafi abandonnent tout pour sauver leur peau.

Cissé Ousmane, Ivoirien de 31 ans, regardait la télévision chez lui, à Zouara (ouest de la Libye), quand «les Libyens» sont arrivés. «Ils ont frappé à la porte, boum, boum, plusieurs fois, il était 2H00 du matin. Ils voulaient rentrer de force. Ils disaient sortez, on va vous tuer, vous êtes des blacks, des étrangers, dégagez ».

Sauvé de justesse

C'est la porte blindée et les barreaux aux fenêtres qui l'ont sauvé, lui et sa famille. Des maisons de Nigériens ont déjà brûlé, dit-il, et ce soir-là il en est persuadé «un black qui sort, il va mourir».

Deux heures plus tard, ils fuyaient en pleine nuit pour venir s'échouer à Ras Jedir à la frontière entre la Libye et la Tunisie.

Les témoignages des Africains de Libye arrivés à Ras Jedir ces derniers jours se suivent et se ressemblent. Ils viennent du Mali, du Soudan, du Tchad ou du Ghana, étaient venus en Libye pour trouver un emploi bien payé, aider leurs parents restés au pays ou s'installer et fonder une famille.

«Je gagnais environ deux fois plus qu'au Soudan», explique Moussa, un ouvrier soudanais de 33 ans, qui a fui avec ses quatre enfants.

Répression des mercenaires

«Invités» à venir en Libye pendant des années par le panafricain Mouammar Kadhafi, ces émigrés étaient régulièrement victimes d'actes de racisme.

Mais leur vie a définitivement basculé avec la révolution libyenne: la répression la plus féroce a été menée par les «mercenaires africains» du leader libyen, selon de nombreux témoins qui ont décrit «des hommes noirs tirant sur les foules sans prévenir».

Dans les villes «libérées», la chasse aux Africains a commencé, des insultes aux coups en passant par le racket voire le viol, disent les Africains interrogés.

«Les Libyens nous accusent d'être des miliciens de Kadhafi, des mercenaires africains», explique Mohamed Ali, ingénieur soudanais de 40 ans, arrivé de Zawiyah.

«Nous ne sommes que de simples manoeuvres!», s'indigne Saïd Moussa, Malien de 42 ans, employé d'une société chinoise à Tiji (ouest). Il raconte que quand les Chinois sont partis, la population du village leur est «tombé dessus». «Ils nous ont agressés, ils nous ont tout pris».

A Zouara, «les civils voulaient nous tuer, ils ont battu plusieurs d'entre nous. Pour moi, ce sont des animaux», lâche Abdel Ahmed, ouvrier ghanéen de 25 ans. «Ils nous ont chassé de chez nous, nous ont tout volé, ont causé des problèmes aux femmes», dit un autre sous couvert de l'anonymat.

Un commerçant soudanais de 20 ans, arrivé de la même ville, explique qu'il a eu tellement peur qu'il est allé se cacher deux jours dans le désert.

Chacun a une histoire à raconter mais ils restent terrorisés. Au poste-frontière, ils ne se mêlent pas aux autres.

Et quand on les interroge sur ce qu'ils ont vécu, souvent la conversation est interrompue: «Ne raconte pas ce qu'il se passe là-bas, dis qu'il n'y a pas de problèmes», leur lancent des compatriotes par crainte de représailles.

L'arrivée à Ras Jedir est rude. Des milliers d'Egyptiens, Bangladeshis ou Africains s'entassent à même le sol, dans des abris de fortune, des tentes ou des hangars dans l'attente d'être rapatriés. L'incertitude du retour dure des jours.

Pour tout refaire après des années en Libye, ils n'ont pratiquement rien. Saïd Moussa montre une petite valise: «C'est tout ce qu'il me reste après deux ans en Libye. Tout ce qu'on demande à Dieu, c'est de rentrer au pays».

Cissé Ousmane compte s'installer avec sa femme tunisienne à Tunis. Il a réussi à emporter un frigo, une machine à laver «pour les vendre». Après quatre ans en Libye, «il faut tout recommencer à zéro, on ne sait pas ce qu'il va se passer on n'a pas de maison, rien».

http://www.20min.ch/ro/news/dossier/tunisie/story/Des-Africains-pourchasses-comme-mercenaires-28486387


Une fois de plus,les Africains innocents sont entraint de payer les pot cassé des autres Mad.Le fait que l'Union Africaine croise les bras devant un tel bain de sang condamne encore plus les ressortissants d'Afrique noir considéré par les insurgés comme des pro-khadafi.Les dirigeants sont-ils toujours favorables à Khadafi ? Si oui,cela semble mettre en danger leurs ressortissants de Lybie.
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