"Odsun",
la question mal oubliée
Par Jeanne Guillon, le 1er mai 2001
Entretien avec Xavier Galmiche,
professeur de littérature tchèque à l'Université Paris 4
Regard sur l'Est: Que recouvre le terme tchèque d'Odsun, et pourquoi est-il un objet de polémique?
X.Galmiche: Conventionnellement, on entend par Odsun un mouvement forcé de transfert de la population allemande, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Odsun est un terme tchèque; toute la difficulté historique d'interpréter ce phénomène réside dans la façon qu'on a de le traduire: transfert est la traduction la plus douce, mais on peut penser à déplacement de population, voire déportation. Ce mouvement a été particulièrement marquant en Bohême, où il a concerné de 1,5 à 3 millions de citoyens..
Le gouvernement tchèque en exil à Londres a eu, avant même la fin de la guerre, un plan pour résoudre "la question allemande" de Bohême par le vide, en les expulsant vers l'Allemagne; Beneš, le successeur de Masaryk, a obtenu des Alliés l'autorisation de mettre en application ce plan. On appelle décrets Beneš les lois qui ont permis, dans l'immédiat après-guerre, l'expulsion de cette population. La discussion actuelle est ambiguë du fait de cette origine: la décision émanait d'une structure tchécoslovaque, considérée comme légitime car héritière de la première République tchécoslovaque, elle était aussi cautionnée par les Alliés.
Il faut rappeler que la population allemande se trouvait en Bohême depuis le Moyen Age, issue en grande partie de la politique de colonisation qui était pratiquée en Europe Centrale: pour peupler les régions désertes, des souverains appelaient des populations occidentales à venir s'installer; or, les Allemands ont beaucoup répondu à ces invitations et sont venus habiter des territoires de Bohême, Hongrie, Roumanie. Ils étaient tout à fait appréciés à l'époque pour leurs qualités professionnelles et techniques -c'était de bons artisans, de bons agriculteurs. La présence allemande remonte donc aux XII-XIII-XIVèmes siècles, et la guerre a brutalement interrompu cette symbiose profonde.
De là découlerait un sentiment de culpabilité à l'égard de l'Allemagne?
A l'époque, on a vu dans l'Odsun une sorte de juste retour de bâton après les horreurs du nazisme, et c'est quelque chose qu'il faut garder à l'esprit quand on met en cause la validité de l'Odsun. On ne peut faire abstraction des atrocités nazies. Bien sûr il y a un sentiment de culpabilité lié à la guerre, lié aussi aux conditions particulièrement dramatiques, dans lesquelles, malgré l'encadrement légal, s'est déroulé l'Odsun. Dans la réalité, les expulsions avaient quelque chose de très cruel, les gens ont eu très peu de temps pour se préparer au départ, et très peu de bagages autorisés. En outre ces convois se sont accompagnés d'un certain nombre d'atrocités -viols, assassinats-, et la culpabilité des Tchèques se nourrit souvent de ces exactions. Il peut y avoir un autre type de culpabilité qui est tout simplement le fait même de l'Odsun; a-t-on le droit de chasser d'un pays une population entière qui participe de la citoyenneté de ce pays?
Comment ce sentiment était-il vécu par la population?
Très vite, après les années 46-47, on a senti un malaise, en particulier du côté des intellectuels, mais à partir de 1948 et de l'instauration du communisme, une chape de plomb a recouvert ce problème qui n'a resurgi que dans les années 60. La politisation de la société tchécoslovaque dans les années 60 s'est accompagnée, comme on sait, d'une floraison culturelle, mais aussi du retour des questions morales et de la reconnaissance d'un vrai sentiment de faute, qui se cristallisait autour de la question allemande.
La dissidence tchécoslovaque ne naît réellement que dans les années 70 en tant que mouvement organisé. Des intellectuels ont alors pris la parole et articulé des questions que tout le monde se posait -c'est là justement la fonction de la dissidence-, et formulé un sentiment de malaise qui était très diffus dans la population, même dans les classes non intellectuelles. La question de l'Odsun n'était pas absente. On parlait de l'Odsun. On parlait de ce transfert, mais la question de la culpabilité était absente, c'était une chose évidente que "les Allemands l'ont bien cherché". On ne se rend pas bien compte du sentiment de fermeture, de cette sorte de complexe qui existait à l'époque dans la conscience collective.
L'Arc de Dieu de Durych (1955) est le premier texte à aborder explicitement la question de l'Odsun du point de vue de la culpabilité tchèque. Auteur catholique assez controversé, qui a eu dans les années 30 des prises de position plutôt extrêmes, Durych écrit, en pleine période de stalinisme -le stalinisme a survécu à Staline en Tchécoslovaquie- un récit, dans lequel il met en scène la confrontation entre une jeune fille allemande, restée dans un village après avoir été violée et avoir vu assassiner sa mère, et un Tchèque âgé qui va vivre dans ce village. Durych étant un auteur mis à l'index, le texte n'a pu paraître qu'en 1968, de façon très fugace, puis en Allemagne dans les années 1970, avec une préface de Jan Patocka. Celui-ci, qui devait devenir le grand représentant de la dissidence, retrouve dans sa préface une certaine articulation entre l'histoire de la fin de la guerre et la question de la faute pour la génération des années 60. Plus qu'un simple épisode tragique dans l'histoire des nations tchèque et allemande, il voit dans l'Odsun l'incarnation de la question éthique pour les générations de la fin du siècle.
Quand on regarde le paysage littéraire tchèque des années 60 aux années 80, on remarque que relativement peu d'écrivains abordent le problème de front. Kundera, à ma connaissance, n'évoque jamais ce problème, alors qu'il a une vision très historique du monde romanesque. A partir de La Plaisanterie, et jusqu'à la fin de ses romans en tchèque, il a toujours insisté sur l'ancrage géopolitique de ses romans, mais n'a jamais fait allusion à la question allemande. Skvorecky, qui dresse une sorte de fresque, d'ailleurs très vivante et intéressante, de la société tchécoslovaque, ne fait pas vraiment allusion à l'Odsun. Le seul qui en parle, peut-être parce qu'il parle de tout, c'est Hrabal[1] qui, en particulier dans son roman Les Noces à la maison, pose la question d'une union perdue entre les Tchèques et les Allemands. Chez Durych, auteur catholique hanté par la dimension morale, et même par une certaine morale mystique, la faute est la question primordiale. Ce n'est pas le cas de Hrabal qui est plutôt un homme de sentiment, peu dogmatique, sans système de référence. Chez lui -et c'est très beau dans Les Noces à la maison-, l'Odsun est traité sur le mode de la mélancolie. La présence allemande est vécue comme un manque.
Quel a été le rôle de la présence allemande dans l'histoire culturelle tchèque?
Il est intéressant de noter que c'est au même moment que l'on redécouvre, dans les années 60, l'œuvre de Kafka, et que l'on recommence à parler de la faute des Tchèques vis-à-vis des Allemands. Je crois que la raison pour laquelle l'Odsun est si important du point de vue culturel, c'est que la question de la faute civique est aussi liée à la question de la participation des Allemands à ce qu'était la culture de Bohême, une culture de symbiose entre trois âmes, selon l'expression de Werfel, l'âme tchèque, l'âme allemande et l'âme juive. Qui défait cette symbiose doit porter la culpabilité pour l'ensemble de la communauté.
Il faut arrêter de parler d'influence allemande en Bohême, car il ne s'agit pas d'influence mais de vie partagée, d'une histoire partagée. Au-delà des blessures et de la rupture que constituent la seconde guerre mondiale et ses conséquences, il y a la mémoire de cette vie commune. La spécificité du rapport tchéco-allemand est due à la coexistence d'avant 1918, au sein de l'empire d'Autriche-Hongrie: dans le fond il s'agit d'un même pays, et on ne peut pas dire que les peuples tchèques et allemands aient connu des relations internationales au sens où on l'entend habituellement. Ces peuples ont vécu côte-à-côte, ont réalisé une véritable symbiose. Hrabal multiplie les images nostalgiques d'une vie commune, possible à la fin de l'Empire, quand les nationalités vivaient ensemble, et aussi pendant la Première République, qui malgré tous ses défauts a essayé d'instaurer une citoyenneté égale pour tous. Cette nostalgie est renforcée par le fait qu'il ait épousé une Allemande, et ce n'est pas un hasard si son autobiographie, Les Noces à la maison, repose sur un procédé de fiction, sa femme en étant la narratrice, et non lui-même. Par le filtre de la mémoire de cette Allemande restée en Bohême (une petite communauté allemande existe encore de nos jours), la question du départ perd son caractère de marginalité et devient centrale. Quelque chose manque, une dimension de la vie, de la vie concrète, pratique: par leurs talents artisanaux, leurs savoir-faires, les Allemand occupaient une place dans toutes les sphères de l'existence, que l'on ne peut pas remplacer. Ce sont des images bien charnelles chez Hrabal, il dépeint un manque dans la chair même du pays.
La communauté de civilisation passe par la langue. La langue de Hrabal est très influencée par le registre de la langue parlée, elle est traversée de part en part par des expressions allemandes transposées en tchèque. Il ne s'agit pas là d'emprunts, de germanismes, mais de mots allemands venus se nicher dans le tchèque. Ces mots, qui viennent d'ailleurs plutôt d'Autriche que d'Allemagne, ont souvent subi des transferts sémantiques importants. Ils ont un équivalent slave, mais la population utilise le mot d'origine allemande, et il faut interroger les vieilles personnes pour retracer l'histoire, assez erratique, de ces expressions, que l'on ne trouve pas dans le dictionnaire. Il y a une charge affective dans ce vocabulaire, qui donne au texte de Hrabal une coloration particulière, non pas une coloration allemande, mais celle d'une mémoire presque inconsciente de la vie qu'on menait ensemble.
La langue des écrivains a donc cette épaisseur historique, cette résonance affective particulièrement sensible pour le lecteur tchèque. Chez le poète Ivan Blatny, mort en asile avant 1989, la poésie est multilingue, le tchèque n'abrite plus seulement des mots allemands mais des phrases allemandes toutes entières. Il a une très belle image, définissant la Bohême comme le "pays à la langue de serpent". Blatny se souvient d'avoir vu les Allemands partir avec leurs matelas sur la tête, en convois, qu'il compare aux convois juifs pour Terezin. Le traitement littéraire de l'Odsun passe par ces touches presque imperceptibles qui restituent l'épaisseur de la vie partagée.
Des transferts de populations allemandes ont eu lieu dans d'autres pays d'Europe centrale. La question de la culpabilité n'est donc pas spécifique à la Tchécoslovaquie…
Il faut différencier au moins deux types de phénomènes. Les transferts de masse organisés à la fin de la seconde guerre mondiale ne sont pas propres à la Bohême. Ils ont affecté, dans des conditions similaires, un grand nombre de pays d'Europe Centrale où se trouvaient des populations allemandes. Huit millions d'Allemands ont été transférés hors de Pologne sans que les Polonais développent un tel sentiment de culpabilité. L'histoire du transfert de masse des populations est un peu refoulée, même par nous.
Un autre phénomène lié aux Ostdeutschen concerne des communautés allemandes importantes en particulier en Russie, sur la Volga, et en Hongrie, en Roumanie. La question des nationalités est ambiguë en Roumanie; il n'y a pas eu d'expulsions massives mais une instrumentalisation de la communauté allemande, tantôt montrée du doigt comme dépositaire de la faute fasciste, tantôt utilisée comme argument pour démontrer la tolérance du régime à l'égard des communautés nationales -ce qui était vrai aussi, la Roumanie communiste ayant permis, dans les limites du communisme, une vie communautaire (écoles, théâtres, journaux allemands). Mais cette position cynique à l'égard des populations allemandes n'a rien de commun avec la volonté d'éradication que l'on trouve dans les décrets Benes. J'ai rencontré des Allemands de Transylvanie. Leur histoire jusque dans les années 90 est l'histoire de gens qui ne trouvent pas leur place dans une société souvent très peu démocratique et très conflictuelle. Ils n'ont pas été chassés mais ont fini par vouloir partir à tout prix. J'habitais en Hongrie à l'époque. Quand on se rendait en Transylvanie, on voyait des gens partir. Ils ne laissaient pas seulement leur village: ils ont laissé mourir une tradition qui remontait parfois au XIIIème siècle. C'est très clair en Transylvanie, qui était une région multiethnique. On y assiste au départ presque fatal de cette communauté, qui comptait encore près de 100 000 habitants au début des années 90; je crois qu'ils ne sont plus que 2 000 ou 3 000. C'est très visible dans le paysage, car, les communautés étant relativement homogènes, des villages entiers se vident; les maisons restent closes. C'est intéressant, car on voit, dans notre génération, un phénomène comparable à ce qui s'est passé à la fin de la seconde guerre mondiale. Cette question du départ de la Transylvanie a d'ailleurs été utilisée comme un motif littéraire et le support d'une réflexion morale, en particulier chez Herta Müller.
En quoi ces questions sont-elles toujours actuelles?
Les relations tchéco-allemandes ont été depuis 1989 empoisonnées par la question d'un possible retour ou en tout cas d'un dédommagement des ayants droits allemands. Le premier acte public de V.Havel, élu Président de la République, a été de présenter officiellement les excuses de la République tchécoslovaque à l'Allemagne. Il y avait cette idée qu'après tant d'années de pouvoir confisqué, la première chose que le peuple tchécoslovaque avait à exprimer, c'était cette nécessité de "se laver". Mais la ligne officielle reste celle d'un transfert de population, et on garde comme date de référence pour les restitutions 1948, soit juste avant l'instauration du communisme, selon la position défendue depuis toujours par la Tchécoslovaquie. Les conséquences de l'Odsun sont donc implicitement acceptées, et il n'y a pas eu à ce jour d'annulation ni même de remise en cause officielle des Décrets Beneš , malgré de vifs débats parlementaires sur le problème des biens, des propriétés.
L'Union Européenne exerce une forte pression pour que les choses se passent bien -c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la déclaration de 1997- sans doute avec l'idée que la réconciliation ne pourra pas être complète, mais que la vie commune, dans une nouvelle structure plus large et plus fédérale comme se profile l'Europe, va peu à peu panser des blessures que l'on ne peut pas en fait soigner dans le fond. On attend que les générations passent, pour que les choses s'oublient, que l'amertume fonde. Peut-on toujours faire des procès, toujours demander que justice soit faite? Tout l'Occident a reculé face à cette interrogation, parce que s'il y avait eu un vrai déballage de la question allemande, il aurait fallu également envisager des procès contre les communistes. Les deux questions sont liées. Il n'y a pas eu de procès de Nuremberg du communisme, donc il n'y aura pas de procès de Nuremberg de l'Odsun. C'est vrai que nous, Européens, pouvons nous sentir un peu coupables de cette mémoire étouffée, parce que, je crois, l'Europe a tout fait pour que la question ne soit pas posée. Il y a là une situation de fait dont on s'accommode de façon pas très satisfaisante
[1] A noter: du 28 mai au 23 juin 2001, toute une série de manifestations sur Bohumil Hrabal est organisée conjointement par le centre tchèque de Paris et l'université Paris IV-Sorbonne. Elle se compose de représentations théâtrales, d'une exposition, de projections de films, d'un colloque international et de la publicationd'un ouvrage critique. pour plus d'informations: www.centretcheque.com
Les noirs qui ont subis les brimades des juifs, leur racisme, caracterise par la deportation massive des populations noires vers un esclavage d'une brutalite primaire la plus barbare qu'ait connue cette planete.
Ces memes noirs devraient ils aujourd'hui compatir avec ces memes juifs sur leur Shoa ?
Dernière édition par M.O.P. le Dim 27 Mar 2005 12:00; édité 1 fois
En 1896, un éditorial dans le Jewish South de Richmond, en Virginie, argumente que les « Nègres [dans le texte] sont intellectuellement,moralement et physiquement une race inférieure -
un fait que personne ne peut dénier » et, lors de la mort du sénateur [Juif] du Maryland, Isador Rayner, un journaliste noir écrit que Rayner « évoque auprès de ses voisins de couleur les terreurs des pogroms ». Lorsque le B’nai B’rith et l’ADL (Ligue anti-diffamation) - organisme contrôlé par les « lobbies qui n’existent pas », l’équivalent de la LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en France - publient leur pamphlet, en 1976, intitulé « Les Juifs américains : leur histoire », sur les 13 pionniers juifs américains, 10 d’entre eux sont liés au négoce de l’esclavagisme ...
Cette semaine, dans un encart intitulé « La vérité sur l’esclavage », Le Nouvel Observateur nous déforme l’histoire et la remodèle dans le sens des « Lobbies qui n’existent pas », probablement pour s’attirer les bonnes grâces publicitaires de ses sponsors... Les marchands juifs participent-ils à la traite atlantique ? Faux. Et la meilleure preuve qu’il s’agit là d’une élucubration sans réalité historique figure dans le Code noir, promulgué en 1685 par Louis XIV. Le premier article de ce texte qui réglemente l’esclavage aux Antilles, en Guyane et en Louisiane exclut formellement les juifs des territoires concernés : « Enjoignons à tous nos officiers de chasser hors de nos îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d’en sortir dans trois mois, à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens. » A La Rochelle, Nantes et Bordeaux, de grandes familles protestantes ont en revanche prospéré grâce au commerce triangulaire.
15ème - 19ème siècle
Qui sont les négriers qui amènent les esclaves noirs en Amérique du 15ème au 19ème siècle ? L’information ci-dessous se trouve documentée dans les 4 volumes de Elizabeth Donnan. Ils peuvent être trouvés à la Librairie Nationale de Washington (National Library Washington, D.C.) et à la Librairie de l’Institut Technologique de Carnegie à Pittsburg (Carnegie Institute of Technology Library, Pittsburgh, PA.)
Nom du navire - Propriétaires
Abigail - Aaron Lopez, Moses Levy et Jacob Franks
Crown - Isaac Levy and Natham Simpson
Nassau - Moses Levy
Four Sisters - Moses Levy
Anne and Eliza - Justus Bosch et John Adams
Prudent Betty - Henry Cruger et Jacob Phoenix
Hester - Mordecai et Davdi Gomez
Elizabeth - Mordecai et Davdi Gomez
Antigua - Natham Marston et Abram Lyell
Betsy - William De Woolf
Polly - James De Woolf
White Horse - Jan de Sweevts
Expedition - John et Jacob Roosevelt
Charlotte - Moses et Sam Levy ; Jacob Franks
Caracoa - Moses et Sam Levy
Les marchands d’esclaves et l’Holocauste « négrier »
1- Les oubliés de l’histoire
Les Noirs sont toujours les oubliés de l’histoire, car personne ne s’intéresse à eux. Normal, ils ne possèdent pas encore de « lobbies qui n’existent pas », suffisamment puissants pour négocier directement de leurs réparations légitimes auprès des Etats concernés.
Alors que l’« industrie mémorielle » se rappelle à nos bons souvenirs quasiment tous les jours de l’année 2005, jour du 60ème anniversaire de la chute du régime nazi, qui coïncide parfaitement avec les 6 branches de l’étoile de David et le chiffre des « 6 millions » de « victimes », personne ne se rappelle des Noirs qui sont bien plus nombreux à disparaître de l’esclavagisme qui dure plusieurs siècles . Deux poids, deux mesures, selon que vous êtes puissant et que vous avez le contrôle des médias et des institutions financières ou que vous êtes un « Nègre » misérable auquel on vous refuse - tel l’humoriste Dieudonné -, de faire un film sur le Code Noir [j’emploie d’autant plus volontiers ce terme qu’étant né au Sénégal - j’y compte encore de très nombreux amis d’enfance et qu’une partie de mon cœur y est resté -, ce mot me permettant de réveiller les consciences endormies et d’insister sur ce vocable insultant qu’emploie les Nazis et certains colonisateurs]. A ce sujet, l’association « Euro-Minorités » que je préside, étudie actuellement les aspects juridiques avec différents avocats pour voir comment il est possible d’obtenir une réparation, symbolique et morale - car il est hors de question de s’abaisser au même niveau que d’autres, qui font payer en argent sonnant et trébuchant le nombre des cadavres -, pour cet infâme épisode de notre histoire.
2- Les « Négriers »
Les « Négriers » sont étroitement liés à l’un des plus grands génocides de l’humanité qui concerne l’esclavagisme : le génocide des Noirs. Tout comme il est vain de faire un décompte morbide de la seconde guerre mondiale, il est tout aussi inutile d’en faire un en ce qui concerne le nombre de victimes de ce tragique épisode, laissons les morts reposer en paix et ne les tuons pas une seconde fois. Un certain nombre de marchands participent directement à toutes les étapes de ce génocide : dans le choix des « produits », le transport dans leurs « galères » spécialement aménagées et qui n’ont rien à envier aux camps de concentration nazis [...], la gestions des « marchés aux enchères » de leurs « produits », ainsi qu’à leur achat pour l’utilisation à des fins personnelles. Des recherches entreprises par un certain nombre d’historiens de confession juive prouvent aujourd’hui que ces « négociants » sont impliqués de manière totalement disproportionnée - compte tenu de l’importance de leur groupe ethnique -, par rapport aux autres groupes qui en font également commerce. L’immense fortune de ces marchands, ainsi que ceux qui font de l’esclavagisme leur commerce, est obtenue par la « traite des Noirs », du fait de leur couleur de peau, ce qui est aujourd’hui considéré comme un acte violemment raciste.
On peut se poser en effet la question « pourquoi les Noirs » ? La raison en est fort simple. Au début de l’invasion de l’Amérique du Sud, les Indiens sont initialement pris comme esclaves. Mais ils se rebellent, ce qui évidemment pas bon pour les affaires, et meurent lorsqu’ils sont détenus, hors de leur environnement. C’est alors que les commerçants, jamais à court d’inspiration, voient dans les Noirs d’Afrique un excellent « produit », docile et robuste [les théories de Darwin s’appliquent durant le transport et il ne reste que les meilleur à l’arrivée...].
2.1- Retour Historique
Mais on retrouve des traces de l’esclavagisme par les « Négriers » juifs qui en sont les précurseurs, déjà à la fin du 6ème siècle. Lady Magnus écrit qu’au Moyen-âge, les principaux acheteurs d’esclaves se trouvent parmi les Juifs. Elle écrit « A l’époque du pape Grégoire le Grand, [590-604], les Juifs deviennent les plus grands négociants dans ce genre de trafic » [source : Lady Magnus, Esquisses d’histoire juive, Outlines of Jewish History, revues par M. Friedlander Philadelphie : Jewish Publication Society of Amenca, 1890, p. 107 ; Jewish Encyclopaedia, New York & London : Funk and Wagnalls Company, 1905 -1916), vol. 11, p. 402]. L’auteur juif (et sioniste) Julius Brutzkus indique « déjà au 10ème siècle, les Juifs possèdent des mines de sel à Nuremberg. Ils font du négoce d’armes et exploitent les trésors des églises. Mais leur grande spécialité est... l’esclavagisme ». L’encyclopédie juive indique « les premiers Juifs que rencontrent les Polonais sont certainement des négociants, probablement des marchands d’esclaves, appelés au 12ème siècle les Holekhei Rusyah Voyageurs vers la Russie) ». Enfin, Israël Abrahams note qu’au 12ème siècle « les Juifs espagnols [Marranes] doivent leur fortune au négoce d’esclaves ». Mais Henry L. Feingold note qu’en 1460, lorsque les Juifs deviennent les Maîtres des sciences nautiques au Portugal, l’Etat ibérique importe entre 700 et 800 esclaves par an [source : Henry L. Feingold, Le Sionisme en Amérique : L’expérience juive du temps des colonies jusqu’à ce jour - Zion in America : The Jewish Experience from Colonial Times to the Present (New York : Twayne Publishing, Inc., 1974), pp. 42-3]. Le succès de ces marchands médiévaux est accru par leurs talents linguistiques. Ils parlent l’arabe, le persan, le romain, le français, l’espagnol et le slave. Par ailleurs, ils possèdent une vue des affaires toujours en avance sur leur époque qu’il faut leur reconnaître.. Marcus Arkin, l’auteur des Aspects de l’économique historique juive - Aspects of Jewish Economic History (Jewish Publication Society of America, 1975, pp. 44-5), nous révèle que les négociants juifs, dans certaines pays européens « ont un monopole du commerce international », tant et si bien que les termes « Juif » et « marchand » apparaissent comme des synonymes dans les documents carolingiens, ce que confirme également Lady Magnus dans son livre, p. 152.
2.2- Christophe Colomb ouvre la voie
Le 2 août 1492, plus de 300.000 Juifs sont expulsés d’Espagne, mettant également fin à leurs cinq siècles d’implication dans l’esclavagisme dans cette région . En fait, les documents historiques prouvent que certains d’entre eux amassent des fortunes considérables avec des esclaves chrétiens et occupent des postes de premier plan dans la hiérarchie espagnole. Les circonstances économiques les réunifient au sein d’une coalition de ravisseurs d’esclaves. Peu de temps après l’expulsion des Juifs d’Espagne, Christophe Colomb, dont le nom est en réalité Cristobol Colon, embarque un groupe de réfugiés juifs avec lui vers le nouveau monde (source : Max J. Kohler, Luis De Santangel and Columbus, PAJHS, vol. 10 (1902), p. 162). Dans son journal, Colomb lui-même attire l’attention sur la coïncidence de ce premier voyage avec l’expulsion des Juifs d’Espagne dans le passage suivant : « Après avoir expulsé les Juifs de son Empire, son Altesse, le même mois de janvier m’ordonne de voguer vers les dits territoires des Indes ». La reine Isabelle signe le décret quasiment le même jour que Colomb commence son voyage. George Cohen, parmi les nombreux historiens juifs, précise que de nombreux Juifs fortunés financent l’expédition de Colomb. L’histoire des bijoux d’Isabelle n’est fondée sur aucun fait, mais relève plus du mythe destiné à glorifier la reine.
Trois marranes participent financièrement à cette aventure :
Luis de Santagel (ou Santangelo) [le premier décret royal pour exporter du grain et des chevaux vers l’Amérique est accordé à Luis de Santangel qui est reconnu comme étant le fondateur des plus grandes industries américaines (source : Cecil Roth, L’histoire des Marranes - History of the Marranos, Jewish Publication Society of America, 1932, pp. 272-73)]. L’historien Kohler, dans son livre « Colomb », p. 159, nous cite une anecdote croustillante : « c’est un fait historique qu’un jour Ferdinand V, souhaitant de l’argent, s’arrête à la maison de Santangelo à Calatayud, pour y obtenir une somme considérable ». « A cette époque, ni Ferdinand, ni Isabelle, n’ont à leur disposition suffisamment d’argent pour armer une flotte » (p. 75).
Gabriel Sanchez, également cité par Kohler dans son livre ci-dessus, p. 160, nous indique « c’est un négociant aisé ».
Le trésorier royal et son assistant Juan Cabrero influencent la reine Isabelle pour les aider à financer le voyage de Colomb. Cabrero et Santangel investissent 17.000 Ducats [soit certainement plus que 150.000 Euros de nos jours]. De même u’Alfonso de la Caballeria et Diego de Deza fournissent également des fonds. Abraham Ben Samuel Zacuto fournit, quant à lui, les équipements d’astronomie et de navigation et Isaac Abravanel l’assiste. Six Juifs en vue accompagnent Colomb dans son périple , parmi lesquels on retrouve : Mastre Bernal, un scientifique ; Marco, a chirurgien ; Roderigo Sanchez, un inspecteur ; Luis de Torres, un interprète ; et Alfonso de la Calle comme marin. Torres s’installe à Cuba et il devient celui qui introduit le tabac en Europe, exporté de ses vastes plantations. La relation entre les Juifs et la découverte de l’Amérique n’est pas une coïncidence fortuite. L’expédition de 1492 n’est que le résultat d’une entreprise essentiellement juive ou marrane.
2.3- Colomb est-il un marchand d’esclaves ?
Sir Arthur Helps écrit que dans ses lettres, Colomb parle « de ses habitudes de pratiquer la traite d’esclaves ». En 1498, ses cinq navires ramènent 600 Indiens en Espagne comme esclaves. 200 sont donnés aux capitaines des navires et 400 sont vendus. Colomb emploie également la main-d’œuvre des esclaves avant même de s’embarquer vers le nouveau monde. Il participe à la création d’une colonie à San Jorge El Mina, située au Ghana, en Afrique de l’ouest. Au nouveau monde, Colomb force les Indiens en esclavage pour trouver de l’or qui est son objectif. Il n’en ramène que l’équivalent de 6 millions d’Euros en 20 ans, au prix de la vie d’un million et demi d’Indiens, soit très exactement 4 Euros par vie humaine ! Que Christophe Colomb soit Juif ou pas, comme le proclame de nombreux historiens juifs, il n’en demeure pas moins que ses expéditions sont financées par des investisseurs juifs. Les joyaux de la reine Isabelle ne sont qu’un mythe, mais les Marranes sont bien réels !
3- L’esclavagisme des colonies d’Amérique du Sud et des Caraïbes
Les négociants d’esclaves juifs fournissent des Noirs par dizaines de milliers vers les plantations d’Amérique du sud et des Caraïbes. On ne retrouve plus aujourd’hui de trace écrite de protestation contre ce comportement. C’est alors une affaire purement commerciale dans laquelle la religion n’intervient nullement. Daniel M. Swetschinski estime que la part des négociants juifs dans les affaires internationales est alors disproportionnée. Ils représentent 75% des affaires mercantiles alors qu’ils ne constituent que 10% de la population. Cette domination du marché des esclaves les met en position d’équilibre avec les autres communautés. Les planteurs de sucre au Brésil utilisent abondamment cette main d’œuvre d’esclaves d’Indiens et de Noirs, fournie par les négociants juifs. Dans les années 1600, les plantations qui constituent la majeure partie du réservoir d’esclaves avec quasiment 10.000 Africains et l’exportation du sucre raffiné est dans les mains des négociants juifs. La compagnie hollandaise d’Inde de l’ouest est créée en 1621 dans le seul but de gagner de l’argent. Les Juifs investissent massivement dans l’entreprise qui se destine à toute forme de commerce, y compris l’esclavagisme. Les dirigeants hollandais, en faisant la promotion du développement économique, encouragent ainsi les Juifs à émigrer [très astucieux...] et la Hollande devient très rapidement le centre du pouvoir et de la fortune juive. Marcus Arkin écrit « depuis le développement des industries dans lesquels les Juifs investissent : tailleurs de diamants, sucre, soie, textiles, le mélange du tabac, denrées alimentaires,...) sont dépendantes des colonies, il n’est nullement surprenant que de retrouver les Juifs d’Amsterdam concernés par le commerce vers l’Asie et le nouveau monde.
Au 18ème siècle, environ un quart des participations dans les compagnies internationales hollandaises sont détenues par des Juifs et son déclin amène ensuite la ruine de la plupart des familles aisées ».
Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves . De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres [dans le texte] arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins [soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque...], Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre. Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. ». Moshe Kahan déclare sans ménagements qu’en 1653-1658, « les négociants Juifs-Marranes possédaient le contrôle du commerce espagnol et portugais , donc détenaient quasiment le contrôle du commerce levantin...avaient d’importantes sommes d’argent à leur disposition ». Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif), indique clairement que « les navires n’appartiennent pas seulement aux Juifs, mais sont commandés par des capitaines juifs avec des équipages composés de Juifs ».
4- L’esclavagisme aux Etats-Unis
L’esclavagisme aux États-Unis commence avec la conquête du nouveau monde. Les navires effectuent alors un triangle entre l’Europe, l’Afrique et les Amériques. Ils vendent des produits manufacturés en Afrique, prennent des esclaves à destination du Brésil, des Caraïbes ou des Etats-Unis et reviennent en Europe avec du sucre et d’autres matières premières. C’est l’art de l’optimisation des investissements dans lequel on peut rendre hommage au génie créatif en affaires des Juifs. Durant quasiment 4 siècles des millions d’Africains sont « exportés » vers les Amériques. Durant le 18ème siècle, les Juifs participent activement dans le négoce d’esclaves. Certains Juifs contrôlent même les marchés où sont fixés les prix, telle une denrée ! Mais on assiste également à des histoires émouvantes de romantisme. C’est ainsi que Aaron Levy, le fondateur de Aaronsburg en Pennsylvanie, achète Rachel, une esclave noire, dans le milieu des années 1780 et l’emmène à Philadelphie. Il la libère, l’éduque et l’épouse. Elle repose désormais dans le cimetière Mikve Israël, à proximité de la tombe de Hayim Salomon, le financier de la Révolution américaine (cf 1776). En 1793, Eli Whitney invente le fil à coton et c’est l’envol des plantations de cette matière première consommatrice de main d’œuvre, plus particulièrement d’esclaves bon marché qui fait exploser le marché. L’un des nombreuses études effectuées par Ira Rosenwaike, publiée par l’American Jewish Historical Society (Société d’histoire juive américaine), montre que 75% des Juifs du sud des Etats-Unis possèdent des esclaves noirs [avant l’élection de Lincoln], alors que seuls 36% des Blancs en ont.
Le Rabbin Isaac Meyer Wise , l’un des champions de la réforme libérale juive et le plus actif de tous les Rabbins aux Etats-Unis au 19ème siècle, soutient activement l’esclavagisme des Noirs, appelle Abraham Lincoln un « imbécile » et argumente que les Noirs sont des « bêtes accablantes » [Rappelons que Lincoln est l’un des rares présidents américains qui n’est pas élu avec les voix des Juifs, car il s’oppose à l’esclavagisme et lorsqu’il est élu en 1860, il l’abolit immédiatement, ce qui déclenche la guerre de sécession]. En 1896, un éditorial dans le Jewish South de Richmond, en Virginie, argumente que les « Nègres [dans le texte] sont intellectuellement,moralement et physiquement une race inférieure - un fait que personne ne peut dénier » et, lors de la mort du sénateur [Juif] du Maryland, Isador Rayner, un journaliste noir écrit que Rayner « évoque auprès de ses voisins de couleur les terreurs des pogroms ». Lorsque le B’nai B’rith et l’ADL (Ligue anti-diffamation) - organisme contrôlé par les « lobbies qui n’existent pas », l’équivalent de la LICRA (Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme) en France - publient leur pamphlet, en 1976, intitulé « Les Juifs américains : leur histoire », sur les 13 pionniers juifs américains, 10 d’entre eux sont liés au négoce de l’esclavagisme ... [comme quoi, plus vous êtes esclavagiste, raciste et antisémite et mieux il est préférable d’adhérer à ce genre d’organisation pour vous donner bonne conscience...] Du reste, les quotidiens suivants : The San Francisco Chronicle, The San Francisco Examiner, The Los Angeles Times et d’autres encore, révèlent depuis de nombreuses années qu’aux Etats-Unis, l’ADL pratique l’espionnage et constitue des dossiers sur 950 organisations et 10.000 individus dont la plupart sont des groupes de Noirs, y compris la célèbre NAACP (National Association for the Advancement of Coloured People ou Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur), fondée en 1909 par des groupes de militants multiraciaux. Le Général israélien Moshe Dayan ne dit-il, voici quelques années, pas que les forces militaires américaines se dégradent parce qu’elles sont composées de Noirs « avec peu d’intelligence et aucune éducation ». Il insiste alors pour que les Etats-Unis recrutent « du sang neuf et de meilleurs cerveaux ». Il est considéré comme un héros dans son pays ! Lorsqu’on leur relate ces faits, certains contradicteurs argumentent sur des points qui prêtent volontiers à sourire.
En voici deux :
le premier, que les négociants juifs sont contraints par les Chrétiens de devenir des marchands d’esclaves et effectuer le « sale boulot » pour leur compte ;
le second, que sans ces marchands, le nombre de victimes, en particulier de la faim, serait encore plus catastrophique !
J’en oublie un dernier, qui correspond à celui qu’ils utilisent en dernier ressort, lorsqu’ils ne trouvent plus d’arguments solides : c’est faire preuve d’antisémitisme que de relater ces faits, car ils ne sont pas représentatifs de la religion juive [nous sommes bien d’accord sur ce point, il ne faut pas généraliser] et ils ne sont pas les seuls à faire ce genre de commerce [nous sommes également bien d’accord sur ce point aussi, ce qui n’exonèrent pas les autres !]. Il n’en demeure pas moins que le mot magique « antisémitisme » est lâché, celui qui fait taire tous les journalistes et ramènent dans le rang de la « pensée unique » tous les Présidents et membres des gouvernements.
Est-ce de la diffamation que de dénoncer ce génocide afin qu’il ne se renouvelle plus ?Non ! C’est une définition
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