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Diplomes africains en France: la galere

 
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samuel
Grioonaute régulier


Inscrit le: 28 Jan 2005
Messages: 459

MessagePosté le: Jeu 29 Sep 2011 12:45    Sujet du message: Diplomes africains en France: la galere Répondre en citant

Et meme apres avoir trime pendant des annees poour obtenir ces parchemins devalues (cf: classement des universites au niveau mondial), la France ne veut pas de vous et vous etes traite comme un pestifere

Citation:
Grandes écoles : les jeunes diplômés étrangers interdits de travail

En raison de plusieurs textes publiés ces dernières semaines, nombre de diplômés, notamment de grandes écoles, ayant déjà une promesse d'embauche, ne peuvent signer leur contrat de travail.

Le gouvernement avait-il anticipé de telles conséquences ? De jeunes diplômés des écoles les plus prestigieuses telles HEC ou Sciences Po, disposant déjà d’une promesse d’embauche d’un grand cabinet de conseil international, à 40.000 euros de rémunération annuelle, qui se retrouvent dans l’incapacité de signer leur contrat de travail ou de créer leur entreprise...

C’est pourtant ce qui est en train d’arriver à bon nombre d’entre eux. Plus précisément ceux qui sont étrangers non ressortissants de l’Union européenne. Et malgré les conventions bilatérales signées avec de nombreux pays, notamment du Maghreb, les nouvelles dispositions du ministère de l’Intérieur permettent à l’administration de compliquer les démarches de changement de statut des étudiants étrangers.

Pourtant, il y encore quelques mois, l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Pécresse, avait déclaré, dans le cadre du G8-G20, vouloir attirer les meilleurs et mieux "sélectionner" les étudiants étrangers (La Tribune du 11 mai 2011). Et le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, de rappeler que "la mobilité étudiante devient un enjeu majeur dans la compétition économique mondiale et un élément essentiel de l'accès à l'excellence". Le travail interministériel aurait semble-t-il fait défaut sur ce point. Aujourd’hui, la France est la troisième destination derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, avec 278.000 étudiants étrangers (+ 73% entre 1999 et 2009), soit 12% de ses étudiants. Les plus gros contingents venant du Maroc, de Chine et d'Algérie.

Trois obstacles

Ce sont d’ailleurs les étudiants marocains, les plus nombreux, qui sont particulièrement touchés par la politique de restriction de l’immigration professionnelle menée par le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. La circulaire émise le 31 mai dernier par les ministres de l’Intérieur et du Travail à destination des préfectures de région et de département durcit les conditions de délivrances des autorisations de travail et alourdit les procédures de changement de statut (le CDS est nécessaire pour passer du statut d’étudiant à celui de salarié) auquel les étudiants étrangers non ressortissants de l’UE doivent se soumettre.

"Ce qui n’était auparavant qu’une formalité de trois semaines nécessite désormais deux à trois mois d’attente ! Tous les motifs sont bons pour allonger les procédures", témoigne cette jeune diplômée tunisienne de l’Ensae (Ecole nationale de la statistique et de l’administration). L’inadéquation du diplôme avec l’emploi proposé est très souvent avancé. Autre obstacle, l’arrêté restreignant la fameuse liste des 14 métiers ouverts aux étrangers non européens dont certains intitulés ferme la porte aux jeunes diplômés notamment d’écoles d’ingénieurs. Enfin, un arrêté du 8 septembre "porte les ressources nécessaires à l’obtention d’un titre de séjour étudiant de 460 euros à 620 voire 770 euros par mois", pointe ce jeudi dans un communiqué la Confédération étudiante.

Actions collectives

Cette situation ubuesque, considérée par les écoles, les universités et les entreprises recruteuses comme un non sens au vu des sommes investies par l’Etat par étudiant, du manque à gagner futur en matière de cotisations salariales et de l’aspect contradictoire avec l’esprit de la loi de 2006 relative à l’immigration et à l’intégration. De nombreux étudiants de l’Essec, l’ESCP, HEC, Sciences Po, Centrale Lyon, Paris XI ou encore des Ponts se sont constitués en collectif. Les présidents de la Conférence des grandes écoles (CGE) et celui de l’Association française des entreprises privées (Afep), Pierre Tapie et Maurice Lévy, ont écrit un courrier à Claude Guéant cet été, mais la réponse du ministre rappelant vouloir donner "la priorité des demandeurs d’emploi déjà présents sur le marché du travail français" et viser avant tout la perspective d’un retour des étrangers dans leur pays d’origine n’a pas convaincu.

Mercredi, lors de sa conférence de presse de rentrée, la conférence des présidents d’université (CPU) s’est associée à la démarche de la CGE et de l’Afep et s’est déclarée contre "toute mesure qui aurait pour objet ou effet de restreindre" la possibilité, expressément prévue par la loi, qu’ont les étudiants de rester en France pour démarrer leur vie professionnelle. Le président de la CPU, Louis Vogel a au passage dénoncé le fait que la circulaire Guéant-Bertrand détruisent les conventions passées avec des universités étrangères.

CGE, CPU et collectif étudiant s’attellent actuellement à recenser les cas. Selon Pierre Tapie, "il y a quelques dizaines de cas avérés connus à ce jour mais sont potentiellement concernés les 8.000 diplômés étrangers non européens qui sortent chaque année des grandes écoles". Une fois les dossiers constitués, la cause des étudiants concernés sera plaidée en plus haut lieu.

Clarisse Jay - 22/09/2011, 18:15 |



Citation:
Diplômés étrangers non grata : Claude Guéant « fait du chiffre »
Par Emilie Brouze | Etudiante en journalisme | 29/09/2011 | 13H03

Réduite, la liste des métiers sous tension exclut encore des étudiants, pénalise des employeurs et inquiète l'enseignement supérieur.

Ce n'était pas une simple formalité, loin de là, et grâce au ministre de l'Intérieur Claude Guéant, c'est devenu un Graal inaccessible. Délais interminables, refus systématiques et incompréhensibles… Les étudiants étrangers ont de plus en plus de mal à obtenir le droit de rester en France pour leur premier job. C'est le résultat d'un durcissement des autorisations d'immigration liée au travail, censé réduire le chômage.

En page deux d'un courrier de la préfecture de Paris daté du 18 août, ces six mots :

« L'autorisation de travail demandée est refusée. »

Karim, 24 ans, diplomé en télécommunications à Lille-1, venait de signer un CDI comme consultant en sécurité informatique à Solucom.

Karim est « marocain de nationalité » mais « toute [sa] formation est française ». Après son master en France, il décroche un CDD à Paris et obtient facilement le changement de statut d'étudiant à « travailleur temporaire ». Il dépose fin juillet une demande pour devenir « travailleur permanent » : refus, contrat suspendu. La société va déposer un recours. Karim :

« Là, je ne sais pas ce qui va se passer. C'est difficile : cela fait deux mois que je ne travaille pas et j'ai un loyer à payer. »

Plus que quatorze métiers « sous tension »
Karim cite l'une des raisons invoquées dans sa lettre de refus : « consultant » n'est pas considéré comme un métier « sous tension ». Car, à quelques mois de la présidentielle, le ministre de l'Intérieur a (plutôt discrètement) durcit les conditions de délivrance des autorisations de travail et alourdit les procédures de changement de statut. Tout est indiqué dans une circulaire datée du 31 mai [PDF, via LeFigaro.fr]. Objectif : réduire de moitié le nombre des cartes de salariés.

En juillet, la liste des trente métiers jugés « sous tension » (accessibles aux ressortissants non-communautaires) a été réduite à quatorze. Exit les jobs dans l'informatique et le BTP qui faisaient partie de la précédente énumération dressée en 2008. Les préfets peuvent ensuite resserrer davantage la liste pour leur région (et même se contenter d'un seul métier), si besoin.

Dans un courrier adressé aux syndicats, la Direction générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) précise :

« Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'œuvre. »

« Tout est fait pour nous dissuader de travailler »
Au lendemain de la circulaire, les choses se compliquent donc pour les étudiants étrangers. Ceux qui ont déposé leur demande après le 1er juin tardent à recevoir une réponse. Les « non » se multiplient. Les étudiants peinent à avoir des informations claires. Face aux refus et aux personnes « alarmées », un Collectif des étudiants étrangers est monté. Une des membres, qui préfère rester anonyme, dresse la situation :

« Autour de nous, certains ont été refusés alors qu'ils avaient une promesse d'embauche. La panique est montée : on essaie maintenant, en collectif, de recenser les témoignages. Cela concerne des étudiants dans les universités, les grandes écoles, de toutes nationalités. Même des métiers dans la liste des quatorze, à certains endroits.

Tout est fait pour nous dissuader de continuer à travailler en France. On a passé en moyenne cinq années ici, on s'est battus pour avoir des entretiens, on pensait avoir le choix de continuer… On est dans une situation d'incompréhension. »

La France, troisième pays d'accueil des étudiants
Lors de sa réunion de rentrée, la Conférence des présidents d'universités (CPU) a jugé « très grave » l'existence de la circulaire du 31 mai, rapporte l'AFP. Elle « peut avoir des consé­quences impor­tantes pour notre ensei­gne­ment supé­rieur », juge Louis Vogel, président de la CPU.

« On rend la situa­tion des étudiants étran­gers dif­fi­cile. »

Avec 280 000 étudiants étrangers, la France est le troisième pays d'accueil dans le monde ; 40 % des doctorants ne sont pas Français. Les présidents d'universités craignent la destruction des conventions passées avec les universités étrangères.

Dans un courrier à M. Guéant, le pré­sident de la Conférence des grandes écoles (CGE), Pierre Tapie, a lui aussi exprimé ses inquiétudes.

« On n'arrivera pas à remplacer ces gens-là »
Moins de travailleurs étrangers, moins de chômage : c'est l'amalgame induit par le gouvernement ; alors que les autorisations de séjour délivrées au titre du travail s'élevaient à environ 20 000 en 2010 (soit 10% de l'immigration légale) – pas de quoi donc inverser une tendance économique.

Pour Sophie Rouhet, directrice du développement ressources humaines au cabinet de conseil Solucom, ces nouvelles directives auront même un coût économique pour l'entreprise ; les étudiants formés, intégrés, chargés parfois de responsabilités sur des projets, devant partir du jour au lendemain.

Parmi le personnel de Solucom, neuf salariés étrangers, dont Karim, ont reçu un avis négatif de la préfecture. Un refus « souvent incompréhensible » car l'analyse du dossier est partielle.

« Cela montre la volonté de faire du chiffre. »

Tendue, elle ajoute :

« On recrute 20 à 25% d'étrangers. On n'a jamais eu de soucis jusqu'à ces cinq derniers mois. Dans la liste des quatorze, on n'a plus qu'un métier qui nous concerne. Mais la liste du ministère ne colle pas avec la réalité.

On sait que l'on n'arrivera pas à remplacer ces gens-là. Pour un poste de consultant comme Karim, on reçoit juste une poignée de candidatures qui ne correspondent souvent pas aux critères. »
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Payet
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MessagePosté le: Jeu 29 Sep 2011 15:19    Sujet du message: Répondre en citant

Avec les diplômes africains la première question n'est pas le niveau mais la corruptabilité des examinateurs, voir les faux.

Tout européen a en tête une question qu'il ne posera pas:

"son diplôme l'a-t-il passé ou acheté ?"

Un ami médecin a été en mission à Madagascar son épouse a eu dans ces conditions son permis de conduire, puis l'a validé lors de leur retour en France, lui il conduisait déjà.
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samuel
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MessagePosté le: Jeu 29 Sep 2011 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
"son diplôme l'a-t-il passé ou acheté ?"


Facile a verifier. Ces etudiants prennent les memes cours que les autres et passent les memes examens dans les memes conditions. En general ils font plutot bien et meme mieux.
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Payet
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MessagePosté le: Jeu 29 Sep 2011 19:10    Sujet du message: Répondre en citant

Je parle bien d'un diplôme passé en Afrique, pas d'un africain diplômé ici en France.
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Jofrere
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MessagePosté le: Mer 19 Oct 2011 14:26    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai toujours affirmé et je continue de la faire qu'amalgamer le sort des immigrés les plus diplômés avec celui des non diplômés ou sous-qualifiés représente une grave erreur de perspective.
la preuve en est que dans le cas présent, les grandes écoles (HEC etc...), u ministre (Laurent Wauquiez), le patronat montent au créneau pour défendre les dossiers de ces jeunes diplômés. Ce qui signifie qu'une fois le brouhaha médiatique retombé, ils seront régularisés par les préfectures et pourront commencer leurs jobs à 50 000 euros.
Les travailleurs immigrés peu qualifiés ne peuvent évidemment pas espérer un tel soutien ou une telle mansuétude.
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