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[kloity]

TRES GRAVE MALAISE EN FRANCE


On meurt désormais plus en France de suicide que d'accidents de la circulation.

En France, toutes les quarantes minutes, une personne met fin à ses jours; toutes les quatre minutes, une personne tente de le faire....

Tant par les pertes en vies humaines qu'il provoque que par les problèmes psychologiques et sociaux dont il témoigne, le suicide constitue un PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE MAJEUR EN FRANCE.

Bien qu'il soit difficile d'établir un bilan avec exactitude, on dénombre CHAQUE ANNEE EN FRANCE plus de 11000 DECES PAR SUICIDE, et 160000 tentatives de suicide.

Il faut savoir qu'à cause des suicides non déclarés ou identifiés comme tels, le nombre de décés est PROBABLEMENT SUPERIEUR DE 20 POUR CENT AU TAUX ANNONCE.

La France est l'un des pays qui connait l'un des PLUS FORT TAUX DE SUICIDE AU MONDE.

Il constitue en France:

LA DEUXIEME CAUSE DE MORTALITE, APRES LES ACCIDENTS DE LA ROUTE, CHEZ LES JEUNES DE 20 A 24 ANS.

ET LA PREMIERE CAUSE DE MORTALITE CHEZ LES ADULTES DE 25 A 44 ANS.


information:UNPS.

[Nénuphar]

C'est la selection naturelle, les plus intelligents ont compris que c'est foutu d'avance!

[kloity]

bonsoir nénuphar.

Voici quelques extraits d'un rapport ministériel.

"L’isolement : un risque universel.

La différence entre la solitude voulue et l’isolement est claire, selon le Commissaire au Plan Alain Etchegoyen : « l’isolement, c’est de la solitude imposée et durable ».

On croit souvent, à tort, que l’isolement est réservé au marginal ou au sans domicile fixe. En réalité, l’isolement concerne potentiellement chacun d’entre nous. Un exemple malheureusement courant est le handicap qui bouleverse une vie. Il est rarement de naissance : six personnes handicapées sur sept le deviennent au cours de leur vie. Nous vieillirons tous et devrons sans doute faire face à la perte de parents ou d’amis chers. Aucun salarié n’est immunisé contre le risque du chômage. Autant de risques d’isolement social partagés par tous.

La carte de cette solitude contrainte dans notre pays manifeste une réalité très complexe, pour plusieurs raisons.
Il est tout d’abord difficile d’en mesurer la réalité, et d’en estimer le poids.
On trouve ensuite une grande diversité de personnes, de tous âges, de toutes conditions, de toutes situations, sur l’ensemble du territoire, bref : l’isolement ne connaît ni frontières ni classes, géographiques ou d’âge. On peut affirmer au terme de cette mission qu’il traverse toute la société française, dans des proportions qui prennent parfois un tour dramatique.

C’est donc la contrainte qui fonde la différence entre la solitude, nécessaire à l’accomplissement de soi et l’isolement et conduisant fréquemment à l’apparition du mécanisme dépressif.

Le médecin lui-même souffre souvent d’isolement, notamment professionnel . Le taux de suicide dans le corps médical est supérieur à la moyenne nationale.

Unanimement, les médecins interrogés ont tenu à préciser le caractère mystérieux de l’acte suicidaire, et la quasi-impossibilité d’en déterminer les causes avec certitude. Dans ce contexte, il apparaît très délicat de définir des évolutions de structure appropriées à la prévention de cet acte.

Le suicide est lui-même la conséquence la plus violente de l’isolement.

Longtemps tabou, il est encore rarement abordé de front par la société. Les médias qui se font légitimement l’écho de la violence des conflits armés et des morts qu’ils causent, ne font que rarement état des anonymes qui se donnent la mort chaque jour. Cela empêche de percevoir l’ampleur, mondiale comme nationale, du fléau que représente le suicide, plus meurtrier, au plan mondial, que les guerres."