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Témoignage sur les crimes des FRCI pro-Ouattara à Daloa

 
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asher001
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2011 04:55    Sujet du message: Témoignage sur les crimes des FRCI pro-Ouattara à Daloa Répondre en citant

Témoignage sur les crimes des FRCI pro-Ouattara à Daloa

L’arrivée des rebelles à Daloa rime désormais avec exactions et pillages. Les langues commencent maintenant à se délier de plus en plus pour raconter l’ignominie, l’inhumain et l’incroyable. Je vous rapporte pour l’instant quelques faits :

- Un fonctionnaire de l’UFR, l’université de Daloa a été sauvagement poignardé par les rebelles. Celui-ci essayait de résister au pillage de sa maison ;

- Une femme habitant le quartier Soleil est à la recherche de ces deux jeunes enfants. Ceux-ci ont été enlevés par les rebelles parce qu’ils étaient coiffés (précision : coiffés signifie « les cheveux complètement rasés »). Aujourd’hui à Daloa, il ne fait pas bon d’être jeune d’une autre ethnie que Dioula et être coiffé. Les rebelles les assimilent systématiquement aux « miliciens de Gbagbo qui attaquent les dioulas » A leur arrivée, les rebelles ont écumé la ville pour les rechercher et les tuer. Un homme m’a raconté qu’un groupe d’une dizaine de jeunes a été tué parce que soupçonné de « miliciens ».

- Des jeunes animateurs des agoras ont été surpris sur indication de jeunes dioulas et ont été tués par les rebelles au quartier Soleil, quartier majoritairement habité par les ressortissants de l’ouest, notamment les Guérés et Wobés. L’on fait état d’une vingtaine de tués.

- Au camp militaire de Daloa, deuxième bataillon, une tête de « milicien de Gbagbo » tué à San Pédro y est exhibée en ce moment comme trophée de guerre.

- Des FDS, au nombre de quatre ont été égorgés au rond point du quartier commerce parce qu’ils ont refusé de se rallier. Ceux qui l’ont fait ont eu la vie sauve mais sont pris en otage par les rebelles. Ils vivent une sorte de liberté surveillée. Leurs armes et treillis leur ont été arrachés.

- Au quartier Lobia, village Bété devenu quartier de Daloa, deux personnes ont été tuées par les rebelles. Les corps seraient en décomposition en ce moment dans ledit quartier.

De plus en plus les rebelles font des excursions dans les villages bété toujours sur indication des jeunes dioulas. Nous n’avons pas écho de leurs exactions dans ces villages. Dès que nous les aurons nous vous les transmettrons.


Jean à Daloa

http://kouamouo.ivoire-blog.com/


Dernière édition par asher001 le Sam 09 Avr 2011 05:27; édité 2 fois
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asher001
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2011 04:56    Sujet du message: L'Etat français a armé les forces pro-Ouattara (Le Canard En Répondre en citant

L'Etat français a armé les forces pro-Ouattara (Le Canard Enchaîné)

Accusées de massacres massifs par des organisations internationales impartiales (le CICR et Amnesty International notamment), les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), constituées majoritairement par les rebelles qui occupent la moitié nord du pays depuis plus de huit ans, ont été armées par l'Etat français. C'est en tout cas ce que révèle Le Canard Enchaîné, hebdomadaire satirique et d'investigation français, dans sa parution de ce mercredi 6 avril. Extraits.

"Selon plusieurs témoignages d'officiers supérieurs au "Canard", la France a appuyé la conquête du sud du pays par les forces de Ouattara. L'un d'eux, proche de l'Elysée, se félicite de "notre efficacité dans l'organisation de la descente sur Abidjan." (...) Un autre galonné, membre des services de renseignements, confie : "On a fourni des conseils tactiques aux FRCI", mais aussi "des munitions et des Famas (fusils d'assaut). De son côté, le contingent militaire français est porté, le 4 avril, à 1 700 hommes. Les 900 hommes du dispositif permanent Licorne ont été notamment renforcés par des Rambo de la Direction des opérations (ex-Service action) de la DGSE et des Forces spéciales.

Quelques-uns, parmi ces derniers, se sont retrouvés en contact direct avec l'entourage de Ouattara. A 19h30, quatre hélicos PUMA, soutenus par des MI 24 de l'ONUCI, commencent leur pilonnage, frappant au passage des objectifs aussi stratégiques que le CHU et un supermarché du quartier de Cocody. Pour la seconde fois en sept ans, "l'ancienne puissance coloniale" bombardait des soldats et des populations ivoiriennes.

Cet héroïque canardage, qui, selon l'Elysée, laissait entrevoir une reddition rapide de Gbagbo, risque pourtant de laisser des traces profondes. Et une situation difficilement gérable à Abidjan. D'abord parce que Ouattara pourrait pâtir, dans cette ville majoritairmeent acquise à Gbagbo, de son image de protégé de la France et des pays riches. L'armement de ses troupes, son équipement tout neuf ont suscité l'étonnement des Ivoiriens. Si l'aide du Burkina et du Nigeria est reconnue, d'autres pistes de financement apparaissent. Selon des témoignages et des documents obtenus par "Le Canard", des proches de Ouattara ont monnayé, en 2009 et 2010, d'importantes quantités d'or extraites des mines du Nord. Plusieurs tonnes ont été acheminées au Ghana voisin sous couvert de véhicules de... l'ONU. Puis envoyées, par petites quantités, à Anvers (Belgique) pour y être transformées. A l'état de poudre, cet or a été négocié à plus de 15 000 euros le kilo.

L'image du camp Ouattara - présenté par certains comme "l'axe du bien" - restera également entachée par les massacres commis ces derniers jours. A Duékoué, par exemple, plusieurs centaines de morts seraient, selon l'ONU et diverses organisations internationales, surtout imputables aux FRCI, les forces de Gbagbo se voyant aussi accusées d'atrocités.

En contact téléphonique permanent avec Ouattara, Sarkozy, qui prétendait le soutenir au nom de la protection des civils, devra ramer dur pour faire oublier les exploits de certains de ses chefs de guerre. Et pour transformer cette intrusion meurtrière en victoire de la démocratie."

Que retenir de cet article bien informé ? Premièrement, que la France a violé le cessez-le-feu au nom duquel Ban Ki Moon réunissait d'urgence le Conseil de sécurité il y a quelques semaines, affirmant sans preuves que la Biélorussie avait vendu des hélicoptères de guerre à Laurent Gbagbo. Deuxièmement, que, comme au Rwanda en 1994, la France officielle a entraîné et équipé des tueurs. Comme au Rwanda, elle est coresponsable des massacres.


http://kouamouo.ivoire-blog.com/
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asher001
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2011 05:29    Sujet du message: "Ils ont tué ma soeur de 16 ans devant moi" à Toul Répondre en citant

05.04.2011
"Ils ont tué ma soeur de 16 ans devant moi" à Toulepleu

Ce témoignage a été recueilli par l'agence de presse catholique Misna.

"Ils sont arrivés de jour pendant que nous étions aux champs. Nous n'étions pas très inquiets, car nous savions qu'ils allaient finir par arriver mais nous pensions qu'ils continueraient leur route pour Abidjan. Nous nous étions dits : ce ne sera pas comme pendant la guerre. Ils veulent juste montrer qu'ils contrôlent tout le territoire. Mais en réalité, ils ont tué ma sœur de 16 ans devant moi et ont commencé à brûler les maisons et les greniers" : ainsi commence le poignant témoignage de Simon Taye, réfugié contacté par la MISNA au sein d'un groupe d'Ivoiriens au Libéria, où ils sont arrivés après un jour et demi de marche dans la forêt située entre les deux pays.

Le récit de Simon décrit le climat de terreur et d'insécurité qui a caractérisé ces derniers jours l'avancée des forces ralliées à Alassane Ouattara dans le Sud du pays. Le conflit amorcé par la crise postélectorale risque de replonger la Côte d'Ivoire dans la guerre civile, à quatre ans seulement de la conclusion de l'accord de paix entre le président sortant Laurent Gbagbo et les anciens rebelles, qui ont désormais repris les armes.

"C'était le 15 mars, je n'oublierai jamais ce jour. Les forces de l'ordre ne patrouillaient plus depuis quelques temps quand des hommes armés des Forces républicaines sont arrivés dans notre ville, à Toulepleau, qui est la dernière ville ivoirienne avant la frontière, à environ 130 kilomètres de Duékoué. Ils se sont mis à tirer sur n'importe quoi, y compris sur les civils, des femmes et des enfants sans défense. Certains ont été blessés aux mains et aux pieds et n'ont pas pu s'échapper pour se cacher dans la forêt comme je l'ai fait", raconte l'interlocuteur de la MISNA, qui a rencontré sur sa route "les habitants d'autres villages voisins qui fuyaient tous vers le Libéria. Comme moi, ils préféraient éviter les routes pour ne pas rencontrer de barrage".

Un grand nombre d'habitants de la région se sont réfugiés de l'autre côté de la frontière, au Grand Gedeh, qui abrite actuellement près de 30.000 Ivoiriens, originaires pour la plupart de l'Ouest du pays, où, selon l'organisation locale Caritas, les violences commises sur la population civile par les Forces républicaines se seraient avérées les plus atroces. "Ils sont tous profondément choqués. Certains n'ont pas parlé ni mangé pendant plusieurs jours. Et il y a des enfants parmi eux", indique à la MISNA Augustine Nugba, coordinateur local de Caritas. "Nous leur fournissons toute l'assistance dont nous sommes capables. Mais ces gens n'ont rien", explique-t-il, qualifiant leurs conditions de "très précaires". Dès que le gouvernement donnera son feu vert, ajoute-t-il, "nous construirons un camp de réfugiés pour faire face à l'urgence".

(Alessia de Luca Tupputi)
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asher001
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2011 05:34    Sujet du message: debat objectif sur la côte d'ivoire Répondre en citant

Débat objectif sur la côte d'ivoire:ils n'ont pas encore acheté tout le monde

http://www.youtube.com/watch?v=01bYljPL2Tg&feature=player_embedded#at=139

ouattara et sa famille s'enrichissent depuis sur le sang des ivoiriens(or,diamant,cacao)
:

http://www.youtube.com/watch?v=NLulVbwVrS0&feature=related
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asher001
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MessagePosté le: Sam 09 Avr 2011 05:36    Sujet du message: Répondre en citant

Les forces d'Alassane Ouattara ont coupé les deux bras du fils d'un ami" (Dominique Paillé, ancien porte-parole de l'UMP)

Je n’aime pas vraiment (le rôle de la France dans le conflit en Ci). J’ai été extrêmement marqué par un épisode qui m’a bouleversé. Le fils d’un ami a été victime à Abidjan, il y a 48 heures, de tortures innommables, on lui a coupé les deux bras. Il avait trente ans. C’était, d’après mon ami, des forces d’Alassane Ouattara. Je suis plus qu’indigné. Je m’interroge, à savoir si nous avons vraiment fait le bon choix.

(Source La Matinale de Canal Plus, deuxième vidéo à partir de la 34ème minute).

http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3353-la-matinale.html?vid=449814
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Tehuti
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MessagePosté le: Dim 10 Avr 2011 23:38    Sujet du message: Répondre en citant

(Cote d'Ivoire) “Y a comme un GROS problème au 43e BIMA !”

Une affaire de « trente cadavres de Blancs » oppose en ce moment le Consulat de France et l’Onuci. Les violents combats, à l’ouest, auraient fait de nombreux morts dans les rangs des soldats onusiens parmi lesquels figureraient des soldats de la force Licorne. La France s’oppose au rapatriement des dépouilles sur sa base du 43e Bima.


Le Consul de France en Côte d’Ivoire n’est pas du tout content de la représentation onusienne en Côte d’Ivoire (Onuci). Tout serait parti des affrontements qui ont lieu à l’Ouest du pays précisément à Toulépleu, et qui continuaient jusqu’au jeudi 10 mars dernier.

De violents combats ont opposé les forces loyalistes ivoiriennes aux factions rebelles soutenues par les casques bleus de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).


Dans la localité de Toulépleu, ces affrontements ont fait de nombreux morts dans les rangs de la rébellion soutenue par les forces onusiennes. Mais fort curieusement, de sources loyalistes, l’on dénombre des combattants de race blanche. «Une trentaine», indiquent nos sources loyalistes basées à l’Ouest, sans trop de précisions.


Le jeudi 10 mars dernier, les hélicoptères militaires marqués UN, ont procédé au rapatriement des dépouilles des «races blanches» vers Abidjan. La destination a été formellement identifiée comme étant la base française du 43e Bataillon d’infanterie de la marine (Bima), à Port-Bouët, à proximité de la base aérienne des forces loyalistes ivoiriennes et de l’aéroport civil Félix Houphouët-Boigny.


Une démarche qui n’aurait pas été du goût des autorités françaises. En effet, selon des sources proches de ce dossier, le Consul de France est rentré dans une colère noire. Il a fortement désapprouvé cette option de l’Onuci qui a consisté à rapatrier les dépouilles des soldats « blancs » sur la base militaire française. Toutes choses qui donnent l’impression que la France combat officiellement aux côtés des factions rebelles. Ce qui, bien évidemment, mettrait très mal à l’aise une partie de la communauté internationale et bien plus, la diplomatie française.


Celle-ci jusqu’ici continue de justifier la présence des militaires français en Côte d’Ivoire, par l’appui et l’assistance logistique aux Casques bleus en vue d’aider ce pays à sortir définitivement de la crise.


Même si au moment où nous mettions cet article sous presse, rien n’indiquait qu’il s’agissait des soldats de nationalité française opérant sous le couvert de la force Licorne, ou des mercenaires recrutés pour prêter main forte aux rebelles du Nord d’Alassane Dramane Ouattara. Cependant, le fait même de rapatrier ces « soldats blancs » au camp français serait perçu comme un signe officiel de la France qui bascule dans la violence au détriment des populations civiles.


Cela serait contraire au principe d’impartialité et à la mission de pacification qui est la sienne en Côte d’Ivoire. Etant donné que ces violents combats qui se déroulent presqu’au quotidien sur l’ensemble du territoire ivoirien font de nombreuses victimes parmi les civils. La commune d’Abobo dans le District d’Abidjan est un exemple de violences notoires dont les principales cibles sont les personnes (femmes, enfants, et vieillards compris) connues pour leur sympathie pour La majorité présidentielle du président Laurent Gbagbo.


Les organismes de secours sont débordés face à l’ampleur de la désolation des populations civiles.


Selon une autre source militaire, le Consul de France aurait fermement recommandé à l’Onuci de « reprendre ces cadavres et de laisser la France en dehors de tout cela ». Fortement embarrassés, les hommes de Young-Ji Choï, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, ne se sont pas fait prier, ils ont tout simplement abdiqué. Les dépouilles de la trentaine de « soldats français » ou des mercenaires blancs ou même les deux catégories à la fois, se trouveraient, jusqu’à jeudi dernier, au siège de la représentation onusienne à l’ancien hôtel Sebroko.


Un autre colis très embarrassant, pourrait-on dire, pour l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) accusée, non seulement par les partisans du président Laurent Gbagbo « d’impartialité ». Mais également par les populations civiles qui ne comprennent toujours pas pourquoi les Casques bleus sont indifférents face à leurs souffrances dans les combats les opposant aux rebelles de Ouattara.


Tout récemment à Abobo, ces populations civiles ont encore pointé un doigt accusateur vers les Casques bleus de l’Onuci d’être à la base de leur malheur. Ces Casques bleus sont formellement identifiés dans divers sous-quartiers de cette commune peuplée de plus d’un million d’habitants, de « faire des missions de reconnaissance au profit des rebelles d’Alassane Dramane Ouattara», avant les affrontements avec les forces régulières ivoiriennes.

Source: http://souverainete-africaine.com/?p=1669&cpage=1#comment-144
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