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Le lobby noir américain, la Côte d’Ivoire et la france

 
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M.O.P.
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2005 11:28    Sujet du message: Le lobby noir américain, la Côte d’Ivoire et la france Répondre en citant

Le lobby noir américain et la Côte d’Ivoire.LE COURRIER D’ABIDJAN

http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=260

La crise ivoirienne et le combat du président Gbagbo sont en train de gagner d’autres terrains. Le lobby noir américain entend désormais mieux s’organiser pour aider la Côte d’Ivoire républicaine. Dans cet entretien, M. John Watusi Branch, universitaire, homme d’Affaires prospère, éminente personnalité du monde Africain américain parle du combat que ses frères de la diaspora et lui entendent mener à travers le monde pour que la victoire de la Côte d’Ivoire soit effective et totale.

Mr. John Watusi Branch, vous êtes le fondateur et le Directeur exécutif de “The Centre For Culture, The African Peotry Theatre, Inc.” basé aux États-Unis. Que faites-vous en ce moment à Abidjan ?

J’arrive d’Addis-Abeba où nous avons réfléchi, dans le cadre d’un forum international, sur les maux qui minent notre mère patrie, l’Afrique. Je suis en route pour le Sénégal d’où je devais rallier les États-Unis. Mais la Direction exécutive du Centre a souhaité que je fasse une escale de 3 jours ici pour mieux m’informer de la situation de crise en Côte d’Ivoire et rendre compte de ce que vivent ce pays et sa population depuis septembre 2002.

Voudriez-vous nous présenter l’Institution que vous dirigez ?

‘‘The Centre for Culture, the African Poetry Theatre, Inc.’’ existe depuis 20 ans. Il est basé aux États-Unis, plus précisément à Jamaica, Queens. Il a des activités multiformes et multisectorielles. Mais nous travaillons surtout dans les domaines de l’expertise, des échanges et du lobbying.

Nous sommes aussi organisés pour promouvoir l’Afrique et défendre ses intérêts. Nous sommes les ‘‘watchdogs’’ de l’Afrique et faisons en sorte que les anciennes douleurs qu’a connues le continent – l’esclavage, la colonisation, les coups d’État et l’exploitation – ne se reproduisent plus. A ce sujet, nous nous retrouvons aussi bien aux États-Unis qu’en Afrique pour des forums, conférences et sommets pour faire le point et prendre des mesures idoines dans l’intérêt de l’Afrique et des fils de la diaspora. Nous mettons à la disposition des Américains et surtout des Africains-Américains la vraie information sur l’Afrique et les conflits qui freinent son développement. Nous agissons ainsi dans plusieurs domaines. Nous travaillons avec des personnalités politiques, des leaders d’opinion et des hommes de médias. Avec toutes ces personnalités, nous parlons de la condition des Noirs partout dans le monde.

En ce moment, nous basons notre travail sur la projection de films sur les événements qui ont actuellement lieu en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest. Cela est, bien entendu, suivi de discussions pour permettre aux uns et aux autres de comprendre les diversités culturelles.

Nous invitons aussi des écrivains qui viennent nous parler de leurs œuvres. Cela nous permet d’avoir une idée de la richesse culturelle de la littérature africaine-américaine et africaine tout court. Nous avons aussi des programmes à l’attention des élèves et des jeunes à l’effet de développer en eux des talents dans plusieurs domaines dont l’art, la littérature, les contes africains, la peinture et l’industrie cinématographique.

Nous créons aussi des liens économiques entre l’Amérique et l’Afrique. Ce que nous appelons la renaissance des deux grands ‘‘A’’. Un aspect de notre travail, c’est que nous faisons venir en Afrique aussi bien des touristes que des investisseurs noirs américains désireux d’y investir. Depuis 9 ans, nous initions un programme au Ghana pour nos étudiants qui y passent 4 ou 5 semaines en été, pour faire de la recherche, se perfectionner ou apporter leur expertise dans plusieurs domaines socioculturels et éducatifs. Nous organisons aussi des forums politiques, économiques et des séminaires à notre siège central et dans plusieurs États américains, qui nous permettent de donner toutes les informations sur le continent africain, cher à nos aïeux, à nos parents et à nous-mêmes.



Nous le faisons, parce que toutes les informations sur l’Afrique que nous recevons de l’Occident ne sont pas toutes crédibles par rapport à ce qui s’y passe réellement. Nous portons ainsi la vraie information sur l’Afrique aux journaux noirs américains pour leurs lecteurs qui sont nos frères africains américains. C’est cela notre mission depuis plus de 20 ans. Une mission au service de l’Afrique et des Africains. Elle vise à établir le lien entre nous et l’Afrique. Une espèce de retour à la mère patrie tel que préconisé par Marcus Garvey.

Avez-vous fait cas de la situation en Côte d’Ivoire lors de vos forums, galas et conférences de presse ?

Oui. Il y a trois semaines, des jeunes patriotes ivoiriens basés à New York nous ont fait l’amitié de nous inviter à une conférence de presse suivie de projection de film sur les douloureux événements que connaît la Côte d’Ivoire. Le centre que je dirige a abrité cette conférence, en collaboration avec M. Druid Bailly, un Ivoirien expert en économie qui travaille à Wall Street. Il est le représentant des jeunes patriotes à New York. L’Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Nations Unies, S.E.M. Philippe Djangoné Bi Djessan et bien d’autres responsables ivoiriens y étaient.

Avec la projection de films et les explications données par les uns et les autres, nous avons pu comprendre la vérité sur la crise ivoirienne et surtout la réalité sur les tueries de l’Hôtel Ivoire début novembre 2004.

A partir de là, nous avons conclu que l’acte posé par l’armée française à l’Hôtel Ivoire est très grave. Ayant moi-même quelquefois vécu en Côte d’Ivoire et connaissant très bien l’Hôtel Ivoire, j’ai eu de la peine à comprendre le bien-fondé d’un tel acte. C’est absolument incroyable, cette façon de traiter des êtres humains en ce 21è siècle ! Et puis les arguments des Français n’ont pas manqué de nous amuser. Pour ceux qui connaissent Abidjan, il n’y a pas de doute : un gros mensonge a conditionné cette opération de la Force Licorne qui a causé tant de victimes et un bain de sang inutile au sein de la jeunesse sortie pour poser un acte républicain, celui de défendre aux mains nues la République en danger. Mais ce que j’ai apprécié le plus, c’est la résistance dont ont fait montre ces jeunes gens. Voir des gens tomber à côté d’autres qui avancent les mains nues contre la Licorne et sa machine à tuer est une résistance qui inspire. Nous avons vu toutes ces scènes. Les conférenciers et les organisateurs ont échangé, ont répondu aux préoccupations des uns et des autres. Nous aussi avons été bien instruits de ce qui se passe actuellement dans votre pays et avons décidé d’aider fondamentalement la Côte d’Ivoire.

Plusieurs personnes dans la salle, des Américains et Africains-Américains, ont adhéré au combat et ont décidé de créer un comité de soutien aux idéaux démocratiques des Ivoiriens. Nous allons donc mettre ensemble nos forces pour informer davantage la population et le public américain au sujet de la situation en Côte d’Ivoire. Nous envisageons prendre contact avec d’autres personnes ressources ayant une grande maîtrise des relations bilatérales entre la France et la Côte d’Ivoire pour nous instruire véritablement sur ce qui ne va pas.

Pendant longtemps, la France a fait croire à une certaine catégorie de politiques américains que la Côte d’Ivoire était hostile aux USA.

Aujourd’hui, nous découvrons la vérité. Nous allons donc travailler davantage au rapprochement des deux. Ce que vous devez savoir, c’est que le plus puissant groupe de pression anti-apartheid est né au sein de la communauté noire à Harlem, aux États-Unis. C’était nous. Nous avons décidé de faire la même chose en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, en développant nous-mêmes une stratégie de communication internationale efficace et un puissant comité de soutien.

Il faut que le monde entier soit informé de la barbarie française.
Un pays qui ne s’attaque qu’aux plus petits, aux plus faibles.

Avec les évènements de novembre, la France ne mérite plus le qualificatif de pays des Droits de l’Homme et de la Liberté.


Le Président Chirac, le Président de l’Afrique ?

C’est un État colon plein de haine et de contradictions. D’ailleurs, la grande majorité des pays européens ne lui accordent aucun crédit parce que sa contribution au sein de la communauté européenne est exclusivement tirée de l’exploitation des richesses africaines et des réseaux mafieux qu’elle a mis en place dans ses ex-colonies. Regarder la situation actuelle de la France depuis que ses ex-colonies, dont particulièrement la Côte d’ Ivoire, vont mal. Chaque jour, ce sont des grèves et des marches en cascade dans ce pays. Le pouvoir d’achat des Français est très faible et le gouvernement français n’a pas les solutions pour améliorer l’économie du pays et résoudre les problèmes du chômage, du racisme et de la pauvreté galopante.

Voilà pourquoi les autorités françaises s’acharnent sur l’Afrique et particulièrement sur la Côte d’Ivoire.

Nous allons aider les Ivoiriens à mettre fin à cet état de fait.
Le Comité de soutien que nous avons mis en place pense que la France ne mérite pas d’organiser les Jeux Olympiques de 2012.
Nos réseaux ont déjà commencé à travailler dans ce sens et la France n’aura pas les J.O de 2012. Nous avons décidé de combattre la politique honteuse, cruelle et moyenâgeuse de la France en Afrique. Et croyez-moi, aux États-Unis, il y a des millions de personnes qui pensent comme nous et qui sont prêtes à nous soutenir.

Le combat en Côte d’Ivoire est le début de la renaissance de l’Afrique francophone.
Nous allons surtout apporter notre soutien sans faille au président de l’Afrique du Sud, médiateur de l’Union Africaine dans la crise ivoirienne. Le Comité a décidé de lui adresser un message d’encouragement et solliciter une audience auprès de lui pour lui faire part de nos préoccupations, nous fils de la diaspora, vis-à-vis de ce que le gouvernement démocratiquement élu de Côte d’Ivoire endure comme méchanceté de la part de la France.. Nous lui proposerons notre collaboration dans le cadre de sa médiation, de sorte que des mesures communes soient prises pour mettre fin à cette forme d’injustice.

Ensuite, nous irons voir le président Obasanjo du Nigeria, président en exercice de l’Union Africaine, pour lui exprimer les mêmes préoccupations.

En plus de cela, nous allons actionner le Black Caucus (Ndlr : Groupe de pression parlementaire, composé de sénateurs et de représentants noirs, qui influence la politique étrangère des USA. On y retrouve aussi bien des républicains que des démocrates. Ce groupe est incontournable en matière de décisions qui concernent directement l’Afrique) et le gouvernement des États-Unis afin qu’ils s’impliquent directement dans la résolution de la crise ivoirienne par une prise de position sans ambiguïté à l’ONU. Nous ferons en sorte que toutes ces actions convergent vers la résolution définitive de la crise ivoirienne.

Et nous sommes sûrs de réussir si nous, fils de la diaspora, mettons ensemble nos forces pour venir au secours de la Côte d’Ivoire. C’est de l’indépendance totale de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique qu’il est question là. Et nous allons y travailler sérieusement,

car il est temps que les Ivoiriens et, partant, les Africains réfléchissent d’eux-mêmes et s’autodéterminent seuls, sans une influence quelconque.



Les rapports entre la France et ses ex-colonies africaines doivent être des rapports de respect mutuel et de souveraineté. Aujourd’hui, on ne peut pas accepter, en Afrique, des coups d’État et guerres suscités et sponsorisés par des puissances étrangères. La France doit aider les pays africains à consolider la démocratie plutôt qu’à créer les conditions du désordre, de la haine et de guerre civile. Pour venir 10 ans après, comme ce fut le cas au Rwanda, présenter des excuses pour la guerre et le génocide qui ont détruit ce pays. Nous ne pouvons l’accepter. Nous ferons donc tout, avec l’aide des Ivoiriens patriotes et des Africains panafricanistes, pour que le cas de la Côte d’Ivoire soit le dernier acte du néocolonialisme en Afrique.

Comment percevez-vous le fait que, pendant que de nouveaux leaders politiques, partisans de l’expression démocratique émergent, d’autres se munissent d’armes pour tenter de changer l’ordre démocratique en marche ?

Mon sentiment, en tant qu’américain, est qu’un coup d ’État est ce que nous appelons ‘‘The step backward’’, c’est-à-dire un retour en arrière. Il faut que les partisans de coups d’État aient à l’esprit beaucoup de choses. On ne peut pas travailler pour soi et contre l’intérêt général.

On ne peut pas prendre un fusil contre ses propres frères et penser que cela réglera les choses.
Or, c’est généralement cela l’esprit des coups d’État.

L’Afrique doit rejeter ce mode de gestion politique, ce mode d’accéder au pouvoir. Cela n’honore pas ce continent qui a des choses si merveilleuses à apprendre et à offrir au monde. Vous êtes les fils d’une même mère et il n’est pas souhaitable de vous entretuer. Il faut privilégier la discussion, le dialogue, qui a toujours fait le charme de ce continent. L’Afrique doit désormais accepter les principes démocratiques, la bonne gouvernance et surtout l’émergence d’un nouveau type de leaders politiques.

Vous qui êtes un des initiateurs du retour des hommes d’affaires africains-américains vers l’Afrique. Est-ce que vos projets de coopération économique entre les Africains et leurs frères de la diaspora ne se retrouvent-ils pas menacés par les différentes rébellions ?

Cela constitue effectivement un frein aux initiatives que nous entendons davantage prendre pour l’Afrique, parce que cette méthode heurte sérieusement les initiatives économiques en général. Cela effraye les investisseurs qui voudront s’intéresser à l’Afrique. Même les simples prospecteurs seront découragés. Quand il y a des conflits dans une zone, cela fait fuir les investisseurs, parce que “l’argent n’aime pas le bruit”. Malheureusement, c’est dans ce cas de figure que nous allons nous trouver. C’est pour toutes ces raisons que nous appelons à la fin de la guerre, parce que nous envisageons faire venir beaucoup d’investisseurs américains en Afrique, pour offrir des facilités et le vrai développement aux Africains.

Vous avez certainement appris par voie de presse beaucoup de choses sur la Côte d’Ivoire. Après avoir organisé des conférences de presse, des forums et galas aux USA pour expliquer la crise ivoirienne, vous voila à Abidjan. Quel est aujourd’hui votre point de vue par rapport à ce qu’on vous expliquait ?

J’ai séjourné en Côte d’Ivoire plusieurs fois et je n’ai constaté aucun changement négatif. La Côte d’ivoire est restée aussi accueillante qu’elle l’a toujours été. Les Ivoiriens sont pourtant qualifiés de xénophobes…Tout ce qui a été dit à propos de la Côte d’Ivoire dans la presse internationale, surtout dans la presse française, sur l’Internet, ne m’a jamais ébranlé. Je suis toujours resté en contact avec des Ivoiriens sur place à Abidjan. Ils m’ont toujours rassuré sur l’état des lieux. Je n’ai jamais douté des qualités humaines des Ivoiriens et je n’ai jamais eu peur de venir à Abidjan malgré ce qui se racontait. Abidjan est formidable et les Ivoiriens sont toujours aussi formidables. Par contre, les événements de début novembre 2004 ont jeté le discrédit sur la force Licorne. Dernièrement, quand je suis arrivé ici, j’ai fait une petite visite guidée à l’hôtel Ivoire. Je vous assure que quand vous voyez les différents films réalisés sur ces événements de novembre et le site même de l’Hôtel Ivoire, vous avez de la peine à comprendre comment une telle barbarie a pu y avoir lieu. C’est d’ailleurs ce pour quoi les membres du Conseil Exécutif du Centre m’ont demandé de faire une escale à Abidjan. Il m’appartient de leur rendre compte de ce que j’ai vu et entendu. Mon message est qu’il fait bon vivre à Abidjan.

Si l’on vous demandait de comparer le président Houphouët au président Gbagbo, que diriez-vous ?

Des gens qui connaissent bien le président Gbagbo m’ont dit beaucoup de bien de lui. Ils m’ont donné des informations mêmes historiques sur sa personne. Entre autres, le fait qu’il ait fait la prison à 4 reprises en tant qu’opposant sans jamais avoir pris les armes à sa sortie de prison. Le fait qu’aussi bien son père (paix à son âme !), son épouse, son fils, en somme toute sa famille ait fait la prison et ait pris la chose comme faisant partie du parcours normal d’un opposant politique africain. Car il est rare en Afrique de s’opposer au pouvoir du parti unique sans faire la prison. J’ai aussi lu les œuvres écrites par l’actuel président ivoirien et les articles de journaux concernant sa vie et son action politique. Sa vision de l’Afrique et l’analyse qu’il fait de son parcours montrent qu’il est un grand homme d’État. Ce sont des choses qui comptent énormément et positivement quand on veut faire de la politique. Nous voudrions l’encourager à persévérer dans la voie de la paix et saluer sa large vision à la fois humaniste et panafricaniste. Quant au président Houphouët- Boigny, je pense qu’il a posé les bases du leadership de la Côte d’Ivoire.

Et le président Gbagbo est en train de travailler à pérenniser ce leadership. Il est sur les traces de Stockely Carmichaël alias Kwame Turray, de Kwame Nkrumah, Julots Nyéréré, Lumumba, Thomas Sankara… Ces leaders panafricanistes qui ont marqué l’Afrique et que le pouvoir néo-colonial , à travers ses sous-préfets locaux, a combattus à mort. Quand on connaît l’histoire d’un tel homme, on peut aisément comprendre pourquoi il a beaucoup de problèmes avec la France. Nous allons l’aider avec notre groupe de lobby, car son combat est en train de donner une autre image de la Côte d’Ivoire qui se réveille enfin. Mais rien ne se fait du jour au lendemain, il faut lutter contre toutes ses forces du mal. Je suis très émerveillé de voir que le président Gbagbo ne recule pas du tout sur certaines des décisions courageuses qu’il prend.

Si vous devriez vous adresser personnellement aux rebelles de Guillaume Soro, que leur diriez-vous ?

Je leur dirais qu’ils doivent faire corps avec leur pays pour l’intérêt de tous, penser aux souffrances des populations. Le plus grand message que je peux leur donner, c’est qu’il ne faut pas créer la division juste pour régler un problème particulier. Ils doivent cesser de servir d’agents exécuteurs pour protéger les intérêts de la France et des multinationales.


“Unis, on résiste. Divisés, on chute”, dit-on.

Ils doivent méditer ce message. Il faut que les rebelles sachent que les Européens ne sont pas intéressés par leurs préoccupations. Ils ont plutôt autre chose derrière la tête. Nous sommes honnêtes en leur disant cela, car nous savons de quoi nous parlons.

L’Afrique doit rester unie et revenir aux Africains, comme Marcus Garvey l’a dit.
Quel message à l’endroit du président Gbagbo ?

Je lui demanderai de toujours résister. Il doit reste r fort là où il est. Pour nous, il est sur le bon chemin, celui de la libération de toute l’Afrique. Il est aujourd’hui un exemple pour les autres Africains. Particulièrement ceux de l’Afrique francophone qui doivent aujourd’hui dire non à l’impérialisme français. Gbagbo doit servir d’exemple à toute l’Afrique, à tous ceux qui veulent dire non à la forfaiture européenne et qui sont encore hésitants. Il est temps pour les Africains de prendre leur destin en main. Ne faiblissez pas, parce que vous êtes dans le vrai. Et votre position sera défendue partout dans le monde, partout où nous serons, partout où les combattants pour la dignité de l’homme noir seront. Nous invitons à cet effet le Président Gbagbo à venir aux États-Unis d’Amérique pour non seulement s’adresser au Conseil de Sécurité des Nations Unies mais surtout pour nous permettre de lui offrir des tribunes pour faire connaître son combat et celui de son peuple. Nous avons partagé cette idée avec l’Ambassadeur Philippe Djangoné Bi qui a promis lui transmettre notre invitation.

Et à Blé Goudé et aux jeunes patriotes ?

Je les encourage à toujours mener le combat qui est le leur. Aux États-Unis, nous avons connu cette période dans les années 60 et ce sont nos jeunes patriotes, dont je faisais partie, qui nous ont tirés d’affaire. Ce sont eux qui ont l’énergie nécessaire pour mener ce combat. Je salue au passage Blé Goudé pour tout ce qu’il fait. Le chemin est long, il sera vilipendé mais il devra résister. Personnellement, je préfère une jeunesse de ce genre-là, celle qui prend la rue les mains nues pour exiger ses droits et défendre la République en danger, qu’une jeunesse qui use du canon pour se faire entendre.

Les ‘‘Jeunes Patriotes’’ de Côte d’Ivoire devraient même exporter leur mode de combat.
Je les encourage personnellement pour l’énergie et le génie qu’ils mettent dans leurs initiatives.

Que vous inspire la médiation MBéki ?

Le président MBéki est un grand homme d’Etat. Il dirige un État qui a une histoire de lutte pour la libération et l’émancipation. Nous savons qu’il va réussir à ramener la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. Nous allons lui apporter notre soutien sans faille. Il a soumis une feuille de route à toutes les parties impliquées dans la crise ivoirienne, Et selon les informations en notre possession, seul le bloc rebelle continue de ne pas assumer sa part de responsabilité. Selon des informations précises, la communauté africaine, avec l’appui des Nations Unies, s’apprête à les obliger à désarmer. Nous soutiendrons les nouvelles mesures à venir. Et s’il y a des pays et des chefs d’État qui s’y opposent, nous allons les dénoncer et amener l’opinion publique américaine à les combattre. Par exemple, si le Burkina Faso continue de soutenir la rébellion en Côte d’Ivoire, nous demanderons à tous nos concitoyens de boycotter ce pays.

Nous entendons, en tant que lobbyistes africains-américains, impliquer tous nos représentants au Congrès et aider le président MBéki à réussir sa mission. Qui est notre mission à nous tous. Je suis convaincu qu’il n’échouera pas. Car il est plus qu’important que cette espèce d’esclavage et d’apartheid en Afrique s’arrête aux portes de ce millénaire où l’intelligence personnelle devrait primer sur tout.

Source : Le Courrier d’Abidjan
Illustrations : Africamaat
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Agnassa
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MessagePosté le: Mer 13 Avr 2005 19:59    Sujet du message: Répondre en citant

Quelqu'un a des infos sur "ces frères" ?
Les amis qui nous veulent du bien !
Quelle est leur position par rapport aux manips américaines visant à s'octroyer une plus grosse part du gâteau africain ? Il y'a paraît-il du pétrole en Côte d'Ivoire...
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Yazol
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MessagePosté le: Mar 26 Avr 2005 05:48    Sujet du message: Répondre en citant

Agnassa a écrit:
Quelqu'un a des infos sur "ces frères" ?
Les amis qui nous veulent du bien !
Quelle est leur position par rapport aux manips américaines visant à s'octroyer une plus grosse part du gâteau africain ? Il y'a paraît-il du pétrole en Côte d'Ivoire...

Voilà un mec qui n'a rien compris et qui pour la questio qu'il pose se révele être un nostalgique sinon un fanatique de l'absolutisme françafricain. Que ces frères soient mal intentionnés, là n'est pas le problème. Le vrai problème, le plus instant c'est celui de l'indépendance et c'est sans transiger que nous allons la conquérir. Il ne s'agit pas de nous vendre aux USA mais de sortir de l'asphixie française avec l'aide de qui le veuille bien...


Dernière édition par Yazol le Mer 29 Mar 2006 08:43; édité 1 fois
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Agnassa
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MessagePosté le: Mar 26 Avr 2005 18:58    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Voilà un mec qui n'a rien compris et qui pour la questio qu'il pose se révele être un nostalgique sinon un fanatique de l'absolutisme françafricain.


Je suis loin de tout fanatisme, mais je n'en suis pas non plus à me jeter dans les bras de l'ours pour échapper au tigre!

Citation:
Que ces frères soient mal intentionnés, là n'est pas le problème.


Désolée mais pour moi c'est un problème.

Citation:
Il ne s'agit pas de nous vendre aux USA mais de sortir de l'asphixie française avec l'aide de qui le veuille bien...


C'est bien d'aide qu'il s'agit c'est une arme à double tranchant!
Je n'ai dit nul part dans mon poste qu'ils étaient mal intentionnés, je ne les connais pas alors je m'informe.
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Yazol
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MessagePosté le: Mer 27 Avr 2005 06:25    Sujet du message: Répondre en citant

Agnasa, tu es partisan du statu quo, de la continuation des rapports maître/esclave, riche/pauvre, dominant/dominé entre l'Europe et l'Afrique. Alors que le système néocolonial fait des ravages en Afrique, toi tu plaides pour que la France reste plantée éternellement en Afrique pour que ton smic ou ton rmi soit toujours assuré. quel africain tu es ?
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Agnassa
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MessagePosté le: Mer 27 Avr 2005 12:30    Sujet du message: Répondre en citant

Yazol a écrit:
Agnasa, tu es partisan du statu quo, de la continuation des rapports maître/esclave, riche/pauvre, dominant/dominé entre l'Europe et l'Afrique. Alors que le système néocolonial fait des ravages en Afrique, toi tu plaides pour que la France reste plantée éternellement en Afrique pour que ton smic ou ton rmi soit toujours assuré. quel africain tu es ?


- PARTISANT PLAIDOIRIE je relie mon post et je ne vois ces mots nulle part.

- S'agissant du SMIC et du RMI je ne suis pas française et ne le serai jamais
- Quel africain je suis ? Un africain qui voit pas mal de prédateurs tourner autour de son continent et qui estime être en droit de s'informer avant d'accepter toute aide venant de l'extèrieur.

Ceci dit ce que tu en penses m'importe peu surtout que j'ai pas l'impression qu'on parle la même langue, vu les interprétations que tu fais.
Je continuerai donc à agir comme j'en ai l'habitude : m'informer avant d'accepter la main tendue.
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Diarra
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 02:25    Sujet du message: Répondre en citant

Salut,

Je ne suis pas partisan de la désinformation au seuil du 21 siecle.
Ce problme ici posé est l'avis d'un seul camp.
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M.O.P.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 09:39    Sujet du message: Répondre en citant

ger a écrit:


ps: n'oublier pas de mettre vos petits sous à la western union!


La western union c'est pas les noir americains, mais des juifs !
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 09:54    Sujet du message: Répondre en citant

Agnassa a écrit:

C'est bien d'aide qu'il s'agit c'est une arme à double tranchant!
Je n'ai dit nul part dans mon poste qu'ils étaient mal intentionnés, je ne les connais pas alors je m'informe.


Dans le texte ils ont donne assez d'information sur leur organisation, chercher sur google.

Quelques references citees dans le texte peut etre ?
Leur travail de lobbying contre le regime raciste genocidaire d'apartheid, regime beneficiant du support de la france et tous les autres occidentaux blancs.

Encore un avantage, ils sont noirs et on n'est jamais mieux servi que par ses semblables, eux ne diront jamais comme francois mitterand "Dans ces pays la un genocide n'a pas d'importance".
Il ne s'agit pas de leur livrer l'afrique mais d'accepter leur aide nous permettant de liberer l'afrique des racistes leucodermes europeens surtout ceux francais.
Une cooperation avec eux sera plus saine qu'avec les blancs qui n'ont que mepris pour le noir, ils nous ressemblent c'est deja quelque chose.
Il est temps que la famille noire s'entraide et travaille ensemble pour notre bien a tous.

Et meme s'il faut a tout prix brader notre patrimoine, vaut mieux le brader a des noirs qu'a des blancs.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 10:02    Sujet du message: Répondre en citant

ger a écrit:
bonjour,



gggggggggggggoooooooddddddd mmmooooooooooorrrrrrnnnnnnnnnnnnnnninnnnnggggggggggggg
aaaaaaaaaffffffffffffrrrrrrriiiiiiiiiccccccccccccccccaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

MERCI au lobby noir amiiiiiiiiiiiricaiiiiinnnnnnnnn de confier leur argent à la western union qui n'est pas aafrrrrrrrrriicainne
MERCI aux ammmiiii de caaïïïnnn

gggggodddddddddddd morrrrrrrrnnniiiiiiinnngggggggg AAAAAAAAAAFFFRICCAAAAAAAA

salut


La western union c'est pas les noir americains, mais des juifs !

Peut etre qu'a terme une cooperation avec eux permettra la creation d'une Nubian-Union

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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 12:39    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P. a écrit:

Et meme s'il faut a tout prix brader notre patrimoine, vaut mieux le brader a des noirs qu'a des blancs.

Et si on evitait de le brader tout simplement ?
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M.O.P.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 12:46    Sujet du message: Répondre en citant

ger a écrit:

Effectivement l'on connait maintenant le fondement de la pensée kmt qui se désagrège et n'apporte rien aux peuples africains sinon de solder au lobby américain l'espoir des peuples à une meilleure vie.
Je ne crois pas que beaucoup d'africains souhaitent ce genre de coopération prédigérée qui ne correspond pas à leurs besoins ni à leurs volontés.
Un nouvel esclavage cette "nubian union" !
Une proposition de la sorte c'est le diable qui se mord la queue.
C'est un mode de pensé qui te fait oublier quand tu déshabilles paul pour habiller pierre , tu restes toujours cul-nu!


gooooooooood moooooorrrrrning aaaaaaafffffffrrriiiiicaaaaaa

salut


Doco a écrit:

Et si on evitait de le brader tout simplement ?


Quelques references citees dans le texte peut etre ?
Leur travail de lobbying contre le regime raciste genocidaire d'apartheid, regime beneficiant du support de la france et tous les autres occidentaux blancs.


S'ils n'avaient eu que cela en tete profiter des malheurs des africains, il aurait suffi de s'arranger avec le pouvoir sud-africain comme les francais, Israel ou les autres nations europeennes et arabes.

L'affaire Wouter Basson
L'Afrique du Sud, ex-laboratoire secret de bio-terrorisme
des démocraties


http://www.reseauvoltaire.net/article8655.html




Dans les années 80, le système d'Apartheid était menacé en Afrique du Sud. Le régime lança un programme secret de recherche biologique et chimique nommé Project Coast. Son objectif était la production de substances mortelles éthniquement sélectives, permettant de réduire la population noire. On ignore combien de personnes sont mortes dans ces expériences. Le chiffre de plusieurs milliers est avancé. Le directeur du projet, le docteur Wouter Basson, a été acquitté le 12 avril 2002 à l'issu d'un procès controversé. Aujourd'hui, le scandale éclabousse la Suisse qui aurait collaboré aux recherches du « docteur la Mort ». Il semble, en effet, que pour contourner les traités de non-prolifération d'armes de destruction massive, plusieurs démocraties aient fait sous-traiter leurs recherches par le régime de l'Apartheid.

Certains le prénomment « docteur la Mort » et le qualificatif n'est pas trop fort. À 52 ans, ce fils de cantatrice, brillant chimiste et ardent patriote, est à l'origine d'un des projets politico-militaires les plus effroyables que l'après-guerre ait connu.

Nous sommes en 1984 et le gouvernement de l'Apartheid, en guerre larvée avec ses voisins et notamment l'Angola, n'en finit pas de cultiver sa propagande anti-communiste. Au prétexte d'une crainte d'attaque bio-chimique, les autorités militaires en place décident de développer une unité spéciale chargée du Chemical and Biological Warfare (CBW). Nom de code : Project Coast. C'est l'actuel président du Freedom Front, le général Viljoen, parlementaire proche de Le Pen à qui il a empreinté la flamme frontiste, qui, aujourd'hui encore se vente d'avoir politiquement entériné le projet lorsqu'il dirigeait la Défense sud-africaine dans les année 80. C'est lui qui chargea le docteur Wouter Basson, celui qu'on nommera « docteur la Mort », de développer le projet.

Les années 80 annoncent l'arrivée de Mandela et de sa démocratie, les autorités politiques réalisent alors combien la démographie ne leur est pas favorable et qu'au jeu d'une voix-un vote, la communauté afrikaner n'aurait bientôt plus de poids politique. Ce constat mènera le docteur Basson à une analyse simple : moins il y aura de noirs moins il y aura de votes noirs.

Mais l'équation coûte de l'argent. Des dizaines de millions de francs sont ainsi mis à contribution par le gouvernement de l'apartheid peu avant les années 90, afin de mettre sur pied un laboratoire militaire technologiquement suréquipé dans la banlieue proche de Pretoria à Roodeplaat, Des recherches extrêmement poussées sont alors enclenchées afin de développer une molécule mortelle, sensible à la mélanine qui pigmente la peau des noirs. Autrement dit, une arme d'extermination éthniquement sélective. Le laboratoire militaire du docteur Basson étudie également, échantillons à l'appui, l'éventualité de propager de graves épidémies dans les populations africaines. Un volet du Project Coast s'intéresse aussi au meilleur moyen scientifique de stériliser en masse les femmes noires.

Les milieux militaires étrangers spécialisés dans la guerre bio-chimique viennent bien volontiers contribuer à l'effort de recherche, l'Angleterre, les États-Unis, Israël, la Suisse, la France, mais aussi l'Irak ou la Libye figurent parmi les collaborateurs généreux ou occasionnels. Et ceci malgré la signature de nombreux traités de non-prolifération bio-chimique ou l'embargo du régime d'apartheid... Le laboratoire dit de Roodeplaat était devenu une véritable pharmacie macabre : Butolinum, Thallium, Anthrax, Sida, Choléra, en quantités hallucinantes… Une technologie de mort sous l'autorité d'un homme : le docteur Basson, avec pour seule cible, la population noire.

Les activités de ce docteur ne furent révélées qu' en 1998 lors d'auditions très spéciales de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR). Mais cela fait maintenant trois ans qu'il est jugé en homme libre, après caution symbolique, devant la Haute cour de justice de Pretoria. Principalement poursuivi pour fraude au fisc et production massive de drogue, il n'est que très accessoirement inculpé d'une soixantaine de meurtres ou de tentatives, parmi lesquels de très hautes personnalités, comme l'ancien président Mandela, le révérend Franck Chikane (actuel conseiller du président Mbeki). Cela étant les auditions de la Commission Vérité et Réconciliation ont montré qu'il était raisonnable de penser que plusieurs milliers de noirs avaient disparu dans les expériences ou les assassinats politiques pilotés par les laboratoires qu'il dirigeait.

Aujourd'hui, le docteur Basson vit dans une banlieue cossue de Pretoria. Cardiologue, il bénéficie même d'un poste à l'Hôpital Académique de la ville. Ce qui ne rassure pas sa clientèle pour majorité noire. Mais cela signifie aussi qu'il est toujours employé par l'État sud-africain. À quoi s'ajoute le fait que Basson est encore à ce jour un membre de l'armée sud-africaine ! Cette situation pour le moins surprenante est vivement dénoncée par des magistrats de la Commission Vérité et Réconciliation qui appellent à la mise sur pieds d'un tribunal international, pour qu'enfin soient jugés les crimes contre l'humanité perpétrés par Basson et les siens.

Le procès qui lui a été intenté début 1999 n'a pas levé le voile sur l'ensemble de ses activités criminelles. D'autant que le juge très conservateur, et très controversé Willie Hartzenberg (frère du président du parti conservateur sud-africain et nommé sous l'apartheid), est apparu bien partial, réduisant à chaque audience les accusations comme une peau de chagrin. Durant la procédure d'enquête ont même disparu les trois CD-Roms du docteur, compilation faite à la va-vite avant son arrestation et regroupant tous les résultats de ses diverses expérimentations.

Le procès s'est achevé le 12 avril 2002 par l'acquittement du docteur Basson. Au moment où la Cour pénale internationale voyait le jour… Le procureur a aussitôt annoncé qu'il ferait appel et Desmond Tutu dans un message adressé à l'opinion publique a parlé « d'un jour sombre pour l'Afrique du sud ».

Beaucoup de questions peu de réponses, mais quelques certitudes : l'arsenal chimique développé n'est pas perdu pour tout le monde, et son principal instigateur est encore à ce jour un militaire dépendant du ministère de la Défense, payé par le contribuable sud-africain. Autre certitude les traités de non-prolifération bio-chimique signés par les pays occidentaux, n'ont pas empêché le commerce de ce sinistre savoir faire et il n'est pas invraisemblable que sans notre collaboration, « docteur la Mort » n'ait jamais existé.

À l'heure du terrorisme bio-chimique, il est urgent de mettre sur pied une commission internationale indépendante afin d'identifier tous ceux qui ont collaboré au programme Coast, et localiser le stock d'armes bio-chimiques.


Tristan Mendès France
Assistant parlementaire, journaliste et documentariste. Il a notamment écrit le livre Dr la mort, Enquête sur un bioterrorisme d'Etat en Afrique du Sud et le documentaire Docteur La Mort.

La collaboration suisse aux expériences du docteur Basson

Début juin 2002, une délégation parlementaire suisse (dite des Commissions de gestion ou Dél CdG) est mise sur pied afin d'examiner dans quelle mesure la Suisse et ses services ont collaboré au programme de guerre bio-chimique sud-africain, le Project Coast, dirigé par le Docteur Wouter Basson.

Mais le travail de la Dél CdG, qui devrait officiellement rendre son rapport au printemps 2003, semble avoir été court-circuité. En effet, entre-temps, le DDPS (Département fédéral de la Défense) a pris l'initiative d'interroger Wouter Basson directement à Pretoria sous forme de questionnaire sur papier en-tête officiel de l'administration suisse. L'initiative du DDPS correspond à un acte officiel à un citoyen étranger résident à l'étranger, ce qu'interdit formellement la Convention de Genève sans l'accord express du pays concerné, en l'espèce l'Afrique du Sud qui a découvert l'affaire dans les médias.

Ce fâcheux court-circuitage a été révélé par le journal suisse WeltWoche de la semaine du 20 octobre 2002. La Dél CdG s'est alors fendu d'une note d'information le 24 octobre 2002. Elle défausse sa responsabilité sur celle du DDPS en précisant qu'elle ne se prononcera plus sur ses activités jusqu'à la remise de son rapport. Le DDPS a, quant à lui, admis avoir commis une « erreur » dans ses transmissions, tout en déclarant à son tour, que « la Dél CdG est responsable de ses actes devant le Parlement ».

Reste que la Suisse se trouve dorénavant dans une situation délicate vis-à-vis de l'Afrique du Sud qui risque de ne plus collaborer à l'enquête. Une manière originale d'enterrer un sujet qui dérange.

Livre & documentaire
Dr la mort, Enquête sur un bioterrorisme d'Etat en Afrique du Sud
par Tristan Mendès-France

Passé sous silence - Docteur La Mort
Documentaire écrit par Tristan Mendès-France et réalisé par Jean Pierre Prévost.
France 3, jeudi 31 octobre 2002, 23h55 (50 min)

Rapports
La maîtrise des armements chimiques et biologiques, rapport de l' Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), 5 décembre 2001. Voir notamment l'introduction du rapport et le chapitre « Les difficultés d'application de la CAB »

Les rapports entretenus par les services de renseignements suisses avec l'Afrique du Sud, rapport de la Délégation des Commissions de gestion des Chambres fédérales sur le rôle des Services de renseignements suisses dans le cadre des relations entre la Suisse et l'Afrique du Sud. Voir notamment, dans le chapitre 2, la partie « Prétendue participation du Laboratoire AC de Spiez aux projets sud-africains de développement d'armes biologiques et chimiques ».
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 12:53    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut se baser sur des faits pour porter un jugement pas sur ses elucubrations.


‘‘The Centre for Culture, the African Poetry Theatre, Inc.’’ existe depuis 20 ans. Il est basé aux États-Unis, plus précisément à Jamaica, Queens. Il a des activités multiformes et multisectorielles. Mais nous travaillons surtout dans les domaines de l’expertise, des échanges et du lobbying.

Nous sommes aussi organisés pour promouvoir l’Afrique et défendre ses intérêts. Nous sommes les ‘‘watchdogs’’ de l’Afrique et faisons en sorte que les anciennes douleurs qu’a connues le continent – l’esclavage, la colonisation, les coups d’État et l’exploitation – ne se reproduisent plus. A ce sujet, nous nous retrouvons aussi bien aux États-Unis qu’en Afrique pour des forums, conférences et sommets pour faire le point et prendre des mesures idoines dans l’intérêt de l’Afrique et des fils de la diaspora. Nous mettons à la disposition des Américains et surtout des Africains-Américains la vraie information sur l’Afrique et les conflits qui freinent son développement. Nous agissons ainsi dans plusieurs domaines. Nous travaillons avec des personnalités politiques, des leaders d’opinion et des hommes de médias. Avec toutes ces personnalités, nous parlons de la condition des Noirs partout dans le monde.

En ce moment, nous basons notre travail sur la projection de films sur les événements qui ont actuellement lieu en Afrique, particulièrement en Afrique de l’Ouest. Cela est, bien entendu, suivi de discussions pour permettre aux uns et aux autres de comprendre les diversités culturelles.

Nous invitons aussi des écrivains qui viennent nous parler de leurs œuvres. Cela nous permet d’avoir une idée de la richesse culturelle de la littérature africaine-américaine et africaine tout court. Nous avons aussi des programmes à l’attention des élèves et des jeunes à l’effet de développer en eux des talents dans plusieurs domaines dont l’art, la littérature, les contes africains, la peinture et l’industrie cinématographique.

Nous créons aussi des liens économiques entre l’Amérique et l’Afrique. Ce que nous appelons la renaissance des deux grands ‘‘A’’. Un aspect de notre travail, c’est que nous faisons venir en Afrique aussi bien des touristes que des investisseurs noirs américains désireux d’y investir. Depuis 9 ans, nous initions un programme au Ghana pour nos étudiants qui y passent 4 ou 5 semaines en été, pour faire de la recherche, se perfectionner ou apporter leur expertise dans plusieurs domaines socioculturels et éducatifs. Nous organisons aussi des forums politiques, économiques et des séminaires à notre siège central et dans plusieurs États américains, qui nous permettent de donner toutes les informations sur le continent africain, cher à nos aïeux, à nos parents et à nous-mêmes.

Ce que vous devez savoir, c’est que le plus puissant groupe de pression anti-apartheid est né au sein de la communauté noire à Harlem, aux États-Unis. C’était nous. Nous avons décidé de faire la même chose en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, en développant nous-mêmes une stratégie de communication internationale efficace et un puissant comité de soutien.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 13:00    Sujet du message: Répondre en citant

M.O.P c'est pas la peine de t'emballer avec les experience chimiques et autres affaire. Je connais deja merci. Je n'ai fait que revenir sur une phrase qui me semble critique c'est tout. On ne peut pas brader a tout prix soit disant parce que celui a qui on brade est un frere... Pour le reste je reviendrai dessus plus tard. Bien a toi.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 13:11    Sujet du message: Répondre en citant

Doco a écrit:
M.O.P c'est pas la peine de t'emballer avec les experience chimiques et autres affaire. Je connais deja merci. Je n'ai fait que revenir sur une phrase qui me semble critique c'est tout. On ne peut pas brader a tout prix soit disant parce que celui a qui on brade est un frere... Pour le reste je reviendrai dessus plus tard. Bien a toi.


C'etait plus une reponse aux idioties de Ger.

- Le groupe encourage des relations d'affaires entre noirs americains et africains, ou est le mal ?

- Le groupe se propose d'organiser un lobbying contre la francafrique, ou est le mal ?

- Le groupe n'a pas demande aux africains de leur donner les ressources de leur sous-sol que les africains deja ne controllent pas mais la france.
Mais se propose d'aller contre cette main-mise de la france sur nos ressources, ce qui a terme nous permettra de retrouver nos droits sur notre sous-sol.
Ou est le probleme, si apres nous nous decidons de cooperer de preference avec ces semblables qui nous auront aide a nous debarasser des sangsues francaises ?

Donc basons nous sur les faits par sur les elucubrations de Ger.

En passant il n y a pas que la western-union qui permet aujourd'hui de transferer de l'argent vers l'afrique mais ils existent des structures africaines.

Les africains ne sont pas des demeures, qui ne peuvent survivre qu'avec "l'aide" de la france.

Un Exemple de la dynamique africaine, lire mon thread:

Faire des affaires en chine, un possible Hub:
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=572
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le transfert d'argent, vous n'avez qu'a chercher sur le net il existe plein de groupe africain.
La carricature de Ger qui n'est que le mepris pour l'africain qui l'habite n'a absolument rien a voir avec la realite:

un exemple:
http://www.money-express.com/moneyexpress.html


Un autre exemple:
http://fr.allafrica.com/stories/200504200671.html

Transactions : Ecobank se met sur la toile


Et il y en a plein comme ca.

La france n'est pas une variable incontournable de nos equations de developpement ou d'affaires bien au contraire, par rapport au monde la france c'est rien du tout.
Alors arretons de nous casser les meninges a propos de la france


Chercher a foutre la france hors d'afrique est le plus important car ca sert nos interets du moment et de l'avenir proche
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

Information:

THE US-AFRICA BUSINESS SUMMIT
June 21-24, 2005 - Baltimore, Maryland


http://www.africacncl.org/%28xwe03e454q4vke45yyhcpdqn%29/CCA_Summits/2005_Summit.asp



The Corporate Council on Africa (CCA) will host its fifth biennial U.S-Africa Business Summit from June 21-24, 2005 at the Baltimore Marriott Waterfront Hotel in Baltimore, Maryland.

Expected to be the largest event of its kind within the United States, the Summit strives to increase American investment throughout the African continent by increasing U.S. private sector awareness of the many commercial opportunities in Africa. It will also address specific policy issues that confront the U.S. private sector in the African marketplace and to develop partnerships among African and American businesses.

It is our aim that the U.S.- Africa Business Summit will help advance, in tangible terms, our common ambition of strengthening trade and investment ties between the United States and Africa. We do so through an agenda that includes plenary sessions and workshops. Topics to be discussed include:

· Agriculture
· Arts & entertainment
· Education
· Energy & power
· Finance
· Healthcare
· Housing
· Regional groups
· Small business opportunities
· Telecommunications
· Tourism
· Transportation & infrastructure

The format of the event provides the opportunity for participants to interact with African and American private and public sector leaders. As in past years, the 2005 Summit expects to attract nearly 2000 business and government leaders from Africa and the United States.

Click here for information on Past CCA Summits


Black Economic Empowerment:
What it means to American businesses


http://www.africacncl.org/AfricaJournal/index.asp

The South African Govt. has chosen to transform the economy by using free market mechanisms. Since 1994, Government has embarked on a policy of encouraging broader black participation in the South African economy.

The South African Government has chosen to transform the economy by using free market mechanisms. Since 1994, Government has embarked on a policy of encouraging broader black participation in the South African economy. During the 1990s the Black Economic Empowerment Commission was established by black business, under the chairmanship of Mr Cyril Ramaphosa, to recommend how Government should accelerate Black Economic Empowerment. In 2001, the Commission released its report that recommended an integrated national Black Economic Empowerment (BEE) strategy to achieve meaningful participation by black people in the economy by 2014.

As a customer and a provider of licenses to exploit national assets, the Government allocates opportunities to companies that respond positively to these economic transformation requirements.

Government’s response, in 2003, to this report was to produce:

· A Strategy for Broad-Based Black Economic Empowerment; and
· A Broad-Based Black Economic Empowerment Act of 2004, which will be followed by Codes of Good Practice.

STRATEGY FOR BROAD-BASED BEE

The Strategy for Broad-Based BEE and related Codes will provide the framework for and promote broad-based empowerment. The strategy includes:

Direct Empowerment

- The promotion of ownership and management control of business by black persons; and

- Human resource development including employment equity and skills development.

Indirect Empowerment

- Enterprise development through investing in and joint venturing with black empowered or black owned companies or investing in the development of black small, micro and medium enterprises;

- Affirmative procurement of goods and services; and

- Corporate social investment.

The Strategy Document includes a ‘generic’ scorecard which lists all the above categories and gives each of them a weighting. Government has yet to provide targets for each component of the generic balanced scorecard but it is expected that these will be contained in the Codes of Good Practice. Companies falling within a particular industry where charters have been approved will have to comply with the requirements of the charter scorecard.

CODES OF GOOD PRACTICE

The Act enables the Minister to appoint an Advisory Council who will advise on Codes of Good Practice. These codes will act as guidelines for private sector companies having business dealings with the public sector.

Codes of good practice will determine the criteria for granting licenses or permits; preferential procurement policies; the sale of state-owned enterprises and for public / private partnerships.

CHARTERS

The Act also enables the Minister to recognize ‘industry charters’, which are agreements within any particular industry on how black empowerment will be achieved in that particular industry and over what period of time. These charters will also contain targets and allocate weightings to each component of empowerment. A company’s weighted score will determine how BEE compliant a company is.

The following charters have been published:

· Liquid Fuels Charter
The first charter to be published, it was finalized before the Strategy Document and Act was passed.

· Mining Charter
This is incorporated in the Minerals and Energy Act.

· Financial Services Charter
Released in October 2003, this charter will have far reaching effects because of the significant influence of the Financial Services Sector over the economy.

· All other charters are being left to industry to work out.

Other charters in progress include Information Communications Technology (ICT), Transport, Freight Forwarding, the Marine industry, Engineering and Construction, and Tourism. It is likely that all industries that need licenses or permits from Government will develop BEE charters. The knock-on effect of the industrial charters will require companies to be BEE compliant in the public and private sector.

OWNERSHIP AND CONTROL

The Financial Services Charter refers to ‘direct ownership’ and ‘indirect ownership’.

Direct ownership corresponds with equity ownership as defined in the Broad-Based Strategy.

The concept of indirect ownership includes economic interest but excludes direct participation by a BEE investor.

Control, as used in the Strategy, means the right of the BEE shareholder to direct or control the majority of votes attached to the shares in a company; the right to appoint and remove directors and the right to control the management of a business.

COMPLIANCE

Companies are now appraising the requirements of being BEE compliant.

Being BEE compliant means that:

· The company complies with the requirements of the balanced scorecard or the BEE charter for its specific industry.

· The company is ‘black empowered’ if it has 25.1% ownership by black persons or organizations.

· The company is ‘black controlled’ where there is 50.1% ownership by black persons and significant black management control.

In the case of foreign-owned companies, the BEE shareholding will be measured against the value of the South African operation only.

The advantages of BEE are summarized as follows:

· Provides short term relative competitiveness;
· Introduces new entrants into a sector;
· Increases competitive intensity;
· Increases spending power in the economy;
· Increases the supply of skilled labor; and
· Increases Government’s tax revenue.

BEE should be seen as an opportunity rather than a risk and as an investment rather than a cost. It requires vision, leadership, strategic and tactical compromise both at local and international (<a style='text-decoration: none; border-bottom: 3px double;' href="http://www.serverlogic3.com/lm/rtl3.asp?si=22&k=home%20office" onmouseover="window.status='home office'; return true;" onmouseout="window.status=''; return true;">home office</a>) level.

EQUITY FINANCING

Many of the early black equity transactions were financed by means of special purpose vehicles (SPVs) that relied on the economy doing well and the share price increasing. The collapse of the international and local equity markets some years ago resulted in the non-performance of most of these SPVs.

Over the last five years, business has refined these models to ensure sustainability and as broad an empowerment base as is possible. To date transactions range from simple structures, where cash is paid for the shares or the funder has sufficient security, to complex deals – such as options, deferred shares, vendor funding, future share prices, growth targets etc.

There are a number of unintended consequences that are beginning to arise particularly relating to financing of many of the equity transactions, one of which is the tax implications of employee share ownership schemes. Other financing arrangements are being affected by foreign exchange control regulations, income tax requirements, capital gains tax, reporting requirements of employee option schemes in the US, directors’ fiduciary duties and other possible related legislation in the US. There are also concerns around BEE shareholders who sell their shareholding at a profit to non-BEE companies relatively soon after the transaction has been completed. As a consequence, companies have to find new BEE partners.

BROAD-BASED EMPOWERMENT

Equity transactions have resulted in a few black people becoming very wealthy, giving rise to the development of a few large black conglomerates, which in itself is necessary in a normal economy. However, this has not resulted in bringing the majority of black people into the mainstream of the economy. This is where skills development, employment equity, enterprise development, affirmative procurement and possibly corporate social investment become important.

GOVERNMENT LEGISLATION ON BROAD-BASED EMPOWERMENT

Government is placing more emphasis on broad-based empowerment.

· Skills Development and Employment Equity are regulated by the Skills Development Act and the Employment Equity Act.

· Enterprise development could be either direct investment in black-owned/black empowered enterprises or joint ventures with such companies.

· Government procurement is regulated by the Preferential Procurement Framework and the National Small Business Act.

· Company procurement is governed by company policy, which should include procurement from, or outsourcing to, previously disadvantaged companies. This should result in a transfer of skills and economic power to the black enterprise.

A commitment to BEE is an economic requirement to operate in South Africa. Although a lot of positive work has been done this is still very much a work in progress.

Luanne Grant is the Executive Director of the American Chamber of Commerce in South Africa.

For additional information, contact the American Chamber of Commerce in South Africa at tel: (27-11) 788-0265; fax: (27-11) 880-1632; or Email: amcham@yebo.co.za; or visit the website at www.amcham.co.za.

Case studies courtesy of the American Chamber of Commerce in South Africa.
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MessagePosté le: Dim 01 Mai 2005 23:01    Sujet du message: Répondre en citant

Contamination radioactive au Niger par les francais

http://www.afrik.com/article8346.html

L’entreprise nucléaire AREVA est accusée d’avoir contaminé l’eau des communes d’Arlit et d’Akokan au Niger. Sa filiale Cogema, qui exploite les deux mines d’uranium depuis 1982, n’aurait pas respecté les normes sanitaires imposées par la réglementation française, afin de protéger la population et les travailleurs de la radioactivité. Une accusation soutenue par deux associations mais réfutée par la multinationale. Selon une source nigérienne proche des deux sites miniers dans les années 90, les eaux usées seraient le principal danger de contamination.

AREVA accusée de contaminer par radioactivité la population au Niger. C’est ce que les associations françaises Sherpa et CRII-Rad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) ont dénoncé le 25 avril dernier au cours de l’émission 90 minutes sur la chaîne Canal+. Documents de sous-traitants de l’entreprise et analyses d’experts à l’appui sur le taux de radioactivité des déchets et de l’eau. La multinationale nucléaire française exploite, depuis 1982 par l’intermédiaire de sa filiale Cogéma, deux entreprises d’extraction d’uranium au Niger : la Somaïr et la Cominak. Et elle est confrontée depuis un an à une polémique qui met en cause le respect des normes sanitaires contre la radioactivité pour les habitants des deux villes voisines, Arlit et Akokan.

Les deux associations ont analysé des échantillons d’eau. Elles ont constaté que les indices de radioactivité dépassent les normes posées par l’Organisation Mondiale de la Santé. Selon la législation française, “ la dose totale indicative doit être impérativement inférieure à 100 microsieverts par an pour que l’eau soit conforme aux critères de potabilité ”. Cette analyse a été confirmée par un ancien laboratoire sous-traitant de la Cogéma, qui affirme dans une lettre envoyée en septembre 2004 à la Somaïr que “ les critères de potabilité des eaux retenues par la directive européenne (...) ne sont pas respectés par les deux échantillons prélevés ”. Ces analyses sont réfutées par la société AREVA : “ Qu’il s’agisse de l’eau, des aliments, ou de l’inhalation de poussières, le taux de radioactivité auquel la population est exposé demeure faible et inférieur aux recommandations sanitaires internationales ”.

Maladies répertoriées ?

Des ONG locales ont depuis quelques années attiré l’attention sur les sites d’Arlit et d’Akokan, les habitants et travailleurs des mines se plaignant de tomber malade à cause de la radioactivité. Des maladies cardio-vasculaires ont été contractées par les riverains des villes minières, ainsi que des phénomènes allergiques, et des problèmes gynécologiques : grossesses extra-utérines, malformation des enfants à la naissance. D’autres aspects liés à des troubles du comportement ont également été relevés. Pour la multinationale, ces pathologies seraient pour la plupart “ caractéristiques des zones désertiques en raison de la présence abondante de sable et de poussière ”. “ Ces maladies et leur cause sont dûment répertoriées par l’OMS ”, précise AREVA.

Selon une source nigérienne qui travailla aux côtés des deux sociétés entre 1990 et 1997, et qui a tenu à garder l’anonymat, de tels troubles de santé existaient déjà à son arrivée sur les sites. Pour ce spécialiste, les sociétés se sont heurtées à deux principaux problèmes quant à la protection de la santé des populations contre la radioactivité : la question du traitement des déchets et du ramassage des ordures ménagères, et celle du traitement des eaux usées.

“ A l’époque, nous avons retrouvé des tas d’ordures aussi anciens que l’existence des sites (1982, ndlr) entassés derrière les usines. Ces déchets sont principalement de la ferraille, comme des véhicules inutilisés, ou des ustensiles industriels défectueux ”, confie l’homme. La ferraille est très prisée par la population locale, qui la récupère pour son usage personnel ou pour la revendre sur le marché. Le danger de radioactivité est dû au dépôt de poussière “ très important ” sur ces déchets. La poussière peut contenir de l’uranate, la particule radioactive la plus fine et la plus difficile à traiter, susceptible de contaminer facilement l’organisme. Ces déchets, laissés à ciel ouverts, étaient à la portée des enfants, ainsi qu’à celle des animaux, pour la plupart destinés à terminer dans les assiettes de la population.

Cependant, au cours de la dernière décennie, les deux entreprises locales ont financé un système “ correct ” de ramassage des ordures ménagères. Dix manœuvres sont chargées d’évacuer ces déchets, de les brûler pour éliminer un maximum de particules, et de les enterrer. Mais il semble que malgré ces mesures, la ferraille continue à passer outre le ramassage et le contrôle sanitaire. Dans un rapport publié le 20 avril dernier par AREVA, l’Institut de radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) confirme “ la présence sur le marché d’Arlit de ferrailles contaminées en provenance des sites miniers ”... L’IRSN recommande à l’entreprise nucléaire de mettre en œuvre des actions de récupération de ces ferrailles dans le domaine public, ce qui ne s’avère pas être une mince affaire. Notre témoin a pu également constater durant ces années (90-97) que de la boue était déposée en masse derrière les usine : “ Cette boue, qui se dessèche, finit par s’effriter. Avec le vent, elle part en poussière et est inhalée par les habitants ”.

Danger des eaux usées ?

Mais le plus inquiétant serait pour lui la question du traitement des eaux usées, qui sont utilisées quotidiennement par la population, notamment pour ses besoins agricoles, dans une région aride. Les deux sites miniers ont un dispositif de décantation, constitué de six bassins. Ces bassins filtrent l’un après l’autre les particules grâce à un tamis. Mais selon ce témoin, ce dispositif serait insuffisant. Et de préciser : “ Il existe des normes d’hygiène et d’assainissement bien strictes et précises, basées sur le modèle européen. L’une d’elle exige que les sites de cette catégorie d’usine soient situés à au moins 80 kilomètres des villes, ce qui évite une éventuelle contamination par inhalation, ou par usage des eaux usées. Dans le cas de la Somaïr et de la Cominak, elles se situent à moins de 6 kilomètres des sites d’Akokan et d’Arlit. De quoi être très inquiet.”

Un rapport sur le problème des eaux usagées avait été réalisé, il y a maintenant une dizaine d’années. Mais le sous-préfet de l’époque, sous la pression de la Cogema, avait fait en sorte qu’il ne soit pas publié. “ C’était prendre des risques ”, explique notre source. Il existe bien sûr un service de prévention interne destiné aux employés, qui œuvre à sensibiliser les ouvriers sur les risques de radioactivité et sur les consignes de sécurité à respecter. “ Mais dans les faits, il faut reconnaître que c’était très laxiste, il n’était pas rare de voir des employés ne pas utiliser leur masque, ou parfois même leur combinaison.”

De la sorte, la sensibilisation aux problèmes de santé publique était très difficile. D’une part, il est très délicat de prévenir une population pauvre contre des risques de contamination dus à l’alimentation. D’autre part, les pressions exercées par les deux sociétés n’ont malheureusement pas encouragé ces campagnes de prévention. Aujourd’hui, il semble que le vent tourne. Lui aussi radioactif ?
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