grioo.com

[Yazol]

Invité de Benoît DUQUENNE au JT de 13h le Mardi 22/02/05, Gaston KELMAN s'est une fois de plus illustré par son effronterie à lécher le cul des Blancs en vendant à ses maîtres la peau de Dieudonné sans la moindre vergogne. Cessera t-on jamais de déplorer la traîtrise des intellectuels noirs vis-à-vis de leurs frères ? C'est en vain, je pense, que l'on cherchera à justifier quelque acte que l'on croit servir l'intérêt général des Noirs en sacrifiant un frère sur la place publique. La singerie et la complaisance ne sont pas, à mon avis, des meilleurs outils d'expression. Et c'est illusoire de penser qu'on peut affranchir son peuple par un simple sourire au maître ou en lui montrant davantage de dévouement. Le "bel exemple" est suivi, celui laissé par les "pères des indépendances" comme SENGHOR et presque tous ceux de sa génération qui, par égoïsme et prestige personnel, ont largement contribué à mieux asservir l'Afrique en collaborant avec les ennemis esclavagistes et colonisateurs dont le nouveau visage paternaliste plait bien aux gothas émergents en quête de notoriété et de richesse en passant par les héritiers comme Abdou DIOUF, Koffi ANNAN, et j'en passe. Ce qui surprend, c'est le zèle qu'ils mettent dans la perpétuation de cette tradition de toujours plaire "aux maîtres". Leur discours est d'une bassesse archaïque – je résume : "ayons de la reconnaissance envers les Blancs parce qu'ils ont fait de nous des humains. Grâce à eux nous sommes sortis de la sauvagerie dans laquelle nous croupissions avant leur arrivée en Afrique. Sans eux, que serions-nous devenus ?" Du coup, le mal est légitimé et, "Dieu merci d'avoir suggéré aux Blancs de nous traîner dans la fange de l'Esclavage (1)."

Il y a peu avant de quitter l'Afrique, ce même langage était présent dans mon esprit. Je cautionnais les idées d'un ami qui se lamentait en ces termes : "les Blancs ont mal fait de ne nous avoir pas tous arrachés de l'Afrique, cette terre de misère… Aux States j'aurais pu être un R. Kelly, un Magic Johnson, un Jordan, etc." Ce raisonnement qui n'en traduit pas moins l'aliénation du peuple et surtout la pauvreté du contenu de notre éducation est malheureusement symptomatique de l'échec de plus de quatre décennies d'indépendance. Dans les universités africaines, on ne connaît pas l'œuvre d'un phénix comme Cheikh Anta DIOP ; on n'en connaît à peine de sa personne, et sa gigantesque contribution à l'édification de l'homme noir moderne est tue lorsqu'elle ne passe pas pour une affabulation. L'Afrique continuera de souffrir tant qu'elle restera aux mains de ses fils-baudruches dont l'allégeance aux maîtres est source de bonheur. Ces usurpateurs, ces rustres personnages, ces individus à la pensée courte qui ne peuvent voir plus loin que le bout de leur nez, ne méritent pas d'être aux commandes de nos Etats. Il est inconcevable que les nations qui falsifient notre histoire, nous traînent dans la boue, violent notre humanité et nous empêchent d'émerger jouissent encore et encore de notre bienveillance. On ne peut pas construire une nation avec des anti-nationalistes tout comme on ne peut construire une maison avec des piliers inconsistants. On ne peut pas rêver d'un Etat souverain et prospère lorsque des générations entières sont bercées, éduquées avec des réflexes de soumission aux autres peuples. Dans mon enfance, je me rappelle qu'il suffisait de dire à un enfant qu'il est un enfant blanc pour qu'il cesse de pleurer. Je ne parlerai pas de notre prédilection aux partenaires qui ont la peau moins foncée.

Devant la biographie de Guy MOQUET à la station de métro qui porte ce nom, un frère s'étonnait de découvrir l'héroïsme de ce jeune résistant anti-nazi de seize ans. Son témoignage sur africamaaat.com est édifiant : "la réussite de l'Occident : gaver ses enfants d'histoire et peupler leur esprit de ses héros à ce point d'en faire, sans devoir nécessairement les rendre militaires, de véritables patriotes prêts à agir dans l'unique intérêt de leurs nations et à ne voir et analyser les événements mondiaux que dans ce but." En effet, il n'existe quasiment pas de Boréo-Occidental (2) qui ne soit pas fier de Christophe COLOMB et de beaucoup d'autres bourreaux de l'histoire universelle. La ferveur qu'on entretient sur la papauté en est une preuve ; a fortiori lorsqu'on sait que la civilisation européenne moderne vient de la méchanceté du christianisme dont le Vatican demeure le vestige moteur. Les Européens et les Asiatiques interprètent le monde selon leur modèle et l'assurance de leur supériorité humaine. Pour eux, tout ce qui concerne les Noirs est caricatural et ne mérite pas le moindre respect. D'où leur manque de remord sur les atrocités de l'Esclavage, un crime contre l'humanité dont on continue de rire et auquel la majeure partie des Noirs semble indifférente.

Auteur du livre "Je suis Noir et je n'aime pas le manioc"), monsieur Kelman et tous les Noirs de son acabit qui font fi de leurs origines africaines doivent savoir que l'humanité n'est pas encore civilisée au point de voir toute personne se définir comme un citoyen du monde du point de vue culturel. Chacun dans ce monde défend ses intérêts, les intérêts de son peuple, ce qu'il est. Le nombre de Noirs qui s'accrochent à l'illusion de l'universalisme n'en finit pas de croître, tandis que l'ethnocentrisme et le nationalisme sont encore à leur paroxysme. La science aura beau avoir raison sur la non existence des races, mais la réalité du racisme et des discriminations qui en découlent ne peuvent être niées. L'histoire demeure l'une des sciences les plus idéologiques, tant elle s'écrit au gré de la subjectivité de l'ordre culturel et politique (3). Sans l'intérêt des Juifs pour la Shoa, on en aurait pas su davantage qu'on en sait aujourd'hui. De même que les Juifs, nous ne pouvons pas compter sur d'autres peuples pour nous valoriser, pour faire vivre le gigantesque patrimoine historique qui est le notre. Dès lors la rupture épistémologique avec l'école boréo-occidentale et orientale doit être amorcée (lire Ama MAZAMA, l'Impératf afrocentrique et Molefi kete ASANTE, l'afrocentricité, Ed. MENAIBUC.com).

Sur notre histoire, nous ne pouvons continuer de nous abreuver des versions que les oppresseurs ont écrites pour entretenir leur domination sur nous. Chez ARDISON sur le plateau de "Tout le monde en parle", Kelman avait dit que les Africains du Continent doivent reconnaître leurs responsabilités sur la Traite Négrière ; mais lorsqu'il s'agit de parler des vrais auteurs de cette traite transatlantique à savoir les Boréo-Occidentaux (2) qui l'ont planifiée, il se désarçonne pour dire que cela appartient au passé et qu'on ne peut rien imputer aux générations boréo-occidentales d'aujourd'hui. Dans une interview du magazine Afrobiz, Théophile OBENGA remarquait que "depuis les indépendances, nous avons pratiqué une éducation faite de mimétisme et nos jeunes ont des diplômes mais n'arrivent finalement pas à avoir du travail dans leur propre société. Donc notre système éducatif est davantage un système tourné vers l'extérieur qui finalement ne cadre pas avec les réalités africaines." Les Africains doivent donc comprendre que "le rôle formateur de l'histoire est très déterminant dans le processus d'édification d'une conscience nationale et patriotique."(Afrobiz).

Le manque d'éducation afrocentrique fait que dans notre grande majorité, nous avons tendance à tirer une certaine fierté de ce que d'autres peuples nous ont fait subir. Au lieu que ce soit les Blancs qui se sentent coupables des travers de l'histoire vis-à-vis des Noirs, c'est l'inverse qui se produit. L'étonnement de Benoît DUQUENNE a semblé réel lorsque G. KELMAN a répété plus d'une fois qu'aucun Blanc ne lui a jamais fait de mal. Par ces propos il a voulu dire que les Blancs n'ont jamais rien fait de mal aux Noirs. Pour lui, l'Esclavage des Noirs passe moins pour une réalité que pour une fiction car "quelqu'un qui a perdu des parents il y a 150 ans n'a pas à se lamenter et se comparer aux survivants de la Shoa ou de l'Etsunami." Cela frise le ridicule et la pitié et je devine bien ce que ses auditeurs blancs ont bien pu se marrer de sa servilité. Pour préserver son pain ou son gagne pain, il n'y va pas par quatre chemins, la solution est toute simple : cautionner tout ce que fait, tout ce que dit "le maître". Sa réponse est "amen !" lorsque le maître dit : "la Shoa est un véritable crime contre l'humanité par contre la Traite Négrière, l'Esclavage ou la Colonisation, vous savez, c'était des épisodes civilisateurs, c'était bien pour les Noirs. Ça a permis de faire de l'homme noir, le semblable de l'homme blanc."

G. KELMAN n'est pas un cas isolé et son jugement abject est omniprésent dans nos vies d'autant plus que nous l'avons intériorisé, il se reflète de manière inconsciente. Entre Noirs, nous ne manquons pas de nous rivaliser d'être plus civilisés que d'autres Noirs, dans le Continent, en dehors du Continent ou comparativement à d'autres ethnies dans un même pays. Et, pour davantage plaire aux Blancs, il n'est pas moins fréquent d'entendre les formules du genre : "je suis noir mais pas africain", "je suis congolais et donc plus civilisé qu'un africain de l'Ouest" ou que "je suis sénégalais et donc plus évolué qu'un africain du Centre". Selon Gaston KELMAN (à une conférence), l'Afrique centrale n'a rien à avoir culturellement avec l'Afrique occidentale. Ce qui n'en est pas moins faux car les spécificités culturelles de chaque groupe ethnique ne faussent pas la note de l'unité culturelle de toute l'Afrique Noire (cf. C. A. DIOP dans l'unité culturelle de l'Afrique Noire).

En soutenant qu'il n'a jamais été l'esclave de personne, Gaston KELMAN se trahit lui-même par sa complaisance devant son public blanc. Il rassemble en lui seul, les qualités recherchées chez un esclave : la docilité, la crédulité et la fidélité aux maîtres. Si son objectif est d'aider les Noirs à s'épanouir au sein de la république française, il dénature le caractère noble de ce combat en vitriolant et en vendant ceux de ses frères qui le mènent avec dignité. Il est hostile à toutes les associations qui militent pour une Afrique plus indépendante. Ce qu'on peut comprendre dans son expression c'est l'inquiétude d'être traité indifféremment de tous les Noirs qui dénoncent le racisme et l'impérialisme qui paupérisent l'Afrique. Pour lui comme pour beaucoup de Noirs dont il est le porte-voix, "nous avons déjà trop de problèmes et Dieudonné veut nous en ajouter d'autres…" Triste cri d'un orphelin qui n'a pas d'autre toit que celui de la famille adoptive qui le maltraite ! Ce n'est pas en se taisant, en se soumettant que les Noirs seront mieux traités en France. Au contraire, le salut se trouve dans le travail et la revendication. Par ailleurs, le discours de G. Kelman n'en cache pas moins un caractère pernicieux lorsqu'il dit : "Dieudonné MBALA-MBALA vient du Cameroun comme moi et… ni lui ni moi n'avons été les esclaves de personne… On ne peut comparer la réalité de la Shoa à l'Esclavage des Noirs." Avec de tels propos on ne peut pas être plus coupable d'infamie. A mon avis, la Communauté Noire de France doit porter plainte contre de telles personnes pour insensibilité, minimisation et banalisation de crime contre l'humanité.

Trois jours avant lui sur le même plateau, l'écrivain franco-espagnol, Jorge SEMPRUN disait qu'"on ne peut pas comparer la Shoa aux siècles d'Esclavage que toutes les nations démocratiques ont reconnu comme monstrueux." Pour monsieur SEMPRUN cela constitue déjà une grande faveur que l'Esclavage ait été reconnu comme crime contre l'humanité et ce faisant le Peuple Noir doit en rester là. Par contre pour la Shoa ou le génocide arménien, le nécessaire doit être fait pour que jamais on ne puisse oublier la barbarie dont des humains ont usé contre d'autres humains. S'il y a des Noirs qui ne peuvent voir le racisme que sous-entend la marginalisation de l'Esclavage par rapport aux tragédies qui ont secoué d'autres peuples, je me demande ce qui justifie leur existence sur terre. Un être humain ne peut être insensible à des traitements inhumains, surtout lorsqu'ils sont perpétrés contre sa famille.

Notre désarroi doit être profond face à la Shoa que face à la mémoire de l'Esclavage (la Shoa des Noirs). A ce titre les invectives contre la Shoa et l'Esclavage ne me paraissent pas fondées. Les deux génocides méritent leur place dans l'histoire et l'on ne peut évaluer les dégâts qu'ils ont causés à l'humanité entière, tellement ils sont énormes. Sans parler de la régression que cela a causé à l'Afrique entière, à combien peut-on évaluer les pertes humaines de la Traite Négrière, de l'Esclavage, de la Colonisation ? Il y a un chiffre pour le nombre de morts du génocide arménien, de la Shoa, des guerres mondiales du XXème siècle chrétien mais pour l'Esclavage, ce chiffre est tu et nié lorsqu'il est évalué à 300.000.000 de morts du XVè au XIXè siècle. Là encore on ne parle pas des millions de victimes de la Traite transsaharienne. L'Esclavage a fait la richesse du Nord-Ouest (2) et ça, on ne veut pas le reconnaître. Nos ascendants qui ont subi tant de souffrances au profit des autres peuples ne seront pas fiers de nous si nous ne nous battons pas pour leur redonner l'humanité qui leur a été volée. Il est indéniable que la force des Juifs aujourd'hui vient de l'histoire de la Shoa. Tandis que plus d'un siècle après l'abolition de l'Esclavage, les Noirs continuent d'être malmenés comme des esclaves et peinent à profiter des fruits du travail gratuit de leurs ancêtres.

Dieudonné est ce frère que nous devons être pour combattre l'injustice que nous subissons depuis trop longtemps. Son engagement et son courage sont exemplaires pour tous les Noirs. C'est pourquoi il faut le soutenir à tout prix. Cependant s'il se rend coupable d'un blasphème ou d'une parole méchante à l'égard d'un autre peuple, en l'occurrence les Juifs, il faut l'approcher pour comprendre sa motivation et ensuite le rappeler à l'ordre si possible, au lieu de vendre sa peau à ses détracteurs. S'il me lit, j'aimerais lui dire que je n'apprécie guère son imitation du salut hitlérien dans "Mes Excuses" qui est un chef d'œuvre incontestable. Et il rendrait service à tous les Noirs de ne plus se prononcer sur les Juifs ou la Shoa. A fortiori lorsque tous les regards sont à l'affût contre lui pour traquer le moindre de ses faits et gestes. Ainsi, au lieu de parler de la Shoa ou de son régime alimentaire comme il l'a confié à grioo.com, et au lieu de répéter des infamies proférées par d'autres, il fera mieux de répondre aux journalistes qui l'interrogent sur la Shoa, qu'il ne veut pas aborder le sujet. Il doit surtout éviter de se prêter au jeu de ses anciens amis Juifs qui n'en démordent pas de le faire chuter. Sur ce registre, il ferait fausse route et l'étiquette d'antisémite qu'on lui a collée risquerait d'entacher la sympathie de beaucoup d'admirateurs et la qualité du travail qu'il veut nous fournir. Enfin pour être efficace dans le combat qu'il mène il faut veiller à être irréprochable. Ce que les Juifs ont réussi à faire de la Shoa, c'est ce que nous aussi nous devons réussir avec l'Esclavage. Il ne doit donc pas y avoir "cette sorte de jalousie envers les Juifs" dont parlent les médias. Je pense sincèrement que Dieudonné doit réussir à pouvoir parler de l'Esclavage comme du plus grand crime commis contre l'humanité sans pourtant faire mention de la Shoa. Il ne doit pas aussi oublié que les Arabes sont autant coupables des crimes de l'Esclavage que les Boréo-Occidentaux.

Panafricainement,
Mari-Wsar, le 23/02/05

(1) Ecrire Esclavage avec un "E" majuscule revient à particulariser la réalité de l'esclavage subi par nos ancêtres. Un événement sans précédent par son envergure et sa cruauté.

(2) Savoir nommer soi-même les objets est le début de l'intelligence. Il y a quatre points cardinaux dans le monde : le Nord, le Sud, l'Est et l'Ouest. En s'appelant Occidentaux (de la Russie en Amérique), les Européens n'ont tenu compte que de deux pôles : l'Est (Asie) et l'Ouest. A cette époque "des lumières" ou même avant (opposition Rome - Constantinople), l'Afrique ne comptait pas dans l'humanité, du moins dans la pensée européenne. Les expressions Nord Sud pour distinguer les pays industrialisés de ceux qui ne le sont pas ne datent pas d'il y a longtemps. Le terme approprié pour désigner le pôle géographique qui va de la Russie en Amérique est Nord-Ouest.

(3) Lire sur Africamaat.com, l'article "Histoire Africaine : Perdue, Volée ou Dénaturée", un discours de Philip EMEAGWALI.

Post-Scriptum :
"L'Africain c'est celui qui défend l'Afrique", Jean-Philippe OMOTUNDE
"Une identité humiliée est une identité radicalisée", Nicolas SARKOZY (chez Marc Olivier FOGIEL le 06/02/05)

[Kelly S]

Vous l'avez vu dimanche matin sur France 5? Il n'était pas mieux.

[Adina]

Bonjour Yazol
Je mettrai un seul bémol à ton exposé: Les leucodermes ne comprenant quelque chose que lorsqu'ils se sentent en danger, je pense que Dieudonné a utilisé ce moyen pour les faire réagir; car tu n'ignores pas que beaucoup avant lui ont tenté de parler de l'Esclavage sans succès en-dehors de notre communauté. Et maintenant, comme par hasard, tout le monde en parle (pas encore comme il faut, j'en conviens)
Malheureusement, Dieudonné à mon sens s'est sacrifié; ce n'est peut-être pas lui qui en profitera, mais ce qu'il a fait restera dans les mémoires.
Quelle que soit la méthode utilisée, si nous vers le même but, nous avons besoin de tout le monde, y compris de gens portant des noms comme "zouker.com" . Nous n'avons pas le smoyens de faire la fine bouche sur les méthodes, on fera le tri après, quand on aura gagné.
Pour l'instant, acceptons toutes les bonnes volontés, je parle bien de ceux qui oeuvrent pour l'avancement de la cause Kémite, pas les bounty.
Paix à toi.
A.
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Mu mpenda mu dangwanè kanga...

[Yazol]

Un frère est un frère même lorsqu'il s'écarte du droit chemin. Tu as raison étant donné notre état de désorganisation actuel, nous avons le devoir de rassembler et de sensibiliser et d'éduquer les nôtres en attendant de réunir les conditions qui nous permettrons de mieux nous exprimer...