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[idia]

Existent souvent, dans notre vie quotidienne en tant qu’africains, des attitudes auxquelles on ne prête pas suffisamment d’attention des conséquences, des attitudes qui, pour certains, sont idéales pour vivre en société, et pourtant elles peuvent être des facteurs du sous développement.

Le constat que j’ai fait dans notre vie quotidienne, c’est que souvent les gens ont des attitudes à l’égard d’autrui, qui ne représentent aucune importance pour eux mais provoquent des comportements, chez cet autrui là, qui sont nuisible à sa créativité, son attitude dans le futur, son relationnel, son intelligence ; qui peuvent provoquer aussi chez lui la peur de prendre des risques, la peur de mettre en pratique ces idées etc.…

L’être humain africain, ou même sénégalais porte souvent atteinte à la liberté d’opinion de son prochain.
Samba, un jeune étudiant brillant par exemple, a tendance lorsqu’il se trouve avec ses copains, à parler de ses talents, ses idées, ses résultats, ses projets avec eux mais se rencontre qu’à chaque fois qu’il commence à en parler, on lui prête pas d’attention, souvent certains préfère même se retirer car il n’arrivent pas à supporter les dires de Samba.
Un jour, encore avec ses copains et une personne intelligente qui vient de se rejoindre à eux et que l’on peut appeler Modou, Samba commence encore à faire à ses copains ses exploits, ses idées. A sa surprise un de ces dits copains, Demba, l’interrompt :
« On en a marre de tes dires là, tu nous en merde, t’es plus intelligents que personne ici, t’es trop vantard ; à chaque tu veux nous montrer que t’es intelligent ; tes exploits, tes idées, tes résultats, tu les gardes pour toi, on a rien en à foutre …. » Samba s’est fait traité ainsi de n’importe comment.
Alors que pendant ce temps là, Modou notre intelligent, se focalisait sur les idées, les exploits et les projets de Samba. Ce qui a suscité chez lui une autre idée, c’est de s’intéresser aux exploits de Samba et de fournir l’effort que Samba a fournit afin d’acquérir les même compétences sinon plus même que lui, et par la suite exploiter les idées de Samba pour en faire sa propre source de réussite.

Quelque mois plus tard, on voit que Samba a changé de comportement, ne s’efforce de chercher de nouvelles idées, manifeste une certaine passivité, une paresse qui fait qu’il n’excelle plus dans son établissement, moins d’ambition chez lui. En un mot, Samba s’est finalement identifié à ces copains et ses actes dépendent ainsi de ceux de ses copains.

Pourtant, Modou est de son coté entrain de construire sa réussite, son avenir avec la décision qu’il s’était fixé en entendant Samba s’exprimer. Quand il parle de ses amis ses idées, ces derniers lui font part des suggestions, de leurs opinions tout en l’encourageant dans ce qu’il fait.


Cette histoire prise comme exemple, en se basant sur ce qui se passe dans notre société, montre ainsi les dangers que peuvent avoir certaines attitudes sans qu’on s’en rende compte.
L’échec de Samba est une conséquence des attitudes de ses copains vis-à-vis de lui. L’attitude de Demba a ainsi provoqué chez Samba, trop influençable, une perte de motivation, de créativité etc. car ce qui lui manque, c’est le soutien, l’encourage de ses copains qui se sont fait une idée que « Samba est un bavard » sans pour autant se focaliser sur ses idées.

Alors que Modou a eu la chance des amis qui font plus suggérer, soutenir, encourager que critiquer, stéréotyper, il réussira ainsi son affaire ayant comme source l’idée de notre pauvre Samba.


Tout cela pour dire que l’attitude de certaines personnes dans notre société africaine voire même sénégalaise provoque des conséquences néfastes dans le développement.
Le fait de ne pas respecter l’opinion d’autrui, de critiquer au lieu de suggérer et d’encourager, le fait de ne pas rester discret des faits et gestes d’autrui sans savoir le pourquoi de sa décision, le fait de préjuger autrui sans essayer de l’accepter tel qu’il est et respecter sa décision etc.
Autant d’attitudes qui heurtent la vie et qui peuvent nous amener à se comporter de rois manière différentes :

- Soit rester passifs et finalement laisser de coté cette ambition qu’on s’est forgée, ces idées pertinentes qu’on peut exploiter et vivre aux dépens de ce que les autres attendent de nous, un choix qui est nuisible à notre personne comme le cas de Samba dans notre exemple

- Soit se dire que « de toute façon les gens, on peux pas les empêcher de parler, mois je m’en fiche de ce qu’il disent de moi et faire ce que je veux faire, une attitude qui peux provoquer chez la personne un esprit rebelle et finalement une mauvaise attitude de ses copains vis-à-vis de lui

- Soit une attitude très intelligente ; c’est de « filtrer » entre les bonnes idées et les mauvaises de tes amis. Le problème est que cette attitude demande une capacité de se bien se maîtriser, se contrôler face aux réactions de tes copains, d’être bien averti et de rester fort.

Si on voit que dans les pays développés comme les Etats-Unis, des enfants se retrouvent avec une réussite impressionnante, c’est la capacité des américains à respecter leurs idées, à encourager ses enfants là et à chercher à donner suite à leurs ambitions en les soutenant.
Alors que chez nous, parfois on prive même l’étudiant, qui est sensé apporter quelque chose de nouveau à l’économie, cette chance avec des attitudes qui provoque chez lui une découragement total.

Alors pensons un peu à cela et essayons ensemble d’apporter des solutions à ce phénomène auquel nombre de personnes ne prêtent pas attention.

dia@fr.fm
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Mes meilleures salutations

[Enyegue Nyegue]

Wow!! je vois ke ton sujet pourtant interessant n'a pas soulevé des masses!! Quand il s'agit de rechercher la responsabilité de nos maux chez les occidentaux, là, sur grioo.com, tout le monde chante à l'unisson.. Mais quand la critique est intérieure... Je vais finir par croire ke sur ce site, c'est le diktat de la pensée unike.. Kiconke s'y oppose un temps soit peut, c'est l'ostracisme assuré!!
Oui, ces comportements ke tu as cité; ils sont vrais au sénégal, ils sont aussi vrais au Cameroun... On dit ke les Américains n'aiment pas les intellectuels... A mon avis, en Afrike, c'est bien pire!!
--Il ne faut jamais étaler son savoir sous peine de se faire taxer de frimeur, d'arrogant, d'intello... Alors k'on ne peut régir une vie en société k'avec le dialogue, en minimum "intelligent" (et pas seulement les fesses de la fille d'a coté, la dernière sortie en boîte de nuit, le foot...), où l'on s'échange un savoir véritable, ki nous concerne (politike, vie sociale, économike...)
--Tu n'es pas porté sur le foot? tu es un faux africain... Tu n'aimes pas le rap dernière génération (50 Cent et autres Nelly)? tu n'es pas un vrai "noir"...
--L'Afrike est une "boîte à crabe" géante: Celui ki arrive "en haut", ki résussit socialement, est détesté (en général), envié, c'est un sorcier, un "aliéné occidental", un malhonnête, etc... TRES PEU savent reconnaitre et apprécier la réussite d'un des leurs!!
--Parlant de sorcellerie, no comment... Des croyances moyen ageuses ki empêchent un esprit d'initiative poussé, une aliénation obscurantiste et le maintien des individus dans l'ignorance...
--Cracher sur "les malheurs causés par les occidentaux", d'accord... Mais preske tout le monde saute sur le dernier gadget ki vient de la bas (portables, costards Dior, Lunettes D&G, etc...)..Et c'es vrai aussi pour l'africain en France: a l'heure ou je parle, je suis sur k'il y a des couillons ki sont en train d'acheter des produits l'Oreal/Garnier, pourtant accusé de discrimination raciale...
--Au lieu de consommer local, on va d'abord voir ailleurs...
Oui, il y a une forte présence d'aliénation culturelle par l'occident, mais la part de notre responsabilité est non négligeable... Pour moi, les deux principaux problèmes sont:
1)Une conception du pouvoir politike ki laisse très peu de place à la démocratie: Le président et ses sbires, ce sont les chefs... Ils font ce k'ils veulent, le peuple s'y soumet, on n'a rien à dire.. Cela ouvre la porte à des abus comme la corruption poussée, la dictature... Je trouve les africains, dans leur ensemble (donc pas tous!!) passifs en matière de participation à la vie politike... Or seul une espèce de révolution mentale, politike, éco et sociale pourrait être un premier pas pour sortir de là...
2) Le manke de rationnalisme: Sorcelleries et autres pratikes ésotérikes, complètement incompatibles avec la société moderne telle k'on la concoit aujourd'hui... Les Blancs et les arabes ont ajouté leur croyances abrutissantes ki nient l'individu et instaure des inégalités: le christianisme et l'islam (où, on le sait tous, la femme a une place de choix, le Noir aussi...)
Le grand remède est le savoir, l'éducation ki permet à l'individu de rationnaliser sa pensée... Mais étant donné ke le dialogue dans ce sens est quasi impossible avec les individus concernés (pour les raisons sus citées), on tourne en rond, c'est le cercle vicieux... On fait donc comment?
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Laissons au temps le temps de prendre son temps...

[Chabine]

[Jofrere]