Soundjata Kéita Super Posteur
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Posté le: Dim 07 Aoû 2005 16:29 Sujet du message: [TV] Mexique la piste du jaguar |
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FAUT PAS RÊVER - Découverte
Date : 07/08/2005
Horaire : 16H45
Durée : 120 mn
Je vous préviendrais pour la rediff.
Désolé de prévenir si tard, mais je viens tout juste de tomber dessus.
Mexique : la piste du jaguar
Le Mexique est un immense puzzle peuplé de plus de 100 millions d'habitants, sur un territoire grand comme trois fois la France. Le Mexique, c'est le pays du métissage, on y parle 46 langues différentes. Un pays haut en couleurs, marqué par une fabuleuse histoire faite de conquêtes, de révolutions, de brassages de populations indigènes et coloniales.
Ici, ce qui étonne et séduit, c'est ce sentiment de mexicanité : au-delà des idées reçues, le Mexique est à l'image de sa cuisine : subtile, riche et pimenté.
Voir la présentation et le parcours en vidéo
L'édito de Laurent Bignolas
Cactus, sombreros, mariachis...
Les Mexicains avaient envie de nous faire voir autre chose de leur pays. Ainsi, sur la route de Faut pas rêver, celle-là même , empruntée par les Conquistadores il y a cinq siècles, ils nous ont montré leurs dieux, un peu différents de ceux que les Espagnols leur ont imposés. Ils nous ont surtout raconté leur vie, à la ville ou à la campagne, entre deux héritages : indien ou européen ; entre deux océans : Atlantique et Pacifique. Descendants des riches mais parfois cruelles civilisations aztèque, zapotèque ou encore maya, ils ont décrypté pour nous leurs mystérieuses et impressionnantes cités qui s'élèvent encore au-dessus de la jungle.
Ils nous ont ouvert « la piste du jaguar », symbole de leurs combats et de leurs espoirs, le jaguar qui sait aussi se cacher dans les forêts, à l'image des hommes sans visage, en attendant des jours meilleurs. Car leur Mexique n'est pas forcément celui que l'on croit.
Laurent Bignolas
Les fantômes de la jungle
un reportage de Herlé Jouon et Jean-Christophe Chéneau
une production France 3 Faut pas rêver
Pour les Mayas, le jaguar était le symbole du pouvoir et de la guerre. Son nom signifie « celui qui tue d'un saut » Le grand félin, à la nuit tombée, se transformait en gardien de l'infra monde, cet univers nocturne source de peur et d'angoisse pour la civilisation maya. Aujourd'hui, pour observer ce fauve mythique en voie de disparition, il faut sillonner les forêts humides et les ruines de la péninsule du Yucatan. Le seigneur de la jungle peut vous suivre pendant des heures, mais ne se laisse pas approcher facilement. Il faut partir sur sa piste pendant des jours et des nuits, en suivant les conseils des villageois qui croisent parfois l'animal tacheté, lorsqu'il s'attaque à leurs élevages. Le meilleur moyen de suivre sa trace est un système d'appareil photo camouflé, mis au point par l'un des biologistes de la réserve de Calakmul qui abrite encore 400 jaguars.
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La fête des morts
un reportage de Arnaud Blin et Patrick Boileau
une production France 3 Faut pas rêver
Chaque année, au début du mois de novembre, les cimetières mexicains affichent « complet ». Venues de tout le pays, et parfois même de l'étranger, des familles entières festoient et prient pour accueillir le retour des âmes de leurs défunts. C'est la fête des morts, l'une des plus anciennes traditions mexicaines. Aujourd'hui, c'est également une affaire commerciale qui attire les touristes. Heureusement, dans certains endroits, elle a réussi à garder son authenticité. Dans le village de Jaltocan, à 250 km de Mexico, vivent des indiens Nahuas, descendants des Aztèques, dont ils parlent toujours la langue. Pour eux, cette fête est l'événement le plus important de l'année, l'une des rares traditions préhispaniques qu'ils ont conservées
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Le Monte de Piedad
un reportage de Arnaud Blin et Patrick Boileau
une production France 3 Faut pas rêver
Plus de 10.000 agences bancaires existent à Mexico. Cependant, avec un salaire moyen de 5 euros par jour, seul un habitant sur cinq a pu y déposer les 450 euros obligatoires pour y ouvrir un compte et obtenir un crédit. Pour les autres, il n'y a qu'une solution : déposer un bien en gage au National Monte de Piedad. L'histoire débute en 1775. Ayant fait fortune dans les mines d'argent, Romero de Terreros décide de fonder une institution destinée à aider les personnes en difficulté et à sauver leur âme. Aujourd'hui, avec 18 millions d'objets gagés chaque année, cette institution d'assistance privée est le plus grand organisme de prêt du monde.
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Le paradis des traverstis
[i]Un reportage de Patricia Micallef et Georges Pinol
une production France 3 Faut pas rêver [i]
Dans la région de Tehuantepec au bord du Pacifique, beaucoup de jeunes hommes choisissent de devenir des femmes, au moins dans l'apparence, et de travailler aux côtés de leur mère au lieu de suivre leur père en mer ou aux champs. Ici, les femmes boivent de la bière et fument le cigare, tandis que certains hommes portent des jupes à fleurs. Au sein de la communauté zapotèque, les travestis sont simplement considérés comme un troisième genre.
L'homosexualité y est entièrement acceptée. Un homme qui veut devenir une femme n'a qu'à s'habiller comme une femme, et il sera considéré comme telle dans toute la communauté. Il bénéficiera même alors d'un statut social valorisé car, au sein de la famille, il deviendra le principal soutien de la mère. Les travestis gagnent leur vie dans la décoration et la broderie traditionnelle. Dans cette région, la vie des homosexuels pourrait presque ressembler à un joli conte de fées. Mais c'est une histoire qui ne se termine jamais par un beau mariage. Les travestis finissent toujours seuls.
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Les sans visage du Chiapas
[i]Un reportage de Herlé Jouon et Jean-Christophe Chéneau
Une production France 3 Faut pas rêver [i]
En 1994, une bande d'Indiens masqués et armés de fusils en bois envahissent la ville de San Cristobal de Las Casas, au Chiapas. On les appelle les Zapatistes. Ce sont des paysans pauvres, ils veulent plus de démocratie et en ont assez d'être les oubliés de la croissance économique du Mexique. Leur révolte est écrasée en quelques jours par l'armée, mais leur message a fait le tour du monde, grâce à la figure légendaire du sous-commandant Marcos.
Avec ses forêts, son tabac et ses plantations de café, le Chiapas est devenu l'un des états les plus riches du Mexique. Pourtant, les populations indiennes vivent toujours dans une grande misère. Les indiens Zapatistes ont baissé les armes mais ils proposent, aujourd'hui, à l'ensemble des communautés indiennes un autre mode de vie, pour ne pas être dépendant des décisions du gouvernement mexicain.
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La prière des Mayas
[i]Un reportage de Daniel Grandclément et René Chaffy
Une production DGP avec la participation de France 3 Faut pas Rêver[i]
Groupés devant l'église, une dizaine de paysans mexicains consomme gravement des sodas. Ils boivent pour éructer et pour que leurs mauvaises pensées partent en même temps dans les airs. Voila ce que croient les indiens Totzils, descendants des Mayas. Ce rite, qu'ils considèrent comme une prière, se pratique dans deux villages du Chiapas, près de la frontière guatémaltèque. Les villageois croient davantage aux pouvoirs de leur chaman qu'à ceux de l'évêque catholique. Pourtant, ils sont chrétiens.
Mais, pour eux, pas question d'abandonner ces étranges coutumes.
Les Mennonites du Yucatan
[i]Un reportage de Patricia Micallef et Georges Pinol
Une production France 3 Faut pas rêver [i]
Sur les terres de Yalnon commence un autre monde, un Mexique inconnu. Dans l'Etat de Campeche, Yalnon n'est pas un village. C'est juste un camp de 40 km.
1650 Mennonites y vivent du travail de leurs terres, à l'écart des progrès et du confort de notre civilisation. Les salopettes des hommes, les robes austères de leurs femmes, leurs cheveux blonds et leurs yeux bleus font d'eux des gens à part, une présence étonnante dans ce paysage si typique du Yucatan.
Leur histoire commence au VIe siècle en Hollande. Les Mennonites sont les descendants d'une branche du protestantisme. Ils vivent aujourd'hui sans aucun lien avec le monde extérieur, à l'abri de toutes les tentations du diable, et dans un seul but : que leur religion continue d'exister jusqu'à la fin du monde. Ils parlent toujours leur langue d'origine, un dialecte bas-allemand oublié depuis longtemps en Europe. Les Mennonites sont 600.000 dans le monde. On n'entend jamais parler d'eux, et c'est leur volonté. Ils vivent dans un obscurantisme naïf et bienveillant, sans aucun prosélytisme.
Voir l'extrait du reportage en vidéo
lien france 3
Bon outre le fait qu'il s'agit d'une excellente émission, l'occasion de voir, en début de reportages, des peintures mayas avec des mayas à peau noir et cheveux tressés comme des cheveux crépus.
Donc, François, si tu pouvais au moins capturer le début de l'émission lors de son éventuelle rediffusion, ce serait génial.
Hotep, Soundjata _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
Pour la Renaissance du Gondwana |
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