Posté le: Mar 05 Avr 2005 09:03 Sujet du message: Action Rwanda 9 avril
Bonjour à tous,
Merci de faire passer le message au maximum...
Génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 :
Complicité de l’Etat français
« Die-in » pacifique le samedi 9 avril 18h à la Fontaine des Innocents
(métro Châtelet-Les Halles)
Non à l’impunité ! Survie vous invite à participer à une action militante pour dénoncer la complicité de l’Etat français dans le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 : ce « die-in » signifie l’action de s’allonger sur le sol tous ensemble pendant quelques minutes en guise de protestation pacifique et pour symboliser les victimes. Le Die-in d’avril 2004 avait fait l’unanimité de la part des participants et fortement interpellé les badauds. Soyons encore plus nombreux cette année !
En librairie :
L'horreur qui nous prend au visage. L'Etat français et le génocide au Rwanda
Publié le lundi 7 février, 2005
En 1994 s'accomplissait au Rwanda le dernier génocide du XXe siècle. En trois mois, un million d'hommes, de femmes, de vieillards et d'enfants étaient exterminés uniquement parce qu'ils étaient Tutsi. Il est vite apparu que la question des responsabilités françaises était incontournable. La France a en effet soutenu un régime raciste qui couvait l'idéologie et les forces du génocide, puis ces forces en train de commettre l'abomination, avant de favoriser leur repli et leurs préparatifs de « revanche ». Les voix qui dénonçaient en France ce sinistre scandale ont été vite étouffées par une chape de plomb politico-militaire et une désinformation incessante.
En 1998 cependant, les révélations du journaliste Patrick de Saint-Exupéry contraignaient une Mission d'information parlementaire à soulever le couvercle, mais pour conclure seulement à une « erreur » d'appréciation politique, en dépit du contenu même de son Rapport. Un ensemble d'associations et de citoyens a estimé ne pas pouvoir laisser dans un tel déni la commémoration des dix ans du génocide. Ils ont organisé, du 22 au 26 mars 2004, une Commission d'Enquête Citoyenne (CEC), appuyée par plus de huit mille signatures. Cette semaine intense de travaux et de débats est retranscrite dans le présent ouvrage : rapports, documents (pour certains inédits), paroles d'experts, de rescapés et de bourreaux se prolongent dans les échanges de la Commission.
Les membres de la CEC, même ceux qui connaissaient très bien le sujet, ont été saisis d'effroi et de dégoût devant ce qui ressort d'un tel faisceau de preuves et d'informations : leur pays est inextricablement mêlé à un génocide. Réfléchissant, décidant et agissant comme si ce génocide n'était qu'un phénomène collatéral d'une guerre civile, les responsables civils et militaires de la France ont favorisé de fait son accomplissement. Notre pays ne veut toujours pas le savoir, ni assumer ses responsabilités, ni demander des comptes à ses plus hauts dirigeants.
Au printemps 2004, la CEC n'a pas été seule à relever cette évidence. Désormais, il y a deux attitudes incompatibles. Certains continueront de considérer que la raison d'État doit protéger le nœud politico-militaire engagé dans un génocide, dans le sillage d'une doctrine qui a des accointances avec tous les fascismes. Pour d'autres, la mémoire des victimes rwandaises, les leçons de ce génocide après celui des Juifs où l'État français s'était déjà trouvé compromis, la prévention de futurs crimes de masse, en Afrique ou ailleurs, l'avenir de la démocratie en France, imposent de faire la vérité et d'y restaurer des contre-pouvoirs. La lecture de ce livre peut contribuer à accroître le nombre des citoyens qui refusent l'intolérable.
Inscrit le: 29 Nov 2004 Messages: 229 Localisation: Savoie
Posté le: Jeu 07 Avr 2005 08:35 Sujet du message:
IGISHANGA, une pièce de Théâtre sur le Rwanda, d'après Jean Hatzfeld
en collaboration avec l' ADELS
IGISHANGA
" ... Un génocide n'est pas une guerre particulièrement meurtrière et
cruelle. C'est un projet d¹extermination. Au lendemain d'une guerre,
les survivants civils éprouvent un fort besoin de témoigner ; au
lendemain d'un génocide, au contraire, les survivants aspirent
étrangement au silence. Leur repliement est troublant... "
Jean Hatzfeld
A l'origine, à la source, une comédienne lit un recueil d'interviews
réalisés par un grand reporter, authentique "écouteur", nommé Jean
Hatzfeld.
Isabelle Lafon s'empare de ces mots comme elle le ferait avec les mots
d'une Bérénice. L'actrice nous pose devant "son" théâtre et non devant
un témoignage de rescapées. Alors on voit apparaître deux femmes
devenues personnages, non plus victimes de génocides, mais figures
héroïques.
Un spectacle qui dans sa simplicité représente l¹essence même du
théâtre...
le vendredi 8 avril à 21h
le samedi 9 avril à 19h30
durée du spectacle 1h
réservation indispensable
au 01 42 02 02 68
resa@theatre-paris-villette.com
Théâtre Paris Villette - Parc de la Villette - Paris 19ème - Métro
Porte de Pantin
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