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Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
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MessagePosté le: Jeu 04 Aoû 2005 17:48    Sujet du message: Répondre en citant

Licorne et patriotes s’empoignent à San Pedro

Le Courrier d'Abidjan - 8/3/2005 6:55:34 PM

Déstabilisation - Il se passe des choses pas très catholiques du côté de la cité portuaire. La force Licorne, décidée à renverser Gbagbo est en train d’y installer une base d’attaque.

Que n’a-t-on pas dit et écrit avant le 19 septembre 2002 ? Les autorités ivoiriennes sûres d’elles avaient alors ouvert grand les oreilles. Les Ivoiriens avaient cru, en ce moment-là, qu’ils avaient pris toutes les précautions. Que non ! Et puis la guerre est arrivée, semant la désolation que nous connaissons. Depuis bientôt 3 jours, «Le Courrier d’Abidjan» ne cesse d’attirer l’attention des autorités sur le dernier assaut que Chirac entend lancer contre Laurent Gbagbo. Ce, avec des détails inédits, rendant compte de l’attaque étagée qu’ils entendent mener au moment opportun contre la République. Autre chose à ne point négliger, il y a deux semaines, ils investissaient des villages de la région d’Agboville, puis s’en voyaient déloger peu après par les jeunes patriotes de cette région. Quelques jours après, cette région subissait une attaque rebelle que RFI qualifiait d’autoflagellation. Or, à la grande réalité, Licorne a choisi son camp, se spécialisant désormais dans le transport aérien des rebelles pour les parachuter dans les zones à attaquer. Toute chose qui doit permettre de comprendre que ce qui se passe depuis avant-hier à San-Pedro doit être pris au sérieux. De quoi s’agit-il ? Des informations dignes de foi ont circulé et continuent de circuler. Elles font état de ce que les prochaines cibles d’attaques rebelles - après Anyama et Agboville – ont pour noms Méagui, Soubré et enfin San-Pedro que les rebelles souhaiteraient mettre dans leur escarcelle. Le scénario est connu et su de tous. Voilà que subitement, cette région est visitée par des colonnes importantes de la force Licorne. Dans la même semaine, les éléments des FANCI stationnés sur les différents corridors reçoivent des indications faisant était de ce que des rebelles ont déjà infesté la région. Et qu’un car en partance pour Soubré ce 24 juillet a à son bord quelques rebelles. Lorsque le véhicule en question est arrêté au corridor de Soubré, se sont 5 rebelles qui en sortent en prenant la fuite. La réaction des FDS ne se fait pas attendre. 3 des rebelles sont tués sur-le-champ et les 2 autres sont fait prisonniers. Pour éviter d’être éclaboussés – parce que taxés d’éclaireurs des rebelles -, les éléments de la Licorne errent dans la région avant de mettre le cap sur San-Pedro. Depuis avant-hier, ils sont aux portes de San-Pedro. C’est au campement Bernard, village situé à 5 kms de la ville, qu’ils sont arrêtés net par les jeunes patriotes de la ville conduits par le bouillant Blé Sépé. Sous la pression des jeunes patriotes, la Licorne va être repoussée jusqu’à Gabiadji, autre village situé à 40 kms, hors de San-Pedro. Là, des négociations ont eu lieu entre Blé Sépé et les responsables de ce corps expéditionnaire. On en était là, quand hier après-midi, recevant un renfort par hélicoptère, la Licorne a décidé de passer en force ce barrage. Le bouclier humain mis en place autour de Gabiadji a eu raison de ces légionnaires à la mission obscure. Pour autant, ces derniers n’ont pas baissé les bras. Mais, vers 19h30, les choses ont commencé à se dégrader. La Licorne ayant choisi de «passer sur les corps» des patriotes pour atteindre son objectif. Comme réaction, ces derniers ont érigé des barricades fait de troncs d’arbres et de véhicules. Au moment où nous mettions sous presse, nul ne peut présager de ce que demain sera fait à San-Pedro. La médiation Mbeki saisie est entrée en contact avec le Général Fall. Car l’argument principal avancé par les éléments de la Licorne est qu’ils doivent être à San-Pedro sur ordre de l’ONUCI pour livrer de la nourriture à leurs troupes. L’ONUCI qui n’en a aucune information est montée, elle aussi, au créneau. Hier à 20 heures, il était question pour le Général Fall d’entrer en contact avec Blé Sépé pour que les choses s’arrangent. Voilà une situation qui pose une question fondamentale. Licorne a-t-elle toujours l’autorisation des FANCI quand elle s’aventure dans nos régions ? Il faut mettre les FANCI en alerte maximale, comme Affi NGuessan qui a offert hier 1 million de FCFA aux militaires de la légion de Daloa, pour les aider à plus de vigilance. Gbagbo doit se réveiller.

William-Varlet ASIA

http://news.abidjan.net/h/141438.html
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 04 Aoû 2005 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

Après Doué, la France joue la carte Yao Yao Jules

Les Echos du Matin - 8/3/2005 6:58:16 PM

La cohésion affichée jusque-là par l'armée gouvernementale derrière le chef de l'Etat gêne considérablement la France dans son projet d'éjecter ce dernier du palais présidentiel.


Après quelques semaines de silence, le lieutenant-colonel Jules Yao Yao Ahoussou vient de sortir de sa réserve. Depuis quelques jours l'homme multiplie, via la presse, les " appels " à ses frères d'armes, aux populations et aux " chers amis " de la communauté internationale pour demander aux premiers de désobéir et se présenter aux seconds comme un combattant de la justice et de la liberté. Ainsi donc, l'officier se retrouve en plein dans son exercice préféré, à savoir le star système, fait de parutions quasi quotidiennes dans les médias ivoiriens et français. Le combat de Yao Yao aurait pu être compris aisément aussi bien par ses frères d'armes, - qu'il interpelle d'ailleurs aujourd'hui bruyamment -, que par nombre d'observateurs avisés si le nouveau militant de la droiture avait toujours servi avec loyauté et responsabilité la hiérarchie. De sources proches de l'état-major des Fanci, l'on s'accorde sur le fait que du temps de sa superbe, Jules avait du mal à se démarquer de sa casquette de militant Pdci là où il lui était demandé de communiquer au nom de l'armée. Un instinct militant que l'on retrouve du reste dans ses propos extraits de sa dernière déclaration : " Le faisant, j'ai voulu éviter à la Côte d'Ivoire, le spectre des évènements malheureux des 25 et 26 mars 2004, où, sur la base de simples présomptions, d'innocentes populations, qui souhaitaient exprimer leurs différences d'opinion comme le permet la démocratie, ont été victimes de pires atrocités et de meurtres par le fait d'individus infiltrés au sein des forces de défense et de sécurité ".Certainement que le militant du G7 qu'il est aurait souhaité que la marche insurrectionnelle eût effectivement lieu avec le succès escompté.
Sinon comment traiter une manifestation où des agents des forces régulières ont été tués par des manifestants de " simple expression de la démocratie ", sans même condamner la culture de la violence de plus en plus observée chez les partis de l'opposition ? Le parti-pris est donc flagrant qui discrédite l'ancien porte-voix des Fanci.
Plus d'une fois, les témoignages sont concordants, l'actuel redresseur des torts a été surpris dans les allées du ministère de la Défense en train de tenir des propos désobligeants à l'endroit du président de la République et du Fpi, gênant même souvent certains de ses collaborateurs. De plus, Yao Yao
Jules est mieux placé que quiconque pour savoir que dans l'armée, les ordres ne se discutent pas et qu'au nom du principe enseigné dans les casernes, selon lequel " la réflexion tue l'action ", aucun soldat ne doit juger les ordres de son supérieur. Alors, d'où vient-il qu'il appelle aujourd'hui à se rebeller contre " les ordres injustes " ? L'héroïsme de l'officier aurait été grand si à l'époque il avait courageusement dit non à la hiérarchie militaire, en démissionnant de son poste après avoir mis en avant tous les " dysfonctionnements " soulevés ces derniers jours. Mais il a attendu, observe-t-on, de jouir " individuellement " de tous les avantages liés à sa fonction de porte-parole de l'armée régulière, se faisant donc complice des " escadrons de la mort " qu'il fustige aujourd'hui, pour se présenter maintenant comme un soldat attaché au droit et à la morale. Ce sont autant d'éléments qui desservent la cause de l'ancien porte-parole des FDS dont les motivations actuelles apparaissent davantage guidées par la vengeance, la haine que par la droiture et la liberté. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles le message de Yao Yao a peu de chance de prospérer dans les casernes car par principe, les soldats, dit-on, ont peu d'estime pour “les pleurnichards et les
couards”. Pour ceux qui, sous le vernis de la corporation, se battent en réalité pour eux-mêmes. Or c'est l'image peu reluisante que l'officier en disgrâce présente aux yeux du gros de la troupe régulière. De deux, ceux qui comptent sur " l'officier Jules " pour briser la cohésion des forces de défense et de sécurité ignorent certainement la réalité de l'armée gouvernementale. Sinon ils auraient su que ce dernier n'est pas un homme de terrain qui fascine les soldats, dont certains pourraient être solidaires de sa cause en cas de difficultés. Aussi, c'est à peine si l' " informaticien " Yao Yao ne passe pas aux yeux de nombre de ses frères d'armes pour un " civil ". C'est dire à quel point la " popularité " de l'officier est surfaite. Ainsi donc, après avoir utilisé à perte, la carte Mathias Doué, les réseaux mafieux de la Françafrique jouent à présent à fond celle de Yao Yao. Et toujours avec le même objectif assigné : retourner l'armée régulière contre le Président Laurent Gbagbo.
Mais une fois encore, les commanditaires pourraient échouer. Simplement pour n'avoir pas misé sur le bon cheval. Il convient toutefois de prendre au sérieux cet activisme du colonel Yao Yao nouveau candidat à la martyrisation, car cela pourrait être un signe avant-coureur de la prochaine vaste action de déstabilisation du régime, que les derniers rapports des grandes oreilles de la République annoncent. Les autorités sont averties.

Par Yves De Sery

http://news.abidjan.net/article/?n=141444
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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 04 Aoû 2005 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Blé Goudé à coeur ouvert

L'Inter - 8/4/2005 12:16:29 AM

L’inter : Charles Blé Goudé, quel effet cela vous a-t-il fait quand le Président Gbagbo vous a retenu comme Directeur de campagne au niveau de la Jeunesse ? C.B.G. : C’est une lourde responsabilité. Les uns et les autres peuvent ne pas le croire mais quand, dans une telle situation, un tel contexte de rivalité tranchée, on vous désigne pour gérer la jeunesse, la mobiliser et la structurer afin de maintenir au pouvoir un Président en fonction, au-delà de ce que les gens peuvent imaginer, c’est une lourde responsabilité. On n’attend pas de vous la polémique, on attend de vous des résultats concrets tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur. Le poids est lourd, mais j’adore les défis. Et je vais relever ce défi, parce que j’ai un plan pour la victoire du président Gbagbo.

L’inter : N’est-ce pas peut-être parce que le Président Gbagbo sait que vous adorez les défis qu’il vous a positionné là ? C.B.G. : Peut-être ! Il faut le lui demander. Lui seul sait pourquoi il m’a confié la jeunesse, au sein de son équipe. Le Président Gbagbo a dit tous les joueurs qu’il faut pour faire une bonne partie. Si chaque joueur est mis à sa place, il pourra remporter la partie. Pas pour lui-même, mais pour la Côte d’Ivoire. Il faut que les jeunes Ivoiriens mouillent le maillot pour que le Président Gbagbo puisse remporter les élections. La seule voie pour avoir une situation stable à nouveau, c’est de donner un nouveau mandat au Président Gbagbo, comme pour rétablir les choses qui ont été déstabilisées, réparer une injustice à un monsieur à qui on a empêché d’appliquer un programme alléchant qu’il avait. Et puis ensuite les choses pourront rentrer dans les normes.

L’inter : La Présidentielle, c’est le dimanche 30 octobre 2005. Beaucoup de choses se disent. Comment voyez-vous cette échéance ? Est-ce que la date est intenable ? C.B.G. : Il est bon pour la Côte d’Ivoire que les élections aient lieu le dimanche 30 octobre 2005, parce que voyez-vous du 19 septembre 2002 jusqu’à aujourd’hui, toutes les tables de négociations ont été visitées, et elles ont demandé que de part et d’autre, l’on fasse des concessions. Des journalistes de l’opposition se moquent de nous aujourd’hui, nous traitant de gens qui se sont déculottés, qui ont foulé au pied leurs principes, qui disent une chose et son contraire, mais nous avons fait toutes ces concessions pour la paix. Pour vous, mais aussi pour nos amis et pour la Côte d’Ivoire. Il faut que chacun accepte de faire une ponction sur son orgueil, comme nous l’avons fait, afin que nous puissions arriver à une situation de paix pour que ce pays-là retrouve la place qu’il mérite. C’est pourquoi au lieu de faire des polémiques sur une transition, allons à des élections. Une Transition ne confère pas de légitimité à un pouvoir et à un pays. Maintenant, les élections sont ouvertes à tous. Je souhaite que les autres pays qui ont connu la guerre, nous servent d’exemple. Je ne suis plus dans une logique de polémique et de belligérance, mais je suis dans une logique de paix, une logique électorale. Et je souhaite que les uns et les autres acceptent qu’il y ait un temps pour se battre, et un temps pour parler de paix. Nous n’avons pas le choix. Si l’Afrique du Sud a su renaître de ses cendres, c’est que la Côte d’Ivoire peut le faire. En clair, il faut que les élections aient lieu le dimanche 30 octobre prochain.

L’inter : Comme voyez-vous l’Alliance des houphouëtistes ? C.B.G. : Ce n’est pas toujours bon pour nous de commenter une alliance qui ne nous concerne pas en fait, mais c’est un mariage qui n’aura pas de nuit de noces. Dans cette alliance, il y a des houphouëtistes, mais il y a aussi des non houphouëtistes comme le ministre Anaky. Je ne sais pas ce qu’il fait au milieu des houphouëtistes. Cela veut dire que les règles de bases ne sont pas solides. Et puis, cette alliance est un immense jeu de dupes où M. Bédié pense qu’il se joue de Ouattara et M. Ouattara pense qu’il se joue de M. Bédié, mais je pense que la vérité éclatera un jour. On ne s’unit pas contre quelqu’un. Je leur souhaite bonne chance. Notre rôle n’est pas de juger les unions et alliances des autres, mais nous allons faire de telle sorte que le vendredi 12 août prochain, le Président Gbagbo signe un vrai pacte, une vraie alliance avec la jeunesse de Côte d’Ivoire.

L’inter : Vous disiez tantôt que vous aviez un plan pour faire gagner le Président Gbagbo. Pouvons nous connaître ce plan secret ? C.B.G. : Non, non et non ! je ne peux pas avant les échéances dévoiler dans les journaux le plan qui va permettre à mon candidat de gagner les élections. C’est un plan secret très efficace. Et je pense que moins de déclarations en ce moment, cela est mieux et plus d’actions concrètes sur le terrain cela est efficace. Ce plan est de faire en sorte que le Président Gbagbo gagne les élections, et croyez-moi, nous allons le réussir.

L’inter : La Galaxie patriotique comporte une multitude de mouvements. Avez-vous pu faire la jonction de tous ces mouvements avec toutes les dissensions internes que cela comporte ? C.B.G. : On ne peut jamais faire l’unanimité, et l’unanimisme n’est pas de ce monde. Chaque mouvement patriotique joue son rôle. Chacun, en créant son mouvement, s’est dit qu’il peut faire quelque chose, la Côte d’Ivoire étant tellement vaste et la lutte, tellement difficile. Si chacun joue son rôle, on peut faire réellement avancer les choses. On ne crée pas un mouvement pour le créer. Tous mes amis sont utiles, tous mes aînés sont utiles. Il y en a avec qui je travaille régulièrement, tels que les Parlements et Agoras, la Jeunesse houphouëtiste et bien d’autres, avec ceux-là, nous avons notre petite stratégie. Les autres avec qui je ne travaille pas régulièrement, on se rencontre quand c’est une action nationale. Vous les voyez tourner, aller à l’intérieur. C’est le cas d’Eugène Djué et de Watchard Kédjébo, ils pénètrent en ce moment le “ V Baoulé ”. Ça aussi, c’est un plus, il ne faut pas que les gens créent des crises là où cela n’existe pas. Ma position est que chacun apporte quelque chose à l’édifice.

L’inter : Comment se porte aujourd’hui l’Alliance ? C.B.G. : Très bien ! (l’air inquiet et interrogateur) Avez-vous appris une fois que l’Alliance a des problèmes ?

L’inter : Vous avez dissipé vos désaccords avec le FPI ? C.B.G. : Premièrement, l’Alliance se porte très bien, et deuxièmement, je voudrais dire solennellement que je n’ai pas de problèmes avec le FPI, parti politique créé par le Président Laurent Gbagbo, homme politique dont je soutiens fermement les idées. Seulement, une certaine presse a voulu envenimer les choses. Des déclarations ont été faites et ont été mal interprétées de part et d’autre, je crois pour ma part que la page a été tournée. Aujourd’hui, il s’agit de regarder droit l’objectif que nous voulons atteindre, c’est-à-dire la réélection du Président Gbagbo. Moi, je suis très jaloux de ma liberté, c’est pourquoi depuis que j’ai été syndicaliste, et qu’ensuite j’ai créé un mouvement j’ai été le chef, parce que je n’aime pas trop être contrôlé. J’aime établir moi-même mon plan et l’exécuter. Si cela réussit, je me dis que c’est par moi-même que j’ai réussi. Si cela échoue, c’est ma faute et je me remets en cause. Je souhaite qu’on me laisse ainsi, mais je ferai en sorte de ne pas trahir. Je suis un homme de convictions. Sous le régime militaire, nous avons été sous pression. Et avant même le régime militaire, nous avons été sous pression, il faut que les gens apprennent à nous connaître. Il n’y a aucun problème entre le Front Populaire Ivoirien et moi, mais je le répète, je ne suis pas militant du Front Populaire Ivoirien. Je ne suis pas obligé d’être dans un parti politique pour aider mon pays. Il y a des groupes de pression et le COJEP en est un. Le voyage que j’ai effectué en Italie m’a encore édifié puisque les groupes de pression vont organiser une grande marche le 11 septembre, marche à laquelle je suis invité. Le monde fonctionne autrement aujourd’hui. Vous pouvez être partenaire et ne pas faire les mêmes actions. Le monde d’aujourd’hui fonctionne en réseau. Voyez ce que Ouattara a réussi. Il a financé Soro. Il s’est démarqué de lui. Quand ils vont à des négociations, Ouattara est assis là en tant que RDR, Soro, en tant que Secrétaire général des rebelles. En fait, Ouattara a deux voix. Il faut que nos aînés le comprennent ainsi. Le nouveau fonctionnement du monde est autre chose que ce qu’ils croient. Allons ensemble, faisons-nous confiance et vous allez voir que nous allons atteindre notre objectif.

L’inter : Des journaux aujourd’hui vous accusent d’être devenu un homme d’affaires... C.B.G. : Je ne suis pas homme d’affaires.

L’inter : On vous prête même des stations d’essence à Abidjan... C.B.G. : Tout cela a pour objectif de créer un fossé entre les “ Patriotes ” et Blé Goudé. Que ce soit la France, les rebelles et leurs partenaires, ils ont découvert clairement que je suis devenu un obstacle à toutes leurs actions. Il faut donc faire croire aux “ Patriotes ” que je m’enrichis sur leur dos, et ils ont inventé ces choses-là. Je souhaite que des journalistes sérieux mènent des enquêtes sérieuses partout, pour éclairer l’opinion nationale. S’il est prouvé que je suis propriétaire d’une seule station d’essence à Abidjan ou d’une seule affaire à Abidjan, je démissionne de la tête des Patriotes. Je le répète, s’il est prouvé que je suis propriétaire d’une seule station d’essence à Abidjan, je démissionne de la tête des “ Patriotes ”, parce que ça ne serait pas juste. Cependant j’ai lu dans un journal de la place que je suis devenu homme d’affaires, mais j’ai créé un cabinet parce que je le veux être moi-même. Je n’ai pas envie d’être un politicien mendiant zélé qui a une fonction, mais qui n’a pas de profession. Ce que j’ai appris, c’est la communication politique. Comment polir l’image d’un homme politique ? comment faire d’un homme politique, l’homme le plus célèbre de la terre ? comment amener un homme politique à atteindre ses objectifs dans l’immédiat, sur le moyen et le long terme ? voilà ce que j’ai appris. Et, Leader Team Associated, c’est mon cabinet. J’ai été le premier à en parler dans Jeune Afrique, sur RFI et dans toute la presse internationale. Donc, il n’y a rien de nouveau, seulement que les statuts d’une entreprise privée se retrouvent dans les colonnes d’un journal de la place, le greffe va s’expliquer avec mon avocat.

L’inter : Dans la même veine, les accusations fusent. On vous dit propriétaire d’une maison à Paris et d’une Hummer, véhicule américain dont l’unité coûte 120 millions de francs CFA... C.B.G. : Une Hummer, ce n’est pas un vélo qui peut passer inaperçu. Ceux qui, de loin, voient Blé Goudé ont une image, mais quand ils me fréquentent de près, ils découvrent qu’on est toujours au garage en train de réparer nos vieilles voitures. Ce n’est pas juste, ce procès d’intention. Je n’ai pas de maison à Paris. Comment pouvez-vous imaginer que j’ai une maison à Paris dans un quartier huppé, et que mon épouse aille accoucher chez un ami dans un HLM d’un quartier populaire où vivent près de neuf personnes ?

L’inter : Abordons l’actualité. Lors des événements d’Agboville et d ’Anyama, vous avez fait irruption à la télé et avez fait passer une déclaration sans l’autorisation des responsables. Etes-vous au dessus de la loi ? Charles Blé Goudé : Remettons les choses à leurs places. La rébellion était aux portes d’Abidjan. Agboville et Anyama, ce sont les portes d’Abidjan et on peut même dire que la rébellion était à Abidjan. Alors, ce que l’on nous demandait, c’était donc de croiser les bras pour que la rébellion nous trouve dans nos maisons pour nous égorger ? Nous avons refusé cela. Les jeunes d’Agboville nous ont appelé très trop, le matin des événements, désemparés et avaient besoin de ce message. Nous l’avons fait et nous l’assumons en toute responsabilité.

L’Inter : Vous auriez dû saisir la direction de la RTI malgré tout. CBG. : Elle aurait refusé.

L’inter : Et pourquoi ? CBG : Pour des raisons que vous connaissez.

L’Inter : On ne vous a jamais refusé le passage à la télé... CBG : Oui, mais vous savez très bien que cette situation était exceptionnelle et il fallait agir sur le champ... Bon, je pense que point n’est besoin de revenir sur cet événement-là. Nous avons déjà présenté nos excuses en toute responsabilité et en toute humilité aux agents de la RTI et à tous ceux qui ont été choqués. Il faut désormais regarder devant.

L’Inter : Dans une lettre qui circule sur internet, le colonel Yao Yao Jules vous accable. Il vous accuse de marcher sur les prérogatives de la hiérarchie militaire. C.B.G. : Je ne sais pas de quoi le colonel Yao Yao Jules parle si vraiment il a dit cela. Mais l ’autorité militaire sous laquelle se trouve notre armée actuellement, c’est le général Philippe Mangou qui a fait preuve de témérité et de courage. La gloire d’un militaire, ce n’est pas le nombre d’interview qu’il a faites dans les journaux ou à la radio. Encore moins le nombre de lettres qu’il a écrites au chef de l’Etat ou le nombre de déclarations qu’il a faites. La gloire d’un militaire, c’est son action militaire sur le terrain par rapport à la situation que vit le pays. Et je ramène Yao Yao Jules à cela.

L’Inter : Quels sont vos rapports avec la hiérarchie militaire ? C.B.G. : Nous avons de très bonnes relations. Nos rapports sont d’abord des rapports de civils patriotes à militaires patriotes. Après Agboville, nous avons même été félicités par la hiérarchie militaire. Elle seule sait le rôle que les jeunes patriotes ont joué dans la libération d’Agboville et au-delà, dans la résistance.

N’avez-vous pas le sentiment de gêner le président de la République par certaines actions ? C.B.G. : De quelle action parlez-vous ? Je vous dis qu’Agboville a été attaqué, Anyama aussi, et cela à un moment où nous avons mis de l’eau dans notre vin. Ceux qui sont gênés par le fait que nous ayons pris position contre ces attaques, ce sont ceux qui voudraient que nous croisions les bras et que nous les laissions avancer à Abidjan. Ils ne sont pas gênés parce que nous avons parlé. Quel est le contenu de ce que nous avons dit ? Imaginez un peu un meeting de Ben Laden et d’Al Qaeda en plein Washington. Ce n’est pas possible ! Aujourd’hui, de Washington à Londres en passant par Rome, les terroristes sont traqués de partout. L’Ira en Irlande du nord vient de déposer les armes parce que toutes les portes lui ont été fermées. En Côte d’Ivoire, où on nourrit une rébellion, où on la caresse, et voilà où elle va. Des gens portent des treillis la nuit pour nous attaquer et la journée, ils se mettent en costume au nom du G7. Ceux-là méritaient le langage que nous avons utilisé et j’espère qu’ils ont compris la leçon.

L’Inter : Vous avez demandé que leurs manifestations soient interdites. Vous vous comportez comme une autorité de ce pays. CBG. : Quand un ministre de la République déclare qu’il va tuer tout le monde et appelle au meurtre, quand il déclare qu’il va libérer Abidjan, qu’il a déjà libéré le nord selon ses propos, et que quelques semaines après l’acte suit avec des attaques, je pense que le procureur de la République devrait jouer son rôle. Ceux qui ont en charge la justice sont occupés à autre chose. Quand on libère des prisonniers à Agboville et que le ministre de la Justice ne se sent nullement interpellé parce que occupée à courir après le fauteuil présidentiel, je pense qu’il faut l’interpeller. Ceux qui sont nommés dans un gouvernement et qui refusent de jouer leur rôle parce que préoccupés à tuer le chef de l’Etat, à comploter, c’est à eux qu’il faut demander des comptes. Mais nous, nous sommes en danger. Et c’est pourquoi nous avons réagi.

L’inter : Mais après vous, avez présenté des excuses. N’est-ce pas la preuve que vous vous êtes trompé ? CBG : Non, notre action a certainement dû être mal comprise par des agents de la RTI qui, eux aussi courent des risques. Nous leur avons présenté nos excuses. Nous avons discuté. Nous avons discuté aussi avec l’Unjci. Elle a compris notre combat. Elle a compris qu’aujourd’hui des journaux n’arrivent pas à Bouaké, que la télé et la radio ne couvrent pas les zones occupées par la rébellion. L’Unjci est l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire et non d’Abidjan. Nous devons conjuguer nos efforts pour mener ce combat.

L’inter : La rébellion refuse toujours de désarmer. Votre commentaire. CBG : Mais cela permettra aux aveugles de voir. Ceux qui ont des yeux et qui refusent de voir, ceux qui ont des oreilles et qui refusent d’entendre et pensent que la rébellion ivoirienne est une rébellion particulière, je voudrais leur dire que toutes les rebellions à travers le monde et dans l’histoire ont la même manière d’agir. Les rebellions qui ont pris fin ont vu leurs leaders assassinés, décédés ou autre. Mais ceux qui pensent que des rebelles vont s’aligner et eux-mêmes venir déposer les armes, nous attendons que leur potion magique sorte la Côte d’Ivoire de cette situation. On disait : il faut que Blé Goudé attende que le 31 juillet arrive, nous sommes aujourd’hui le 1er août (NDLR : l’interview a eu lieu ce jour-là), le 31 juillet est passé et les rebelles n’ont toujours pas déposé les armes. Que les oreilles entendent, que les yeux qui refusent de voir, voient.

L’inter : Que pouvez-vous dire à vos camarades qui n’ont pas bien perçu vos excuses ? CBG : Je voudrais dire à nos camarades que tout message politique a un objectif précis. Nous avions voulu interpeller l’opinion internationale, nous avions voulu alerter nos amis d’Agboville, d’Akoué etc. à travers notre message à la télévision pour qu’ils puissent faire barrage à la rébellion qui avait pris position dans la région des 3A. Cela a été fait. C’est l’essentiel. Deuxièmement, nous avions voulu faire comprendre au G7 que si régulièrement et librement ils exercent des activités politiques à Abidjan, c’est parce que les patriotes sont tolérants parce que le jour où nous ne voudrons pas, ils ne les feront pas. Je pense qu’ils ont compris la leçon. Nous avons voulu faire comprendre aux uns et aux autres que s’ils circulent librement à Abidjan, c’est bien parce que nous le voulons. Mais parce que c’est nous qui avons libéré Abidjan au prix de notre sang, de notre vie, face aux chars de l’armée française. Nous avons donc interpellé les uns et les autres en joignant l’acte à la parole. Et je pense qu’ils ont compris. Aux patriotes, je voudrais dire que ce qui compte maintenant, c’est la réélection du président Gbagbo et la réunification de la Côte d’Ivoire. C’est ça, notre combat. Et ceux qui s’y posent comme obstacle, c’est ceux-là que nous interpellons de temps en temps.

L’inter : N’empêche, vous êtes poursuivi en justice... CBG : J’attends ma convocation. Et comme je respecte les institutions de la République, quand je vais recevoir la convocation, j’irai devant la justice.

http://news.abidjan.net/article/?n=141451
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ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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MessagePosté le: Ven 05 Aoû 2005 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

5000 jeunes patriotes obligent la Licorne à faire demi-tour

Le Courrier d'Abidjan - 8/4/2005 6:09:07 PM

San Pedro. Dans notre parution d’hier, nous faisions état de ce qu’une colonne de la force Licorne avait été freinée aux portes de San Pedro, pour ses connexions avérées avec la rébellion. Depuis hier après-midi, Licorne a battu en retraite.

«Le Courrier d’Abidjan» est en mesure de dire que l’impressionnante colonne de 10 véhicules militaires de la Licorne – partie, selon elle, ravitailler en eau le contingent de l’ONUCI stationné à San Pedro – a rebroussé chemin. Et cette colonne devrait être arrivée à Abidjan ce matin, après être passée sous escorte et le regard vigilant des patriotes de Yabayo, Soubré, Gagnoa, etc. Les choses n’ont pas été aussi faciles pour les jeunes patriotes de la région de San-Pedro. C’est au campement Bernard, village situé à 5 kms de la ville, il y a 3 jours, que les éléments de la Licorne ont été arrêtés net par les jeunes patriotes de la ville conduits par le bouillant Blé Sépé et ses plus proches collaborateurs. Sous la pression des jeunes patriotes, la Licorne va être repoussée jusqu’à Gabiadji, autre village situé à 40 km, hors de San Pedro. Là, des négociations ont eu lieu entre Blé Sépé et les responsables de ce corps expéditionnaire. On en était là, quand le lendemain après-midi, recevant un renfort par hélicoptère, la Licorne a décidé de passer en force ce barrage. Le bouclier humain mis en place autour de Gabiadji a eu raison de ces légionnaires à la mission obscure. Pour autant, ces derniers n’ont pas baissé les bras. Mais, vers 19h30, les choses ont commencé à se dégrader. La Licorne ayant choisi de «passer sur les corps» des patriotes pour atteindre son objectif. Comme réaction, ces derniers ont érigé des barricades fait de troncs d’arbres et de véhicules. Le carrefour SAPH qui a été le théâtre de ce bras de fer était noir de plus de 4000 patriotes surchauffés et obstrué de camions semi remorques, de grumiers, de cars, etc. Bloquant le cortège Licorne sur plus de deux kilomètres. Entre-temps, ce mercredi à 20 heures, le Général Fall est entré en contact avec Blé Sépé pour que les choses s’arrangent. Si Blé Sépé a accédé à la demande du patron des forces de l’ONUCI, il a cependant maintenu ses «hommes» autour des soldats français à Gabiadji jusqu’à hier toute la journée. Finalement, les soldats de la Licorne ont dû se résigner à affronter les jeunes patriotes de San Pedro. Vers 16h30, ils ont décidé de plier bagages et de prendre la direction de Gagnoa….pour Abidjan. M. Hamadoun Touré, porte-parole de l’ONUCI, qui sait très bien que ; « l'ONUCI est en Côte d'Ivoire "à la demande des parties ivoiriennes qui se sont engagées à faciliter notre présence et notre travail" et que "A ce stade du processus de paix, c'est une situation inadmissible et inacceptable que nous condamnons et qui sera portée à la connaissance des autorités compétentes pour que ceci n'arrive plus", gagnerait plutôt à percer le mystère qui amène aujourd’hui les Ivoiriens à vomir la force Licorne. Au lieu de veines menaces. Car il ne faut pas attendre un remake de novembre 2004, pour se fendre en communiqué, du reste moqueur. Puisque ici et maintenant, ce sont ces mêmes Ivoiriens, demandeurs, qui font preuve de suspicion légitime à l’égard de la Force Licorne.

William-Varlet Asia
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MessagePosté le: Sam 06 Aoû 2005 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

45ème anniversaire de l’indépendance - La Côte d’Ivoire toujours dans l’incertitude

La Côte d’Ivoire fête le quarante cinquième anniversaire de son indépendance, ce 7 août 2005, sans avoir retrouvé son intégrité territoriale. Lors de la célébration de la quarante quatrième fête nationale, le président Gbagbo Laurent avait souligné que d’une ‘’année à l’autre, nous prenons confiance en nous-mêmes, en notre capacité à sauvegarder la souveraineté de notre pays et de notre peuple. Un peuple qui n’a pas rencontré de grands événements ne peut devenir un grand peuple dans l’Histoire. C’est une donnée constante, dans la vie des nations. Cette crise est donc une épreuve de la vie, un examen de passage, dont le peuple ivoirien sortira grandi’’. Un an après cette déclaration pleine d’optimisme, la Côte d’Ivoire n’est pas encore sortie de cette crise dont la complexité demeure. Gbagbo a exprimé sa bonne foi, selon ses propos, dans l’application des différents accords. ‘’Nous allons appliquer cet accord (Accra III) qui fait aujourd’hui l’objet de nombreux commentaires. J’écoute ces commentaires, souvent, avec beaucoup d’amusement’’. Il a reconnu que ‘’les difficultés engendrées par la guerre sont suffisamment connues. Il s’agit de l’insécurité, particulièrement dans les zones sous contrôle de la rébellion, avec des entraves à la circulation des biens et des personnes, la baisse du prix des matières premières, la perte de confiance dans le développement des marchés et un déficit de l’assistance financière extérieure’’. Pour mettre fin à cet état de fait, Gbagbo avait souhaité la réunification du pays. Un an après, l’on s’aperçoit que de la résolution de cette crise est au point zéro et rien ne semble décoller. Le pré-régroupement des belligérants prévu pour le 31 juillet dernier n’a pu démarrer. Et pourtant, selon le camp présidentiel, le dernier accord de paix, Pretoria II, a été appliqué par Gbagbo, qui a promulgué les lois issues de cet accord. Les chefs d’état-major de l’armée ivoirienne et de la rébellion n’ont pu trouver un accord quant au lancement du pré-regroupement, les Forces nouvelles ayant demandé la révision de plusieurs textes de lois promulgués le 15 juillet 2005, par le président Gbagbo dans le cadre de l’accord de Pretoria II. La rébellion a demandé l’arbitrage du médiateur sud-africain sur ces législations contestées. "Les Ivoiriens ont constaté, comme tout le monde, que les rebelles ont refusé de démarrer le processus de désarmement", a accusé un conseiller présidentiel. ‘’La position des Forces nouvelles est que le pré-regroupement ne sera effectif que lorsque les lois seront votées et conformes aux accords de paix de Pretoria et de Marcoussis’’, a déclaré le chef d’état-major de la rébellion, le colonel Soumaïla Bakayoko. "Le pré-regroupement ne sera pas effectif tant que les lois sur la nationalité et l’identification (...) n’auront pas été réglées", a-t-il précisé. "La dernière déclaration de Pretoria stipulait clairement le lien qu’il y avait entre ces lois et le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr)", a-t-il ajouté. La rébellion et l’opposition ivoirienne contestent également plusieurs de ces lois relatives à la préparation du scrutin présidentiel prévu le 30 octobre, en particulier le rôle de la Commission électorale indépendante (Cei). Pour la présidence ivoirienne, elle laisse "à l’appréciation du médiateur" et au président sud-africain, Thabo Mbeki, la question du désarmement en Côte d’Ivoire, après son échec, a affirmé un conseiller du président Laurent Gbagbo. "Le président a accepté la médiation (de M. Mbeki) et a engagé les Ivoiriens dans cette voie. Nous laissons donc à l’appréciation du médiateur tous ces problèmes qui se posent(…)Il appartient au président Mbeki d’examiner la question et de prendre les mesures qui s’imposent", a dit M. Kadet un des conseillers du président Gbagbo. C’est donc dans ce jeu de ping pong qu’intervient l’entrée en dissidence de l’ancien porte-parole des Fanci (Forces armées nationales de Côte d’Ivoire), le lieutenant-colonel Jules Ahoussou Yao Yao qui n’est plus en odeur de sainteté avec le pouvoir en place. Trois ans donc après le déclenchement de la crise ivoirienne, Gbagbo est toujours face à la gestion de cette crise qui coupe le pays en deux et sape le fondement de son développement. Le territoire ivoirien est ‘’inondé de soldats onusiens’’, dit-on, et leur nombre va s’accroître selon le colonel Philippe Vial, chef des opérations militaires à l’Onuci (Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire) d’‘’une compagnie de forces spéciales provenant de la Jordanie qui devrait arriver en milieu de ce mois et être prête à accomplir des missions opérationnelles à la fin de ce même mois. Enfin, nous aurons une unité de bateaux, de petits bateaux facilitant les missions sur la lagune’’. Les Forces de défense et de sécurité et des jeunes patriotes bloquent, selon le porte-parole de l’Onuci, Hamadoun Touré, des équipes de l’Onuci…C’est donc dans une situation qui semble empirer chaque jour, que les Ivoiriens vivent leur quotidien. Le taux de chômage est croissant, sur fond d’augmentation du carburant…sans oublier que Soro Guillaume, le secrétaire général des Forces nouvelles, s’est taillé un costume de chef d’Etat dans la zone sous son contrôle. Au total, les Ivoiriens, écrasés par le fardeau de cette crise militaro-politique, sont toujours suspendus au manque de volonté de la classe politique d’aller à la paix.


http://news.abidjan.net/h/141827.html
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MessagePosté le: Sam 06 Aoû 2005 15:27    Sujet du message: Répondre en citant

Contrat CIE - Les vrais raisons d`un désamour - Martin Bouygues à Abidjan pour rencontrer le Chef de l’État



Fraternité Matin - 8/6/2005 1:00:48 AM

L’actualité économique nationale est marquée ces dernières semaines par la fin normale du contrat liant l’Etat de Côte d’Ivoire à la CIE et la renégociation des clauses de 1990 qui, à l’évidence ne peuvent plus être de mise aujourd’hui. Des schémas ou esquisses de solutions ont été proposées par les techniciens du ministère des Mines : ces dernières ont été abondamment commentées dans la presse par des journalistes ou par des syndicalistes de la CIE. Le contrat CIE-Etat ivoirien a commencé à devenir une affaire politique, à cause des insinuations et allégations insidieuses distillées savamment à travers la presse.
Les politiques ont décidé de monter au créneau afin d’étouffer dans l’œuf les folles rumeurs en cette période très délicate au niveau du climat social. C’est ainsi que selon des sources proches du Palais présidentiel, le grand patron de la CIE, M Bouygues, arrive dans les tout prochains jours à Abidjan pour rencontrer le Président Laurent Gbagbo pour boucler définitivement ce dossier au mieux des intérêts bien compris de chacune des parties. Il semble que Bouygues n’est pas récusé parce qu’il s’agit d’une entreprise française. D’ailleurs, il s’est trouvé des Ivoiriens dont des ministres pour contester l’attribution du terminal à conteneurs de Vridi à une entreprise française, Bolloré. Là n’est dont pas le problème. La question de fond porte sur deux grandes préoccupations du gouvernement : assurer la transparence dans la production, le transport et la distribution de l’électricité. De quoi s’agit-il ? La CIE rémunère l’Etat ivoirien sur la base du nombre de kilowatts produits, transportés et vendus. L’Etat souhaite avoir un œil dans ce secteur plus que névralgique pour être sûr qu’il perçoit ce qui devait lui revenir réellement. Par ailleurs, l’ancien contrat dispensait la CIE de toute participation aux investissements de production. C’est ainsi que la construction des barrages est à la charge de l’Etat ; la CIE se contentant de les exploiter. Il semble que les autorités souhaitent désormais obtenir deux choses du concessionnaire : l’associer à la construction des infrastructures de production et à la politique d’électrification rurale.
Les Ivoiriens doivent retenir une chose fondamentale : le capital, partout dans le monde, recherche le plus grand profit possible. C’est ainsi que les opérateurs de téléphonie cellulaire ont amassé des milliards pendant plusieurs années dans ce pays sans payer un centime pour la licence ; il a fallu les menacer pour qu’ils acceptent ce qui se fait partout ailleurs. Sauf en Côte d’Ivoire bizarrement ! Dans les négociations actuellement en cours, l’Etat de Côte d’Ivoire cherche à obtenir le maximum au profit de la communauté nationale tout en préservant les intérêts du concessionnaire. La rencontre projetée entre M. Bouygues et le Président Gbagbo va à coup sûr permettre de lever les équivoques.


Auteur: Jean-Baptiste AKROU


http://news.abidjan.net/h/141858.html
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MessagePosté le: Sam 06 Aoû 2005 15:52    Sujet du message: Répondre en citant

Et si l’indépendance commençait dans la tête ?

Le Courrier d'Abidjan - 8/6/2005 1:14:02 AM

Réflexion – Demain, la Côte d’Ivoire fêtera le 45ème anniversaire de son indépendance. Mais est-elle vraiment indépendante ? Peut-on acquérir l’indépendance sans avoir fait le deuil de la sujétion ? Autant de questions à méditer devant la télévision, pendant le traditionnel défilé qui a lieu sur le parvis du Palais présidentiel.

Par Sylvie Kouamé

«Il est un fait que nous ne pouvons nier parce qu’il est clairement établi que la France fait partie des entités qui ont des intérêts très actifs en Côte d’Ivoire, assurément dus aux relations historiques avec la Côte d’Ivoire, mais cela ne m’autorise pas à dire que c’est la France qui est en train de formater des coups pour déstabiliser la Côte d’Ivoire. Autre fait établi : parmi le peuple ivoirien, il y a une bonne frange qui continue d’avoir une totale confiance en la France. Et cela va nous prendre beaucoup de temps avant de changer cette mentalité. Ces informations, je les détiens et les recoupe à travers les échanges que j’ai avec les Ivoiriens. Et quand vous prenez le temps de les observer dans leurs agissements, vous vous rendez compte que certains Ivoiriens pensent d’abord qu’ils sont Français avant d’être Africains ou Ivoiriens. On peut les comprendre. (…) Les Ivoiriens n’ont pas eu la chance de se battre pour leur liberté, comme cela s’est passé dans la partie sud de l’Afrique : Afrique du Sud, Zimbabwe, Angola… La conséquence immédiate, c’est que nous n’avons pas la même vision des valeurs humaines. Un exemple : nous n’attachons pas la même importance à la liberté. (…) Lorsque vous approchez certains Ivoiriens, vous décelez dans leur manière de faire et dans ce qu’ils disent qu’ils ont toujours plutôt confiance en autrui, en une autre personne en ce qui concerne ce qu’ils doivent faire pour leur pays, au lieu d’avoir leur propre opinion de ce qu’ils veulent. Ils vont toujours se référer à quelqu’un d’autre sur la décision de ce qu’ils doivent faire pour leur pays.»

Ces propos, assez sévères mais justifiés pour ce qui concerne une bonne partie de la classe politique ivoirienne (à gauche ou à droite, au pouvoir comme dans l’opposition), sont de l’actuel ambassadeur d’Afrique du Sud à Abidjan, Chief Gladstone Gwadiso. Il les a tenus lors d’une interview accordée à Agnès Kraidy, la talentueuse intervieweuse de Fraternité-Matin, qui a souvent eu l’art de faire dire à ses interlocuteurs exactement ce qu’ils pensent.
Publiés trois jours avant la fête nationale ivoirienne, ces propos devraient être le support de la «méditation nationale» cette année, alors que la Côte d’Ivoire fêtera pour la troisième fois sa date d’indépendance en étant lézardée. En effet, Gladstone Gwadiso nous conduit vers un questionnement qui ne peut être que fécond. Suffit-il d’avoir un drapeau, un hymne, un siège à l’Assemblée générale de l’ONU et un gouvernement pour être indépendants ? A contrario, faudrait-il tout juste, aujourd’hui, que Licorne quitte la Côte d’Ivoire et que l’intégrité territoriale soit retrouvée, pour que la Côte d’Ivoire soit considérée comme un pays entier et pleinement indépendant ? Et si, au-delà de toute chose, l’indépendance et la servitude étaient, dans un premier temps, d’ordre psychologique et culturel ?
Ces questions, Gwadiso Gladstone nous les posent. Plus que les Accords et les batailles militaires, ce sont elles qui détermineront la fin du conflit ivoirien.
Le «mur de Djébonoua» symbolise une fracture intellectuelle entre ceux qui estiment qu’il est indécent d’évoquer le destin de leur pays pour lui-même et en son sein, et ceux qui pensent qu’il est au contraire salutaire de se déterminer en tant que communauté capable de bâtir les concepts et les rêves qui féconderont les lendemains. La guerre s’achèvera sans doute quand «les Ivoiriens nouveaux» (concept-phare de MIDI, l’association de Geneviève Bro-Grébé) formeront une masse critique assez puissante pour créer une forme de consensus social.
A ce stade du conflit, on peut même dire que les armes, les chars et les bataillons, qu’ils soient rebelles ou bleu-blanc-rouge, ont moins de responsabilité dans la perpétuation de cette guerre que les questions psychologiques, c’est-à-dire l’esclavage mental.
Qu’est-ce qui a causé l’échec des pourparlers de Lomé, si ce ne sont les évanouissements de Guillaume Soro, eux-mêmes prétextes idéaux pour téléphoner au «commanditaire», à la puissance coloniale ? Qu’est-ce qui a poussé le camp gouvernemental à accepter, dans un premier temps, Linas-Marcoussis (et donc la perpétuation du conflit, puisque cet accord prévoyait clairement la décomposition de la Côte d’Ivoire) si ce n’est cette sorte de sentiment fataliste selon lequel quand Paris a décidé, plus personne, au fond, n’y peut rien ? Qu’est-ce qui a empêché le président Laurent Gbagbo de porter plainte contre la France devant la Cour internationale de justice (CIJ) après novembre 2004, alors que les fondements mêmes du droit international avaient été bafoués et qu’une telle plainte contribuerait à poser, sur le plan mondial, l’unique question qui peut mettre fin à cette crise : l’humanité reconnaît-elle toujours à la Côte d’Ivoire ce qu’elle lui a accordée le 7 août 1960, c’est-à-dire la liberté de disposer d’elle-même ? Une seule chose justifie qu’un homme comme Henri Konan Bédié, ancien président de la République, saborde volontairement sa carrière dans des accointances illogiques quand on regarde le terrain ivoirien, mais préconisées par la France. C’est cette même chose qui pousse les cadres du Centre et du Nord à offrir leurs villages et leurs familles en holocauste, à les livrer à la régression, à la famine et au manque d’infrastructures. Cette chose-là, c’est le sentiment religieux que Paris finira tout de même par tout arranger, quand bien même l’on ne voit pas vraiment où sa logique nous emmène. Ce type de «pensée magique» est la principale entrave à l’indépendance réelle de la Côte d’Ivoire, et de l’Afrique francophone. Sinon, comment comprendre la folie masochiste de chefs d’Etat comme Blaise Compaoré, Mamadou Tandja ou Abdoulaye Wade qui, en persistant dans la logique de complot contre la Côte d’Ivoire, se condamnent à des résultats économiques mitigés au sein de l’UEMOA – donc à l’augmentation des conflits sociaux dans leurs propres pays ?
Charles Konan Banny est le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il aspire à devenir le prochain président de la Côte d’Ivoire. Mais il interdit à sa pensée de s’élever jusqu’au niveau où elle pourrait imaginer la moindre réforme qui mette en cause la parité fixe CFA – euro (pourtant intellectuellement indéfendable avec la politique de l’euro fort), ou encore le placement de tous les avoirs financiers de la zone au Trésor public français. Il tance avec virulence les impertinents, tels le président Mamadou Koulibaly, qui osent évoquer ces idées de manière décomplexée. Pour quelle raison de fond ? Nul n’est besoin de l’expliquer. Cela ne se fait pas, c’est tout !
Publiée avant-hier dans le quotidien Nord-Sud, la dernière interview de Guillaume Soro, 33 ans, chef apparent de la rébellion ivoirienne, se posant en héritier larmoyant du général Gnassingbé Eyadéma et appelant Jacques Chirac à venir faire ce que lui et ses amis n’arrivent pas à faire depuis trois ans malgré des appuis importants de Paris – renverser le président Gbagbo pour leur donner le pouvoir – montre l’ampleur du travail qui reste à mener pour désenvoûter la frange de la nouvelle génération vampirisée par des aînés accrochés aux basques de l’ancien ( ?) dominateur.
Le débat sur la renégociation du contrat de Bouygues (concessionnaire de la CIE) traduit également cet étrange état d’esprit. Une campagne de presse engagée par ceux qui ont intérêt à ce que les choses persistent telles qu’elles sont aujourd’hui tente de convaincre les Ivoiriens que la catastrophe se produirait si l’on s’avisait à ne pas tout reconduire de manière religieuse. Dans un quotidien édité par une entreprise d’Etat, un journaliste insulte son employeur en affirmant que si Bouygues se fâche et que l’Etat de Côte d’Ivoire s’en sépare, le meilleur commerce dans le pays sera celui des groupes électrogènes. Bien entendu, il sait qu’une entreprise d’Etat comme Petroci taille des croupières à ses concurrents dans le secteur du gaz. Il sait que la SIR fait des bénéfices. Il sait que la CECP prospère. Il sait que les cadres de la CIE sont quasiment tous des produits du terroir et non des extraterrestres venus apprendre aux indigènes comment allumer la lampe-tempête. Mais là n’est pas le propos. Il n’est pas question de réfléchir sereinement sur les offres aux consommateurs, les schémas qui ont lieu ailleurs, la compétitivité de l’économie, les aspects stratégiques de la gestion d’une ressource capitale pour le pays et la sous-région. Il faut tout juste démontrer que, contrairement à Gbagbo et à ses extrémistes, on aime la France et on ne veut pas «mettre du sable dans son attiéké». A tel point que la nouvelle mode est l’autoflagellation, la haine de soi érigée en pensée politique, l’accréditation scandaleuse des théories des «négrologues».
«Chaque mouton a son propriétaire», dit-on souvent en Côte d’Ivoire, pour évoquer le rapport à l’ancienne puissance tutélaire. Un mouton ne fête pas son indépendance, à moins que cela ne soit qu’une vaste comédie ou un complot syndical pour justifier l’existence d’une journée supplémentaire «fériée, chômée et payée.» Faut-il vraiment célébrer le 7 août ?

http://news.abidjan.net/article/?n=141873
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MessagePosté le: Sam 06 Aoû 2005 15:55    Sujet du message: Répondre en citant

La France monte ses réseaux contre Mbeki

Le Temps - 8/6/2005 1:24:46 AM

Le Président français Jacques Chirac ne veut pas d’un retour de la Paix en Côte d’Ivoire. Et pour cause...

La sortie de crise en Côte d'Ivoire n'est peut-être pas pour demain. Parce que la France de Jacques Chirac le voulant ainsi. A chaque fois que l'on approche le bout du tunnel, elle crée des situations pour bloquer les choses. Après les attaques des villes d'Anyama et d'Agboville qui ont encore endeuillé de nombreuses familles ivoiriennes, c'est le médiateur Thabo Mbeki qui est dans le viseur. Le Président sud-africain qui est en passe de réussir un grand coup en Côte d'Ivoire, est fortement diabolisé par la droite française. Qui l'accuse sans preuves palpables de livrer des armes au régime ivoirien en violation de l'embargo sur les armes à destination de la Côte d'Ivoire. Cette stratégie consiste à opposer le Président Mbeki à la communauté internationale et à l'ONU. Cela, pour le traiter d'irrespectueux des différentes résolutions sur la Côte d'Ivoire et lui arracher le dossier de la médiation dans la crise qui secoue notre pays. Après plusieurs échecs dans sa volonté de voir Thabo Mbeki écarté de l'affaire ivoirienne, Chirac et ses hommes jouent leur va-tout. Maintenant ou jamais, se disent-ils. Pour eux, il faut véritablement exploiter cette affaire de vente d'armes à la Côte d'Ivoire inventée de toute pièce pour avoir la communauté internationale avec eux. Hier, c'est l'Israël qu'on a voulu impliquer dans cette histoire cousue de fil blanc. Mais, on a vu qu'avec ce pays, l'objectif recherché n'a pas été atteint. Parce que Israël n'ayant rien à voir avec la crise ivoirienne et ne gêne en rien l'action de la France en Côte d'Ivoire. L'homme à abattre, c'est le Président sud-africain dont la médiation a complètement tué le monstre de Marcoussis. C'est une honte que le Président français ne veut pardonner au nouveau médiateur tant adulé par le peuple de Côte d'Ivoire, pour ses méthodes et son respect pour la tradition africaine. Chose dont la chiraquie ne veut pas du tout entendre parler. Si on ne lui remet pas le dossier, il ne doit pas non plus se trouver en Afrique du Sud parce que lui Chirac, le grand, a échoué là où le petit Mbeki va réussir. C'est un sacrilège inadmissible. Pour cela, il faut monter tous les réseaux non seulement pour diaboliser au maximum l'homme mais aussi pour torpiller le processus, en demandant au G7 de remettre constamment en cause toutes les décisions du chef de l'Etat. On dira alors que Thabo Mbeki ne maîtrisant pas la situation, se livre au trafic d'armes pour se faire du cou. Et le coup est joué. Sur le terrain, Djédjé Mady et ses hommes jouent pleinement leur partition en faisant ce que le parrain leur demande.
Pierre Legrand

http://news.abidjan.net/h/141885.html
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 09 Aoû 2005 21:23    Sujet du message: Répondre en citant

Le Général Fall de l’ONUCI prépare un coup contre Gbagbo

Le Courrier d'Abidjan - 8/8/2005 9:24:32 PM

Complot - L’information paraît, à première vue, invraisemblable. Pourtant, depuis quelques jours déjà, un curieux rapport de 5 pages, rédigé et signé du Général Fall, commandant en chef des forces onusiennes basées en Côte d’Ivoire (ONUCI), circule sous les manteaux. Sa teneur met gravement en cause le pouvoir en place relativement aux récentes attaques d’Anyama et d’Agboville.

«Certains de nos amis appelés à notre rescousse, font souvent des rapports qui n’ont rien à voir avec la réalité. Ce n’est pas bien et ce n’est pas gentil ce qu’ils font…». C’est devant un parterre d’autorités politiques locales et surtout diplomatiques accréditées dans notre pays, que le président Laurent Gbagbo a risqué ces phrases. Il n’y avait pas meilleur événement pour le dire, que ce dimanche 07 août 2005, à l’occasion des festivités marquant les 45 ans de la Côte d’Ivoire indépendante. Ce, pour marquer les consciences. En tout cas, cette sortie de Gbagbo valait son pesant d’or, si l’on s’en tient à ce qui se trame depuis quelques jours dans le dos de la République. Et qui, telle une bombe, va exploser sous peu. En l’espèce, Gbagbo a donc donné un signal fort.
Nos sources sont formelles ; un rapport de 5 pages, rédigé par le patron des forces de l’ONUCI à Abidjan, à propos des récentes attaques rebelles d’Anyama et d’Agboville, circule en ce moment sous les manteaux abidjanais et dans les salons feutrés de Paris et de New York. Ce rapport se veut formel. En substance, il déclare que lesdites attaques sont l’œuvre de soldats gouvernementaux et de miliciens – particulièrement du GPP – acquis à la cause du président Gbagbo. Le rapport ne s’arrête pas là. Il fait ensuite cas de ce que les opérations dites de ratissage menées par les FDS ont été ciblées et effectuées sur une base ethnique. Donc, visant particulièrement les populations nordistes, celles de l’ethnie Dioula. Le rapport ose encore, en arguant que aucun des 22 soldats – militaires, gendarmes et policiers – en postes dans les 2 contrées n’a été tué, comme annoncé auparavant par les FANCI. Puis, comme il en a seul le secret, le rapport affirme que, compte tenu de la tournure génocidaire qu’ont pris ces opérations, il serait intéressant que l’ONU se saisisse une bonne fois pour toute du dossier Ivoire. En clair, le rapport sous la signature de son inspirateur, appelle Annan et le Conseil de sécurité de l’ONU à mettre la Côte d’Ivoire sous tutelle onusienne. Voici pour l’essentiel, la teneur de la bombe Abdoulaye Fall, «à paraître sous peu» - si les chaînes de radios étrangères et les grandes agences de presse n’ont pas déjà scotché l’affaire sur leur calepin - et qui va indiscutablement inonder les grandes artères décisionnelles sises à l’Elysée, au Quai d’Orsay et à la maison de vitres de New York.
Le crime n’étant jamais parfait, ce rapport fait déjà du bruit et a laissé fuir ce qu’on pourrait considérer comme sa véritable substance. Est-ce la presse proche de l’opposition et particulièrement celle du G7 qui a servi de «sources» à Fall ou alors est-ce le rapport de Fall qui est tombé dans leurs mains ? La question reste entière. En tout état de cause, nos confrères d’en face n’ont pas manqué de ruer dans les brancards, comme s’ils avaient reçu un mot d’ordre. On les a ainsi vu reprendre à l’unisson les tous premiers propos du général Fall, du genre, «Il n y a eu aucune trace de combats, aucun cadavre de rebelles sur les théâtres des opérations». Même si cette sortie marque l’exaspération du général 3 étoiles d’avoir été stoppé net (lui et ses amis de la Licorne) aux portes d’Agboville par les FDS – qui n’ont eu de cesse de déceler des connexions souvent révoltante entre Licorne, ONUCI et la rébellion –, elle vient mettre de l’eau au moulin des propos tenus par Guillaume Soro, chef rebelle, et qui a fait état de «comédie mal ficelée». Les alliés sont donc en phase. L’attitude de Fall apparaît comme une façon de faire payer à Gbagbo, l’outrecuidance de n’avoir pas levé le petit doigt pendant ces faits. Mais également une volonté de lui porter l’estocade. A un moment où il est question de sanctions onusiennes. Il faut bien chercher les poux... L’on a essayé d’abuser l’opinion, en parlant d’achat d’armes avec Israël. La mayonnaise n’a pas pris. L’on a parlé de photos satellites d’Anyama et d’Agboville déposées devant le Conseil de sécurité. L’affaire a foiré. On a ensuite mis le grappin sur le médiateur Mbeki, le traitant de vendeur d’armes à la Côte d’Ivoire, idem. Il faut bien que Gbagbo tombe dans l’escarcelle des sanctions. Et si Fall jouait sa partition ? Telle est la grande trouvaille des ennemis de la Côte d’Ivoire. Qui semblaient avoir bien ficelé leur affaire. Seulement, nos confrères les ont trahi. Croyant détenir le scoop de la saison, ils n’ont pas craché sur le morceau, ventilant l’intox. Ainsi, peut-on lire dans la parution n°1754 de notre confrère «Le Patriote» du jeudi 04 août dernier, - qui barre du reste sa Une de «La face cachée d’un montage» -, un compte-rendu détaillé de la mission d’un envoyé spécial qui s’est attardé sur les attaques d’Anyama et d’Agboville. Pour le confrère, et comme pour faire chorus avec le général Fall, «aucun assaillant n’a été arrêté». On y lit encore, un peu plus loin, que «A notre arrivée dès le matin des faits à Anyama, nous n’avons pas vu de corps à la Gendarmerie». Cela suffit-il pour parler de machination ? Avait-on besoin de l’arrivée de nos confrères pour que soit certifié l’assassinat de ces gardiens de la paix ? Autre question. L’autre cas de travestissement de la vérité concerne l’assassinat du MDL Bindé, qui toujours sous la plume du confrère, «n’aurait pas été tué à la brigade…mais par une balle qui aurait ricoché sur son arme pour l’atteindre au cou». Avouons, à l’attention de notre expert en balistique, que le coup de feu ne saurait avoir été tiré par le défunt, pour ricocher sur sa propre arme et l’atteindre au cou. La balle doit être venue d’ailleurs, à moins que le MDL Bindé n’ait choisi de se faire hara-kiri. En outre, plusieurs rapports militaires détaillés – voir suite du papier – ont atterri sur les bureaux des autorités compétentes en la matière qui en ont informé à leur tour l’ensemble des forces opérant sur le théâtre des opérations. Ce rapport est même exhaustif et mentionne clairement la liste des soldats loyalistes lâchement assassinés par les rebelles. Le matériel emporté par ces derniers et le nombre de prisonniers faits dans leurs rangs. Dès le premier jour des attaques, le commandant Nadjé Zadi en a même fait cas dans son «point de la situation», radiotélévisé, affirmant que l’Etat-major des FANCI avait saisi la hiérarchie des forces onusiennes et Licorne. Mais le plus important est à venir. Et met à nu la connexion que nous craignions. La conclusion de l’envoyé spécial du «Patriote» suite à son article sur l’assaut mortel sur Anyama est imparable. Il affirme que : «…L’identité exacte des victimes de cette attaque demeure l’une des grandes inconnues du dossier. Et cela intrigue bien d’observateurs de l’actualité ivoirienne. Car, les autorités compétentes tardent à rendre public les noms des gendarmes tués…». Puis d’enfoncer le clou : «..De plus, ni l’ONUCI, ni la Licorne n’en savent pas plus que le citoyen ordinaire. Dans les milieux diplomatiques, cette situation suscite un doute. Et certains n’hésitent pas à brandir l’hypothèse du «faux sang versé à la gendarmerie pour donner de la vraisemblance à un complot qui aurait été ourdi par le régime»». Il n’y a pas de doute, nos confrères ont bien appris la leçon, la récitant par cœur sans la moindre hésitation. La mauvaise foi est ici manifeste, car pour que le confrère puisse être aussi «sûr de lui» et dire que ni l’ONUCI, ni Licorne ne possèdent d’information sur ces attaques, il a fallu que le confrère en soit informé par ces 2 forces militaires. Là, transparaît toute la laideur de la complicité et de la collusion avec la rébellion. De là à entendre Soro parler de «comédie mal ficelée», il y a seulement à comprendre que la nouvelle alliance tripartite a plutôt bien ficelé son affaire. Mais peine perdue. Car voici ci-après, les vraies informations sur les attaques rebelles successives qui ont endeuillées notre pays entre les 22 et 25 juillet derniers. Informations que le général Fall feint d’ignorer. Pour mieux faire son coup d’Etat dans le dos du président Gbagbo.

http://news.abidjan.net/h/141986.html
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MessagePosté le: Mar 09 Aoû 2005 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

Comment l`Etat a préparé la résistance économique

Les Echos du Matin - 8/8/2005 9:13:02 PM

La Côte d'Ivoire est restée debout malgré la crise. Son économie bien que privée d'appuis extérieurs depuis 2002 connaît un regain de vitalité.



Depuis trois ans le pays est agressé et la partie septentrionale est occupée par une rébellion armée entretenue de l'extérieur. Les partenaires au développement, le FMI et la Banque mondiale, particulièrement, ont eux aussi suspendu injustement leur assistance financière au pays. Mais la Côte d'Ivoire n'a pas sombré. Son économie enregistre même une croissance positive. L'Etat a toujours réussi à faire face à ses charges. Les fonctionnaires ont été régulièrement payés. Et c'est cette résistance économique bien réussie que l'Etat a bien voulu fêter cette année. Les principaux acteurs de cette résistance ont été décorés par le chef de l'Etat. Les directeurs généraux des régies financières, impôt, douanes, trésor, ceux du Budget, de l'économie, des ports d'Abidjan, de San Pedro… Le Président Laurent Gbagbo s'est dit satisfait du travail accompli. Mais en réalité, pour le chef de l'Etat, il ne pouvait en être autrement. La résistance économique a été minutieusement préparée. Il explique que les hommes ont été mis à la place qu'il faut, sans complaisance. Ils ont été choisis, indique-t-il, sur la base de leur compétence et non en fonction de l'appartenance politique ou ethnique. Le chef de l'Etat fait ainsi cas de l'appel à candidatures instauré au niveau de la Douane, des Impôts et du Trésor. MM. Gnamien Konan, Feh Kessé, et Diby Charles respectivement directeurs généraux des Douanes, des Impôts et du Trésor ont été nommés en mai 2001 à la suite d'un appel à candidatures lancé le 23 février 2001 qui a enregistré 72 dossiers. Les recettes fiscales qui constituent l'essentiel du budget de l'Etat depuis la crise, ont connu un bond extraordinaire. Les reformes entreprises par le colonel des Douanes, Gnamien Konan, ont permis de faire grimper les recettes douanières de 360 milliards Fcfa à 700 milliards Fcfa malgré la division du pays. Un exploit que les observateurs ne cessent de saluer. Aux impôts comme au Trésor, les efforts de restructuration et de modernisation dans le recouvrement ont aussi porté leurs fruits. La Côte d'Ivoire demeure la locomotive de la sous-région. Elle continue d'inspirer confiance. La qualité de sa signature est sans tache. L'opération de l'emprunt obligataire lancée il y a peu en est une preuve. Pour 40 milliards Fcfa attendus sur le marché financier de l'Uemoa, l'Etat de Côte d'Ivoire s'est retrouvé avec plus de 80 milliards Fcfa. Le FMI s'est également félicité des performances économiques réalisées et des perspectives projetées. En 2004 il a été enregistré une croissance positive de +1,6%. Pour 2005, il est également annoncé une croissance de plus de 1% si la situation politique se normalise rapidement. En 2006, la Côte d'Ivoire s'attend à une croissance de 2,5%, qui devrait s'accélérer en 2007 (+4,7%) et 5,2% en 2008.

Vincent Kouassi


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MessagePosté le: Mar 09 Aoû 2005 21:34    Sujet du message: Répondre en citant

Le Chef de l’État dit “non” - Sit-in devant le 43è Bima

Fraternité Matin - 8/8/2005 10:54:55 PM

L’Union des patriotes pour la libération totale de la Côte d’Ivoire (UPLTCI) était partie, le 6 août dernier, pour passer au moins une semaine aux portes de la force française Licorne basée au 43ième BIMA sis à Port-Bouët. Les “troupes” du “Maréchal” Eugène Djué en sont parties seulement quelques…heures après y avoir pris pied. Sur ordre du Président de la République. “La Présidence de la République nous a demandé de nous retirer parce que le Chef de l’Etat reçoit demain dans le cadre de la fête nationale”, a expliqué le président de l’UPLTCI. Et d’ajouter : “La Présidence a indiqué que notre sit-in peut gêner le Chef de l’Etat. Or tel n’est pas notre objectif. Nous ne pouvons pas défendre les Institutions et au même moment les piétiner. C’est pourquoi nous sommes obligés de nous retirer aujourd’hui”. Toutefois, Eugène Djué s’est empressé d’avertir : “Mais les Français doivent savoir que ce n’est que partie remise ; nous pouvons revenir à tout moment”. De fait, rassemblées en petit nombre très tôt ce samedi 6 août , les troupes du “Maréchal” Djué ont rompu les rangs à la mi-journée. Non sans dire l’objectif de leur action. Ainsi, Eugène Djué a été clair : “Nous sommes venus signifier notre ras-le-bol à la force Licorne. Depuis trois ans, nous nous sommes mobilisés pour défendre les Institutions de la République. Pendant ce temps, les rebelles sont allés de revendications en revendications. Des revendications auxquelles le Président Gbagbo a donné satisfaction malgré tout. Jusqu’aux dernières que le Chef de l’Etat a dû satisfaire par ordonnances. Mais les rebelles demeurent en armes, narguant tout le monde. Le drame est que la communauté internationale, pilotée par la France dans le cas de la Côte d’Ivoire, ne s’en émeut pas. A l’analyse, nous constatons que c’est la Licorne qui constitue la vraie rébellion dans le pays. C’est pourquoi à la veille du 45è anniversaire de l’indépendance de notre pays que la France nous a donnée et qu’elle a surveillée pendant ces 45 ans, nous sommes venus dire à cette France que nous ne voulons plus d’indépendance sur mesure, mais plutôt une indépendance totale et effective. Dans tous les cas, le sit-in d’aujourd’hui est un avertissement, le dernier du genre, pour dire à la France qu’elle a le choix. Ou bien elle désarme les rebelles maintenant, ou bien elle ne les désarme pas. Mais si elle choisit de ne pas les désarmer, alors qu’elle fasse partir son armée de la Côte d’Ivoire et nous laisse régler notre crise entre nous. Nous sommes sûrs que nous allons nous entendre pour mettre fin à cette guerre qui n’a que trop duré”. Si le sit-in qui a réuni quelques dizaines de jeunes patriotes n’a duré que quelques heures, il n’a pas manqué de perturber la circulation sur la voie jouxtant le 43è BIMA. Une caserne qui a eu son entrée obstruée pendant le temps qu’a duré la manifestation. Malgré la discipline qu’ils ont observée, sous l’œil vigilant d’une dizaine de policiers, mais aussi sous le regard d’une poignée d’éléments de Licorne postés à la porte de la caserne, les manifestants ont tenu des propos très durs et hostiles à l’armée française et au Président Jacques Chirac.

PASCAL SORO

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MessagePosté le: Mar 09 Aoû 2005 21:46    Sujet du message: Répondre en citant

Bertin Kadet, conseiller spécial du chef de l’Etat à la défense : “ Les Ivoiriens n’accepteront plus quelqu’un qui avilit leur pays ”

L'Inter - 8/8/2005 10:40:20 PM

Des rumeurs font état d’une profonde division entre le ministre Lida Kouassi et vous. Qu’en est il exactement ?

Je n’ai aucun problème avec le ministre Lida. Nous nous entendons parfaitement et nous faisons un travail autour du président de la République de façon solidaire et complémentaire. Il n’y a jamais eu de friction entre nous. Dans la période de crise, certains ont pensé que, comme à un moment donné je l’ai remplacé au ministère de la défense, il y aurait eu des problèmes. Mais il n’en est rien. Aujourd’hui, c’est le régime du président Laurent Gbagbo qui est attaqué et qui est en train de souffrir. C’est-à-dire que c’est Lida Kouassi, c’est moi, c’est tous les ministres qui avaient été nommés par le président Gbagbo. C’est nous qui souffrons. Alors comment voulez-vous que dans cette souffrance, il puisse avoir des rivalités entre nous. Donc il faut que les gens cessent de spéculer, nous n’avons pas de problème et nous n’en n’aurons pas. Lida et moi trouvons toujours le temps de nous voir et parler

Le coup d’Etat en Mauritanie, quel regard le conseiller spécial à la défense du président Gbagbo porte sur ce coup ?

Vous savez, moi je fais des observations. La première que je fais, c’est que les coups d’Etat de ces dernières années en Afrique sont pratiquement exécutés sur le même schéma. Je constate d’abord qu’il s’agit pour la plupart des pays francophones. Nous devons nous interroger de savoir pourquoi ces pays-là sont toujours soumis à des coups d’Etat. La deuxième observation que je fais, c’est que ces coups sont exécutés au moment où les présidents sont absents. Et c’est surtout pendant qu’ils sont dans un avion en vol que le coup est fait pour les empêcher de réagir promptement. Par la suite, il leur est permis d’atterrir quelque part, dans un pays où une villa d’exil les attend pour ainsi consacrer la réussite du putsch. Voilà à peu près le schéma qui est utilisé, et ce qui est troublant, c’est que cela se passe pour la plupart dans les pays francophones. C’est pourquoi, il faut que la jeune génération de politiciens ivoiriens que nous sommes puisse réfléchir sérieusement à cela. Car ce qu’il faut faire remarquer, c’est que nous sommes nous-mêmes très souvent les complices des destabilisations de nos pays. S’il n’y a pas de complicité interne, tous ces coups d’Etat ne peuvent pas réussir.


Mais selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer les complicités internes ? Cela part forcément de quelque chose ?

Vous savez, nous revendiquons et luttons tous pour la démocratie. Mais ce qu’il faut remarquer, c’est que la démocratie elle-même n’est pas tout à fait parfaite, elle est en construction. Des choses peuvent donc être mal appréciées, mais il faut avoir de la patience pour corriger progressivement les erreurs des régimes, et non par des coups d’Etat. Il nous faut donc nous asseoir pour discuter et voir ce qu’il y a lieu de faire plutôt que de prendre des armes. L’Afrique du sud qui a vécu des années successives d’apartheid est un bon exemple. Le monde entier a condamné cette pratique et Nelson Mandela a passé 28 ans en prison pour que l’apartheid prenne fin. Mais quand les blancs qui pratiquaient cela ont compris que le monde avançait et leur pratique les mettait en retard, ils ont eux-mêmes décidé d’y mettre fin. L’Afrique du sud est aujourd’hui un pays développé avec un beau brassage de populations et où il fait bon vivre. Ils n’ont pas eu besoin d’aller à Marcoussis, à Washington, ni à Londres pour régler leurs problèmes internes. Ils ont eux-mêmes décidé que les humiliations des noirs prennent fin, et qu’ensemble, ils se retrouvent entre blancs et noirs pour diriger le pays. Mais chez nous ici, nos responsables politiques sont dans des coups lugubres et quand le mal arrive, ils sont les premiers à fuir pour se retrouver dans des pays d’où ils dénigrent leur propre pays pour ensuite convoquer des sommets. Cela nous met dans des situations difficiles. Je pense donc que le coup qui vient de se produire en Mauritanie est un frein à l’évolution démocratique de nos pays, et il faut que cela s’arrête.

Aujourd’hui le processus de paix en Côte d’Ivoire est beaucoup perturbé et on a l’impression d’être dans une impasse. Selon vous, qu’est ce qu’il faut concrètement pour le retour à la paix ?

Moi je pense plutôt que nous avançons, mais nous n’avons certainement pas les mêmes appréciations de la situation. Vous savez, il y a eu des sommets au cours desquels les différentes parties se sont engagées à appliquer les résolutions de ces sommets. Et en ce qui concerne le président Laurent Gbagbo, il a exécuté tous les engagements qu’il a pris à ces sommets. Il est aujourd’hui question d’évaluer les actions menées par les différentes parties, afin que la communauté internationale tire les conséquences qu’il faut. Donc je pense qu’on avance. Mais il est évident que quand on ne voit pas de façon concrète ces avancées, et que le pays reste toujours occupé, et que des actions de défiance de la souveraineté de l’Etat sont posées de l’autre côté, il est tout à fait normal qu’on ait quelques doutes. Mais il faut faire confiance au président Thabo Mbeki qui a pris des engagements. Nous devons lui faire confiance, tout comme nous devons faire confiance au président Laurent Gbagbo parce qu’il a beaucoup de sagesse. Une autre personne à sa place n’aurait pas gardé la même sérénité. C’est pourquoi nous devons l’aider pour consolider cette sagesse. J’appelle personnellement tous les leaders d’opinion, tous ceux qui ont eu à occuper des postes importants dans ce pays et qui ont foi en une Côte d’Ivoire promise à un bel avenir, que tous ceux là se rangent le président Gbagbo pour sortir ensemble ce pays de la crise où des gens irresponsables sont venus le plonger. Nous avons ce seul pays. Si on nous interdit d’aller ailleurs, c’est ici que nous resterons.

Pensez-vous sincèrement que la Côte d’Ivoire, avec le régime Gbagbo a des chances de s’en sortir ?

Mais nous sommes condamnés à sortir de cette crise, et nous allons y arriver. Parce qu’aujourd’hui, toute cette masse patriotique qui se bat pour sortir de la crise, a tout son avenir ici en Côte d’Ivoire. Pour beaucoup d’entre nous, en tout cas, la plupart des personnes de ma génération et celle qui me précède, ont fait leurs études à l’étranger, notamment en France. Ces personnes peuvent encore dire qu’elles sont redevables de ce pays. Mais les jeunes patriotes qui ont aujourd’hui entre 18 et 25 ans, titulaires pour certains, de doctorat qu’ils ont obtenu après des études ici en Côte d’Ivoire, et sans jamais rien avoir avec la France, vous croyez qu’ils accepteront que la victoire qu’ils ont acquise en 2000 au prix de leur sang, leur soit arrachée comme ça par quelqu’un sous le prétexte qu’il est soutenu par tel ou tel pays ? Ce n’est pas possible. Donc nous pensons que nous arriverons un jour à libérer ce pays. En tout cas, les Ivoiriens ne peuvent pas accepter que leur pays soit aux mains de quelqu’un qui l’avilit. C’est une réalité que tout le monde doit accepter et traiter sérieusement avec la Côte d’Ivoire.

Est-ce que le conseiller spécial du président Gbagbo en matière de défense pense que la guerre est encore possible en Côte d’Ivoire ?

Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises et à travers différents canaux, que la guerre était derrière nous, et je pense fondamentalement que cela est vrai, parce qu’aujourd’hui, chacun connaît l’origine de la guerre. Il y a des gens qui sont agis qu’on connaît et on connaît leurs différents responsables. C’est parce qu’on ne se connaissait pas, que des gens pouvaient agir dans l’ombre et nous tuer impunément. Mais aujourd’hui, on sait qui est qui à cause du temps qu’a mis la crise. A partir de là, la guerre n’a plus sa raison d’être. Il faut donc négocier, et c’est dans cette voie que nous sommes. Nous allons y arriver avec le temps.

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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 11 Aoû 2005 22:57    Sujet du message: Répondre en citant

Tension au Gabon - Un plan d’attaque d’Abidjan circule dans les casernes de Libreville

Le Temps - 8/10/2005 9:51:51 PM

Un plan de déstabilisation de la ville d'Abidjan circule dans les casernes de Libreville au Gabon. Ne voulant pas faire achopper ce plan, les proches du Président Omar Odimba Bongo, viennent d'éconduire trois Ivoiriens en qui ils n'ont pas confiance. Les faits.

Un plan d'attaque de la ville d'Abidjan est actuellement concocté au Gabon. Selon des informations en notre possession, ce plan qui circule dans les casernes de Libreville doit permettre aux rebelles ivoiriens de prendre la ville d'Abidjan dans les jours qui viennent, sans précision sur la date, avec l'apport d'une coalition militaire burkinabo-gabonaise. Cette affaire est prise très au sérieux par les autorités politiques et la hiérarchie militaire du Gabon. Qui projettent de mettre à mal le processus de paix en Côte d'Ivoire mené par le Président sud-africain Thabo Mbeki. Au Gabon, on veut en finir avec la diplomatie et passer aux actes avant octobre, date prévue pour les élections. Seule préoccupation aujourd'hui pour le régime du Président Omar Bongo. Le président du RDR (opposition ivoirienne) M. Alassane Dramane Ouattara, doit être Président de Côte d'Ivoire d'une manière ou d'une autre, selon ce qui ressort des grandes oreilles, et la tenue des élections présidentielles en Côte d'Ivoire pourrait compliquer les choses. Omar Bongo ne veut donc rien négliger pour arriver à imposer son filleul Ouattara qui investit beaucoup au plan financier, au Gabon. Mais un crime n'étant jamais parfait, certaines données vont venir contrarier ce qui se mijote dans les casernes à Libreville. En effet, le jeudi 4 août dernier, trois ivoiriens : Sahi Charles, Nahounou Serges et Coulibaly Souléimane, prennent pied à Libreville. Leur mission est de rencontrer les autorités gabonaises afin d'avoir la caution du parrain de la françafrique, d'après un témoignage confidentiel. Ceci en vue " de faire partir " le Président ivoirien Laurent Gbagbo du pouvoir. A l'Aéroport, les trois " missionnaires " ivoiriens sont accueillis par le Colonel N'Guoua Sylvain, un ami de Ibrahim Coulibaly alias I-B, le putschiste invétéré qui avait revendiqué la rébellion ivoirienne, aujourd'hui à couteaux tirés avec Guillaume Soro, Secrétaire général du MPCI. De là, les trois hommes déposent leurs valises à l'Hôtel Novotel de Libreville. Quelques minutes après, les trois Ivoiriens et le Colonel N'Guoua Sylvain sont reçus par le ministre gabonais de la Communication, un proche du Président Omar Bongo et par Paulin Mikala, Secrétaire général du Parti démocratique du Gabon (PDG) en présence de Adeline Bongo Odimba, fille du Président gabonais. Après de longues minutes de conversation, la partie gabonaise refuse de souscrire aux ambitions des " chercheurs de soutien ". Bien que tout ait été mis dans la balance par ces " Ivoiriens " pour faire fléchir les gabonais et avoir d'eux une caution " ferme ". Sachant les dernières crises de nerf entre Abidjan et Libreville, ils tentent de jouer la carte de la haine viscérale qu'ils vouent au Président ivoirien. D'ailleurs, ils affirment être opposés au chef de l'Etat ivoirien depuis que celui-ci était dans l'opposition. Mais rien n'y fit. Malgré ce stratagème, la mayonnaise ne prend pas. La méfiance des autorités gabonaises n'est pas fortuite. En effet, selon des informations en notre possession, la déstabilisation de la Côte d'Ivoire préoccupe au plus haut point, le sommet de l'Etat et la hiérarchie militaire gabonaise. Et que personne dans le sillage du Président Omar Bongo, ne veut rater l'occasion de clouer le régime ivoirien. L'intrusion de nouveaux individus dans le schéma pourrait donc faire capoter le plan. D'où méfiance : " On ne sait jamais, qu'est-ce qui prouve que ce n'est pas Gbagbo qui envoie ses hommes pour nous espionner " se sont interrogés les Gabonais. Après Libreville, c'est à Bamako que les agents commerciaux en déstabilisation ont atterri. Tous les faits et gestes de Sahi Charles, Nahounou et Coulibaly Souléimane sont suivis comme de l'huile sur le feu tant par les autorités politiques et militaires ivoiriennes qui traitent l'affaire de la prise d'Abidjan avec le plus grand sérieux. A Abidjan, on adopte la stratégie de " l'endormissement ". Laquelle consiste à laisser venir les choses et prendre les agitateurs les mains dans le sac, afin d'avoir des preuves tangibles pour une saisine éventuelle de l'opinion internationale.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/h/142421.html
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MessagePosté le: Jeu 11 Aoû 2005 23:04    Sujet du message: Répondre en citant

L’avenir de la Côte d’Ivoire dans les mains de l’Union africaine

Le Courrier d'Abidjan - Jeudi 11 Août 2005

Analyse – Le médiateur Thabo Mbeki, excédé par les atermoiements de la rébellion, prend désormais au sérieux la solution du désarmement forcé des rebelles pour mettre fin à la guerre. Mais le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, par lequel tout doit passer, est truffé de pions de la France, avec en tête le Gabon d’Omar Bongo.

Par Sylvie Kouamé

La patience de Thabo Mbeki, président sud-africain et médiateur désigné par l’Union africaine dans le cadre du règlement de la crise ivoirienne, est grande. Mais elle a des limites. Le bloc rebelle vient de s’en apercevoir, après la montée en puissance de ses pressions face au refus persistant des hommes de Guillaume Soro de donner une chance à la paix en désarmant volontairement.
Aujourd’hui, le médiateur travaille au schéma qui a toujours semblé le plus plausible aux Ivoiriens : le désarmement par la force. Il reste qu’un obstacle principal se pose sur son chemin. C’est la procédure à laquelle il est astreint, puisqu’il tire sa légitimité de l’Union africaine.
Les rebelles ont beau jeu de le dire : aucun texte international (de l’ONU ou de l’Union africaine) ne prévoit pour l’instant le désarmement forcé. Thabo Mbeki doit donc soumettre sa conclusion – si c’est elle qui s’impose en définitive – à un organe essentiel : le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. C’est quand cette instance l’aura validée qu’elle pourra être adoptée par un Conseil de sécurité des Nations unies où la France, en cas d’unanimité africaine, n’aurait pas les coudées franches pour utiliser son droit de veto, et apparaître officiellement comme le principal soutien des hommes de Guillaume Soro.
Ceci dit, les obstacles restent nombreux. Et il sera difficile de voir l’Afrique parler d’une seule voix, derrière le médiateur, sur la question du désarmement forcé des rebelles ivoiriens. En effet, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine est constitué de 15 pays : l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Cameroun, le Congo, l’Éthiopie, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Lesotho, la Libye, le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal, le Togo et le Soudan. Ce sont ces 15 pays qui doivent se mettre d’accord autour d’une proposition qui n’est pas (jusqu’ici du moins) souhaitée par l’ancienne puissance colonisatrice. Or, parmi ces pays, se trouvent des zélés défenseurs de la ligne françafricaine, qui au Biafra il y a près de 40 ans et en Côte d’Ivoire aujourd’hui, portent à bout de bras une rébellion. Au premier rang de ces pays, le Gabon d’Omar Bongo, qui a montré sa combativité pro-Chiraquie lors du premier sommet du CPS à Libreville (c’est lui qui a ferraillé contre le référendum sur l’éligibilité). C’est sans doute pour l’amadouer que Thabo Mbeki est allé récemment en visite officielle au Gabon. Mais on ne change pas après 38 ans au pouvoir, et il n’est pas sûr que l’homme du pays de l’okoumé se laisse facilement attendrir, abandonnant du même coup son ami et frère «Jacques» Chirac… Le Togo est un des pays traditionnellement sous influence française. Et Faure Gnassingbé sait tout ce qu’il doit à la Chiraquie qui l’a imposé au terme d’un coup d’Etat électoral sanglant. Le président Gbagbo l’a invité à Yamoussoukro demain, pour une visite de quelques heures. Même s’il se montre attentif au bien-fondé de la position ivoirienne, pourra-t-il l’assumer devant son tuteur parisien ? Quasi-impossible. Le Sénégal d’Abdoulaye Wade s’est également montré constant dans les intrigues anti-Gbagbo. Le Cameroun et le Congo sont plus en retrait mais appartiennent à la même galaxie que le Sénégal et le Gabon. Le Nigeria a souvent joué pour ou contre la Côte d’Ivoire selon ses intérêts, mais tout pousse à croire qu’Obasanjo, qui a beaucoup de choses à se faire pardonner par Gbagbo et qui, en tant que mandataire de Mbeki a un devoir de solidarité, ne fera pas beaucoup contre l’hypothèse du désarmement forcé. Il reste à Mbeki la solidarité quasi-indéfectible du Kenya, du Lesotho et du Mozambique, pays d’Afrique australe. La Libye et l’Algérie lui seront sans doute également favorables, tandis que le Soudan n’est pas dans une position qui lui permet d’acclamer une rébellion.
Que fera l’Union africaine ? Le règlement de la crise ivoirienne est, tout compte fait, le dossier fondamental qui la légitimera ou la discréditera définitivement. C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon.

http://news.abidjan.net/article/?n=142436
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MessagePosté le: Ven 12 Aoû 2005 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

Cette maudite françafrique veut nous tuer nous et tous les africains et africaines !
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MessagePosté le: Ven 12 Aoû 2005 22:08    Sujet du message: Répondre en citant

Voici ce que comptait faire la Licorne pour prendre Abidjan et san pedro



Le Temps - 8/12/2005 12:41:59 AM

Les villes d’Abidjan et San pedro étaient les réelles cibles des rebelles. Les faits

Les attaques d'Agboville et d'Anyama n'ont pas fini de livrer tous leurs secrets. Le plan a été savamment orchestré depuis l'Elysée. A cet égard, la France a déployé un renfort en matériels militaires. En effet, le 26 juillet 2005, le navire Eider en provenance de Toulon en France le 19 juillet, accoste au port d'Abidjan.
Dans ce bateau, se trouvent des matériels de guerre dont le poids est de 773129 kg et le volume de 5859,626. On compte parmi ce matériel trois hélicos. Il s'agit entre autres d'un Puma Treuil 000F1632, d'un Puma 1013 et d'une Gazelle 15008sa341 canon . Les deux premiers hélicos possèdent des mitrailleuses de portes 12,7 mn, d'un canon latéral 20 mn, de missile antinavire exocet… La Gazelle est équipée d'un canon de 20 mn. Elle peut assurer un appui feu au profit de troupes au sol ou la protection des hélicos d'attaque ou de manœuvre. 836 colis de munitions de 34500 Kg en font également partie. On compte aussi six véhicules remorques et six véhicules (Ambulance, cargos). 23 colis de tentes de 51550 kg. 36 colis de Matériel de transmission de 9045 kg, 9 colis de matériel de contrôle de 16090 Kg, 13 colis de barbelés de 9130 kg, 50 Kg de cartouches éclairs DG de 800 kg et 150 colis de cartouches à projec de 5520 kg et 156 colis de carte topographie… Cet arsenal de guerre provient du camp militaire Larzac de Toulon. Les soldats français devaient l'utiliser pour la prise d'Abidjan. Ce matériel était un soutien à la Licorne qui avait une partition à jouer dans la chute du régime d'Abidjan. Les soldats français devaient venir en appui aux rebelles dans l'attaque de la capitale économique. Une partie de ce matériel devait être acheminée à San Pedro. Lorsque le convoi de la Licorne a été stoppé par les jeunes patriotes de la ville, les soldats français ont fait savoir que c'étaient des provisions alimentaires pour leurs homologues onusiens. C'était un camouflet. En réalité, ce sont des armes qu'ils acheminaient vers cette ville portuaire. Objectif : prendre cette zone. Afin de contrôler le deuxième port du pays. Et faire facilement rentrer des armes. Aussi, auront-ils un moyen de pression sur le Président Laurent Gbagbo. La hiérarchie militaire de la Licorne n'a pas apprécié cette attitude des jeunes patriotes. C'est pourquoi, elle ameute la communauté internationale. Notamment les Nations unies. Afin que celles-ci puissent interpeller les autorités ivoiriennes. Et cela, sur la nécessité de laisser les Forces impartiales circuler dans les zones gouvernementales. Ce renforcement est surprenant. Dans la mesure où, la relève des matériels de la Licorne se fait tous les six mois. Or, la dernière relève a commencé en janvier 2005 et a pris fin en juin. En outre, lorsque les soldats français procédent à une relève, ils prennent toujours le soin d'informer la presse nationale et internationale à travers une conférence de presse.
Dans le navire Eider transportant l'arsenal de guerre, les soldats français ont tout prévu au niveau de la ration alimentaire pour leurs hommes qui seront sur le terrain de l'opération. 4435 colis de jus de fruit, 8284 colis de Boissons et d'Alcool, 885 Sirop et 1200 colis de la bière. Pour détourner tout soupçon, la Licorne a également pris soin d'embarquer ses matériels militaires dans un navire civil. Alors que par le passé, c'est un bateau militaire qui les transporte. Selon les indiscrétions, les soldats de la Licorne avaient reçu des consignes de Paris pour mettre fin au régime de Laurent Gbagbo avant le 31 juillet. Puisque c'est à cette date que devait commencer le désarmement des rebelles. Le coup ayant échoué, Guillaume Soro et sa bande armée ont refusé de déposer les armes comme prévu par le chronogramme. C'est un leurre lorsque le porte-parole de la Licorne, le colonel De Cussac, soutient qu'ils n'ont rien à voir dans les attaques d'Agboville et d'Anyama. D'ailleurs, le chef rebelle, Wattao, l'a confié quelques jours de ces attaques, à un patriote au téléphone par inadvertance. " Nous allons libérer Abidjan dans quelques heures. Nos hommes sont positionnés à Anyama. C'est fini pour Gbagbo. Il ne peut rien. Les soldats français ont déjà pris position. Ils vont nous aider à chasser ce Bété du pouvoir " soutient-il. Sans oublier également les révélations dans l'une de notre édition du samedi 30 juillet 2005 d'un soldat Licorne répondant sous le pseudonyme " Dieu " : " Ce plan a été orchestré par Paris. Aujourd'hui, Chirac veut en finir avec le Président ivoirien. Parce qu'il est conscient que Gbagbo sortira vainqueur des élections prochaines ". Des habitants d'Agboville ont confirmé la présence de la Licorne dans leur localité deux jours avant l'attaque de la ville. A l'aide des cartes topographiques, ils ont sillonné toutes les artères de la ville.
Dans le plan, les rebelles devaient distraire les loyalistes en attaquant les deux localités. Le Général Philippe Mangou et ses hommes vont y déployer toutes leurs forces en délaissant la capitale économique. A partir de cet instant, la Licorne, aidée de certains partisans du G7, entre en action à Abidjan et à San Pedro. Le 24 juillet 2005, une colonne de véhicules et de chars français ont été bloqués sur le pont De Gaulle par les Forces de Défense et de Sécurité. Face à l'intransigeance de leurs homologues ivoiriens, les soldats français regagnent leur caserne du 43e BIMA. Au niveau de l'état-major ivoirien, l'on soutient être informé des faits et gestes des hommes du Général Istorza. Raison pour laquelle, des soldats et des chars ont été déployés dans certains points stratégiques du pays. Selon un officier supérieur des FDS, l'état-major suit tous les mouvements des soldats français. " Nous invitons nos frères d'armes français à remplir la mission qui leur a été assignée. Sinon, ils vont regretter. Nous les avons à l'œil. Le Vietnam et l'Algérie ne leur ont pas servi de leçon " indique-t-il. Avant d'ajouter : " En novembre dernier, nous étions prêts à en découdre avec la Licorne suite à la destruction de nos aéronefs. Mais la hiérarchie a demandé de mettre balle à terre. Nous avons obéi le cœur meurtri. Mais la prochaine fois, nous n'accepterons pas de tels actes ". Les Forces de Défense et de Sécurité, les patriotes, doivent demeurer vigilants. La France et son bloc rebelle ( G7 ) n'ont pas encore baissé les bras. Ils ne veulent pas des élections. Par conséquent, ils feront tout pour créer encore le désordre dans le pays. D'ailleurs, le RDR a annoncé les couleurs, lors de son dernier meeting du samedi 6 août. Ce parti promet l'enfer dans les jours à venir.
Yacouba Gbané
gbane05780439@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/h/142639.html
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MessagePosté le: Mar 16 Aoû 2005 21:32    Sujet du message: Répondre en citant

REDDITION : 46 REBELLES SE RENDENT AUX FANCI


Ils ont combattu à l’ouest
46 soldats présentés comme des anciens combattants rebelles se sont rendus (officiellement) aux Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (Fanci), ce mardi à Abidjan.

C’est au Camp Galliéni, siège de l’état-major de l’armée gouvernementale ivoirienne que les « anciens combattants rebelles » ont été présentés à la presse, notamment. Ces ex-combattants ont été présentés, en même temps que les armes et les munitions qu’ils ont utilisées pendant la guerre. Certains d’entre eux ont par ailleurs confirmé avoir appartenu au Mpigo et au Mjp, deux des trois mouvements de la coalition rebelles rebaptisée Forces nouvelles.

Au nombre de 46, ils ont combattu dans la zone ouest aux premières heures de la crise armée, a expliqué le Colonel Yédess, ex-commandant des opérations de l’armée régulière dans cette zone-là.

Les ex-combattants ont été convoyés par les soins du Colonel Yédess, depuis l’ouest, en passant par Yamoussoukro. « Il y a longtemps qu’ils demandaient à se rendre en masse… », a témoigné le colonel Yédess. Aussi, a-t-il précisé que ce groupe de 46 personnes n’a pas en son sein des militaires de carrière.

Notons que parmi ses 46 ex-combattants, se trouve une jeune fille qui a participé à plusieurs tueries, au cours des combats entre l’armée loyaliste et la rébellion ivoirienne.


Auteur: Barthélemy kouamé

http://www.fratmat.net/content/detail.php?cid=4yNiD2KD1da
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MessagePosté le: Mar 16 Aoû 2005 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

Derrière le match de football France- Côte d`Ivoire Chirac veut endormir les ivoiriens pour frapper



Le Temps - 8/15/2005 4:16:30 PM

Couper le souffle aux ivoiriens au moment où ils s'y attendent le moins. Voici le schéma de "l'Opération mort subite ", "endormir Gbagbo " et les patriotes, conçu par la Licorne. Découverte.

Les démons de la chienlit et des basses manoeuvres de déstabilisation de la Côte d'Ivoire n'ont pas encore abdiqué dans leur entreprise de nuisance. Ils viennent de coupler deux stratégies de mise à mort du régime Gbagbo et de la galaxie patriotique. Conçues à la fois à Paris et sur les bords de la lagune Ebrié notamment dans les casernes de la Licorne. De quoi s'agit-il ? De sources concordantes proches de l'Elysée, il ressort que le grand manitou a décidé de frapper la République ivoirienne dans le dos, juste au moment de la rencontre de football censée inaugurer le dégel dans les relations tendues entre Abidjan et Paris. Les spécialistes en coup d'Etat et autres coups tordus ont baptisé leur plan : " technique de l'endormissement ". Autrement dit, alors que la presse et la population ivoirienne dans son ensemble, se félicitent des initiatives officielles tendant à recréer un pont entre deux peuples, afin que la page des tristes événements nés depuis le 19 septembre 2000 (agression du pays par des rebelles avec le soutien des impérialistes internationaux et des néo-colons) soit définitivement " tournée ", la Chiraquie elle, mijote quelque chose de pas catholique. A savoir, endormir les Eburnéens, trop plongés à suivre le match de football France-Côte d'Ivoire et en profiter pour porter le glaive dans le sein de la mère patrie déjà balafrée par des bandes armées sanctuarisées à Marcoussis par M. Jacques Chirac. Sur les bords de la Seine, on jubile déjà à l'idée que ce " kata " dit infaillible, emportera Gbagbo qui, à l'occasion, sera coupé de son soutien populaire : les jeunes patriotes étant, tout comme les habitants du pays (armée y compris), non dans la rue ou les QG, mais devant leur poste téléviseur. Pour cette sale besogne, " nos " informateurs affirment qu'un commando de légionnaires français débarquera à Yamoussoukro dans la nuit d'aujourd'hui mardi au mercredi. Pour rejoindre le mercredi 17 août, d'autres mercenaires français déjà infiltrés à Abidjan. Ce sont donc tous ces éléments qui, ont comme objectif premier, attaquer la résidence du chef de l'Etat, après avoir bouclé la capitale économique en tenant les points stratégiques. Ces fils de colons sont convaincus qu'ils ne rateront pas cette fois-ci, leur mission. Mais dans le pire des cas, ils comptent battre en retraite en activant la phase II ou plan simultané, élaboré pour être exécuté par les milices de Guillaume Soro. C'est l'" opération mort subite ". Objectif : assassiner les leaders et personnalités politiques déjà ciblés. Cette option a été pensée suite à l'échec des attaques meurtrières d'Anyama, d'Azaguié et d'Agboville. Des militaires ou mercenaires français qui ont fait irruption (ou établi une base, c'est selon) dans un village (Sigué) situé entre Dabou et Sikensi, notamment, y ont peaufiné d'autres manœuvres. Dotés de nombreuses armes, rebelles ivoiriens et étrangers les convoieront grâce à quatre (4) véhicules de l'ONUCI et de la Licorne. Ces engins motorisés intégreront un convoi de sept (7) autres véhicules onusiens et français (Licorne). Fort des complicités d'agents de l'ANADER, ces " barbares " infiltreront facilement Abidjan où , comme un jeu d'enfants, la Licorne transporte depuis un certain temps, des rebelles habillés dans des treillis français, afin que les Ivoiriens les identifient aux Licorne d'origine africaine. Les concitoyens de Abdoulaye Wade, serviraient aussi de bétail aux barbouzes de " super menteur ". Comment opéreront-ils sur le terrain ? A moins de changement de dernière heure, le bloc rebelle a logé ses mercenaires, dans des quartiers et non loin de l'habitation des hommes et femmes qu'ils doivent abattre. Comme ce fut le cas de l'attaque du domicile du ministre de la Sécurité de l'époque, Emile Boga Doudou. Puisqu'on ne change pas une méthode qui tue…Beaucoup, ils rempilent. La défaillance de Loss (payé pour exécuter les hommes politiques proches de Gbagbo) a été vite corrigée par les français. Qui ont recruté pour la même tâche, d'autres rebelles, " plus courageux " et opérationnels. Qui assassineront. Par des actions simultanées (tueries programmées et instantanées de jeunes patriotes et politiques proches du camp présidentiel). Question de maximiser le taux de réussite de ces actes de terrorisme. Ces assoiffés de sang humain seront, dit-on, ravitaillés en nourriture par des humanitaires connus. De même qu'une société chargée du ramassage des ordures ménagères devrait pré- positionner des armes dans des sites. Et les utiliser dans le même schéma de l'attaque des camps d'Agban, de la gendarmerie (Cocody) et de la BAE (Yopougon)…
Les membres du G7 et surtout leurs familles ne doivent pas rire sous cape. Afin d'accréditer la thèse de l'insécurité en Côte d'Ivoire, les tueurs de Soro vont frapper dans le camp du bloc rebelle en s'attaquant au menu fretin (Les noms de Sarassoro, Cissé Bacongo, etc, sont cités) pour accuser Gbagbo d'avoir actionné " ses " " escadrons de la mort ". Dans le même temps, certains Houphouétistes informés, se cacheront, tout en laissant dans l'ignorance, leurs valets (gardiens, boys, cuisiniers, gardes du corps) qui seraient " canardés " sans pitié. Avec l'insécurité, l'équipe du Cameroun aurait beau jeu de dire que la rencontre contre les Eléphants doit avoir lieu, ailleurs. Quel complot !

Francesca Adeva



http://news.abidjan.net/h/142977.html
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MessagePosté le: Mar 16 Aoû 2005 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Voici les preuves de l’implication de la France dans les attaques

Le Courrier d'Abidjan - Vendredi 12 Août 2005

Anyama/Agboville. Malgré ses élucubrations, la France, de Jacques Chirac, n’a eu de cesse de prendre pied dans la crise ivoirienne. Des preuves portées à la connaissance de la hiérarchie militaire et de la nation, après les récentes attaques d’Anyama et d’Agboville l’attestent bien.



Des T-shirts floqués à l’effigie des symboles de guerre propres à l’opération Licorne. Des inscriptions à la limite de la provocation et de la déclaration de guerre sur le drapeau ivoirien. La profanation et le piétinement de la Côte d’Ivoire sont à leur comble. Ce tout constitue un ensemble de preuves saisies récemment dans les mains des assaillants à l’occasion des attaques rebelles d’Anyama et d’Agboville, et dont le prolongement a touché les villes de Bongouanou, Tiebissou et les alentours de Yamoussoukro. Ces T-shirts, véritables pièces à conviction, ont été saisis en partie par les Forces de défense et de sécurité stationnées à Yamoussoukro, sous le commandement du Com-théâtre, le colonel André Gouri. Mais également par d’autres éléments des FDS sur les autres théâtres des opérations.
Ces vêtements troublants ont une histoire. Chaque fois que les rebelles et les loyalistes ont eu des accrochages, ce type d’accoutrements appartenant clairement à la Licorne a systématiquement été retrouvé sur les morts ou les prisonniers. Le dernier élément qui a surpris plus d’un, a eu lieu du côté de Yamoussoukro. A l’issue d’une énième agression rebelle, ce sont paradoxalement, des éléments de la force Licorne qui se sont présentés à nos forces pour réclamer, selon eux, ces objets compromettants…qu’ils revendiquent comme leur propriété. Pourtant, ces objets ont été à chaque fois pris sur des rebelles. Pour ne pas verser dans l’incident militaro-diplomatique, nos Forces de défense se sont exécutées non sans garder par devers elles quelques échantillons-preuves. C’est alors qu’interviennent les attaques d’Anyama et d’Agboville et leur prolongement mentionné plus haut. Les rebelles, on le sait vont perdre beaucoup de plumes dans les agressions à Agboville. Et seront délestés de beaucoup d’objets de curieuse nature. Dont les fameux T-shirts et écussons. Dans leur tentative de regagner leur base de Bouaké, les assaillants vont encore se heurter à nos forces, dans les alentours de Yamoussoukro. Et là, ironie du sort, quelques uns de ces mêmes T-shirts, foulards et écussons seront saisis sur quelques morts et des prisonniers. Au sortir d’un interrogatoire serré, les prisonniers ne se font désormais plus prier pour avouer quelle est l’origine des étranges T-shirts qui ont été pris en leur possession.
Les responsables de Licorne Yamoussoukro, contactés et informés, brillent par leur absence et leur mutisme. La hiérarchie militaire est alors saisie et mise au parfum. Le tribunal militaire, aussi. Ces T-shirts frappés de slogans effroyables sont alors mis sous scellé en complément de ceux retrouvés à Yamoussoukro. Ils constituent une preuve de l’implication française dans les diverses opérations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Des voix plus autorisées établissent une corrélation entre l’existence de ces T-shirts et la présence des deux soldats français arrêtés à Anyama, le jour des attaques. Il se murmure également qu’ils sont les instigateurs d’un fameux rapport qui circule en ce moment sous les manteaux, accusant les autorités ivoiriennes d’avoir procédé à une «mise en scène». Ces deux soldats français seraient, par ailleurs, à la tête de ce réseau de militaires de Licorne ravitailleurs des rebelles. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire n’en finit pas de découvrir les différents degrés de l’implication de la France dans la crise qui la secoue.




William-Varlet ASIA
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tout nèg a nèg

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nèg nwè pa lè wè nèg klè
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senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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MessagePosté le: Mar 16 Aoû 2005 21:56    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
Derrière le match de football France- Côte d`Ivoire Chirac veut endormir les ivoiriens pour frapper



Le Temps - 8/15/2005 4:16:30 PM

Couper le souffle aux ivoiriens au moment où ils s'y attendent le moins. Voici le schéma de "l'Opération mort subite ", "endormir Gbagbo " et les patriotes, conçu par la Licorne. Découverte.

Les démons de la chienlit et des basses manoeuvres de déstabilisation de la Côte d'Ivoire n'ont pas encore abdiqué dans leur entreprise de nuisance. Ils viennent de coupler deux stratégies de mise à mort du régime Gbagbo et de la galaxie patriotique. Conçues à la fois à Paris et sur les bords de la lagune Ebrié notamment dans les casernes de la Licorne. De quoi s'agit-il ? De sources concordantes proches de l'Elysée, il ressort que le grand manitou a décidé de frapper la République ivoirienne dans le dos, juste au moment de la rencontre de football censée inaugurer le dégel dans les relations tendues entre Abidjan et Paris. Les spécialistes en coup d'Etat et autres coups tordus ont baptisé leur plan : " technique de l'endormissement ". Autrement dit, alors que la presse et la population ivoirienne dans son ensemble, se félicitent des initiatives officielles tendant à recréer un pont entre deux peuples, afin que la page des tristes événements nés depuis le 19 septembre 2000 (agression du pays par des rebelles avec le soutien des impérialistes internationaux et des néo-colons) soit définitivement " tournée ", la Chiraquie elle, mijote quelque chose de pas catholique. A savoir, endormir les Eburnéens, trop plongés à suivre le match de football France-Côte d'Ivoire et en profiter pour porter le glaive dans le sein de la mère patrie déjà balafrée par des bandes armées sanctuarisées à Marcoussis par M. Jacques Chirac. Sur les bords de la Seine, on jubile déjà à l'idée que ce " kata " dit infaillible, emportera Gbagbo qui, à l'occasion, sera coupé de son soutien populaire : les jeunes patriotes étant, tout comme les habitants du pays (armée y compris), non dans la rue ou les QG, mais devant leur poste téléviseur. Pour cette sale besogne, " nos " informateurs affirment qu'un commando de légionnaires français débarquera à Yamoussoukro dans la nuit d'aujourd'hui mardi au mercredi. Pour rejoindre le mercredi 17 août, d'autres mercenaires français déjà infiltrés à Abidjan. Ce sont donc tous ces éléments qui, ont comme objectif premier, attaquer la résidence du chef de l'Etat, après avoir bouclé la capitale économique en tenant les points stratégiques. Ces fils de colons sont convaincus qu'ils ne rateront pas cette fois-ci, leur mission. Mais dans le pire des cas, ils comptent battre en retraite en activant la phase II ou plan simultané, élaboré pour être exécuté par les milices de Guillaume Soro. C'est l'" opération mort subite ". Objectif : assassiner les leaders et personnalités politiques déjà ciblés. Cette option a été pensée suite à l'échec des attaques meurtrières d'Anyama, d'Azaguié et d'Agboville. Des militaires ou mercenaires français qui ont fait irruption (ou établi une base, c'est selon) dans un village (Sigué) situé entre Dabou et Sikensi, notamment, y ont peaufiné d'autres manœuvres. Dotés de nombreuses armes, rebelles ivoiriens et étrangers les convoieront grâce à quatre (4) véhicules de l'ONUCI et de la Licorne. Ces engins motorisés intégreront un convoi de sept (7) autres véhicules onusiens et français (Licorne). Fort des complicités d'agents de l'ANADER, ces " barbares " infiltreront facilement Abidjan où , comme un jeu d'enfants, la Licorne transporte depuis un certain temps, des rebelles habillés dans des treillis français, afin que les Ivoiriens les identifient aux Licorne d'origine africaine. Les concitoyens de Abdoulaye Wade, serviraient aussi de bétail aux barbouzes de " super menteur ". Comment opéreront-ils sur le terrain ? A moins de changement de dernière heure, le bloc rebelle a logé ses mercenaires, dans des quartiers et non loin de l'habitation des hommes et femmes qu'ils doivent abattre. Comme ce fut le cas de l'attaque du domicile du ministre de la Sécurité de l'époque, Emile Boga Doudou. Puisqu'on ne change pas une méthode qui tue…Beaucoup, ils rempilent. La défaillance de Loss (payé pour exécuter les hommes politiques proches de Gbagbo) a été vite corrigée par les français. Qui ont recruté pour la même tâche, d'autres rebelles, " plus courageux " et opérationnels. Qui assassineront. Par des actions simultanées (tueries programmées et instantanées de jeunes patriotes et politiques proches du camp présidentiel). Question de maximiser le taux de réussite de ces actes de terrorisme. Ces assoiffés de sang humain seront, dit-on, ravitaillés en nourriture par des humanitaires connus. De même qu'une société chargée du ramassage des ordures ménagères devrait pré- positionner des armes dans des sites. Et les utiliser dans le même schéma de l'attaque des camps d'Agban, de la gendarmerie (Cocody) et de la BAE (Yopougon)…
Les membres du G7 et surtout leurs familles ne doivent pas rire sous cape. Afin d'accréditer la thèse de l'insécurité en Côte d'Ivoire, les tueurs de Soro vont frapper dans le camp du bloc rebelle en s'attaquant au menu fretin (Les noms de Sarassoro, Cissé Bacongo, etc, sont cités) pour accuser Gbagbo d'avoir actionné " ses " " escadrons de la mort ". Dans le même temps, certains Houphouétistes informés, se cacheront, tout en laissant dans l'ignorance, leurs valets (gardiens, boys, cuisiniers, gardes du corps) qui seraient " canardés " sans pitié. Avec l'insécurité, l'équipe du Cameroun aurait beau jeu de dire que la rencontre contre les Eléphants doit avoir lieu, ailleurs. Quel complot !

Francesca Adeva



http://news.abidjan.net/h/142977.html


Il est grand temps d'enlever leur carte de presse à certains bouffons déguisés en journalistes en Côte d'Ivoire. Rolling Eyes Rolling Eyes
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 16 Aoû 2005 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Mbeki met les points sur les “i”

Le Président sud-africain et médiateur de l’Union africaine dans la crise ivoirienne a définitivement tranché la polémique autour des décisions prises par le Président Laurent Gbagbo à propos des textes de lois de Marcoussis. Dans une lettre datée du dimanche 14 août, qu’il a adressée à Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, respectivement président du PDCI-RDA et du RDR, en réponse à leur correspondance du 27 juillet dernier, Thabo Mbeki a clairement indiqué que les décisions que le Chef de l’Etat a prises le 15 juillet dernier sont bel et bien conformes aux exigences juridiques des accords de Linas-Marcoussis. En effet, dans sa correspondance, et à propos des mesures exceptionnelles de naturalisation, le médiateur indique que les bénéficiaires de la décision sont les anciens bénéficiaires des articles 17 à 23 de la loi 61-415 du 14 décembre 1961, les bénéficiaires de cette loi au 25 janvier 1973 après l’abrogation de la loi de 1961 et ceux de la loi 2004-662 du 17 décembre 2004. Le président sud-africain conclut que la décision du Chef de l’Etat satisfait aux exigences de Bédié et de Ouattara. De même les démontrant point par point, il affirme que les préoccupations des présidents du PDCI et du RDR relatives à la nationalité, l’identification et les conditions de résidences des étrangers et à la Commission électorale indépendante (CEI) ont été prises en compte par les décisions que le Président de la République a signées le 15 juillet. De sorte qu’aux yeux du médiateur, aujourd’hui, tout est accompli et place doit être faite aux élections. Des consultations générales dont la première, relève-t-il, c’est-à-dire le premier tour de la présidentielle, doit se tenir à la fin du mois d’octobre. En tout état de cause, le Président Mbeki estime que toutes les mesures qui ont été déjà prises, auxquelles sont venues s’ajouter les décisions de Laurent Gbagbo et la désignation du Haut représentant de Kofi Annan pour les élections doivent “nous permettre d’avancer rapidement dans les préparatifs des élections”. Il n’en fallait pas plus pour que celui qui est mandaté par l’UA pour amener les protagonistes ivoiriens à faire la paix interpelle Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara sur leur responsabilité à convaincre les Forces nouvelles (FN) à aller immédiatement au regroupement. “Je suis certain que nous allons tous faire ce qui est nécessaire pour aider particulièrement les Forces nouvelles à aller sans délais, sur les sites de regroupement convenus”, écrit Thabo Mbeki. Une correspondance dont le médiateur a adressé ampliations au Président Laurent Gbagbo, au Représentant spécial de Kofi Annan en Côte d’Ivoire, Pierre Schori, et au Secrétaire général des Forces nouvelles, Guillaume Kigbafori Soro.
La réaction, des FN ne s’est pas fait attendre. Elles protestent contre l’ampliation et accusent Mbeki de les prendre pour un appendice de Bédié et Ouattara. En outre, elles interprètent l’injonction au “regroupement unilatéral” comme la preuve de la promesse qui aurait été faite au Président Laurent Gbagbo de “les désarmer de force”.

PASCAL SORO

http://www.fratmat.net/content/detail.php?cid=c044nNQb29B
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MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 17:41    Sujet du message: Répondre en citant

Pour remplacer les banques françaises à l’intérieur du pays - La Côte d’Ivoire crée ses établissements financiers



Le Temps - 8/17/2005 1:40:51 AM

Le départ de certaines filiales bancaires françaises à l'intérieur du pays a amené l'Etat de Côte d'Ivoire à transformer la Caisse d'Epargne des Chèques postaux (CECP) en une banque, pour donner une réponse au colonialisme.

La Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE) ex-CECP vient au secours des populations de l'intérieur du pays. Et ce, en vue de remplacer les banques françaises qui se sont retirées, dès le déclenchement de la guerre de l'intérieur du pays depuis septembre 2002. L'annonce a été faite vendredi par le Directeur général de cette structure, M. Marcellin Zahui, lors de l'inauguration de la nouvelle agence de la CNCE à Bayota, dans le département de Gagnoa. En effet, depuis le déclenchement de la guerre que mène la France à la Côte d'Ivoire, certaines filiales des groupes bancaires français ont décidé de plier bagage à l'intérieur du pays. Face donc à cette situation, bon nombre de personnes n'arrivent plus à mener à bon escient des opérations. La Caisse d'Epargne et des Chèques postaux (CECP) a décidé de remédier à cette situation avec l'appui de son ministère de tutelle, le ministère d'Etat, ministère de l'Economie et des finances un vaste mouvement de restructuration. Avec la signature le 14 octobre 2004 du décret 2004-565, transformant la CECP en établissement bancaire dénommé Caisse nationale des Caisses d'Epargne (CNCE). Cet instrument financier, tel que conçu, porte sur la création d'un groupe bancaire à vocation essentiellement coopérative et mutualiste composé d'un organe financier et de sept caisses d'épargne régionales. Celles-ci seront domiciliées à Abidjan, Abengourou, Bouaké, Daloa, Korhogo, Man et San Pedro. Ce futur réseau, à en croire le Directeur général de la Caisse nationale des Caisses d'Epargne, participera à la promotion et à la collecte de l'épargne, à la protection de l'épargne populaire, à la collecte des fonds destinés au financement du développement social, à la lutte contre l'exclusion bancaire et financière de tous les acteurs de la vie économique et sociale, ainsi que le développement et la prévoyance pour satisfaire les besoins collectifs et familiaux. Ainsi, pour répondre à ces exigences du futur avec une bancarisation plus poussée des populations, les autorités de cette institution ont construit, en deux ans, une vingtaine d'agences dont celle de Bayota. En s'installant dans cette jeune sous-préfecture du département de Gagnoa qui ne bénéficie d'aucune structure financière capable d'offrir toutes les commodités bancaires, la CNCE entend inciter les populations de cette région à la culture bancaire en vue de bénéficier des produits de l'institution. Heureux de cette initiative, M. Saturnin Gaoudi et Mme Aka Anaud, respectivement député et sous-préfet de la circonscription, ont salué cette initiative et appelé leurs administrés à ne plus mettre leurs fonds sous les matelas et autres endroits qui n'offrent pas de garanties de sécurité.
Joseph Atoumgbré
Envoyé spécial à Bayota


http://news.abidjan.net/h/143203.html
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MessagePosté le: Mer 17 Aoû 2005 17:43    Sujet du message: Répondre en citant

France – Côte d’Ivoire : les dessous d’un match politique

Le Courrier d'Abidjan - 8/17/2005 1:37:13 AM

Dialogue – Le match amical ( ?) entre les Bleus et les Eléphants fait partie d’une vaste opération de réconciliation franco-ivoirienne entreprise par un certain nombre de lobbies volontaristes. Cela suffira-t-il à arrêter la logique jusqu’au-boutiste de Jacques Chirac ?

Par Sylvie Kouamé


Au départ, c’est sans aucun doute une vive incompréhension qui a saisi les Ivoiriens à l’annonce de la tenue d’un match «amical», à Montpellier, entre les Eléphants et l’équipe nationale d’un pays qui, ces dernières années, n’a pas franchement donné à voir une image «amicale» : la France. «Ce match est-il vraiment opportun ?», s’interrogeait-on dans les maquis et les salons. La question, effectivement, est légitime…
La réponse à cette préoccupation est à rechercher dans des considérations relevant de la diplomatie de haute volée. Ces dernières semaines, un ballet de missi dominici et de délégations peut s’observer entre Paris et Abidjan. Des hommes d’influence, tant Ivoiriens que Français, s’activent à renouer les contacts entre les présidents Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, persuadés que «l’amitié séculaire» entre l’ex-métropole et l’ancienne colonie peut renaître de ses cendres.
Leur volontarisme part d’un constat. La crise ivoirienne est arrivée à un tournant majeur avec les dernières décisions du président Laurent Gbagbo et l’arbitrage ultime du médiateur sud-africain, Thabo Mbeki. Diplomatiquement, le bloc rebelle est échec et mat. Militairement, un soutien français aux rebelles s’avère d’autant plus risqué que quasiment toute l’Afrique désigne la France comme fauteur de troubles et que la bande à Guillaume Soro n’en finit pas de démontrer sa faiblesse militaire. Paris dispose des vrais résultats des sondages électoraux et sait que les élections consacreront la victoire du président Gbagbo. Empêcher les élections en misant sur le statu quo reviendrait, pour la France, à prolonger l’engagement risqué et coûteux de la force Licorne. Prendre en charge complètement un passage en force pourrait s’avérer le risque de trop dans la carrière politique de Jacques Chirac. Rationnellement, Paris devrait souhaiter un compromis.
Ces «hommes d’influence» sont également persuadés que, malgré tout, la Côte d’Ivoire républicaine gagnerait à voir accompagner sa victoire électorale par la France. Hostile, l’ancienne métropole garderait un réel pouvoir de nuisance. Alliée, elle permettrait d’aller à la paix plus rapidement et sans un surcroît de dégâts.
On peut reprocher à leur démarche d’être guidée par la raison quand on connaît le caractère proprement maladif et irrationnel de la haine personnelle que Jacques Chirac ressent à l’égard de Laurent Gbagbo. Mais on ne peut pas leur en vouloir d’essayer tout de même, en se fondant sur le sens de l’Etat de la classe politique française en général.
Parmi ces «go-between», se trouve un homme comme Roland Dumas. Missi dominici et homme de l’ombre du mitterrandisme, il a d’abord été ministre des Affaires étrangères du président socialiste. Puis, il a été placé au Conseil constitutionnel. Ce poste, selon une tradition française, est réservé à un proche d’entre les proches du président sortant, sorte de garantie lui prouvant qu’à son départ, il ne sera pas menacé – le mandat du président du Conseil constitutionnel court jusqu’après celui du chef de l’Etat. Ainsi, quand il a eu l’occasion de nommer quelqu’un à ce poste, Jacques Chirac a imposé un de ses «grognards», Pierre Mazeaud, chef d’œuvre de Linas-Marcoussis, qui n’a jamais hésité à mouiller le maillot pour son «homme de destin».
Roland Dumas a une particularité. Il a sauvé la mise à Jacques Chirac. Ses arrêts lui ont évité d’être coincé par les juges et d’aller en prison, alors que de nombreuses «affaires» le compromettaient. C’est donc un homme que le président français, qui rejette habituellement toute possibilité de dialogue avec son homologue ivoirien, ne peut pas facilement congédier. Selon nos informations, c’est lui qui pilotera le dossier sensible du dialogue sincère – politique et économique – entre Paris et Abidjan. En substance, il devrait négocier les «deals de la paix».
La présence à Abidjan d’un homme comme l’avocat Jacques Vergès est également illustratrice. Avocat des causes perdues, Jacques Vergès est également un homme de l’ombre, un «françafricain» par excellence. Il est l’avocat du président gabonais Omar Bongo et a même défendu – ceci expliquant cela – Alassane Ouattara. Avec dans une main les dossiers de Duékoué et dans l’autre ceux des victimes ivoiriennes des différents événements, notamment de novembre 2004, il peut être mis tant au service d’une offensive contre Paris que d’une négociation cartes sur table. On a le droit, bien entendu, de contester le cynisme politique qui prévaut à un tel schéma…
En tout cas, à Abidjan comme à Paris, «on fait la politique». Le match
France-Côte d’Ivoire se situe dans la même logique que les visites de Roland Dumas et de Jacques Vergès. Il se comprend également à la lumière du voyage à Abidjan de Louis Bouygues, responsable de la filiale du groupe Bouygues qui gère la CIE, dont le contrat doit être renouvelé, modifié ou dénoncé d’ici fin octobre. Le match veut préfigurer d’un rapprochement (en trompe l’œil). Pour la petite histoire, il a d’abord été «interdit» par le ministère des Sports français (sans doute sur instruction de l’Elysée) après un arrangement entre la FIF et la FFF (Fédération française de football). C’est la FFF qui par la suite, coachée par les autorités politiques, a saisi la FIF qui a accepté. Quand on sait que le président de la FIF est également le grand argentier du chef de l’Etat, on se rend bien compte de la dimension intrinsèquement politique d’un match auquel participera, entre autres, le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. Diversion ou lame de fond ? Le dicton le dit : une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour l’instant, Paris ne donne aucun signal positif quant à sa volonté de faire la paix. Au contraire, ses «barbouzes» et ses espions travaillent activement à un schéma de coup d’Etat passant par une scission des Forces de défense et de sécurité. La Côte d’Ivoire républicaine continue donc d’observer…


http://news.abidjan.net/h/143191.html
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MessagePosté le: Jeu 18 Aoû 2005 16:06    Sujet du message: Répondre en citant

«Il faut qu’une force sud-africaine vienne désarmer les rebelles »

Echanges - Une délégation de leaders religieux américains séjourne à Abidjan depuis quelques jours. Hier, elle a rencontré successivement le bureau de l’Assemblée nationale et les partis politiques. Au centre des échanges, la crise ivoirienne.


Des leaders religieux américains, dont la mission s’appuie sur les conditions préélectorales, conduits par Chairman Révérend Louis P. Sheldon, ont eu hier mercredi une séance de travail très riche en information avec le bureau de l’Assemblée nationale, présidé par Mamadou Koulibaly. Après quoi, ils sont allés à la rencontre du FPI et du G7 avec qui ils ont discuté des voies et moyens de sortie de crise et d’organisation pratique des élections à la date constitutionnelle du 30 octobre 2005. A la Rotonde de l’Assemblée nationale, le président Mamadou Koulibaly a saisi l’occasion de cette visite pour éclairer la délégation américaine sur la guerre faite à la Côte d’Ivoire. Avant de déduire que son pays est aujourd’hui complètement à l’opposé des valeurs universelles de liberté, de justice et de démocratie défendues par les USA. «Nous sommes attaqués parce que nous voulions changer le statu quo, c’est-à-dire la remise en cause des clauses du contrat de 1960 qui, moralement et politiquement, est inacceptable et brutalise notre liberté de choix», a expliqué le président de l’Assemblée nationale aux Américains. Revenant à la situation de l’heure, il a dit aux Américains que le président de la République a octroyé aux rebelles tout ce qu’ils ont demandé sans que ces derniers ne daignent faire le moindre pas vers la résolution définitive de la crise ivoirienne. Et cela, dans l’indifférence totale de la communauté internationale qui n’a pu dire aux rebelles «halte, ça suffit !», encore moins une menace de sanction. Pour Mamadou Koulibaly, «toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-unies sont taillées pour faire plaisir aux rebelles». Et de s’interroger si le Conseil de Sécurité travaille pour la justice mondiale ou pour l’intérêt d’un groupe organisé en son sein. Après avoir fait un large tour de la question ivoirienne, donnant dans les moindres détails les informations relatives à la crise, il a exprimé à la délégation américaine l’aspiration profonde de l’actuelle équipe du président Gbagbo : construire un Etat moderne, au service de tous. Dans lequel les valeurs universelles chères aux USA seront respectées de tous. Après cet éclairage, de nombreux membres de la délégation américaine ont dit avoir compris enfin la crise ivoirienne. Aussi ont-ils, par la voix de leur chef, le Révérend Louis P. Sheldon, invité les Ivoiriens à cesser de tourner en rond. «Vous êtes en train de perdre du temps. Or, il faut que vous sauviez votre pays. Allez de l’avant en prenant vos responsabilités», a-t-il dit fermement aux représentants du peuple. Faisant la ferme promesse que dès leur retour chez eux, ils mettront la pression sur le gouvernement américain afin qu’il aide la Côte d’Ivoire. Les leaders religieux américains ont émis le vœu de la mise sur pied d’un autre plan en vue de mettre hors d’état de nuire ceux qui continuent de constituer un véritable obstacle à la paix. Réitérant leur soutien sans faille au médiateur Thabo Mbeki, ces hommes de Dieu ont opté pour une intervention des troupes sud-africaines. «Il faut qu’une force sud-africaine vienne désarmer les rebelles et stabiliser votre pays», a tranché le Révérend Sheldon, tout en encourageant les Ivoiriens à faire ce qu’ils ont à faire. Faute de quoi, le pays risque de sombrer. Sur ce point, Mamadou Koulibaly a invité ses hôtes à convaincre Mbeki, Kofi Annan et Chirac, qui doivent entendre ces propositions et les ériger en décisions concrètes.

Nazaire Séry

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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MessagePosté le: Ven 19 Aoû 2005 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

Laurent Gbagbo : “Nous subissons les effets conjugués des augmentations du cours du brut et du dollar”


Les premiers responsables des associations de commerçants, transporteurs et consommateurs étaient, avant-hier mercredi, au Palais présidentiel devant le chef de l'Etat. Notamment, M. Doukouré Vazoumana, au nom de la Fédération nationale des commerçants de Côte d'Ivoire, M. Touré Adama pour la coordination nationale des gares routières de Côte d'Ivoire et Me N'Da N'Goran, représentant la Fédération nationale des associations de consommateurs de Côte d'Ivoire. Ils étaient venus échanger avec le président Laurent Gbagbo et lui faire des propositions face à l'impact des dernières augmentations du prix du carburant à la pompe. Ils ont proposé au chef de l'Etat de faire jouer certains mécanismes “ tels que ceux du dépôt consommateurs” ou encore ceux portant remise spéciale à certains gros consommateurs tels que les boulangers”. Pour ces responsables des commerçants, transporteurs et consommateurs, le souci qui les anime est, évidemment, de développer avec l'Etat, un partenariat. Mais, estiment-ils, cela ne peut être possible sans le soutien du chef de l'Etat aux structures représentatives et actives des secteurs du commerce et du transport. C'est alors qu'ils ont fait cette proposition au Président Gbagbo : “…Dans le souci d'apporter un soutien actif aux secteurs du transport, du commerce et de la consommation, nous sollicitons de Votre Excellence, un prélèvement de 10 F CFA par litre pour nous aider au niveau de ces deux secteurs d'activités à soutenir notre politique de sensibilisation de nos membres ainsi que le rôle qui est le nôtre d'assurer leur formation et leur encadrement”. Avec cette précision que la gestion de ce fonds doit se faire par le secteur privé et plus particulièrement par les organisations qu'ils sont venus représenter au Palais présidentiel.
Le président Gbagbo, qui n'est pas resté insensible à ces propositions, a salué l'initiative et l'esprit qui anime leurs responsables qui se sont abstenus de poser des actes de nature à compromettre les actions de paix entreprises. Cependant, le chef de l'Etat a fait cette remarque : la Côte d'Ivoire subit l'effet conjugué de deux phénomènes. D'une part, l'augmentation du prix du pétrole sur le marché international et l'augmentation du cours du dollar, d'autre part. Et il explique que son souci n'a jamais été d'augmenter le prix du carburant à la pompe. Il a rappelé à ses interlocuteurs que quand, au cours de son premier conseil des ministres, il a été question d'augmenter le prix du carburant, il a dit non. Il a plutôt suggéré d'inviter tous les opérateurs intervenant au niveau de la Société ivoirienne de raffinerie (SIR), à baisser leurs marges pour sauver la structure qui accusait un déficit de 40 milliards FCFA. Les opérateurs n'ont pas suivi l'Etat. “on avait alors une alternative. Ou on laisse couler et quelqu'un allait payer plus tard. Ou bien on vendait la Sir, ce joyau de la Côte d'Ivoire, à vil prix,” a soutenu le chef de l'Etat, qui a ajouté qu'il ne pouvait pas brader la SIR. Il a choisi de mener des réformes en renouvelant le conseil d'administration. Et au bout de 6 mois, le déficit a été résorbé et des profits ont été réalisés. “On avait même fait un matelas, a dit le président Gbagbo, qui nos permettait de faire beaucoup de choses. Et nous avons procédé à deux diminutions du prix à la pompe. C'était notre façon de rendre compte au peuple de Côte d'Ivoire que le sacrifice a porté. Et le peuple avait bien accueilli cela”. Malheureusement, a ajouté le président Gbagbo, “nous achetons beaucoup de pétrole avec une partie de notre avoir pour que la Côte d'Ivoire ne manque pas de pétrole. Et du fait de la guerre, on exige de la Côte d'Ivoire qu'elle paye cash. Si on ne paye pas, on n'a pas de brut et les Ivoiriens n'ont pas de pétrole. Or, le prix du brut a dépassé l'imaginable”, s'est-il indigné. Il a indiqué que le cours du baril a franchi depuis quelques jours la barre des 67 dollars. Mais en même temps, à ce phénomène est venu s'ajouter la hausse du cours du dollar. Et ces deux phénomènes imposent aux Ivoiriens des sacrifices. Parce que pour avoir du dollar, il faut l'acheter. Et, comme l'explique le président Gbagbo, on achète le dollar avec du CFA. “Nos réserves fondent et la Sir a besoin du CFA pour acheter du dollar. C'est cela qui est le problème aujourd'hui.” Pour le président de la République, les augmentations du prix du carburant à la pompe n'ont donc rien à voir avec les caisses de l'Etat. Elles visent simplement à permettre à la société ivoirienne de raffinerie d'avoir des moyens d'acheter du brut pour ravitailler le marché ivoirien.
C'est pourquoi saisissant l'occasion, Laurent Gbagbo a demandé au ministère d'Etat, ministre des Mines et de l'Energie, présent, d'inviter, dès le lundi prochain, autour d'une table ses collègues de l'Economie et des Finances, du commerce, des transports et de l'Agriculture, avec les organisations professionnelles concernées. Afin de commencer la réflexion sur la structure du prix et les propositions faites.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
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MessagePosté le: Ven 19 Aoû 2005 16:07    Sujet du message: Répondre en citant

Renégociation du contrat de la CIE Bouygues pris à son propre piège

En affaires, il est capital d’avoir le sens de la prévision. En politique, par contre, il importe de savoir faire preuve de réalisme. Et quand politique et affaires s’entrechoquent, les choses se compliquent. C’est un peu l’odyssée que vit la multinationale française dans le cadre du renouvellement du contrat de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Retour sur un feuilleton politico-financier qui n’a pas encore fini de livrer ses secrets.

Pour la petite histoire, il convient de rappeler quela Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) est propriété de la multinationale française Bouygues.Elle est chargée de l’exploitation du système production-transport-distribution de l’électricité, ainsi que de sa commercialisation, sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire.

Cette “concession”, octroyée par l’Etat ivoirien en 1990, arrive à échéance le 31 octobre prochain. Le feuilleton du renouvellement du contrat de la CIE par l’Etat ivoirien a débuté depuis 2002, bien avant l’assassinat, le 19 septembre 2002, du ministre Emile Boga Doudou, qui était chargé de cette renégociation.

Mais, lorsque survint la crise du 19 septembre 2002, le groupe français marque le pas et saute même du bateau de la renégociation. Pour Martin Bouygues et ses collaborateurs, la guerre sonnait le glas du régime de Laurent Gbagbo, qui avait déjà manifesté l’intention de ne pas reconduire, de façon tacite, le contrat de la CIE.

En bon affairiste, il n’était plus raisonnable de négocier avec un régime dont le mandat serait écourté soit par la rébellion, soit par les élections d’octobre 2005 qui verraient, sans aucun doute, la fin du régime des refondateurs. Ce qui a,parfois, donné l’impression au cours de la crise ivoirienne que Bouygues avait partie liée avec la rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôlent la moitié Nord du pays.

Mais, plus de deux ans après, l’évidence est tout autre, Laurent Gbagbo, plus que jamais semble de main de maître, mener la barque Ivoire. Et la perspective d’une réélection à la présidence de la République se précise. Face à des adversaires visiblement à court de stratégies.

Rattrapé par ses certitudes, le numéro 2 du groupe a sauté dans le premier avion vers Abidjan. Du 7 au 9 août 2005, Olivier Bouygues, n°2 du groupe Bouygues, a tenté de rattraper la “fatale erreur de jugement de son groupe” sur le pouvoir toujours en place à Abidjan. Le jeune frère de Martin Bouygues a été reçu respectivement par le chef de l’Etat et les ministres Bohoun Bouabré et Léon Monnet. Même si rien n’a filtré de ces entretiens, des informations font état de la bonne foi des différentes parties, à aboutir “à une solution contractuelle dans l’intérêt bien compris de toutes les parties”.

Dans le camp de Laurent Gbagbo, on croit dur comme fer que la vengeance est un plat qui se mange froid. L’heure est, par conséquent, venue pour que la multinationale paye pour “son manque de loyauté vis-à-vis du régime ivoirien”. Ainsi, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a reçu un avant-projet de contrat de la part de l’Etat. Qui n’entend lui concéder désormais que le périmètre de la distribution de l’énergie électrique.

Une proposition que n’agrée pas la CIE. Car, “comportant d’énormes conséquences négatives, tant aux plans technique que social”, explique un cadre de la compagnie, sous le couvert de l’anonymat.

Pour ce responsable de la CIE, “ce qui importe, c’est de reconduire le contrat dans le périmètre actuel, tout en améliorant ce qu’il y a à améliorer”.

Dans sa mouture définitive, le nouveau contrat Etat de Côte d’Ivoire – CIE prévoit de scinder la compagnie en trois entités, avec notamment la création d’une société d’économie mixte, appartenant à l’Etat, en charge du transport de l’énergie électrique. “Un saucissonnage” de fait de la CIE.

Dans la réalité, si l’Etat ivoirien ne se plaint pas du travail de distribution de l’électricité par la CIE, beaucoup de griefs sont, cependant, soulevés, notamment en ce qui concerne la commercialisation extérieure de cette source d’énergie et le développement du secteur. C’est pour remédier à certaines défaillances que l’Etat ivoirien entend “alléger la tâche à la CIE”, lance, ironique, un ponte du parti au pouvoir.

Toutefois, de l’avis général, la CIE a rempli sa mission de service public et réussi à redynamiser le secteur, malgré la grave crise politico-militaire que traverse le pays depuis fin 2002. La CIE dessert quotidiennement environ 9,5 millions de personnes, avec 60% de la consommation nationale dans l’agglomération d’Abidjan. En quinze ans, elle est devenue un des leaders de son secteur sur le continent africain, faisant de la Côte d’Ivoire un pays exportateur d’électricité vers le Ghana, le Togo, le Bénin, et le Burkina Faso.

Du côté de la CIE, les consignes sont fermes sur la question de la renégociation du contrat avec l’Etat de Côte d’Ivoire. “Il faut éviter de faire des déclarations qui pourraient plutôt compliquer les choses”, explique un autre cadre de la compagnie.

Seul un communiqué, signé du Président directeur général, diffusé dans la presse donne la position de l’entreprise dans cette “opération de représailles”. Marcel Zady Kessy invite “ses concitoyens, chacun à son niveau, à favoriser une ambiance propice à la poursuite des discussions dans un esprit de confiance”. Pour avoir vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, la multinationale française l’a appris à ses dépens. Et devra en payer le prix.

Vicky Delore

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=2352

*************************************************************

Ces déclarations qui font trembler Bouygues

Lors d’une rencontre à la fin du mois de juillet 2005 avec les journalistes, Paul Antoine Bohoun Bouabré, le ministre de l’Economie et des Finances, s’est prononcé sur le contrat qui lie depuis 1990 l’Etat de Côte d’Ivoire à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Le ministre a, en effet, fait remarquer que “le contrat actuel n’est pas bon. Et que, “depuis 2001, l’Etat voulait passer à un autre contrat avec Bouygues qui est d’accord pour le principe”.

Bohoun Bouabré a surtout tenu à mentionner que de 1990 à 2005, “les temps ont changé et qu’il y a lieu de changer les choses “. Mais, voulant se montrer rassurant, l’argentier de l’Etat, a indiqué que la “Côte d’Ivoire n’ira pas chercher un autre opérateur ailleurs “.

Par contre, il a tenu à montrer que dans cette négociation c’est bien lui qui est en position de force. “Si les négociations avec la CIE échouent, on prendra un autre opérateur “, a-t-il averti.

Avant de conclure que “la fourniture d’électricité en Côte d’Ivoire ne s’arrêtera pas avec la rupture du contrat Cie-Etat”. Ce qui est dit, est…

V.D.

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=2354
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MessagePosté le: Ven 19 Aoû 2005 16:27    Sujet du message: Répondre en citant

Jeune Afrique, chantre de la haine ethnique et des coups d’Etat

C’est une heureuse conjonction de facteurs : alors que notre dossier de la semaine sur François-Xavier Verschave aborde aujourd’hui la question des médias mis au service de la Mafiafrique, nous avons devant nos yeux, dans nos kiosques, un numéro de l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique L’Intelligent de Béchir Ben Yahmed qui illustre à merveille ce que dénonçait l’auteur de La Françafrique et de Noir Silence. A propos de Jeune Afrique, Verschave disait : «Son directeur Béchir Ben Yahmed a avoué que depuis le début des années 1980, il mangeait tous les mois avec Jacques Foccart. Cela s’est tellement bien passé que Foccart a fait de Jeune Afrique le légataire universel de ses œuvres. Ça annonce la couleur... D’après ce que j’ai pu comprendre, Jeune Afrique est peut-être plus riche des articles qu’il n’a pas publiés que de ceux qu’il a publiés. C’est-à-dire que ces excellents articles étaient soumis à ceux qui étaient visés, et remisés, moyennant sans doute des compensations. Vous avez ainsi dans Jeune Afrique, en permanence, des publi-reportages extrêmement coûteux. Jeune Afrique a donc souvent été partie prenante dans les mauvaises causes. Mais ce magazine suit le mouvement, c’est-à-dire que, de temps en temps, il se pose en révolutionnaire : une tactique habituelle.»
Il avait raison. Dans sa dernière édition, Jeune Afrique L’Intelligent diffuse, sous la plume de Christophe Boisbouvier – rédacteur en chef à RFI, figure de proue des anti-Gbagbo les plus hystériques au sein de la «radio mondiale» et «honorable correspondant» bien connu des services français – une anthologie de l’appel à la haine ethnique et au coup d’Etat. Nous reproduisons l’intégralité de cet article dont le nombre de contrevérités est effrayant.
En substance, l’article affirme que l’armée ivoirienne est devenue l’otage d’une ethnie. «Pour les hommes politiques ivoiriens, l’armée est donc à double tranchant. Qui veut garder le pouvoir doit la contrôler à tout prix. Plus que tout autre, Laurent Gbagbo l’a compris. Il ne veut plus revivre le coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002. Alors il applique une méthode radicale : la «bétéisation». La promotion de membres de son ethnie, les Bétés, dans les Fanci, la gendarmerie et la police. Ces trois corps réunis comptent environ vingt-huit mille hommes. Le chef de l’Etat ne peut pas mettre des Bétés partout. Mais il les place aux postes clés. Dans la hiérarchie.» Bien entendu, Christophe Boisbouvier ne peut pas prouver ses affirmations. Il applique donc une méthode de propagande à l’usage des pays étrangers, où il est difficile de comprendre l’architecture ethnique ivoirienne à partir des patronymes. Chaque fois qu’il évoque un personnage-clé du système sécuritaire ivoirien, il brandit son ethnie s’il est bété, et oublie de le faire s’il ne l’est pas. Ainsi, il focalise sur Bertin Kadet, conseiller du président Gbagbo pour les questions militaires en maximisant son influence, tout en minimisant celle du «consensuel René Amani», dont il oublie de dire qu’il est baoulé. Avoue-t-il que le général Mangou, que Gbagbo vient de nommer chef d’Etat-major n’est pas bété, mais ébrié ? C’est pour dire qu’à vrai dire, le patron réel de l’armée est son chef de cabinet et ami, le commandant Zadi Nadjé (bété), qu’il présente comme quelqu’un qu’on aurait «flanqué» à Mangou pour l’espionner. Bien entendu, tous les Ivoiriens bien informés savent qu’au-delà des ethnies, Zadi a toujours été «l’homme sûr» de Mangou, même quand il commandait le théâtre des opérations. Qu’importe ! La propagande de Boisbouvier est destinée aux ignorants… Quand le journaliste français évoque les hommes de confiance du président dans l’armée (avec toujours de nombreux qualificatifs infâmants), il oublie leur ethnie dès qu’elle dérange son argumentation ethniciste. Pourquoi ne dit-il pas que le colonel Guiai Bi Poin, patron du CeCOS, est gouro ? Pourquoi ne dit-il pas que le lieutenant-colonel André Gouri, commandant du théâtre des opérations, est yacouba ? Il est criminel, dans l’Afrique d’aujourd’hui, de vouloir saper les fondements des Etats-nations en «détourant» la réalité au profit de funestes théories ethno-fascistes utilisées par la France officielle au Rwanda avec les résultats que l’on sait. Pour répondre à Christophe Boisbouvier, nous utiliserons une méthode scientifique. Gbagbo place-t-il ses «frères» Bété aux «postes-clés» des FDS ? Dans la «hiérarchie» ? Nous publions ici la liste exhaustive des membres de la hiérarchie des FDS, avec leurs ethnies, et les statistiques qui en découlent. L’opinion nationale et internationale sera ainsi fixée…
Christophe Boisbouvier n’est pas venu en Côte d’Ivoire depuis de nombreuses années. Son «enquête» a juste constitué à écouter des espions français trop occupés à désinformer pour avoir le moindre souci de la vérité, ainsi que les confidences d’officiers félons qui se plaisent à se poser en héros bafoués, quitte à en rajouter dans l’intox. Il affirme que Mathias Doué a refusé à Blé Goudé une garde rapprochée constituée de militaires, et que c’est Mangou qui l’a autorisée dès son arrivée à l’Etat-major. Complètement faux ! Blé Goudé a eu des gardes de corps depuis l’après-Marcoussis, de nombreuses photos en témoignent. Il s’en est même expliqué dans une interview à… Jeune Afrique L’Intelligent ! Le fond du propos est d’autant plus faux que Mathias Doué a été le premier à vouloir avoir les jeunes patriotes dans sa poche. C’est lui-même qui a intronisé Blé Goudé «général de la jeunesse», lors du rassemblement du 2 octobre 2002 à la place de la République et qui a quasiment animé un meeting à ses côtés devant le 43è BIMA, affirmant notamment qu’IB était sous contrôle…
Christophe Boisbouvier va jusqu’à se contredire, notamment sur les massacres du département de Duékoué. Pressé de dédouaner les rebelles, il commence d’abord par valoriser Yao Yao, qui a «reconnu» qu’ils étaient dus à un «conflit foncier», avant d’affirmer quelques paragraphes plus tard, qu’ils sont le fait «de supplétifs libériens en mal de primes.»
Il peut également affirmer que Philippe Mangou est un «politique» alors que Mathias Doué ne l’est pas. Rappelons juste que Mathias Doué a été membre numéro 4 d’une junte militaire, ministre des Sports, et candidat permanent mais non déclaré à la magistrature suprême ; tandis que Mangou est constamment resté dans un rôle de militaire républicain, au point de se faire embastiller par Mathias Doué et ses amis parce qu’il refusait de cautionner le coup d’Etat contre Henri Konan Bédié, juste pour le principe républicain de soumission des militaires aux politiques.
Pis, le journaliste occasionnel de Jeune Afrique n’hésite pas à faire dans le révisionnisme. Pour lui, Gbagbo s’est attaqué aux Français pour transformer une «défaite militaire» (forcément contre la rébellion puisque c’est contre elle que la guerre avait été engagée) en «victoire politique». Des rebelles qui, ont s’en souvient bien, étaient en déroute parfaite et n’ont donné de la voix qu’après que l’armée française ait non seulement détruit toute la flotte aérienne ivoirienne, mais pilonné à partir des airs toutes les colonnes de fantassins déjà positionnées dans la zone occupée…
Pourquoi tant de haine ? En réalité, l’article de Boisbouvier se fonde sur une envie irrépressible de la barbouzerie française : faire un coup d’Etat avant une seconde légitimation électorale de Gbagbo. Elle entre dans une stratégie précise d’un bloc rebelle dont le think-tank se trouve à Paris : casser l’armée en deux avant qu’il ne soit trop tard et que la nouvelle génération de militaires ivoiriens patriotes et décomplexés, toutes ethnies confondues, ne rende vaine toute tentative française de manipuler la Grande Muette ivoirienne. D’où la référence névrotique de Christophe Boisbouvier à Saint-Cyr, école militaire française d’où sont issus un grand nombre de putschistes africains travaillant pour le compte de Paris.

SYLVIE KOUAME

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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MessagePosté le: Sam 20 Aoû 2005 16:19    Sujet du message: Répondre en citant



Général Mathias Doué : “Avec le départ en douceur de Gbagbo, nous ferons l’économie d’une guerre civile”



Nord-Sud - 8/20/2005 2:11:34 AM

Le général de division Mathias Yehamun Doué semble déterminé à emprunter les chemins de la confrontation avec le régime en place. Hier encore, il a croisé le fer, verbalement, avec Laurent Gbagbo sur les ondes de RFI, au cours de l’édition Afrique de 22 heures 30. Il a revendiqué la paternité du document publié par la quasi totalité des rédactions ivoiriennes. Document dans lequel il annonce qu’il rentre pour reprendre en main le combat entamé par le lieutenant colonel Yao Yao Jules. Hier le général Mathias Doué a mis la communauté internationale devant ses responsabilités.

« J’ai choisi de rompre le silence parce que j’estime que la situation a trop duré et que le départ de Gbagbo est la condition unique du retour de la paix en Côte d’Ivoire.
Et si la communauté internationale ne veut pas s’engager à le faire partir en douceur, moi je vais le faire par tous les moyens. Bien entendu cela ne se fera pas sans dégâts. Dans ce cas, je ne suis pas comptable de la chasse aux sorcières qui suivra cette opération de force. La communauté internationale doit se convaincre qu’en l’état actuel de la situation prévalant en Côte d’Ivoire, les élections ne constituent pas une voie de sortie. Et le préalable à toute élection dont les résultats seront acceptés par tous est la réconciliation nationale.
Soyez persuadés que la personnalité du président Gbagbo et tout le système qui l’entoure ne sont pas facteurs de paix et de réconciliation.
Et si la communauté internationale obtient son départ en douceur, dans les tous prochains jours, nous ferons l’économie d’une guerre civile. Dans tous les cas, la question des escadrons de la mort dont j’ai été moi-même victime, doit être traitée impérativement pour une meilleure sérénité de toutes les communautés vivant en Côte d’Ivoire. »

Propos retranscrits sur RFI
par Koné Seydou
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MessagePosté le: Sam 20 Aoû 2005 16:30    Sujet du message: Répondre en citant

Mathias Doué associé à yao Yao jules: La grande mascarade de la France

Notre Voie - 8/19/2005 11:37:23 PM

commencent à rendre fous les ennemis de la Côte d'Ivoire libre et indépendante. A présent, cette racaille fait feu de tout bois pour empêcher le désarmement des rebelles, la réunification du pays et les élections. Les méthodes employées pour y parvenir sont abjectes, ridicules. La preuve.
Le document circulait dans Abidjan depuis au moins deux jours. Dans les milieux républicains et sérieux, l'on cherchait à l'authentifier avant toute réaction. La méthode a payé, puisque, apparemment, ses auteurs se sont aperçus que leur document n'a créé la trouille espérée ni dans le camp Gbagbo ni surtout dans les états-majors des Forces de défense et de sécurité de la République. C'est pourquoi 24 h après l'échec du “Plan A” et face à la sérénité de la galaxie patriotique, la racaille abonnée aux rumeurs, à l'intoxication et aux coups d'Etat comme moyens d'accéder au pouvoir, a déclenché la phase B du plan : hier, tous les journaux rebelles et même le très officiel “Fraternité Matin” ont ouvert leurs colonnes à ce qui est pompeusement baptisé “lettre ouverte” du général Mathias Doué à ses “frères d'armes, compatriotes de toutes les régions de Côte d'Ivoire et aux amis de la Côte d'Ivoire”.
Dans ce document qui lui est hâtivement attribué, le général de division Mathias Doué se déclare entièrement houphouétiste et fait l'apologie de l'houphouétisme, lui qui n'a subi qu'humiliation et forclusion dans l’armée sous Houphouet.
Évidemment, le néo-houphouétiste qu'il serait devenu après la mort d'Houphouet pourfend conséquemment le régime Gbagbo sous lequel il a acquis ses lettres de gloire dans l'armée. Le ridicule décor houphouétiste planté, l'ancien chef d'État-major des Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) d'octobre à novembre 2004 passe alors véritablement à l'offensive.
D'abord, parce qu'“il n'est jamais trop tard pour entreprendre et (parce que) tout ce qui croît n'est mûr qu'en sa saison”, Mathias Doué, selon le document, commence par mobiliser les houphouétistes : “Tous, si vous croyez encore à l'idéal d'unité, de paix et de prospérité partagé, prôné par feu Félix Houphouet-Boigny, deviez prendre part dans ce combat, quelles que soient votre origine, votre profession, votre conviction politique et votre confession religieuse”. Ensuite, selon le document, Mathias Doué, général de division, déclare s'aligner derrière celui qu'il appelle “le colonel” Yao Yao Jules pour justifier le sens du “combat” qu'il appelle les houphouétistes à mener contre Gbagbo : “J'appuie sans réserve le combat du colonel Yao Yao Jules et souligne aussi, avec forte (sic) conviction, qu'il ne peut y avoir d'élections le 30 octobre 2005”. Car, ainsi que le proclament les va-t-en guerre camouflés sous le manteau de l'houphouétisme, le document fait croire que Mathias Doué pense qu'“il n'y a aucune issue à la crise (ivoirienne) par les élections, encore moins par la guerre et les violences gratuites”. Enfin, en quittant le terrain politique jusque-là mordu à pleine dent et en promettant aux houphouétistes de les “retrouver dans quelques jours pour reprendre les choses en main et donner une dimension insoupçonnée au combat du colonel Yao Yao Jules”, les rédacteurs du document arrivent à se souvenir que Mathias Doué est tout de même militaire ! Alors, ils s'attellent à mettre dans sa bouche des propos pleins de menaces : “Je mets en garde tous mes frères d'armes… Ceux qui ne seront pas de mon côté doivent s'abstenir de toute action ou subir le même sort que ceux qui nous ont conduits (sic) dans l'abîme actuelle de la déshumanisation, des violences, de la haine, de l'ingratitude, de l'égoïsme, de l'ethnocentrisme et de la mort”. Enfin, c'est à la chute du document que l'on découvre “le sort” réservé aux tenants du régime Gbagbo : “La communauté internationale, si elle le souhaite, peut encore intervenir pour obtenir le départ de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir, faute de quoi elle constatera ce que nous avons toujours voulu éviter à la Côte d'Ivoire”. Du “G7” tout cru ! Ouattara et ses matadors du RDR ne feraient pas pire. Et le document est signé : “Général de division Mathias Yehamun Doué”.

Un document indigne…

Les jours à venir nous diront si l'ancien chef de l'Etat-major des FANCI est le véritable rédacteur de ce document. Mais une lecture attentive révèle que ce document est un catalogue d’âneries, d’arguties, de peur panique et de zones d'ombre. D'abord, c'est la première fois que, dans l'histoire des innombrables coups d'Etat enregistrés depuis le 13 janvier 1963 (Togo) jusqu'à ce jour sur le continent africain, un futur putschiste annonce au grand jour son coup, distribue, au vu et au su de tous, des cartes d'invitation aux bénéficiaires (les houphouétistes rebelles) pour les mobiliser. Doué serait-il devenu si haineux et bête pour foncer partout comme un taureau ?
Ensuite, c'est la première fois que l'on voit un général de division se mettre publiquement à la disposition de son subalterne pour un sale boulot. Sur cet aspect des grades, il est parfaitement pitoyable de voir des gens faire croire que le général Mathias Doué n’a qu’un piètre destin de suiveur, attribuant constamment le grade de colonel à son subalterne, dans un document officiel signé par lui, alors que, ancien chef d'Etat-major, Doué sait très bien que Jules Yao Yao est, pour l'heure, lieutenant-colonel des FANCI et non colonel ! On ne peut pas vouloir s'ériger en justifier en volant des grades dans l'armée…
Dans le domaine des incongruités, le document fait croire que c’est aux côtés de Jules Yao Yao que Mathias Doué est devenu le meilleur défenseur des Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire. C'est bien, mais dans les argumentaires pour justifier le prochain coup d'Etat contre Gbagbo, les auteurs de ce document font une lecture sélective des morts : le village de Mathias Doué a été totalement rasé par les rebelles à l'Ouest. Mais aucun regret. L'homme était encore le chef d’Etat-major des FANCI quand quatre vingt sept (87) gendarmes ont été capturés, alignés et égorgés un à un à Bouaké par les rebelles “houphouétistes”. Les colonels Yodé et Dagrou Loula, tués, l’un à Abidjan et l'autre à Bouaké, étaient bien sous les ordres de Doué au moment où les rebelles les assassinaient. Me Emile Boga Doudou, ministre d'Etat, ministre de la Sécurité, a été atrocement tué dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 par les rebelles. Que dire des femmes enceintes violées et éventrées, des fœtus extraits de leur ventre et fusillés ? Et les milliers de morts de l'Ouest du pays auxquels s'ajoutent ceux de Duékoué, Anyama et Agboville ? Leurs tortionnaires ont-ils fait preuve de respect des Droits de l'Homme ? Et le discours républicain et pathétique fait le jour de l'hommage aux militaires tombés au front par Mathias Doué ? Etait-ce une farce pour se moquer de la mémoire de ses frères d'armes massacrés, souvent surpris dans leur sommeil ? Enfin, comment peut-on annoncer un coup d'Etat salvateur aux houphouétistes en promettant de tuer “ceux qui ne seraient pas de leur côté”.
De toute évidence, ces nombreuses insuffisances morales, les contorsions grammaticales risibles et la violence de poubelle contenues dans ce document font douter le lecteur de sa paternité. mais il n'empêche, ce document est à prendre au sérieux.

Tout commence à Paris

C'est le lieutenant colonel Jules Yao Yao, ancien porte-parole des FANCI, qui a déclenché les hostilités. Tapi au 43ème BIMA sous protection des militaires français qui l'auraient finalement ex filtré en Francedepuis peu, Jules Yao Yao s'est saisi des mêmes récriminations politiques contenues dans le document attribué à Doué pour attaquer le régime Gbagbo et inviter l'armée au soulèvement. Apparemment, son appel a fait flop ! Un traître de son acabit, doublé d'une jalousie morbide et d'un tribalisme primaire ne peut espérer soulever une armée fière, unie et solidaire décidée à mater une rébellion qui égorge ses membres et boit leur sang. Il fallait donc d'autres gros bras pour prolonger “le combat”.
Dans sa publication n° 2327-2328 du 14 au 27 août 2005, le très corrompu “Jeune Afrique l'Intelligent” de Béchir Ben Yahmed est monté au front. Dans ce numéro, il y a un très sale dossier de sept (7) pages, sous la plume de Christophe Boisbouvier, l'un des journalistes qui contribuent à donner à RFI (Radio France Internationale) son allure de radio mondiale corrompue et pyromane. L'hebdomadaire panafricain tiré à Paris s'est attelé à noircir la gestion de l'armée sous Laurent Gbagbo. Sans recouper aucunement les informations, l’article, un véritable publi-reportage pour annoncer et justifier un coup d’Etat en préparation contre Gbagbo, prétend que le chef de l’Etat ivoirien a nommé des Bété (ressortissants de son ethnie) à tous les postes clés de la hiérarchie militaire.
Mais ce n’est pas tout. Selon Boisbouvier, le général Philippe Mangou, actuel chef d’Etat-major des FANCI, n’a aucun mérite. Car, bien entendu, les vrais militaires, ce sont Mathias Doué et Jules Yao Yao. Ils sont prêts à prendre le pouvoir à la tête d’une armée où selon Boisbouvier, les Baoulé (allusion à Bédié) et les Dioula (allusion à Ouattara) sont persécutés. Alors, entre “Gbagbo et l’armée”, “qui menace qui ?”. C’est le titre de la pourriture professionnelle de Boisbouvier. Après avoir pollué les ondes de RFI (lire la lettre de démission du correspondant togolais Guy Mario), Boisbouvier est allé respirer de l’air frais à “JAI” pour incendier les casernes ivoiriennes. Peine perdue. Nous l’avons vérifié hier. L’armée ivoirienne reste républicaine et prête à broyer du rebelle. La lettre ouverte de Mathias Doué n’est qu’un aveu d’impuissance des houphouétistes rebelles et de leurs parrains français.

Le dos des nageurs…

Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, qui a l’humour caustique, dit toujours que ses adversaires sont “des nageurs qui ne savent pas qu’on voit leur dos”. Aujourd’hui, la campagne menée à travers Jules Yao Yao, “JAI” et Mathias Doué a le mérite de montrer que ces nageurs sont brutalement sortis de l’eau. Depuis novembre 2004 ils étalent leur hideuse nudité morale sur la place publique. Démocrates et justiciers autoproclamés, ils ont peur des élections. Ils ne veulent pas y aller. Ils se donnent tous les moyens de la résistance électorale et organisent leur “transition sans Gbagbo”.
A l’origine de leur panique, se trouve la clairvoyante médiation de Thabo Mbeki. L’homme est en train de conduire les rebelles au désarmement, leur échec. En plus, il est établi que le peuple ivoirien, à la majorité écrasante, vomit les idéaux ravageurs, des voyous de l’houphouétisme. Dans la confiance, derrière Thabo Mbeki, le médiateur sud-africain dans la crise ivoirienne, le peuple ivoirien s’organise pour l’élection présidentielle du 30 octobre 2005. Toute chose que le “G7” et certains de ses parrains chiraquiens craignent comme la peste. Dans un tel environnement et vu les enjeux, la campagne “à la Doué et Yao Yao” ressemble à une vaste mascarades française pour divertir les Ivoiriens.
Cette mascarade est tellement idiote qu’elle ne peut servir qu’à détourner l’opinion, à altérer la vigilance des Patriotes. Le vrai coup fatal pourrait se préparer ailleurs, sur un autre terrain. C’est certain mais c’est déjà voué à l’échec.



César Etou


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ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 20 Aoû 2005 16:38    Sujet du message: Répondre en citant

«L’Armée ne suivra pas Doué, car il n’a jamais été courageux»


Désaveu - La lettre ouverte du Général Mathias Doué, parue hier dans nombre de quotidiens ivoiriens, vient d’avoir la réaction appropriée. Des soldats et officiers supérieurs de l’armée que nous avons approchés livrent ici leurs sentiments et lancent un ultimatum au général trois étoiles.


«C’est un appel solennel à la sérénité que nous lançons à la population. Qu’elle se tranquillise. Dans l’armée, nous savons ce que vaut Doué.
De quoi parle Mathias ? Quelle troupe possède-t-il et avec qui fera-t-il son coup ? Doué a eu les cartes en mains en 1999, il n’a pas eu les c… pour faire un coup d’Etat. En 2000-2003, il a eu les mêmes cartes, il n’a rien pu faire. On l’a même vu balbutier à la télévision face à Mamadou Koulibaly, quant le général Poncet lui demandait de prendre ses responsabilités devant l’histoire. Ce genre de soldats, l’armée de Côte d’Ivoire ne souhaite plus en posséder. Elle ne suivra pas Mathias Doué qui est toujours du côté de la victoire ou qui profite des situations heureuses pour parader. Elle ne le suivra pas, parce qu’il n’a jamais été courageux et n’a jamais pris ses responsabilités». Et vlan ! dans le jardin secret du général trois étoiles, Mathias Yahmun Doué. Des officiers supérieurs de l’armée nationale et quelques soldats que nous avons rencontrés hier, en avaient gros sur le cœur. Ils en avaient gros contre leur ancien patron. Et, on peut les comprendre ! Même si, toujours selon eux, «il faut relativiser à propos de cette lettre». Voici ce qu’ils en disent : «Nous doutons fort de l’origine de cette lettre. Nous savons qu’elle porte la signature de Doué, mais en même temps, nous nous posons des questions. Si elle est vraiment de Doué, c’est qu’il a changé à 180 degrés. Sinon, comment comprendre que quelqu’un qui n’a pas été capable de sortir son village des griffes des rebelles se sente subitement l’âme d’un sauveur à la De Gaulle ?», s’interrogent encore ces soldats, avant d’ajouter ; «Dans notre milieu, un général ne peut s’aligner sur les élucubrations d’un lieutenant-colonel, fut-il Yao Yao. Doué ne peut pas subitement prendre comme idole Yao Yao. Et puis, tel que nous connaissons l’homme, il sait que ce genre de risque va lui être fatal. Doué a été Directeur des affaires administratives et législatives de l’armée. Il a été aussi magistrat militaire, puis Chef d’état-major. Il a dirigé l’appareil judiciaire de l’armée et sait à quoi il s’expose, s’il prend ce genre d’initiative. Nous percevons maintenant le lien entre les distractions de Yao Yao, l’article tendancieux de Jeune Afrique l’Intelligent et cette lettre-appel à la subversion. Doué s’est créé un faux mythe de popularité qu’il ne prendra jamais le risque de briser. Il n’a pas ce courage !», ajoutent, dépités, ces soldats loyalistes pour qui les choses sérieuses sont à venir. «Au total, nous soupçonnons Doué de ne pas être capable d’écrire une telle lettre. Une lettre qui, de surcroît, provient de la même adresse électronique que celle que Yao Yao utilise pour inonder les journaux proches de l’opposition. Pour notre part, nous ne négligerons rien et des dispositions sont en train d’être prises. En tout état de cause, nous invitons le général Doué à saisir l’occasion pour faire un droit de réponse ou, à tout le moins, pour démentir cette information. Nous lui donnons 48 heures pour le faire, faute de quoi, il en sera tenu pour complice. Il faut qu’il ait le courage de sa position, qu’il sorte de sa cachette pour prendre ouvertement position. Cela peut le dédouaner. Yao Yao est informaticien et cette lettre vient de sa boîte électronique. Il peut y avoir montage et manipulation pour diviser l’armée, aujourd’hui plus républicaine que jamais. C’est donc à Doué de prendre sa place face à l’histoire. Il ne peut pas parler de tueries dans le clan présidentiel alors qu’il était au cœur du système, c’est de la traîtrise doublée d’une complicité et d’une lâcheté. Car, en réalité, on ne peut pas lancer un appel de ce genre tout en se mettant à la solde d’une grande puissance». Ces soldats qui disent être en train de faire les recoupements nécessaires pour savoir de quel côté se trouve la vérité dans cette affaire, disent donner – comme ils l’ont dit plus haut - 48 heures à Mathias Doué pour qu’il situe la Côte d’Ivoire sur ses intentions réelles ; «s’il en a effectivement», coupent-ils. Pour autant, ils n’oublient pas les autres pistes qui pourraient en réalité se cacher derrière cette affaire. Ils en parlent en ces termes : «Il ne faut écarter aucune piste. Nous commençons à être fatigués de toutes ces fanfaronnades. Et nous sommes en droit de soupçonner le G7 et la France qui planifient à leur façon une vaste conspiration pour fissurer l’armée restée républicaine, malgré toutes les tentations. Ce complot a déjà échoué, car ils ont pris des gens qui n’en valent pas la peine. Et cela ne suffira pas pour bloquer les sanctions de Thabo Mbeki», ont conclu ces soldats qui se disent désormais prêts à mourir pour la patrie.

William-Varlet ASIA

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MessagePosté le: Sam 20 Aoû 2005 16:41    Sujet du message: Répondre en citant

Un légionnaire relève : «Licorne va attaquer Abidjan incessamment»


Déstabilisation - Certainement déçue de ce que ses faire-valoir n’ont pu, jusqu’à présent, renverser le régime Gbagbo, la France a sorti la grosse intelligence pour frapper. Lisons ces confidences de ce légionnaire Licorne qui a souhaité garder l’anonymat.


«Le rapport des forces en Côte d’Ivoire n’est pas celui qu’on essaye de vous suggérer et les actes de violence ne sont pas le monopole d’un seul groupe, d’une seule communauté ou d’un seul système. Chacun peut revendiquer des hommes, des armes, des partisans et des appuis. La Communauté internationale, si elle le souhaite, peut encore intervenir pour obtenir le départ de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir, faute de quoi, elle constatera ce que nous avons toujours voulu éviter à la Côte d’Ivoire». Mathias Doué ne croit pas si bien dire lorsqu’il conclue sa lettre subversive d’hier par ces propos très significatifs. En réalité, Doué sait qu’il n’est plus suivi. Par contre, il peut compter sur «des hommes, des armes, des partisans et des appuis» tapis dans l’ombre et qui attendent de frapper. C’est en cela qu’il faut prendre très au sérieux les révélations que T.Y. – appelons-le ainsi - légionnaire français de la Licorne, ne cesse de nous faire depuis deux jours : «La force Licorne prépare une attaque d’envergure sur Abidjan. Cette attaque aura lieu incessamment. Et croyez-moi, si rien n’est fait pour le contrecarrer, le pouvoir en place ne s’en sortira pas». Passée la première frayeur, le soldat légionnaire se met véritablement à table : «C’est le fruit d’un plan ficelé depuis plusieurs mois. Nos supérieurs qui savent que tous leurs coups tordus ont échoué préparent un coup fatal. Depuis plusieurs semaines déjà, des treillis des FANCI, anciens comme nouveaux, ont été convoyés au 43è BIMA. Des armes d’assaut sont venues de France. Des unités spéciales s’entraînent. Elles sont composées essentiellement de plusieurs centaines de légionnaires de race noire. Ce sont eux qui vont attaquer Abidjan et renverser, sinon tuer Laurent Gbagbo». Et à ce légionnaire de donner quelques lignes de ce plan funeste : «Une fois qu’ils seront en treillis FANCI, l’on fera croire que ce sont des soldats de la rébellion qui ont infiltré Abidjan qui se battent contre les soldats loyalistes. Ainsi, le coup aura pris. Nul ne viendra s’interposer au cœur de cette affaire ivoiro-ivoirienne. La supériorité technologique militaire étant de notre côté, nous aurons balayé Abidjan avant le levé du soleil et ce sera fait pour Gbagbo. Voilà le dernier coup de la France». Ce n’est donc pas un hasard si des anciens officiers supérieurs des FANCI se donnent en ce moment en spectacle dans les journaux, pour donner force à cette initiative funeste de la Licorne, le coup, pour eux et la France, restant jouable. En tout état de cause, la Côte d’Ivoire, à travers Laurent Gbagbo et Philippe Mangou, ont été saisis depuis hier. L’affaire est à prendre très au sérieux, vu son caractère vicieux et démoniaque. Depuis trois jours déjà, des signes évidents nous illuminent. Le domicile de Mme Djibo Martine a essuyé des tirs à l’arme lourde. Depuis deux jours, Anoï Castro, le plus Pedecéiste des jeunes patriotes, est poursuivi par une horde de tueurs. Ils ont même visité les alentours de son domicile pour voir comment avoir sa peau. L’intéressé qui soutient avoir fait l’objet de menaces de mort de la part du sieur Djédjé Bagnon Joachim à l’occasion de la cérémonie officielle d’intronisation du directeur de campagne pour Ouragahio du candidat Laurent Gbagbo, a porté plainte contre M. Bagnon. Mis l’un dans l’autre, la France et ses ouailles en veulent vraiment à la Côte d’Ivoire.

Benjamin Silué

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