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Des hommes et Femmes qui veulent changer l'AFRIQUE

 
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Rocs
Bon posteur


Inscrit le: 11 Déc 2004
Messages: 744
Localisation: Sith land

MessagePosté le: Jeu 13 Jan 2005 14:47    Sujet du message: Des hommes et Femmes qui veulent changer l'AFRIQUE Répondre en citant

Cyrille Nkontchou est le fondateur et le directeur général de Liquid Africa, une plate-forme financière et boursière online qui vous donne, en temps réel, les cotations de 18 places boursières africaines. L’entrepreneur nous parle de cette expérience unique. Interview

Cyrille Nkontchou est un sémillant jeune homme de 35 ans. Voilà trois ans, après une expérience de près de 10 ans dans le conseil et la finance chez Andersen Consulting et Merrill Lynch, ce Camerounais a crée Liquid Africa. Une plate-forme financière et boursière, unique en son genre, qui rassemble 18 places boursières africaines. Basée en Afrique du Sud, l’entreprise dispose également d’une représentation à Londres.

Afrik.com : Comment est né Liquid Africa ?
Cyrille Nkontchou : Liquid Africa est née d’une volonté de contribuer au développement du continent en fournissant un accès aisé aux opportunités d’investissements sur les plates-formes boursières africaines. En termes d’investissements, l’Afrique connaît trois handicaps majeurs : l’accès à l’information - une notion capitale sur les marchés boursiers - l’accès au marché et le problème du règlement/livraison - l’échange des titres contre règlement-. La plupart des systèmes de transaction, en Afrique, ne sont pas électroniques. Il faut donc attendre entre un et sept jours, après la transaction, pour disposer concrètement de ses actions. A contrario des pays occidentaux où cette étape se fait automatiquement. Liquid Africa permet de contourner simultanément tous ces obstacles. C’est un réseau d’intermédiaires qui opèrent sur 18 bourses africaines sur les vingt que compte le continent. Mais d’ici peu, nous serons présents au Mozambique et au Soudan. Les bourses africaines sont peu connues et nous sommes les seuls à offrir un accès unique centralisé sur tous ces marchés.

Afrik.com : Qui sont les clients de Liquid Africa ? Quels sont vos objectifs ?
Cyrille Nkontchou : Nos clients sont des particuliers mais surtout des fonds de pension marchés émergents (les fonds de pension qui s’intéressent aux marchés des pays en voie de développement, ndlr). Moins nombreux que les particuliers, ils sont les plus importants en termes de volume. Liquid Africa souhaite attirer de plus en plus d’investisseurs vers l’Afrique.

Afrik.com : En dépit du risque évident, les places boursières africaines semblent rentables ? Quelles sont les plus dynamiques ?
Cyrille Nkontchou : Les places financières africaines ont une meilleure performance comparée à leurs homologues européens ou américains, bien que le volume de transactions soit plus faible. Elles enregistrent en moyenne près de 250 millions de dollars de transactions par jour dont 220 du seul fait de l’Afrique du Sud. Cette performance se mesure par l’appréciation de l’indice boursier (panier des valeurs cotées par une bourse, ndlr). Notez que l’importance du risque est proportionnelle à celui du gain. Les investisseurs ne sont pas des philanthropes. Les bourses de l’Afrique du Nord, celles du Nigeria, du Kenya ou encore du Botswana comptent parmi les plus dynamiques.

Afrik.com : Pourquoi avoir choisi d’opérer via Internet ?
Cyrille Nkontchou : L’Internet est le seul support qui permette, à moindre coût, la dissémination de l’information. En général, les informations financières sont disponibles via des lignes dédiées qui sont beaucoup plus onéreuses qu’un accès Internet. Quel que soit l’endroit où l’on se trouve, l’on a accès à la même opportunité. Le net démocratise l’accès à l’information. En termes d’infrastructures également, Internet présente l’avantage de permettre de disposer à moindre coût d’applications. Le logiciel que nous utilisons sur Liquid Africa, parce qu’il est sur le Net, est facilement accessible à tous les intermédiaires. Auparavant, il aurait fallu envoyer un exemplaire du logiciel à chacun d’eux.

Afrik.com : Avec liquid Africa, nous sommes au cœur du e-business. Que pensez-vous du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) qui prône le e-business comme l’une des sources du développement du continent ?
Cyrille Nkontchou : Le Nepad est une réelle opportunité mais il est important qu’il se matérialise en projets concrets. L’homme de la rue ne perçoit pas encore l’incidence du Nepad sur son quotidien. Cette initiative reste encore le projet d’une élite.

Voir le site Liquid Africa.

Un autre entrepreneur

Mamady Sinkoun Kaba a 30 ans et déjà une société de conseil informatique, qui a su se faire remarquer par les pontes de la City. De Conakry à Londres en passant par Paris, portrait d’un jeune entrepreneur à l’accent british irrésistible.

Mamady Sinkoun Kaba perd un peu son français. Installé à Londres, où il a monté sa société de conseil informatique, ce Guinéen trentenaire est plongé dans la langue de Shakespeare à longueur de temps. Et " longueur " n’est pas un vain mot au regard des journées bien remplies de ce jeune chef d’entreprise. " De 8 heures du matin à 8 heures du soir, nous sommes sur le pont. C’est un travail énorme. "

Un travail énorme mais qui paie. Créée il y a quatre mois, Mamska Consultancy vient de recevoir le deuxième prix du meilleur cabinet de conseil, décerné par les banques d’affaires et les sociétés de bourse et de finance de la City. Devant cette récompense de la prestigieuse place financière européenne, Mamady oppose le travail, encore le travail. " J’ai une équipe formidable qui m’épaule ", confie-t-il.

Succès story

En mars dernier, il démarrait avec sa femme (qui s’occupe du côté administratif et des relations clients) et un associé (qui gère la partie technique). Aujourd’hui, il emploie huit personnes, plus des développeurs informatiques intérimaires. " Tout arrive très vite ", ponctue-t-il de son accent british. Et si son épouse est un peu effrayée par ce succès soudain, lui semble s’en accomoder. Car son rêve est en train de devenir réalité. " J’ai toujours eu en tête de monter mon entreprise ".

Sa nationalité guinéenne n’a pas été un frein à son succès, au contraire. Arrivé en France à 8 ans, c’est à 19 qu’il prend conscience de son " africanité ". " Jusqu’ici je ne faisais pas de différence car on ne me l’avait jamais fait remarquer. Je vivais dans le 16ème arrondissement, à proximité des ambassades. J’évoluais dans des cercles assez ouverts. A 19 ans, je me suis rendu compte que j’étais Noir. "

Alors que son parcours universitaire le destinait à une carrière dans les relations internationales, faute de trouver du travail dans cette branche, il bifurque. Habitué à voyager dans les valises de ses parents - maman est représentante diplomatique de la Guinée à l’Onu, papa est conseiller économique à la présidence guinéenne -, et très à l’aise en anglais, il part pour les Etats-Unis où il sera receptioniste pour une chaîne hôtelière. Retour en France. Il devient manager à Disneyland Paris. Départ pour Londres où il officiera également en tant que manager pour une autre chaîne hôtelière.

Virus de l’informatique

Entre temps, le démon de l’informatique l’a pris et son père - " toujours entreprenant " - lui a " refilé le virus des affaires ". A Paris, pas de débouchés pour ce jeune homme dynamique et ambitieux. " J’étais surqualifié. J’ai même essayé de travailler dans une station-service sans succès ! ". Il choisit Londres car il s’y sent à l’aise. " Ici, vous ressentez moins votre couleur. Il y a beaucoup de managers noirs dans les grands magasins et le journaliste le plus connu de Grande-Bretagne est noir. " La capitale anglaise a d’autres atouts pour un jeune loup comme Mamady : taxes plus basses et taux de chômage moins élevé qu’en France, nombreuses sociétés high-tech, investissements américains fréquents.

Passionné d’informatique, il est intarissable sur ce " moyen de communication formidable " qu’est Internet. Il évoque avec enthousiasme les débouchés et l’avenir du secteur et espère une expansion rapide sur l’Afrique. " Les Africains doivent accéder à l’outil informatique. Pour cela, il faut des logiciels faciles à comprendre et à utiliser. "

Retour au pays

Les premières activités de Mamska Consultancy : le développement de sites web utilisables par de parfaits néophytes " sans l’aide de personne ". Autre projet : fournir aux Etats africains des bases de données et des programmes spécifiques à des coûts relativement bas, un service de " training " - un membre de Mamska se déplacera dans ces mêmes Etats pour former les administrations locales -, ainsi qu’une ligne de support technique consultable 24 heures sur 24.

Aujourd’hui exilé, Mamady Kaba tente tant bien que mal de se brancher sur les ondes de RFI pour avoir des nouvelles du pays. En attendant d’y retourner définitivement. " C’est mon but. Je veux m’installer là-bas et travailler dans le milieu informatique. " Sa génération, contrairement à celle de son père, cherche à réinvestir en Afrique, " afin de développer nos pays et d’y rapporter le savoir-faire que nous avons acquis à l’étranger ". Pour une nouvelle Afrique.
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Kouokam
Bon posteur


Inscrit le: 02 Mar 2004
Messages: 664

MessagePosté le: Jeu 13 Jan 2005 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Nkontchou Nkontchou, ce nom me dit quelque chose et ca n'a rien a voir avec ce texte. Il faisait quoi son pere?
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Mankwel
Grioonaute 1


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Messages: 178
Localisation: Libreville

MessagePosté le: Jeu 13 Jan 2005 17:15    Sujet du message: Répondre en citant

On peut avoir l'URL du site web de liquid Africa, ainsi que l'email de Mr Sinkoun Kaba??

Very Happy Merci Very Happy
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Que la sagesse et la sérénité soient tes guides sur le chemin tortueux du bonheur...
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Nino
Bon posteur


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MessagePosté le: Jeu 13 Jan 2005 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'URL, google donne illico www.liquidafrica.com

Nkontchou, Kouokam, est un ancien ministre de la communication du Cameroun.On l'appelait aussi "Zéro mort", c'est sûrement pour ça que son nom te dit quelque chose.
Ceci dit, des "nkontchou" au Cameroun, il y'en a des tonnes..
_________________
Mon blog: http://nino.akopo.com
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Kouokam
Bon posteur


Inscrit le: 02 Mar 2004
Messages: 664

MessagePosté le: Jeu 13 Jan 2005 23:21    Sujet du message: Répondre en citant

A voila le vieux "zero mort": "Il n'y a eu zero mort!
Bon excusez de sortir du sujet parenthese close.
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