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Israël : Un Etat curieux !

 
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Hannibal
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2004
Messages: 242

MessagePosté le: Dim 20 Mar 2005 15:02    Sujet du message: Israël : Un Etat curieux ! Répondre en citant

INTERVIEW à lire absolument à ceux qui doutent encore du caractère extrêment dangereux du SIONISME.
Lien : http://lesogres.org/article.php3?id_article=218
___________________________________



INTERVIEW de ALAIN MENARGUES par LA NOUVELLE REPUBLIQUE

vendredi 18 mars 2005 , par

Nouria La Nouvelle République : Que voulez-vous dire par « je suis résolu à me battre contre tous ceux qui accusent injustement des gens honnêtes » ?

Alain Ménargues : Je dis tout simplement que je suis fondamentalement, viscéralement, opposé à l’intolérance. J’écris des choses sur les Israéliens et sur le mur de Sharon, c’est parce que j’ai fait des recherches, j’en suis arrivé à ces conclusions et je suis honnête. Il ne s’agit pas pour moi de renier ce que j’ai dit. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec moi, je trouve cela normal, c’est le débat démocratique, mais on n’accuse pas les gens de choses qui ne sont pas uniquement pour Israël. Mais c’est une méthode de communication propre aux Israéliens et à leur gouvernement, qui a un service de l’armée, le 5e bureau, avec des agents d’influence comme le fameux avocat Goldnadel à Paris. Je vais essayer de me battre contre ces gens-là, et je le fais avec détermination. C’est le type de combat qu’il faut réfléchir.

J’ai commencé maintenant à faire un certain nombre de déclarations, à faire construire un site à ce sujet de manière à arrêter ce type de propagande complètement fasciste. Ces gens-là sont de l’extrême-droite israélienne, ils sont pires que Le Pen.

La Nouvelle République : Quelle a été la réaction de votre hiérarchie à l’accusation d’antisémitisme ?

Alain Ménargues : Ils m’ont licencié. Pour faute grave, c’est un prétexte, car c’est un licenciement politique. Mais j’attaque le président Schwartz sur la base de l’article 122/45 du code du travail qui dit que nul ne peut être licencié pour ses opinions politiques. C’est la première fois depuis 32 ans que la justice devra se prononcer sur l’application de ce texte. Je trouve scandaleux que dans un pays de liberté, il y ait des bavures comme cela de la part d’un commis de l’Etat. Le porte-parole du quai d’Orsay a, lui, déclaré que mes propos étaient scandaleux. Mais je crois qu’il va être obligé de s’expliquer devant la justice.

La Nouvelle République : Comment pouvez-vous expliquer les mécanismes qui ont provoqué votre licenciement ?

Alain Ménargues : Cela s’est passé très vite, c’est un des facteurs. C’est d’abord 4 ou 5 journalistes que j’appelle, moi, des fonctionnaires, sans grande valeur professionnelle et militants pro-israéliens de droite qui ont protesté en interne contre mon livre, puis ont fait appel à Goldnadel, l’avocat, dont le communiqué a été repris par ces journalistes. Et en s’appuyant mutuellement, ils ont fait monter la mayonnaise : en petite assemblée générale (100 journalistes sur 600), le PDG, en grand fonctionnaire et énarque qu’il est, a eu peur et a préféré ne pas avoir de problèmes. Schwartz n’a pas été seul, le porte-parole du quai d’Orsay a pris position parce que c’est arrivé le jour où le ministre des Affaires étrangères, Barnier, partait en Israël.

La question qui lui a été posée, c’est parce que Barnier allait en Israël. C’est un montage, il y a une manipulation derrière, c’est évident.

La Nouvelle République : Mais face à une manipulation telle que vous en avez été victime, on se demande si on est France, pays de Victor Hugo et d’Emile Zola, figures emblématiques d’un humanisme universel, ou en Israël, un gros gabarit ?

Alain Ménargues : On est en France, et j’estime que mon affaire est une bavure, je demande à la France de la réparer. Cela ne veut pas dire autant qu’elle ait changé de statut, la France reste un pays de liberté, mais la liberté, il faut se battre tout le temps pour la conserver. Pour ce qui concerne Israël, elle peut paraître comme un gros gabarit, parce qu’ils n’ont personne en face d’eux, le monde arabe n’a pas de communication. Jusqu’à la mondialisation, ceux qui détenaient le secret, détenaient le pouvoir. Depuis la mondialisation, ceux qui détiennent la communication détiennent le pouvoir : l’Amérique a fait la guerre sur une communication de mensonges, mais les dirigeants du monde arabe n’ont pas compris qu’il faut communiquer sainement.

La Nouvelle République : Quel est ce lobby qui manipule l’information, en France, selon vous ?

Alain Ménargues : Pour ce qui concerne le Proche-Orient, il y a un lobby israélien d’extrême-droite, pro- Sharon, de colons qui sont plus à droite que Le Pen. Pourtant, la France a peur de Le Pen, mais elle devrait avoir plus peur de l’extrême-droite israélienne qui est terrible. La gauche israélienne, notamment vis-à-vis des Palestiniens, est encore plus à droite que Le Pen. L’extrême-droite, elle, est un véritable fascisme.

La Nouvelle République : Lors de votre passage sur LCI, vous repreniez votre interlocuteur sur la définition de l’Etat d’Israël, présenté comme un Etat démocratique, en lui précisant qu’on avait plutôt affaire à un Etat raciste et lui expliquant la discrimination dont sont victimes les Arabes fichés comme arabes sur leurs papiers d’identité...

Alain Ménargues : Ils sont fichés comme non-juifs. Israël n’a pas de Constitution pour des raisons religieuses parce que la religion dit qu’il n’y aura d’Etat d’Israël que lorsque le messie arrivera. Donc ils sont régis par des lois fondamentales au nombre de 12. Il y en a une qui a été votée en 1952 qui définit une citoyenneté israélienne pour les habitants d’Israël et cette citoyenneté est subdivisée en nationalités : ils disent que le peuple juif est une nation, que les musulmans sont une nation et les chrétiens, une troisième nation. Ce que nous appelons une religion, eux l’appellent une nation. Donc les papiers d’identité et en particulier les passeports de citoyens israéliens de nationalité autre que juive ont leurs noms soulignés pour que la police voit s’il s’agit de juifs ou non.

La Nouvelle République : Sur LCI, parliez-vous comme l’envoyé spécial au Moyen-Orient qui a été témoin des humiliations dont sont victimes les Palestiniens ou comme un homme de bon sens ?

Alain Ménargues : Les deux. L’homme que je suis a été formaté par mes études, par mes parents, par mon environnement. A ce titre, c’est Ménargues qui parlait en tant qu’invité, auteur venant parler de son livre et pas en tant que directeur de l’information. D’ailleurs, je n’ai jamais donné la moindre consigne aux journalistes de RFI, ni dans un sens, ni dans un autre, mais j’estime que les journalistes ont un droit d’expression, à commencer par les dirigeants de ces journalistes.

La Nouvelle République : Vos collègues vous ont-ils défendu ?

Alain Ménargues : (Sourire).

La Nouvelle République : Sourire très éloquent, monsieur Ménargues !

Alain Ménargues : Certains m’ont passé des coups de téléphone, d’autres ont agi dans la discrétion, mais personne publiquement.

La Nouvelle République : C’est par peur de représailles ou... ?

Alain Ménargues : Par terreur, parce qu’il y a une véritable terreur et je reproche au gouvernement français d’avoir laissé cette peur s’installer. Il faut savoir que jamais quelqu’un qui a été traîné devant les tribunaux par les associations d’extrême-droite israéliennes pour antisémitisme, jamais ces associations n’ont gagné, elles ont toujours perdu, les victimes ont gagné leurs procès. Mais c’est une campagne de pression et les journalistes ne sont pas courageux.

La Nouvelle République : C’est du terrorisme intellectuel !

Alain Ménargues : Oui, du terrorisme intellectuel ! Je regrette que les hommes politiques français n’aient pas beaucoup de courage, eux aussi. C’est la bêtise et la lâcheté des hommes politiques et fonctionnaires français et la disparition d’une fibre de philosophie politique. Il n’y a plus de valeurs ! Je vous donne un exemple, on vient de passer le soixantième anniversaire d’Auschwitz, il y a beaucoup de Français, de résistants, dans le Vercors, à Paris, qui ont été tués ou amenés en déportation et qui étaient juifs, ils sont morts dans les camps de concentration parce qu’ils étaient résistants. On a barré leur fonction de résistants pour les installer comme juifs. C’est de la manipulation de l’Histoire et c’est fait par ces associations-là qui sont en train d’installer dans les écoles françaises des listes d’enfants juifs morts en déportation. Pourquoi ne met-on pas les noms de ceux qui n’étaient pas juifs morts en déportation aussi ?

La Nouvelle République : Comment expliquez-vous cette attitude des autorités françaises ?

Alain Ménargues : Le clientélisme politique, la bêtise politique.

La Nouvelle République : Comment pouvez-vous expliquer une réaction aussi rapide à l’évocation d’Israël, Etat théocratique, ne serait-ce pas lié à la shoah ?

Alain Ménargues : Oui et non, il faut remonter dans l’histoire et prendre cela en géopolitique : jusqu’en 1982, à la guerre du Liban, Israël était un Etat victime, puis il y a eu Sabra et Chatila et la première et surtout la deuxième Intifada. Du coup, dans l’image, Israël est devenu un Etat agresseur qui fait tout maintenant pour que cette image d’Etat agresseur disparaisse. Tous ceux qui accusent Israël sont attaqués de même que le rapporteur des Nations unies qui parle du camp de Jénine. Pourtant, il y a une résolution des Nations unies qui dit que le sionisme est une philosophie politique raciste, Israël a mis 13 ans pour rayer cela. Quand je dis, moi, qu’Israël est un Etat raciste, je suis attaqué.

La Nouvelle République : Pourquoi maître Goldnadel, qui a changé l’intitulé de son Association des avocats juifs en Association des avocats, semant ainsi la confusion avec celle des Avocats de France, persécute-t-il ainsi les journalistes ?

Alain Ménargues : Qui est M. Goldnadel ? C’est un agent d’influence, en termes de renseignement. Un combattant sioniste extrémiste de droite. Il a tenté de lier des liens entre Sharon et Le Pen, mais ce dernier a refusé. Je suis attaqué parce que je suis passé sur Radio Courtoisie (radio d’extrême-droite française) alors que lui y est passé en août. Etre attaqué par lui est pour moi un honneur.

La Nouvelle République : Pourquoi, en France, y a-t-il autant d’attaques de la sorte et pas dans les autres pays européens ?

Alain Ménargues : Parce que sur le plan géostratégique, l’Amérique est trop proche des Israéliens et il n’y a que l’Europe qui pose problème, et qui en Europe ? Pas l’Allemagne, pour cause de camps de concentration, pas les Britanniques, pour cause de mandat, alors ils essaient de rappeler à la France qu’il y a eu les trains de la déportation. Cela avait marché longtemps quand les hommes politiques avaient connu cette époque de la guerre.

La Nouvelle République : C’est une façon d’imposer insidieusement un pouvoir...

Alain Ménargues : Non, un contrôle. Israël fait partie du monde arabe et ce n’est pas parce que les dirigeants sont des Ashkénaze venus d’Europe que l’équipe de football joue en Coupe d’Europe qu’ils vont rentrer dans l’Europe. Ils poussent actuellement la Turquie à rentrer dans l’Europe pour la déstabiliser, mais cela ne les fera pas rentrer, eux, dans l’Europe. Ils se disent la tête de pont de l’Occident, dans le monde arabe, mais il n’y a pas de tête de pont dans le monde arabe. On n’a pas besoin d’intermédiaire israélien avec le monde arabe.

La Nouvelle République : Parlons lexique maintenant, si vous le permettez. Pourquoi les Israéliens s’approprient-ils le concept de « sémites », les Arabes, le sont aussi, sémites ? Même les intellectuels et les journalistes abondent dans cette idée-là ?

Alain Ménargues : Même Arafat a été traité d’antisémite. Mais les Arabes ne leur ont jamais dit, nous aussi, nous sommes des sémites. Ils n’ont jamais défendu leur position, il faut qu’ils revoient leur méthode de communication. Voyez comment les Américains sont entrés en guerre sur un coup de communication de mensonges.

La Nouvelle République : Votre fondation, M. Ménargues, des 100 journalistes, s’agit-il d’un comité d’experts chargé du traitement de ce type d’accusation, de son décryptage et de son explication dans le contexte géopolitique de l’heure ?

Alain Ménargues : Non. Par expérience, c’est en étudiant les dossiers précédents que je me suis aperçu que les accusateurs mettaient en lumière les accusés d’antisémitisme et disparaissaient. Moi, je veux qu’ils restent à la lumière, c’est pourquoi je veux créer un site où je dirais M. Goldnadel c’est ceci et cela. Je veux démonter les processus. Il ne m’appartient pas et n’appartient pas aux journalistes le droit de dire ceci est bien et cela est mal, mais on peut dire qui est qui et qui fait quoi. Si vous prenez Dieudnné, il a eu 17 procès, en France. Je veux connaître les 17 personnes qui l’ont traduit en justice et mettre leurs photos sur internet. Que tout le monde les voit.

La Nouvelle République : Les journalistes qui vous ont rejoint partagent-ils tous vos opinions ?

Alain Ménargues : Ils partagent totalement mes opinions de ras-le-bol de cette pression et de ce terrorisme intellectuel.

La Nouvelle République : Ont-ils connu ou peuvent-ils connaître des frondes semblables ?

Alain Ménargues : Non, ils sont écœurés par cette espèce d’attaque sans consistance. Donc ils ont décidé de collecter toutes les informations. Par exemple, je dis Goldnadel, tout le monde va chercher qui est cette personne, où elle habite, qui est sa femme, dans quelle association milite-t-il, qui le paye, comment il le paye et on dit, M. Goldnadel, c’est lui. Croyez-moi, cela va changer beaucoup de choses. Quand les gens attaquent en étant sûrs de leur impunité, ils peuvent attaquer n’importe qui, mais quand ils seront simplement connus, cela va être différent. C’est une affaire de communication. Faisons de la communication.

La Nouvelle République : Cette fondation est-elle ouverte à tout le monde ?

Alain Ménargues : A tout le monde ! Savez-vous que les premiers journalistes à adhérer à cette fondation sont des journalistes israéliens. J’ai des journalistes arabes et américains. C’est ouvert à tout le monde. Ce que je contrôle, c’est l’honnêteté des journalistes. Pour moi, c’est le critère ; objectif ne veut rien dire. Qu’ils disent ce qu’ils pensent comme ils le pensent, même s’ils ne sont pas d’accord entre eux.

La Nouvelle République : Comment pouvez-vous expliquer ce manque de considération d’Israël pour l’ONU ?

Alain Ménargues : Pourtant, ils sont nés grâce à l’ONU, dont ils ont décidé de passer outre. Ils ne peuvent pas le faire longtemps, on ne peut pas faire partie d’une société sans en respecter les règles. Il y a la société internationale, elle a des règles, ils vont être obligés de rentrer dedans sinon ils vont être boycottés.

La Nouvelle République :
Quel est le rôle des Etats-Unis dans cette arrogance ?

Alain Ménargues : Pierre Jémayel, un leader arabe chrétien, a dit un jour à Itzhak Rabin, vous êtes le 51e Etat des Etats-Unis. Je me demande si les Etats-Unis ne sont pas une province d’Israël. Si vous regardez le gouvernement américain, beaucoup sont des juifs américains avec la double nationalité israélienne. Les lectures de Bush, dit un article du Monde, sont des philosophes du Likoud. Le vice-ministre de la Défense, Wolfowitz, est conseiller de Sharon. On oublie souvent que le régime américain est un régime religieux. Donc, à partir de là ils ont vis-à-vis d’Israël une position religieuse avant d’être politique. J’ai souvent en tête une phrase de Malraux qui disait que le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas.

La Nouvelle République : Dans votre ouvrage Les secrets de la guerre du Liban vous écriviez qu’Ariel Sharon ne voulait qu’une chose, pouvoir entrer en force à Beyrout Ouest et « nettoyer ». Il fulminait contre les pressions américaines qui l’empêchaient de faire le ménage. Croyez-vous que Sharon soit revenu actuellement à de meilleurs sentiments en acceptant de rencontrer Abou Mazen et de céder certaines parties des territoires occupés ?

Alain Ménargues : Sharon n’a absolument pas changé d’avis, mais c’est un réaliste. Il y a 7 000 colons à Ghaza, il faut trois fois plus de soldats pour les protéger. Les villes qui vont être cédées coûtent très cher en hommes et en argent. Cela renvoie la responsabilité sur les Palestiniens. Si Sharon avait envie de quitter Ghaza, il l’aurait fait tout de suite, pourquoi attendre des mois jusqu’à ce que les colons s’organisent. Il les connaît bien puisqu’il a été leur ministre.

La Nouvelle République : Comment voyez-vous la suite des événements en Palestine ?

Alain Ménargues : Le climat a changé, certes, mais la réalité est la même sur le terrain. Sharon a besoin de convaincre les Israéliens, comme Abou Mazen de convaincre les Palestiniens. Chacun s’organise vis-à-vis de sa propre population. Sharon a besoin de faire croire qu’il va faire la paix, il n’attaque plus les Palestiniens. Quand Abou Mazen va dire à Sharon, il faut détruire le mur, que va-t-il se passer ? A mon avis, chacun d’entre eux est en train de se retourner dans son camp pour assurer ses arrières. Je ne crois pas à la paix pour l’instant. Quel signe y a-t-il eu vers la paix ? On ne tire plus, mais est-ce pour autant la paix ?

La Nouvelle République : Ce mur de la honte...

Alain Ménargues : Israël veut en faire sa frontière, cela veut dire qu’il n’y a pas d’Etat palestinien viable. Quand Sharon dit, il faut un Etat palestinien laïque, Israël est laïque ? Il y a beaucoup de contradictions. C’est pour masquer ces contradictions que les organisations extrémistes manipulent le côté judaïque.

La Nouvelle République : Et cette montée au créneau du gouvernement américain concernant l’Iran qu’il accuse de développer l’arme atomique ?

Alain Ménargues : Parce que c’est la crainte d’Israël. On ne peut pas parler des relations des Etats-Unis avec quelque pays arabe que ce soit sans inclure la donnée israélienne.

La Nouvelle République : Si nous parlions du métier de journaliste dans un pays comme l’Algérie...

Alain Ménargues : Il y a un grand coup de chapeau à donner à la presse algérienne, en général. Elle a su se battre pour garder sa liberté. Bravo ! Qu’il y ait une rivalité entre journaux, c’est normal, que le gouvernement mette sa main dedans, je trouve cela anormal. Dans la loi algérienne, comme la française, il y a assez de règlements pour permettre de punir ceux qui mentaient, mais encore faut-il prouver qu’ils aient menti ou diffamé. L’histoire a montré que chaque fois, par exemple, où on a voulu interdire au nom de la morale, c’était au nom de la politique. Il y a 15 ans à peu près, dans les pays arabes, il n’y a jamais eu de grandes signatures si ce n’est dans l’ombre d’un chef d’Etat. Depuis la guerre du Golfe et la création d’Al Jazeera, les choses ont beaucoup changé. Mais les pays arabes n’ont pas compris l’importance de la communication : la Syrie, par exemple, a été désignée comme un pays terroriste par Bush, qu’a-t-elle répondu ? Rien. Comment voulez-vous que les attaques ne se poursuivent pas ?

La Nouvelle République : Que pensez-vous de l’interdiction d’El Manar ?

Alain Ménargues : C’est encore de pression qu’il s’agit. Le feuilleton pour lequel Al Manar a été interdite est passé en Syrie et en Egypte, pourquoi Israël n’a pas réagi ? Baudis, le directeur du Conseil supérieur de l’audivisuel (CSA) fait partie du bureau de l’Association France-Israël.

La Nouvelle République : Pourquoi ce flirt continuel entre la France et Israël ?

Alain Ménargues : Parce que la France a joué un rôle dans la création et l’armement d’Israël. L’Angleterre et la France ont, d’autre part, été toujours concurrentes, eux soutenaient les Arabes, nous, les juifs jusqu’à la bombe atomique. Le jour où ils en ont trop fait, De Gaulle a tapé du poing sur la table en disant « ça suffi » dans son discours du 12 novembre 1967, après la guerre (de 1967) où il prend acte de l’occupation des territoires occupés et dit, je le cite de mémoire : « Dans ce pays, une résistance va naître que les Israéliens auront appelée terrorisme, mais jamais ils ne parviendront à bout de ce terrorisme. » Aujourd’hui, la France a bien changé et ce n’est pas un homme comme Barnier qui va marquer l’histoire, dans ce côté lénifiant.

Entretien réalisé par F. Amalou

http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php ?ida=22450&idc=18
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« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
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MCB
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MessagePosté le: Dim 20 Mar 2005 16:07    Sujet du message: Répondre en citant

dis donc c'est maintenant y a surement pas Israel comme état qui ait 1 comportement curieux ici 1 ministre peut louer 1 appart de 600 m2 aux frais de la princesse
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Hannibal
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MessagePosté le: Dim 20 Mar 2005 16:13    Sujet du message: Répondre en citant

MCB a écrit:
dis donc c'est maintenant y a surement pas Israel comme état qui ait 1 comportement curieux ici 1 ministre peut louer 1 appart de 600 m2 aux frais de la princesse


Il faut arrêter cette diversion sioniste qui consiste à noyer les sujets dès qu'on indexe l'Etat d'Israël.

On ne parle pas de ministre ni de maitresse de ministre ici.

On parle d'un Etat qui fait de la réligion une nationalité.

Vous savez lire ou pas ?

Est-ce difficile ça ?
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MCB
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MessagePosté le: Dim 20 Mar 2005 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que pour toi il n'y qu'un état au monde où la religion est problématique le nigéria avec sest états qui appliquent la charia ou les émirats arabes
pourquoi une certaine affaire s'occuper systématiquement d'Israel et de sa politique On le sait déjà qu'israel n'est pas un état parfait
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Hannibal
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MessagePosté le: Dim 20 Mar 2005 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

MCB a écrit:
Parce que pour toi il n'y qu'un état au monde où la religion est problématique le nigéria avec sest états qui appliquent la charia ou les émirats arabes
pourquoi une certaine affaire s'occuper systématiquement d'Israel et de sa politique On le sait déjà qu'israel n'est pas un état parfait


Tu montres à chaque fois ta bétise en faisant diversion !

Comparaison pour comparaison.

C'est pas ce que vous reprochez à Dieudonné ?

Pourquoi, compares-tu le Nigeria à Israël ?

Ton inculture est pathétique.

Pour ta gouverne, le Nigeria est un Etat fédéral.
Tous ces Etats fédérés ne sont islamiques.

Autant je condamne la charia, autant je suis fier de cette pluralité culturelle nigériane et africaine.

Plus ouverts que nous les Africains, tu meurs ! Razz
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