Posté le: Mer 12 Jan 2005 08:00 Sujet du message: BESOIN DE FINANCEMENT
Salut chers tous,
Depuis le printemps 2004, nous avons crée en Région Parisienne une boutique associative pour la vente (au détail et en gros) de vêtements et artisanat africains.
1) Ayant démarré avec un plan de financement déficitaire, nous éprouvons de sérieuses difficultés de trésorerie cet automne-hiver. Or, fort de notre expérience de quelques mois, nous sommes convaincus que cette activité a un gros potentiel de développement ; mais rien n'est possible sans argent.
Aussi avons-nous besoin urgemment d'un concours financier, de 5000€ à 10000€ remboursable à partir de Janvier 2006, en raison de 1000€ mensuels.
2) D'autre part, en vue de développer cette activité, nous recherchons des partenaires commerciaux pour distribuer nos produits, soit en Freelance, soit idéalement en points de vente :
- en Province (Nice, Montpellier, Marseille, Reims, etc)
- en Europe (Suisse, Grande-Bretagne, Belgique, Scandinavie, etc.)
- aux EUA (New-York, Miami, Boston, etc.)
- à Montréal
- etc.
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Malheureusement, comme tu sais, il est difficile de se lancer uniquement inancièrement dans une affaire dont on ne connait ni ls tenants ,ni les aboutissants.
Masi l'idée est géniale et je crois savoir que les occidentaux sont en quête d'originalité, originalité qu'ils retrouvent forcément dans les vêtements africains, mais dont l'offre est largement en deça de la demande.
Si c'est une enterprise, il n'est pas envisageable d'en faire une SARL et lancer une souscription d'actions ?
Bon,je dis plus ça pour le fun qu'autre chose,masi why not ? _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
L’objet de l’association consiste à valoriser le talent et la créativité d’artisans africains sur les marchés étrangers, afin qu’ils puissent en vivre décemment en Afrique. C’est un peu la même démarche que celle du commerce dit « équitable ». Sauf que celui-ci est généralement contrôlé par les autres, selon des modalités par eux définies…
- A terme, il s’agirait de créer de véritables réseaux africains d’approvisionnement/production d’objets artisanaux (statuettes, décoration intérieure, mobilier, tentures, etc.) qui seraient diffusés internationalement. Avec des manufactures locales dotées d’outils adéquats pour de meilleures conditions de travail et une meilleure qualité des produits ; de même que des entrepôts, un catalogue électronique des objets, une boutique en ligne, etc.
- Dans l’immédiat, nous avons un local en Région Parisienne avec des équipements pour confectionner de la mode africaine que nous souhaitons vendre en Europe pendant les saisons Printemps-Eté, et aux Antilles en toute saison si nous y trouvions des partenaires commerciaux.
Nous avons également des statuettes, masques, tentures, sacs en tissu africain, etc. que nous sommes en mesure de proposer en grandes quantités, dans les plus brefs délais.
-Nos produits proviennent principalement du Sénégal, Togo, Cameroun, Mali. Et nous avons des contacts au Kenya, Madagascar, Bénin, Burkina Faso. La Côte d’Ivoire restant en stand by…
Nino a écrit:
Si c'est une enterprise, il n'est pas envisageable d'en faire une SARL et lancer une souscription d'actions ?
Le choix de la forme juridique associative est stratégique, à plusieurs titres :
- cela permet de tester, en grandeur nature, la viabilité économique de l’idée en bénéficiant de la souplesse juridique d’une association (bénévolat, moindres tracasseries administratives et fiscales, etc.)
- l’esprit du projet relève au moins autant de la démarche associative qu’entrepreneuriale. En effet, il ne s’agit pas d’un investisseur rassemblant des moyens matériels et humains en vue de réaliser des profits pour son propre compte. Il s’agit plutôt de rassembler des moyens et compétences volontaires/solidaires au service de la promotion de produits et talents « made in Africa », en vue de réaliser des profits en Europe/Occident qui seraient réinvestis en Afrique, notamment pour améliorer les conditions de travail et d’existence des opérateurs locaux (artisans, manufacturiers, etc.)
Plus tard, dans deux ou trois ans, on pourrait envisager d’évoluer vers une forme juridique de société par actions, telle une SARL.
Voici brièvement exposé le projet que nous essayons de concrétiser. Bien entendu, je reste disponible pour tout complément d’info.
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Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Sam 15 Jan 2005 12:11 Sujet du message:
Comme partenaire, tu pourrais peut-être aller voir "Artisans du monde" et les acteurs du "commerce équitable"? A défaut, ils te donneront des adresse de banques spécialisées la dedans.
Dernière édition par améline le Dim 16 Jan 2005 16:00; édité 2 fois
Ma chère, il n'y a pas de commerce "équitable" ici bas, il n'y en a jamais eu et rien en laisse présager qu'il y en aura un jour. Même lors du troc, c'est l'intérêt qui prévalait. _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Dim 16 Jan 2005 16:03 Sujet du message:
salut Nino!
je sais bien! mais un intérêt bien compris peut-être commun à deux partenaires différents?ça n'a rien d'impossible.Si je ne m'abuse, artisans du monde s'occupe de commercialiser des produits du sud en courtcircuitants certains intermédiaires couteux habituels, ce qui n'en fait pas un parangon de vertus mais c'est aussi une association, avec de l'expérience et un réseau, un carnet d'adresses.ça ne coute rien de leur passer un coup de fil. je ne me fais pas trop d'illusion, quelqu'un de mon quartier est allée sur place en am lat constater le fonctionnement pour le café: les marges des intermédiaires servent à payer des bureaucrates (européens) de l'association, le producteur est un peu plus payé certes, mais vit beaucoup moins bien que le permanent de l'association.
je ne me fais pas trop d'illusion, quelqu'un de mon quartier est allée sur place en am lat constater le fonctionnement pour le café: les marges des intermédiaires servent à payer des bureaucrates (européens) de l'association, le producteur est un peu plus payé certes, mais vit beaucoup moins bien que le permanent de l'association.
J'ai pas tout suivi là...
Le producteur de quoi ?LE Permanant de l'association (il y'en a qu'un ?) c'est qui ?Et pourquoi il y'a alors LES bureaucrates ?
Un producteur travaille pour que soient payés 2 ou 3 bureaucrates ?Et ut me parles de commerce "équitable" ? _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
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