imhotep1 Grioonaute 1
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Posté le: Sam 19 Mar 2005 23:35 Sujet du message: FAITES PASSER L'INFORMATION CONFIRMEE |
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Faites passer l'information extraite du site Afrikara.com
Merci et grand BRAVO au sites Afrikara, Africamaat, les associations de défense des droits des africains, COFFAD et OMDALDIG.
Mais il ne faut pas remercier le ou les vendeurs, car ils auraient vendus les documents s'il n'y avait pas eu de pression.
La pression si elle est justifiée paye toujours
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Des documents sur l'esclavage officiellement retirés des enchères à Drouot
19/03/2005
Des documents sur l’Esclavage officiellement retirés des enchères à Drouot. Une dépêche de l'AFP relayée par l’on ne peut plus «sérieux» quotidien « Le Monde », lemonde.fr [vendredi 18 mars 2005], qui avait annoncé la vente aux enchères d’archives négrières du 12 janvier 2005 à Lyon comme on l’aurait fait d’une vente sympathique de baguette de pain… Quelque chose s’est passée entre temps et c’est tant mieux !
Les documents liés à la traite des noirs, dont la vente aux enchère était contestée jeudi en justice par une association de défense de la mémoire de l'esclavage, ont été officiellement retirés de la vente vendredi matin à Drouot, a annoncé un porte-parole de la salle des ventes. Le tribunal des référés de Paris, qui avait été saisi jeudi par une association de défense de la mémoire de l'esclavage opposée à ces enchères, a ordonné vendredi la suspension de cette vente. Mais le propriétaire des documents avait pris les devants dés jeudi en annonçant qu'il retirait les documents incriminés de la vente pour en faire don aux archives nationales."Le lot, retiré de la vente, doit faire l'objet d'une donation aux Archives d'Outre-Mer", a précisé l'hôtel Drouot dans un communiqué. Ces documents concernent un lot de 240 lettres provenant des archives d'une plantation et d'une raffinerie de canne à sucre ayant employé des esclaves entre 1837-1841 en Guadeloupe. Ce retrait s'est déroulé en présence de représentants du Collectif des filles et fils d'Africains déportés (COFFAD) qui avait saisi la justice, et du porte-parole des Nations pour l'OMDALDIG, Organisation mondiale de la défense des droits des déportés d'Afrique et de leurs descendants de l'île de Gorée, a-t-on précisé de même source. Les motivations du juge des référés confortent la position des associations opposées à la vente de tout document historique ayant trait à l'esclavage."La loi du 21 mai 2001 (loi Taubira qui a reconnu la traite négrière et l'esclavage comme un crime contre l'humanité") a prévu, outre le développement de l'enseignement sur les événements historiques qui ont conditionné la traite et l'esclavage, le développement de la recherche en la matière", constate le juge, notant que cette recherche "nécessite la condition d'archives ouvertes au public"."La procédure de classement de l'Etat n'est pas engagée (dans ce dossier) et l'exercice de son droit de préemption est aléatoire", constate le magistrat pour qui ces défauts paraissent "méconnaître l'appartenance de ces archives au patrimoine historique de la nation" et constituent donc "un dommage au regard des objectifs de la loi et des risques de dispersions des archives en cause"."Cette décision fera jurisprudence", estime Me Philippe Missamoun, avocat du COFFAD, selon qui l'Etat doit maintenant traduire dans la loi l'interdiction de vente des documents liés à l'esclavage et leur appartenance au domaine public."La loi doit aussi se pencher sur le principe des réparations", poursuit l'avocat selon qui la COFFAD constitue actuellement un dossier sur des institutions, notamment économiques, "qui ont financé dans le passé la traite des noirs". |
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