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le palu peut etre qu un mauvais souvenirs;

 
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yovo
Grioonaute régulier


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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:58    Sujet du message: le palu peut etre qu un mauvais souvenirs; Répondre en citant

a toulouse une equipe de chercheur viens de trouvé un medicament contre le palu ,experimenté sur des souris pour l instant a grande dose aucun effet secondaire ,des essais sur humains et d ici 3a4ans si le medicament est bon il sera en vente .AVEZ VOUS ENTENDU PARLE DE CECI ?MOI JE N EST PAS DE REFERENCE
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yovo
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Inscrit le: 13 Aoû 2005
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Localisation: BENIN

MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 17:13    Sujet du message: Répondre en citant

PS si quelqu un as des infos je suis preneur meme comme cobaye.
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youngsoldier
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

J'en ai entendu prler ça fait plus d'un mois,mais je n'ai pas de source...
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youngsoldier's back
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Pfff, ça fait plusieurs décennies qu'on nous bassinent en fausse promesse de guérisons.
Comme si les médocs pouvaient venir d'occident, la solution se trouve en Afrique même.
Oui mais voilà, la puissance pharmacologique du continent se voit inéluctablement breveté par les industries occidentales.


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana
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yovo
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Localisation: BENIN

MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 07:02    Sujet du message: Répondre en citant

je me fous que les medicaments viennent d un endroit ou d un autre ,tant qu il peuvent nous guerrir. Je crois que je suis pasle seul a pensez comme ca .
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Nino
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MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 10:03    Sujet du message: Répondre en citant

Non Yovo,tu n'es pas le seul..mais il ne faut pas pecher par excès d'optimisme dans ce monde guidé par les intérêts.

Hier, on jubilait quand on a entendu parler des rétroviraux, ensuite,on a moins ri quand on a compris que les compagnies pensaient les vendre au prix fort.
On a rejubilé quand l'Inde a lancé son plan de production de rétroviraux génériques, on a déchanté quand finalement pour soutenir son offshore informatique,l'Inde s'est rangé derrière les brevets pharmaceutiues et aujourd'hui,le Gabon lance sa fabrication de rétroviraux...
Pour l'instant,macroscopiquement,le taux de mortalité dû au SIDA n'a pas bougé d'un iota je pense.
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Nkossi
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MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 17:28    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le moment, l'espoir vient d'une plante cultivée en... Chine. L'artémisine ou Qinghaosu.
Les laboratoires pharmaceutiques ont signé un accord avec l'OMS pour ne pas toucher de royalties sur la fabrication et la commercialisation d'antupaludéens à base de cette plante qui seront donc accessibles aux bourses les plus modestes.

Citation:
Artémisine (Qinghaosu) pour le traitement du paludisme pharmacorésistant

L'artémisine est un lactone sesquiterpénique contenant un radical peroxyde qui n'a aucune parenté structurale avec un antipaludéen connu. Le Qinghaosu, dérivé de la plante cultivée Artemisia annua, est offert sous plusieurs formes : la molécule mère artémisine (préparations orales, parentérales et suppositoires) ou trois dérivés semi-synthétiques, soit un hémisuccinate hydrosoluble (artésunate) pour administration parentérale ou orale et deux composés liposolubles, artemether et arteether, pour injection intramusculaire. Toutes les préparations ont été étudiées et utilisées seulement à des fins thérapeutiques. Leur emploi est recommandé uniquement dans le cadre d'un traitement curatif et non pour la chimiosuppression.

Les composés d'artémisine sont tout au moins aussi efficaces que la quinine et la chloroquine pour le traitement des infections paludéennes graves et compliquées. L'administration de Qinghaosu et de ses dérivés contribue à réduire le temps de clairance du parasite (moyenne : 32 % plus rapide) et de la fièvre (moyenne : 17 % plus rapide) que tout autre antipaludéen. Il n'a pas encore été démontré, toutefois, que l'action antiparasitaire accélérée des composés du Qinghaosu aura pour effet de réduire la mortalité associée au paludisme grave.

Les dérivés de l'artémisine agissent rapidement contre les souches de P. falciparum pharmacorésistantes mais s'accompagnent de taux de recrudescence élevés (environ de 10 % à 50 %) lorsqu'ils sont utilisés dans le cadre d'une monothérapie pendant une période < ou = 5 jours. Dans des études récentes, on a examiné de plus longues durées de traitement ainsi que l'utilisation combinée de dérivés du Qinghaosu et de la méfloquine afin de prévenir les recrudescences. Une synergie in vitro a été observée entre les dérivés de l'artémisine, la méfloquine et la tétracycline. En Thaïlande, le traitement à base d'artésunate per os (600 mg pendant 5 jours) suivi de l'administration de méfloquine (1 250 mg) était plus efficace que lorsque la méfloquine ou l'artésunate étaient pris seuls. Les associations médicamenteuses produisaient des taux de guérison de 100 % pour les infections à P. falciparum primaires et recrudescentes.

Les dérivés de l'artémisine ont été utilisés par plus 1 million de patients et sont bien tolérés. Des études animales semblent indiquer que ce médicament pourrait être toxique pour le foie, le rein, la moelle osseuse, le coeur et le système nerveux central. À ce jour, on a recensé chez les humains deux cas de bloc cardiaque complet associés à l'utilisation d'artémisine, mais la plupart des études cliniques et celles faites chez des volontaires n'ont révélé aucun signe de cardiotoxicité. Des lésions neurologiques intéressant le tronc cérébral ont été observées chez des rats, des chiens et, plus récemment, chez des primates [données inédites] auxquels on avait administré des doses répétées de dérivés d'artémisine. On n'a signalé jusqu'à présent aucune atteinte neurologique clinique chez des humains, mais la toxicité cumulative chez l'humain n'a pas encore été étudiée. L'innocuité des dérivés du Qinghaosu durant la grossesse n'a pas non plus été établie.

L'artémisine et ses dérivés sont maintenant offerts et de plus en plus utilisés en Asie du Sud-Est et en Afrique. L'association artésunate-méfloquine semble être le shéma thérapeutique le plus efficace contre le paludisme à falciparum multirésistant en Asie du Sud-Est. Cependant, les données toxicologiques et précliniques actuelles ne sont pas suffisantes pour que ces médicaments soient homologués et distribués au Canada. Seuls artemether et arteether sont fabriqués selon les Bonnes pratiques de fabrication (BPF) et ont fait l'objet d'une demande d'homologation. Bien qu'on dispose de données satisfaisantes (AI - recommandations sur la médecine fondée sur des preuves, voir annexe II) attestant que le traitement de courte durée au moyen des composés d'artémisine est sûr, il reste à résoudre certaines questions concernant leur cardiotoxicité, leur neurotoxicité de même que leur toxicité à long terme. http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/95vol21/21s3/21s3q_f.html

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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

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Nkossi
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MessagePosté le: Jeu 20 Oct 2005 15:44    Sujet du message: Répondre en citant

Espoir dans la lutte contre le paludisme

Eradicateurs fluo

Un sexe vert fluorescent : telle est la nouvelle arme contre le paludisme. Les chercheurs de l’Imperial College de Londres ont modifié génétiquement des moustiques pour qu’ils produisent une protéine faisant briller leur sperme et leurs organes génitaux. But de l’opération : repérer les larves mâles et les séparer des femelles, avant de les stériliser par irradiation. Une fois relâchés dans la nature, les mâles transgéniques s’accouplent avec les femelles – mais leurs ébats sont sans descendance. Les femelles ne copulant qu’une fois dans leur courte vie, la population est bientôt décimée. Mais pourquoi choisir de stériliser le sexe fort ? Pour une simple raison : ce sont les femelles qui transmettent le parasite du paludisme. Pour déployer des millions d’éradicateurs dans les zones impaludées, pas question de séparer les sexes à la main. L’automate utilisé par l’équipe londonienne réussit à trier 180 000 larves en dix heures.

New Scientist, Londres repris par Courrier International - n° 781 - 20 oct. 2005
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Nino
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MessagePosté le: Jeu 20 Oct 2005 17:31    Sujet du message: Répondre en citant

Nkossi a écrit:
Espoir dans la lutte contre le paludisme

Eradicateurs fluo

Un sexe vert fluorescent : telle est la nouvelle arme contre le paludisme. Les chercheurs de l’Imperial College de Londres ont modifié génétiquement des moustiques pour qu’ils produisent une protéine faisant briller leur sperme et leurs organes génitaux. But de l’opération : repérer les larves mâles et les séparer des femelles, avant de les stériliser par irradiation. Une fois relâchés dans la nature, les mâles transgéniques s’accouplent avec les femelles – mais leurs ébats sont sans descendance. Les femelles ne copulant qu’une fois dans leur courte vie, la population est bientôt décimée. Mais pourquoi choisir de stériliser le sexe fort ? Pour une simple raison : ce sont les femelles qui transmettent le parasite du paludisme. Pour déployer des millions d’éradicateurs dans les zones impaludées, pas question de séparer les sexes à la main. L’automate utilisé par l’équipe londonienne réussit à trier 180 000 larves en dix heures.

New Scientist, Londres repris par Courrier International - n° 781 - 20 oct. 2005

Woh woh woh, easy,

Il n'a pas fallu autant d'années quand même pour que les chercheurs pensent à cette solution somme toute "très simple".
ça serait un comble.
Il suffisait de stériliser les mâles....
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Nkossi
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MessagePosté le: Jeu 20 Oct 2005 18:53    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:

Woh woh woh, easy,
Il n'a pas fallu autant d'années quand même pour que les chercheurs pensent à cette solution somme toute "très simple".
ça serait un comble.
Il suffisait de stériliser les mâles....


Je suppose qu'il y travaillent depuis des années, car il y a un précédent en ce qui concerne la stérilisation des mouches tsétsé, les agents vecteurs de la maladies du sommeil (à l'époque par l'ORSTOM).
On rendait stériles les gamètes des mâles par des irradiations. La technique est donc connue depuis longtemps Wink

Ce qui est intéressant contre le palu c'est que la femelle ne s'accouple qu'une fois dans sa vie, ce qui veut dire qu'il suffit d'inonder les zones infestées par des mâles infertiles et le tour est joué !
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yovo
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 07:25    Sujet du message: Répondre en citant

NKOSSI ou s est pas aussi simple que tu le decrit.
ou moi aussi je deviens parano en pensent que sa arrange bien du monde que l on soit malade a en crevé
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Nkossi
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 17:13    Sujet du message: Répondre en citant

yovo a écrit:
NKOSSI ou s est pas aussi simple que tu le decrit.
ou moi aussi je deviens parano en pensent que sa arrange bien du monde que l on soit malade a en crevé


Je ne dis pas que c'est aussi simple que ça. Quand je dis qu'il suffit d'inonder les zones infestées avec des mâles aux gamètes irradiés, dans le principe ça paraît simple. Mais déjà il fallait savoir séparer les larves mâles des femelles et jusqu'ici, on ne savait pas marquer ces larves, d'où l'importance de cette trouvaille.
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MessagePosté le: Ven 11 Nov 2005 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

Paludisme : résultats encourageants obtenus avec un prototype de vaccin

Des résultats prometteurs ont été obtenus avec un prototype de vaccin contre le paludisme, testé chez l'homme par des chercheurs de l'Institut Pasteur, à Paris. Ce modèle de vaccin est basé sur une molécule de synthèse dérivée d'une protéine du parasite, dénommée MSP3. Les travaux sur ce modèle de vaccin sont publiés, mardi 8 novembre, dans la revue PLoS [Public Library of Science] Medicine. Les résultats de l'essai clinique, dit de phase 1, paraîtront dans la revue Infection and Immunity.

La plupart des candidats-vaccins contre le paludisme sont sélectionnés en fonction des réactions immunitaires qu'ils déclenchent chez l'animal, mais se sont souvent révélés décevants lors du passage aux essais cliniques chez l'homme. Pour contourner cette difficulté, l'équipe de Pierre Druilhe, de l'unité de parasitologie biomédicale à l'Institut Pasteur, a recherché chez des sujets naturellement immunisés – comme on en rencontre en zone d'endémie en Afrique et Asie – ce qui contribuait à leur protection contre le parasite.

LES CHERCHEURS ONT TRAVAILLÉ SUR LES SUJETS NATURELLEMENT PROTÉGÉS

Ils ont donc recherché au sein de populations infectées par le paludisme quels étaient les antigènes (protéines du parasite) déclenchant ces réactions de défense immunitaire capables d'éliminer le parasite plasmodium falciparum. En étudiant les antigènes reconnus par le sérum de ces sujets naturellement protégés, les chercheurs ont mis en évidence l'intérêt de l'antigène MSP3.

L'essai clinique a montré que la vaccination à base de MSP3 induisait chez l'homme une production d'anticorps capables d'éliminer le parasite. Ces anticorps sont "aussi efficaces, ou plus efficaces" que ceux produits par des adultes africains naturellement protégés vivant en zone d'endémie. Qui plus est, ce candidat-vaccin apparaît "dénué d'effets secondaires chez l'homme" et confère "des anticorps protecteurs de longue durée", notent les chercheurs.

Ces résultats "prometteurs", qui doivent être confirmés par des essais complémentaires, laissent espérer qu'il sera bientôt possible de développer enfin un vaccin efficace contre ce fléau mondial, selon l'institut. Le paludisme tue un enfant toutes les trente secondes en Afrique et au total entre 1 et 3 millions de personnes par an dans le monde, selon les estimations de l'OMS.

D'amadoo
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Nkossi
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2005 21:04    Sujet du message: Répondre en citant

Du pavot contre le paludisme

Du pavot génétiquement modifié peut produire un composé utile pour les médicaments contre le paludisme. Australie 16/11/2004.

En stoppant la synthèse de la morphine dans le pavot à opium, des chercheurs australiens ont réussi à lui faire produire de la réticuline, un composé prometteur pour la production de médicaments contre le paludisme.

Leurs travaux sont publiés dans la revue Nature Biotechnology. Philip Larkin et son équipe du Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CISRO) Plant Industry, à Canberra, en Australie, ont modifié génétiquement Papaver somniferum qui produit naturellement des alcaloïdes puissants comme la codéine ou la morphine -dont est dérivée l’héroïne.

Plusieurs étapes sont nécessaires à la plante pour que soient synthétisés ces composés dans son latex. Les chercheurs australiens ont utilisé la technique de l’ARN interférent (ARNi) pour bloquer l’activité d’un gène impliqué dans la synthèse de la morphine. En rendant le gène silencieux, ils l’empêchent de produire une enzyme, ce qui stoppe la synthèse de l’alcaloïde. Au lieu de donner de la morphine, le latex du pavot accumule de la réticuline. Ces travaux ont été effectués en collaboration avec la compagnie Tasmania Alkaloids. La Tasmanie approvisionne déjà 40 % du marché légal d’opium dans le monde. La culture du pavot procure la totalité de la morphine et de la codéine utilisées en médecine.

La variété ainsi modifiée pourrait venir s’ajouter aux cultures actuelles et soutenir la lutte contre le paludisme, pensent les scientifiques. Le paludisme, transmis par un moustique, tue plus d’un million de personnes dans le monde chaque année, surtout les enfants d’Afrique, selon les chiffres de l’OMS. Mais au-delà de 300 millions de cas de maladies aiguës sont recensées et nécessitent un traitement.

Par Isabelle Masingue Cybersciences.com
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yovo
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MessagePosté le: Sam 24 Déc 2005 10:54    Sujet du message: Répondre en citant

merci pour ttes ses infos ,
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Nkossi
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MessagePosté le: Mar 03 Jan 2006 18:49    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.net/mutations/1132294970.php

Paludisme : Le Dr Fouda cherche et trouve
A 27 ans, le medecin remporte le prix du jeune chercheur africain.


Pour la 4ème édition du Forum panafricain sur le paludisme qui s’est ouvert lundi dernier à Yaoundé, le prix du jeune chercheur africain revient à une Camerounaise âgée de 27 ans. Le Dr. Geneviève Fouda, du département de biologie du Georgetown university de Washington, aux Etats-Unis, a été récompensée hier, 17 novembre 2005 pour ses travaux qui permettent de mieux comprendre le système immunitaire des enfants face au paludisme. Son prix lui a été remis par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, au Palais des congrès de Yaoundé.

"Le parasite qui transmet le paludisme a beaucoup de molécules et le système immunitaire de l’enfant sécrète des protéines contre certaines de ces particules. Celles-ci sont des anticorps. Ainsi, la technique que nous avons développée permet de mesurer ces anticorps contre beaucoup de molécules du parasite vecteur du paludisme. Cette technique est d'autant plus importante qu'elle n'utilise qu'un très petit volume de sang. Encore que, chez l'enfant, on ne peut pas en collecter une grande quantité", explique le Dr. Geneviève Fouda. La jeune promue poursuit en expliquant que pour les travaux qui lui ont valu cette récompense, elle a mesuré onze anticorps avec moins d'un micro litre de sang. Alors qu'habituellement, il faut compter un à deux micros litres de sang pour un seul anti corps.

Pour le Pr. Rose Leke, directrice du Centre de biotechnologie de l'Université de Yaoundé I, par ailleurs l’un des encadreurs du Dr. Geneviève Fouda, ces travaux sont d'un grand apport pour l'avancée de la recherche sur le vaccin contre le paludisme.
Ce premier pas étant franchi, avec cette technique qui, jusqu'ici, n'avait jamais encore été utilisée dans la recherche sur le paludisme, le Dr. Geneviève Fouda veut explorer un autre domaine. Elle voudrait connaître les types d’anticorps que la maman donne à l'enfant. Car le phénomène a des implications directes dans la classification des molécules. Le Dr. Geneviève Fouda est un produit de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, où elle a obtenu un doctorat en médecine en 2001. C’est dans le cadre d’un accord de coopération entre sa faculté et l’université de Georgetown, que la même année, la jeune fille s’envole pour les Etats-Unis où elle fait une spécialisation en immunologie. Wink

Cathy Yogo
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Nkossi
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MessagePosté le: Jeu 30 Mar 2006 17:42    Sujet du message: Répondre en citant

Une entreprise britannique commercialise un tissu imprégné d'extraits d'eucalyptus citronné qui repousse les moustiques. Un procédé sur lequel travaillent également des chercheurs français de l'IRD.

Fini de se barbouiller de crème, de s'asperger de spray ou de répandre dans sa chambre des produits chimiques : une entreprise britannique a mis au point un tissu anti-moustiques à base d'un produit naturel. Le Parisien, qui révèle lundi l'information, précise que le tissu est imprégné d'extraits d'eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora) et qu'il "libère autour de la personne qui le porte un ‘bouclier isolant' d'environ 30 cm de rayon".
Le vêtement, qui existe en trois tailles et quatre motifs, ressemble à un bandana ou un pareo : il peut être mis autour de la tête ou de la taille, sur les épaules ou au poignet. Il peut également être utilisé comme drap, serviette de bain ou nappe, pointe Arnywear sur son site Internet. Le produit, affirme la société, résiste même à plusieurs lavages (à 40°C). Prix de vente entre 7,99 et 19,99 livres sterling.

"Peu toxique"

Le produit a été testé avec succès sur les moustiques de type Anopheles gambiae. Selon le professeur Nigel Hill, de l'Université de Londres, cité par le quotidien français, "ce tissu a complètement protégé les parties du corps qu'il couvrait et a réduit de façon significative les piqûres sur le reste du corps". Entomologue médical à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), Vincent Corbel indique à LCI.FR que le professeur Hill est une référence pour ce type de travaux. "Oui, le produit est efficace à distance mais à quelle distance ? Et quelle était la surface de peau couverte ?", demande toutefois l'expert français.

L'usage de ce type d'eucalyptus est recommandé par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), souligne-t-il, y compris à La Réunion. Car la plante en question est aussi efficace contre l'Aedes albopictus, le moustique vecteur du chikungunya (lire notre dossier). Autre avantage : "l'eucalyptus citriodora est peu toxique" et peut être prescrit aux enfants de moins de 2 ans ainsi qu'aux femmes enceintes, poursuit Vincent Corbel. A l'IRD, les chercheurs travaillent également sur des tissus imprégnés de produits anti-moustiques, notamment sur des moustiquaires. L'intérêt de ces "répulsifs" sur textile, selon Vincent Corbel : "ils agissent pendant plusieurs semaines, voire un mois ou deux, quand les produits sur la peau ne dure que 12 heures maximum". Au-delà du confort pour les touristes, ce procédé original pourrait aider les populations locales à lutter contre des maladies qui continuent de faire des ravages, à commencer par le paludisme

Arrow SOURCE
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maxine
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MessagePosté le: Ven 14 Avr 2006 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai ouvert un topic dessus, mais en fait mon post serait plus justifié ici, je le copie

Attention, l'article est long, très long. mais il démontre comment le DDT qui est, pour l'instant la seule solution eprtinente de lutte contre la palu a été interdit, pourquoi les techniques efficaces de pulvérisation dans les maisons qui constitueraient la seule solution viable pour els pays africains, sont interdites de fait. On y découvre la chantage qu'a subi l'Ouganda qui voulait relancer ce type de pulvérisations...

C'est un article extrait d'un site scientifique traitant de sujets divers.

http://www.pseudo-sciences.org/article.php3?id_article=497

Je ne le met pas en entier, trop long, mais voilà la fin

Citation:

Et maintenant !
Provisoirement, la possibilité de poursuivre a minima la lutte antipaludéenne a été préservée. Ne nous faisons pas d’illusions, les pressions des pays riches et celles des grandes multinationales écologistes se poursuivent. Ces pressions seront directes, comme lors des grandes conférences internationales, mais elles peuvent aussi prendre des formes bien plus insidieuses, comme le montre l’exemple de l’Ouganda.
Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Yoweri Museveni - un ancien guérillero -, l’Ouganda affiche une croissance économique de l’ordre de 6 % par an, la paix semble en passe de l’emporter et le mode de vie qui s’installe progressivement est un modèle pour beaucoup d’Africains [29].
Les droits des femmes, par exemple, sont exemplaires : « La constitution ougandaise est considérée comme l’une des plus favorables aux femmes dans la sous-région [...] Le parlement ougandais compte 288 membres dont 51 femmes, alors que 17 des 62 membres du gouvernement sont des femmes. Au niveau du gouvernement, la loi stipule que les femmes doivent représenter le tiers des membres et occuper des postes de direction dans les commissions constitutionnelles ». [30]
Même chose sur le plan de la santé : « L’Ouganda, l’un des premiers pays d’Afrique sub-saharienne touchés par le Sida, a su réagir avec rapidité face à l’extension de la maladie. On note en effet une diminution de la séroprévalence du VIH au niveau national ; de 30 % en 1992, elle est passée à 10 % en 1998 en se stabilisant [31]”.
Le pays est, hélas, miné par une épidémie ancestrale : le paludisme ! Cette maladie coûte 347 millions de dollars chaque année et représente 40 % des dépenses de santé. En 2002, 80.000 personnes en sont mortes, pour moitié des enfants de moins de cinq ans [32].
En décembre 2002 à une convention de santé tenue à Kampala, Jim Muhwezi, ministre de la santé a annoncé le lancement d’une nouvelle campagne de traitement utilisant le DDT, s’appuyant sur le fait que c’était une arme efficace et bon marché pour les pays pauvres et que, en Afrique du Sud, la réintroduction récente de pulvérisation intradomiciliaire de DDT avait réduit les taux de malaria de 75 % en deux ans.
Jim Muhwezi a immédiatement rencontré l’opposition d’Andrew Sisson, un fonctionnaire de l’AID américaine qui assistait à la convention de Kampala. A la suite de quoi, un membre du parlement de l’Ouganda a averti Muhwezi que l’Europe et les Etats-Unis pourraient interdire les importations de poissons et celle des produits agricoles de l’Ouganda. Du fait de l’opposition de l’AID, l’Ouganda à donc peu de chance d’obtenir de l’aide internationale pour ce projet. A quoi Muhwezi a répondu : « nous espérons qu’elle viendra, sinon nous le ferons seuls [33] ». Ce sera probablement le seul moyen car, si la liberté d’utilisation du DDT est, en principe, admise, en pratique tout est fait pour dissuader les pays qui désirent se rallier à cette solution.
Seuls 22 pays utilisent encore officiellement le DDT et seulement 8 pays africains ont demandé aux Nations Unies l’autorisation de l’utiliser. L’Afrique du Sud, qui devant la recrudescence de l’épidémie et le développement de résistance aux pyréthroïdes a repris les pulvérisations de DDT en 2001, est confrontée à de graves difficultés de financement et surtout d’approvisionnement et est obligée d’importer l’insecticide de Chine et du Brésil.
A Madagascar en 1986-88 la recrudescence du paludisme a tué 100.000 personnes. Devant cette épidémie, les autorités ont repris les traitements intradomicilaires et en deux cycles annuels de pulvérisation, l’incidence de la malaria à diminué de 90 % [34].
Au lieu d’encourager ce type d’initiative, tout est fait pour montrer que la lutte antipaludéenne peut se passer du DDT. Ainsi l’accord de la Commission nord-américaine pour la coopération environnementale (CCE) a imposé au Mexique de cesser de produire et employer le DDT. Cet accord à un double effet pervers : il prive les autres pays d’Amérique du Sud d’une source d’approvisionnement et il permet aux partisans de l’élimination du DDT de proclamer que le Mexique fait la preuve qu’on peut lutter contre le paludisme sans le DDT, faisant semblant d’ignorer que ce qui est valable pour le Mexique (pays développé le plus riche des pays impaludés) n’est pas vrai pour les pays pauvres [35].
En fait de nombreux autres pays seraient prêts à reprendre ces campagnes de traitement, s’ils avaient l’aval de la communauté internationale, si on acceptait de les financer et si on leur fournissait les moyens pratiques de les réaliser.


Le coût
Terrasser le paludisme reviendrait en fait à soulager d’un énorme poids les économies des pays pauvres. Plutôt que d’idéaliser une aide à court terme aux effets souvent pervers et qui ne gratifie que ceux qui la donnent, ne serait-il pas préférable de fournir à ces populations le moyen de prendre en main leur propre santé et d’enclencher ainsi un cycle vertueux qui leur donnerait une chance d’accéder au développement économique et de voir s’élever leur niveau de vie ?
« La perte commerciale subie chaque année par l’Afrique du fait du paludisme est de l’ordre de 1,8 milliards de dollars et on estime qu’un simple accès de malaria à un coût équivalent à 10 à 20 jours ouvrables en Inde et en Afrique » écrit la Malaria Foundation International [36].
La charge des soins médicaux n’est pas seule en cause. Les investissements étrangers sont faibles dans les régions impaludées et le tourisme y est fortement perturbé. La forte mortalité infantile incite aussi les parents à mettre au monde de nombreux enfants, ce qui constitue encore une cause d’appauvrissement.
Les chercheurs J.-L. Gallup et J.-D. Sachs écrivent [37] : « Les pays qui ont éliminé la malaria au cours du dernier demi-siècle ont tous été subtropicaux ou insulaires. La croissance économique de ces pays dans les cinq années qui ont suivi l’élimination de la malaria a habituellement été sensiblement plus haute que la croissance des pays voisins.
Les analyses employant des données transnationales pour la période 1965-90 confirment le rapport entre la malaria et la croissance économique. Tenant compte de la pauvreté initiale, de la politique économique, de la situation tropicale, et de l’espérance de vie entre d’autres facteurs, les pays où la malaria est intensive ont crû 1,3 % de moins par personne par an, et une réduction de 10 % de malaria a été associée à 0,3 % de croissances en plus. »
Alors ! Pourquoi pareil acharnement à refuser une méthode à l’efficacité éprouvée et aux inconvénients mineurs ?


Et s’il y avait d’autres raisons !
Le souci de protection de l’environnement est tout à fait respectable, pourtant, dans ce cas, il semble étonnamment excessif. Voilà qui amène à se demander s’il ne constitue pas la tunique honorable à des motivations inavouées, parce qu’inavouables. Si on se munit d’une feuille de papier, sur laquelle on trace deux colonnes, afin d’y inscrire, sans réticence ni fausse pudeur, ceux qui gagnent, ou risquent de gagner, et ceux qui perdent à l’interdiction du DDT, on s’aperçoit très vite que les deux colonnes sont très inégalement remplies. Seuls les pays pauvres, en voie de développement, sont perdants dans cette perspective. L’autre colonne est bien garnie. On y trouve :
Les intégristes de l’écologie, dont on ne peut que partager les objectifs à long terme, mais qui, obsédés par une préservation absolue de l’environnement, semblent parfois oublier toute compassion pour la souffrance des êtres humains.
L’industrie chimique, que la fabrication du DDT n’intéresse pas, car il n’est pas couvert par des brevets, il est très facile à produire et il a un prix de revient insignifiant. Par contre, les produits de remplacement sont pour elle une source de revenus importants et on estime que la réintroduction du DDT ou son expansion dans les pays en voie de développement coûterait à certaines compagnies des dizaines de millions de dollars [38]. La recherche de produits nouveaux est aussi un champ prometteur et l’industriel qui trouvera un nouvel insecticide « écologiquement correct » n’aura plus de soucis à se faire pour ses fins de mois.
L’industrie pharmaceutique, qui fournit les médicaments antipaludéens et travaille fébrilement à la mise au point d’un vaccin qui constituerait pour le laboratoire découvreur le jackpot du siècle. Notons au passage que ces industries se contentent actuellement de produire des molécules connues et, pour une bonne part, inactives, par suite du développement de résistances. En 1997, aucune société pharmaceutique occidentale ne disposait de laboratoire de recherche sur les médicaments antimalaria » [39]. Il est improbable que les choses aient radicalement changé depuis. Pourquoi un pareil désintérêt ? Tout simplement parce que les pays en voie de développement ne sont pas solvables et qu’ils ne pourraient pas payer, au prix fort, la distribution massive d’une nouvelle molécule. Croit-on vraiment que la recherche contre le sida aurait fait, en si peu de temps, de tels progrès, si cette maladie n’avait pas été, à son début, le fait de populations riches, blanches et instruites ?
Les malthusianistes. Plus personne aujourd’hui n’oserait dire et encore moins écrire qu’il compte sur l’absence de soins ou d’hygiène pour une régulation « naturelle » de la population mondiale. Pourtant, dans un passé pas si lointain, certains ne se gênaient pas pour l’écrire. Le Dr Alexander King, bien qu’il fût de ceux qui avaient participé à étendre l’utilisation du DDT, écrivait : « le principal reproche que je fais au DDT, est, que, après coup, je constate qu’il a grandement contribué au problème de surpopulation [40] ». De même, un fonctionnaire de l’AID déclarait « mieux vaut qu’ils meurent plutôt qu’ils ne se reproduisent de façon anarchique » [41]. Beaucoup de ces gens comptaient sur les moyens contraceptifs pour suppléer à la diminution de la mortalité infantile. L’échec de ces méthodes dans les pays pauvres n’amène-t-il pas certains d’entre eux à compter, sans bien sûr oser l’avouer, sur l’aide du sida et du paludisme ?


Une désinformation [42] meurtrière
D’après l’OMS, « La malaria tue un enfant africain toutes les 30 secondes ». Beaucoup de ceux qui survivent à un épisode de paludisme grave peuvent souffrir de dommages au cerveau.Les femmes enceintes et leurs enfants à naître sont également particulièrement vulnérables à la maladie, qui est une cause importante de mortalité périnatale, de faible poids de naissance et d’anémie maternelle. En moyenne, pendant le temps que vous avez mis à lire cet article, environ 1500 personnes sont mortes dans le monde des suites du paludisme. Elles sont mortes victimes de l’union implicite d’industriels intéressés, de malthusianistes cyniques et d’intégristes de l’écologie. Elles sont surtout victimes du fait qu’une désinformation scientifique, pourtant désavouée par les spécialistes, continue à passer pour une vérité dans l’esprit d’un large public.
Les risques sanitaires et écologiques insignifiants des habitants des pays riches doivent-ils prendre le pas sur la tragédie meurtrière que vivent chaque jour les citoyens des pays pauvres ?
Nous devons tous prendre conscience que nous sommes complices de laisser périr chaque année 2,7 millions d’hommes, de femmes et surtout d’enfants, par notre refus d’utiliser un produit, dont la seule action néfaste avérée est de diminuer l’épaisseur de la coquille des œufs de certains rapaces.




Jean Brissonnet


juin 2004
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maxine
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MessagePosté le: Ven 14 Avr 2006 16:31    Sujet du message: Répondre en citant

Je remet un extrait d'article sur le palu, en fait que je découvre dans un dossier sur les para sciences et les impostures scientifiques. C'est édifiant :

"C’est le cas bien sûr des "para-sciences ", qui sont une véritable escroquerie en ce qu’elles revêtent extérieurement l’aspect de disciplines scientifiques sans respecter les exigences de la recherche scientifique. Certes, la seule conséquence des parasciences est l’exploitation de la crédulité humaine, et il n’est pas prouvé qu’elles soient nuisibles socialement ou au niveau de l’individu. I1 n’en est pas toujours ainsi : L’interdiction du DDT au début des années 70, suite à la parution en 1962 du livre de Rachel Carson, "silent Spring ", qui accuse l’insecticide de provoquer de nombreux maux pour Les humains et pour les animaux, et malgré les protestations des biologistes et de l’OMS, n’a pas peu contribué au "massacre silencieux " dénoncé par L’UNICEF : le paludisme, qui tuait 3 millions de personnes par an en 1955, et qui grâce au DDT, était en voie d’éradication à la fin des années 60, touchait de nouveau 800 millions de malades et faisait 8 millions de victimes en 1976."
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"toubab"
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MessagePosté le: Sam 26 Aoû 2006 22:33    Sujet du message: palu Répondre en citant

Donc, pour resumer, il n'y a pas encor de vaccin pour ne pas attraper le palu mais il y a bien des medicaments pour le soigner efficacement, c'est bien ça ?
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"toubab"
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MessagePosté le: Dim 18 Nov 2007 17:54    Sujet du message: plante antipaludéenne Répondre en citant

j'ai trouvé cet article sur l'armoise annuelle ( artemisia annua) qui aurait des vertues antipaludéenne, http://fr.wikipedia.org/wiki/Armoise_annuelle
qu'en pensez vous? Depuis le temps qu'on en parle y a t'il des avancées pharmaceutiques à ce sujet, qu'en pense la médecine traditionelle ?
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anika
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MessagePosté le: Mer 10 Oct 2012 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

Malaria is horrible and it really kills all your strength, makes you so weak :/
There should be medicines good enough to treat it although there are many anti malarial medicines but it depends if u have access to them.
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zahrafam
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MessagePosté le: Mar 04 Juin 2013 16:26    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous je voulais savoir la différence entre le paludisme et la grippe SVP.
Merci.
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http://test-paternite.eu
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numero 7
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MessagePosté le: Ven 21 Juin 2013 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

C'est très simple : ça n'a aucun rapport. Un petit tour sur wikipedia à ces deux noms de maladies te donneras une première idée.
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