Salomon Invité
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Posté le: Mar 24 Fév 2004 12:54 Sujet du message: Temps pervers |
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Démonstration par l'absurde.
Faut-il aveuglément soutenir quiconque, quoiqu'il dise et quoiqu'il fasse, parce que l'on de la même appartenance? Même lorsque un individu se comporte de manière régressée ?
Faut-il laisser instrumentaliser quiconque, comme certains qui, ici ou là, apparaissant masqués, la haine aux aguets, sont prêts à se saisir du moindre prétexte pour déverser sur l’autre tout son venin et sa haine?
La preuve est, si tant est qu'il fallait encore la faire, que les cons sont équitablement répartis dans toutes les espèces dites humaines. C'est une égalité dont, je vous l'avoue, je me serais bien passé.
Par les temps pervers que nous connaissons (et à mon humble avis, nous sommes hélas qu’au commencement d’une funeste époque), des modes de pensée totalitaire n’hésitent pas à se parer des plumes d’une cause généreuse et d’une phraséologie à connotation progressiste. L’enfer est toujours pavé de bonnes intentions ...
Pour y parvenir, ce mode de pensée pervers construit son discours à partir de mensonges grossiers, en partant d’idées simples, de clichés et stéréotypes, de fantasmes, tout cela est bien sûr invérifiable, et c’est ce qui fait efficacité : « plus c’est gros, et plus ça passe », « calomniez, il en restera toujours quelque chose » et en insinuant le doute dans l’opinion publique, et laisser accroire qu’« il n’y aurait pas de fumée sans feu ».
Ce type de « pensée magique » fonctionne ainsi : il suffit de dire pour que cela soit !
Pas besoin d’apporter la moindre preuve de ses allégations, et paradoxalement, c’est à celui qui est calomnié de prouver qu’il n’en est rien.
Ne pouvant transformer la réalité, ce mode de pensée agit sur les mots en leur faisant dire autre chose que de nommer cette même réalité, et ce, afin de manipuler les esprits. Et la manipulation des signes et des symboles a toujours été la caractéristique, soit des systèmes politiques totalitaires, mais aussi des modes de pensée pervers et des idéologies sectaires qui peuvent opérer en toute impunité dans les sociétés démocratiques pour s’assurer un contrôle des esprits.
Et rien n’est plus puissant que le langage des « mots empoisonnés » pour abuser des gens sincères, à n’en pas douter, qui s’émeuvent légitimement, qui cherchent à comprendre dans ce fatras d’informations dont il est difficile de faire la part du vrai et du faux, de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.
Car, comme un certain internaute invitait à le faire, je suis allé voir sur les sites indiqués. Ca n’est pas clair du tout du tout. Ca tient du révisionnisme et d’un extrémisme qui ne dit pas son nom.
Certains auraient préféré un M.-L. KING haineux, différent de la réalité, pour chercher une caution à leur perversion.
Avec ces individus, pas de dialogue possible, sur un forum ou ailleurs. Leur but unique n’est pas d’échanger, mais de jouir de l’expression de leur haine.
Conseils à chacun : Donc, (essayer) ne pas confondre «forum» avec «foirum».
- « Forum », nous spécifie le dictionnaire historique de la Langue française Le Robert, c’est dans sa version moderne «une réunion, un colloque, un débat public», un lieu où l’on discute, intelligemment.
«Foirum» tient davantage de l’«ouverture de vannes».
- «Foirum», de «foire» qui vient du latin foria signifie «diarrhée», «avoir la colique», « faire dans sa culotte ».
Nous avons aussi «foirer» signifiant «échouer» et «renoncer », et «foireux» en relation avec « péteux » et «sans valeur» pour aboutir par préfixation aussi à « enfoiré » qui indique «salir», souiller » et «emmerder».
Ainsi, lorsqu’on « ouvre les vannes », au sens trivial du terme, c’est pour laisser s’écouler, comme dans un tout-à-l’égout, surtout par ces gros temps de régression que nous connaissons, son flot grossissant de matières pulsionnelles et d’effluves nauséabonds et putrescents qui tentent de souiller les esprits C’est aussi pour laisser s’exprimer impunément les irréfléchis, les sots et les ignorants de tous bords.
Dans un parti des cons qui restent à créer, et dont l'audience et le succès électoral me paraissent garantis, pourraient se retrouver des individus de chaque camp où, peut-être, ils pourraient méditer, plutôt que médire ou maudire, sur la fraternité restée en panne.
Le sang, nos viscères, sont sans couleur et sans nationalité.
Seuls quelques peaux blanches ou noires portent des masques hideux.
Mes respects aux respectables. |
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