Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

L'obélisque volé à L'Ethiopie

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Madras
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 117

MessagePosté le: Mer 02 Mar 2005 15:20    Sujet du message: L'obélisque volé à L'Ethiopie Répondre en citant

L'obélisque de la discorde
La ville éthiopienne d'Axoum attend le retour de ce monument du IVe siècle, exilé en Italie depuis 1937, en pleine époque fasciste.
C'est un monument vieux de plus de 1 700 ans. Un géant de 25 mètres dont l'Ethiopie se prépare à fêter le retour, après soixante-huit ans d'exil forcé à Rome. En son temps, l'empereur Haïlé Sélassié (1892-1975), de son vrai nom Ras Tafari Makonen, s'était battu pour obtenir la restitution des milliers d'œuvres d'art pillées par l'armée italienne lors de la brève occupation du pays, entre 1935 et 1941, mais jamais il n'avait pu obtenir satisfaction au sujet de la pièce maîtresse de ce butin : l'obélisque d'Axoum, dressé dans la Ville éternelle depuis 1937. Ses compatriotes ont dû attendre 2005, et l'issue d'une interminable bataille diplomatique, pour obtenir gain de cause : ce monument à haute portée symbolique est attendu en Ethiopie dans le courant du mois de mars.

Des siècles durant, au début de l'ère chrétienne, Axoum fut la capitale d'un empire qui dominait la corne de l'Afrique, du Soudan jusqu'au Yémen. Les historiens décrivent cette période comme l'apogée d'un pays regorgeant d'ivoire, de poudre d'or, d'esclaves, d'aromates et d'émeraudes, destinés au commerce avec les autres puissants royaumes de l'époque. Selon les archéologues, l'obélisque fut érigé au IVe siècle, sous le règne du roi Ezana, pour faire office de stèle funéraire. Ezana était alors surnommé le Constantin de l'Ethiopie, en référence au puissant empereur romain qui était son contemporain.

Si elle n'est plus qu'une petite ville de la province du Tigré, Axoum profite largement de ce glorieux passé. Inscrite au patrimoine mondial de l'humanité en 1980, elle demeure le cœur identitaire et historique du pays. D'où l'obstination des Ethiopiens à récupérer la Flûte de Dieu, expression forgée par un poète local pour désigner l'obélisque. Preuve de sa popularité, son effigie est partout dans ce pays d'environ 65 millions d'habitants : sur les billets de banque, les timbres, les vêtements, les documents officiels. Son retour, qui permet d'espérer un développement de la cité grâce au tourisme, sera l'aboutissement d'une odyssée commencée en 1937.

Cette année-là, le dictateur italien Benito Mussolini ordonne le transport du monolithe vers Rome. L'inauguration de ce monument, le 28 octobre 1937, devant le ministère des affaires africaines, célèbre à la fois la naissance de l'Africa orientale Italiana et le quinzième anniversaire de la marche des fascistes sur la capitale (27 octobre 1922). Par ce geste, le Duce mime les Césars et les Augustes qui, en leurs temps, avaient privé les pharaons égyptiens de leurs plus beaux obélisques. Il cherche également à effacer un souvenir douloureux : la déroute, en 1896, à Adoua, près d'Axoum, d'un corps expéditionnaire italien, taillé en pièces par l'armée du Négus (Roi des rois) Ménélik II. Dans les années 1920 et 1930, le leader fasciste a souvent exploité l'esprit de revanche né de cet échec.

Mais le rêve ne dure pas. Après la guerre, la démocratie est réinstaurée en Italie et Haïlé Sélassié rétabli sur son trône en Ethiopie. En 1947, les deux pays signent un traité de paix sous l'égide de l'ONU. Ce texte prévoit que "l'Italie dispose de dix-huit mois pour restituer tous les biens et œuvres d'art pillés durant la guerre". Ce délai ne sera pas respecté. Déplacée sur le terrain diplomatique, l'affaire de l'obélisque prend une dimension internationale. L'Unesco, fondée en 1946, élabore les normes qui serviront de cadre aux problèmes nés de la décolonisation. Parmi eux, la question des biens culturels. Le cas le plus célèbre est le conflit opposant la Grèce au Royaume-Uni au sujet des frises du Parthénon, emportées à Londres par Lord Elgin en 1806 et conservées au British Museum.

Pour l'obélisque d'Axoum, la situation est tout aussi complexe. En 1956, un accord bilatéral confirme l'obligation de restitution, mais n'aboutit pas. Dans l'Italie douce-amère de Pasolini et de la dolce vita, les citoyens, comme les fragiles gouvernements, ont d'autres soucis en tête. Plus personne ne s'intéresse à ce monument, hormis le coureur éthiopien Abebe Bikila. En 1960, alors que Rome accueille les Jeux olympiques, ce marathonien aux pieds nus gagne la médaille d'or après avoir sprinté à la vue de l'obélisque dans l'horizon de la ligne d'arrivée.

Dix ans plus tard, Haïlé Sélassié se rend à son tour à Rome. Il en profite pour récupérer plusieurs objets pillés. Mais l'obélisque, lui, reste en Italie. Toujours installé sur un piédestal en béton brut devant l'ancien ministère des affaires africaines - transformé par la suite en siège de la FAO (l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) -, il croupit dans l'indifférence. Quatre ans plus tard, en 1974, l'empereur est renversé, puis tué, par le colonel Mengistu.

Celui-ci, surnommé le Négus rouge, met fin à un régime féodal décrié mais instaure un régime militaro-communiste particulièrement sanglant. Conséquence : nombre d'Ethiopiens préfèrent s'exiler. Certains d'entre eux composeront l'influente diaspora qui fera par la suite campagne en faveur de la restitution de l'obélisque.

Car le combat se poursuit, parfois avec l'aide d'organisations internationales. Ainsi, lors de la 20e session de l'Unesco, en 1978, une résolution symbolique demande la restitution de l'obélisque "à ses légitimes propriétaires". Malgré cette injonction, les années passent et rien ne bouge du côté de Rome.

En Ethiopie, en revanche, la situation politique évolue. Une guérilla menée à partir de la province du Tigré chasse Mengistu du pouvoir le 28 mai 1991. La même année, trois scientifiques italiens publient un manifeste réclamant la restitution immédiate du monument. Leur appel est relayé, quelques mois plus tard, par le comité pour le retour de l'obélisque, créé par des universitaires renommés et des responsables politiques éthiopiens. Le vestige douloureux de l'époque coloniale se retrouve une fois de plus au cœur d'une querelle d'Etats.

"Tant que l'obélisque ne sera pas revenu, Mussolini se rira de nous dans sa tombe", déclare le professeur Richard Pankhurst, fondateur de l'association internationale Afromet, fer de lance d'une nouvelle mobilisation au cours des années 1990. Le Nigeria, la Turquie, l'Egypte soutiennent l'Ethiopie. Des centaines d'universitaires lancent des pétitions aux Etats-Unis, en Allemagne, en Russie, en Inde, au Japon. Sous la pression, l'Italie signe en 1997 un nouvel accord de restitution immédiate. Las ! cet accord ne sera pas plus respecté que les précédents en raison de la guerre de tranchées opposant l'Ethiopie et l'Erythrée dans la région d'Axoum. En 1999, Paulos V, patriarche de l'Eglise éthiopienne, écrit à Jean Paul II pour lui demander d'intervenir. La démarche est historique : n'est-ce pas la première lettre adressée au Vatican par cette Eglise autonome depuis le XVIIe siècle ?

Pour les militants du retour, la situation est d'autant plus désespérée que le gouvernement de Silvio Berlusconi compte dans ses rangs plusieurs personnalités de droite, idéologiquement opposés au démantèlement du monument. En 2001, le vibrionnant sous-secrétaire d'Etat aux biens culturels, Vittorio Sgarbi, déclare ainsi : "L'obélisque est désormais un citoyen naturalisé et les Ethiopiens devraient mesurer leur chance d'avoir une vitrine dans la Ville éternelle du riche monde occidental." Cette diatribe déclenche la colère du Parlement éthiopien. Celui-ci menace l'Italie de rupture des relations diplomatiques. Sgarbi est muselé, mais l'Ethiopie, qui ne peut se brouiller avec l'un de ses principaux partenaires économiques, en reste aux mots.

C'est un événement naturel, et non politique, qui va finir de brouiller les cartes du jeu géopolitique. Dans la nuit du 28 mai 2002, un orage éclate sur Rome. La foudre frappe l'obélisque, détériorant gravement son sommet. Finement sculpté par des artistes abyssins il y a dix-sept siècles dans un bloc de basalte, le monument, déjà abîmé pendant son transport, en 1937, menace de s'effriter. Le lendemain, le premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, somme Silvio Berlusconi de prendre des mesures de protection, sous peine, encore une fois, de mesures de rétorsion. Certains illuminés voient dans cet éclair la "main de Dieu" et évoquent la "malédiction de l'obélisque" qui menacerait l'Italie, d'autant plus que ce coup de semonce survient le jour exact de l'anniversaire de la destitution du colonel Mengistu et, depuis lors, fête nationale de l'Ethiopie ! Dans les semaines suivantes, la presse s'empare de l'histoire de "l'obélisque de la discorde", selon l'expression du célèbre historien de la colonisation Angelo Del Boca.

Entre opposants nostalgiques du Duce, partisans de la restitution et spécialistes de tout poil, le débat s'envenime. Faut-il rendre au Négus ce qui est à César, au risque d'ouvrir la boîte de Pandore des biens culturels ?

Lié d'un côté par des obligations de droit international, de l'autre par la nécessité de ménager son aile droite, M. Berlusconi finit cependant par trancher. Le 19 juillet 2002, il accepte de rendre l'obélisque à ses "légitimes propriétaires" en application de l'accord signé entre les deux pays en 1997. Côté italien, certains réclament alors "la restitution de toutes les infrastructures bâties en Ethiopie par le sang versé des soldats", ou encore "le démantèlement des centaines de milliers d'Ethiopiens installés en Italie depuis la colonisation". Quand on ne parle pas des "vraies priorités que sont la pandémie du sida et les famines récurrentes".

Malgré tout, les travaux de restauration et de démantèlement commencent, dirigés par le professeur Giorgio Croci. Celui-ci a déjà à son actif le Colisée, la tour de Pise et la basilique Saint-François-d'Assise. En novembre 2003, l'obélisque, qui pèse près de 200 tonnes, est découpé en trois tronçons puis entreposé dans une caserne proche de l'aéroport romain de Ciampino. Depuis, les ingénieurs responsables de l'opération s'efforcent de résoudre les difficultés techniques inhérentes au transport. A l'époque du voyage "aller", en 1937, les soldats de Mussolini avaient dû terrasser 400 kilomètres de routes entre Axoum et le port de Massaoua, sur la mer Rouge, mais le reste du périple, par bateau et par train, avait été sans histoires.

Aujourd'hui, malgré l'avance technologique, le défi du retour demeure entier. La piste de l'aéroport d'Axoum, trop courte et trop vétuste, a d'abord été améliorée. Un avion-cargo russe Antonov, seul à même de supporter pareil poids, a été loué après des mois de tractation. Les fonds nécessaires à l'opération - environ 10 millions d'euros à la charge de l'Italie - ont finalement été trouvés. Reste une incertitude : la météo. L'arrivée de la saison des pluies sur les hauts plateaux du Tigré pourrait compromettre l'installation de l'obélisque sur son site d'origine, prévu début mai.

A Axoum, en tout cas, les habitants sont prêts à l'accueillir. Le patriarche Paulos V a déclaré que "la ville -allait- vivre sa plus grande fête depuis des siècles". Le gouvernement prépare une cérémonie à laquelle seront conviées des personnalités du monde entier. Mais les militants éthiopiens et italiens, après tant d'années d'espoirs déçus, ne se réjouissent pas encore. Ils attendent l'instant, encore tenu secret, où l'obélisque se dressera dans "le bois sacré", le parc archéologique de la ville. Cette journée historique a été déclarée par avance jour férié pour toute la nation.

Laurent Védrine

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 02.03.05
Source: Le Monde
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ibou
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Mar 2004
Messages: 177

MessagePosté le: Mer 02 Mar 2005 15:40    Sujet du message: Article très instructif MADRAS Répondre en citant

tu m'as précédé puisque je l'avais trouvé aussi sur lemonde.fr (http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-399938,0.html) et que je voulais partager l'info avec les grioonautes.

C'est une bonne nouvelle même si en filigrane, ce retour de l'obélisque pose quelques questions:

- Le sujet sensible du retour de nos oeuvres d'art et/ ou culturelles volées avant, pendant et après la colonisation (ça continue malheureusement avec notre complicité active)

- La valeur que nous les principaux intéressés donnons à ce patrimoine; il y a quelques sorties "remarquables" sur le sujet de ministres africains; propos affligeants à mon sens et qui montrent qu'ils n'en ont rien à cirer de ces "vieilles pierres" sauf à éventuellement retirer des sous pour leurs poches

- La conservation de ce patrimoine dans nos pays: il faut des normes draconiennes de température, sécurité, hygrométrie... pour ne pas laisser péricliter ou voler ces objets
_________________
On gagne toujours à taire ce que l'on n'est pas obligé de dire
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Madras
Grioonaute 1


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 117

MessagePosté le: Mer 27 Avr 2005 21:28    Sujet du message: Répondre en citant

Une Nécropole royale préchrétienne découverte à Axoum

Le passé africain au fil des fouilles archéologiques et des avancées des historiens révise chaque jour l’immense préjugé qui pèse sur ce continent qui ne se voit concédé qu’à grand peine ses contributions majeures à la marche des civilisations. Les découvertes se suivent et se rassemblent pourtant. Début avril 2005, des experts de l’Unesco envoyés sur le site d’Axoum classé patrimoine mondial depuis 1980, y ont découvert un trésor archéologique témoin de l’épanouissement en ces lieux d’une civilisation précoloniale avancée. Le communiqué de l’Unesco [25 avril 2005] que nous diffusons fait le point sur les conditions de ces prospections archéologiques et leurs incidences scientifiques.



Des richesses archéologiques insoupçonnées ont été découvertes par les experts que l’UNESCO a envoyés la semaine dernière à Axoum (Ethiopie). Ils avaient pour mission d’évaluer le terrain de ce site de la Liste du patrimoine mondial, en vue de l’érection de son obélisque qui se trouvait à Rome depuis 1937. La troisième et dernière partie de la stèle, d’un poids total de 160 tonnes et d’une hauteur de 24,6 mètres, est arrivée ce matin à l’aéroport d’Axoum.

« Des cavités et des arcades souterraines ont été découvertes aux alentours de l’emplacement original de la stèle », ont déclaré Elizabeth Wangari, du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, et Jim Williams, du Secteur de la Culture, qui ont participé à la mission. « La prospection par géoradars et électrotomographie - les méthodes actuellement les plus sophistiquées qui permettent de voir sous terre - a notamment révélé l’existence de plusieurs vastes chambres funéraires qui se situent sous le parking mitoyen du site, construit en 1963 », ont-ils précisé.

Selon les experts, il s’agit d’une nécropole royale de différentes dynasties préchrétiennes, qui se prolonge bien au-delà des limites actuelles de la zone archéologique située aux pieds des monts Saint-Georges et Mariam

L’équipe d’experts de l’UNESCO, dirigée par l’archéologue Rodolfo Fattovich, spécialiste d’Axoum à l’Instituto Universitario Orientale de Naples (Italie) a effectué des prospections archéologiques dites « non destructives ». Les données recueillies par les géoradars et les électrotomographes sont actuellement traitées dans un laboratoire de l’Université de Rome - La Sapienza. Elles donneront lieu à des modèles en 3D des tombeaux royaux. Le traitement des images sera prochainement communiqué aux autorités éthiopiennes et italiennes.

Depuis les années 1970, une série de tombeaux ont été découverts. Certains ont été pillés, d’autres épargnés. Les richesses de ces derniers se trouvent aux musées archéologiques d’Axoum et d’Addis Abeba. Aujourd’hui, une seule tombe est ouverte au public, à Axoum : le tombeau de la fausse porte.

Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, s’est réjoui de cette importante découverte. « Il est probable que certains des tombeaux décelés par les procédés d’imagerie du sous-sol soient intacts. Il faudrait désormais procéder à des fouilles archéologiques qui pourraient aboutir à la mise à jour de richesses d’un intérêt historique majeur. L’ouverture de nouvelles tombes au public représenterait, en outre, un atout supplémentaire pour le site, ce qui, en favorisant le tourisme culturel, à terme, contribuera audéveloppement économique du pays », a-t-il déclaré. Le site archéologique d’Axoum comprend trois parcs, abritant 176 stèles : le parc Nord, le parc Gudit (du nom de la reine de confession juive qui a pris le pouvoir au Xe siècle) et le parc principal où se trouvait la stèle désormais connue sous le nom de « l’obélisque d’Axoum ». Ses fondations forment un trou de 10 mètres de longueur, 10 mètres de largeur et 6 mètres de profondeur. Selon les spécialistes, ce sont probablement des pilleurs qui ont causé l’effondrement de l’obélisque, soit au Xe, soit au XVIe siècle. C’est dans ce même parc que gît le plus grand monolithe jamais sculpté par l’homme (33 mètres), qui s’est écroulé probablement dès son érection au 3e ou 4e siècle, détruisant le temple Nafas Machau, dont les ruines se trouvent à proximité.



Axoum a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1980. En novembre dernier, les gouvernements éthiopien et italien ont signé un accord bilatéral sur le retour de l’obélisque d’Axoum, dans le cadre de la Convention de l’UNESCO relative à la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de 1972. A ce titre ils ont demandé la collaboration de l’UNESCO. La Convention du patrimoine mondial engage les Etats parties « à apporter leur concours à l’identification, à la protection, à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel ».

Source: Communiqué de presse n° 2005-47 Nouvelles richesses archéologiques découvertes à Axoum
pour les images cliquez ici
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
The Ark
Grioonaute


Inscrit le: 20 Mar 2004
Messages: 73

MessagePosté le: Jeu 28 Avr 2005 17:49    Sujet du message: Répondre en citant

Enfin un pays qui ose reclamé ce qui lui est du! il serait temps que la france preine exemple sur l'italie vis a vis de ces anciennes colonies
_________________
Antillais d'Afrique, ma culture est la bas....
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Histoire Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group