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Posté le: Lun 23 Mai 2005 01:41 Sujet du message: Des origines africaines des Dravidiens
Bon pour éviter de dériver incessament le topic intitulé "Y a-t-il des bouddhismes sur ce forum ?" initié par notre camarade Veneyya, je profite d'inaugurer le sujet pour répondre aux interrogations soulevées par notre camarade Olmeque, concernant les éventuelles origines africaines, voire egyptiennes des arts martiaux asiatiques.
Pour rappel, voire topic consacré aux Arts Martiaux africains : http://grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2278 (j'en profite pour remercier notre camarade Melog en l'occurrence)
Citation:
des hommes a la peau foncé originaires du sud-ouest de l'Inde (je ne sais meme plus comment les appelé...avec toutes ces classifications)
(...)
Indiens du sud ouest
Bon, c'est bien simples, ce sont les Dravidiens, toujours majoritaire dans les régions du Sud de l'actuelle Union Indienne.
D'ailleurs, toujours d'après CAD dans NNC :
"INSTITUTIONS ET MOEURS DU ROYAUME SABEEN
D'après le même auteur (Lenormant), le régime des casts, étrangers aux sémites, était la base de l'organisation sociale, comme à Babylone, en Egypte, en Afrique, au royaume de Malabar en Inde (1) :
" ... Ce régime est essentiellement koushite et partout où nous le retrouvons, il est facile de constater qu'il procède originairement de cette race. Nous l'avons vu florissant à Babylone. Les Aryas de l'Inde, qui l'adoptèrent, l'avaient emprunté aux populations populations de Koush qui les avaient précédés dans les bassins de l'Indus et du Gange" (Lenormant, Les Phéniciens, p384.)
(1) Bon pour la peine je reproduis le début de la note page 194.
Si je ne l'ai fait plus haut, c'est qu'il est un peu HS par rapport à notre sujet, mais voici :
"Les Aryas, loin d'avoir introduit le système de castes en Inde, semblent l'avoir adopté comme le remarque Lenormant. Si ce système reposait sur un ethnique, il y aurait, tout au plus, autant de castes que de races ; or il n'en est rien ; d'après les auteurs anciens, Strabon en particulier, le système émanait directement de la division du travail dans la société, comme c'est le cas chez tous les autres Kouschistes. Strabon énumère ainsi les 7 castes qui existent alors :
1 : Les Philosophes ; 2 : les cultivateurs ; 3 : les pâtres et chasseurs ; 4 : les artisans et ouvriers; 5 : les militaires ; 6 : les éphores (ceux qui parcourent le pays pour renseigner le roi sur tout ce qui s'y passe) ; 7 : conseillers et courtisans du roi. (Strabon : Géographie, Livre 15, chap. I, par.29 à 38.)
Strabon mentionne qu'il n'y avait pas de mélanges inter-castes, mais il n'est pas encore question de la caste des "parias". Cette dernière semble donc résulter d'une transformation récente de la société indienne avec le déclin de la suprématie dravidienne. Les textes sur lesqueslles on se fonde pour faire remonter la caste des parias à la plus haute antiquité sont probablement apocryphes.
Un dravidien peut être brahmane, c'est-à-dire qu'un Nègre peut appartenir à la plus haute caste ou classe de la société.
Et ceci reste vrai aussi loin que l'on remonte dans le temps. Il est donc absurde de vouloir donner une base ethnique au système de castes.
Il semblerait que le Bouddah..." (suite première réponse du présent topic ^^)
Note extraite de Nations Nègres et Culture, p.193.
Les koushites sont pour rappel originaires d'Ethiopie antique sont donc les ancêtres des Dravidiens (précisé dans des passages précédents, je n'ai plus penser à noter les pages en question, je vous reproduirais tout ça qu'en j'aurais relu NNC)
Donc d'après ce que tu dis de l'origine des arts martiaux
olmeque a écrit:
Ceci mis a part j'ai trouvé que je n'etais pas le seul a penser que l'origine des arts martiaux sort d'Égypte,des maitres d'Arts martiaux aussi. ils l'attribuent aux indiens de sud ouest et remontent jusqu'a Babylone et l'Égypte il y a 5000 ans...et ils ne sont pas noir (ex. Fabrice Huon).
Il y a de fortes chances que l'on parle bien des mêmes personnes.
olmeque a écrit:
Ensuite on peu toujours discuter de la couleur de ces indiens...
D'ailleurs pour l'anecdote, voici ce qu'on peut lire sur la première page citée lorsque l'on tape "dravidiens" sur le moteur de recherche de Google :
http://perso.wanadoo.fr/monique.vincent/ethnies/ethnies_inde/ethnie_dravidiens.htm
Tout est à peu près exacte, mais l'on ne peut s'empêcher de sourire en apprenant que "la différence se fait facilement entre un Indo-Aryen et un Dravidien. Ce dernier a un teint très foncé, presque violacé"
Après les Egyptiens rouges-bruns voire Hamites (nègres à peau blanche), voici les indiens violacés.
C'est Cheikh Anta Diop qui doit en ricaner dans sa tombe.
Blague à part, voici un site néanmoins interessant sur le sujet, bien que pétris d'imprécisions et surtout d'un manque cruel de références bibliographiques, scientifiques et historiques.
Liens à lire sur le sujet :
- page Wikipedia consacré aux Dravidiens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dravidiens + liens hypertextes sur la Théorie de l'invation aryenne et les langues dravidiennes.
- Le dossier consacré à la politique linguistique de l'Union Indienne disponibles sur le site de "L'Aménagement linguistique dans le monde" , le site de référence concernant la linguistique mondiale et les inplications contrètes des langues dans la vie et l'histoire des peuples.
Hotep,
Soundjata
PS : ce présent message sera réguilièrement mis à jour au gré de vos contributions qui, je l'espère, alimenteront régulièrement le sujet. _________________ La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Posté le: Sam 04 Juin 2005 23:02 Sujet du message:
J’avais déjà pris note de ses passages dans nation nègre et culture ainsi que dans unité culturelle de l’Afrique noire sur l’origine Africaine des Dravidiens , j’ai également pu le constater en lisant Hérodote sur les coutumes que les anciens Egyptiens pratiquaient je retrouve beaucoup de similitude (certitude) dans les traditions Tamoul de nos jours.
Hérodote livres II p191 (62)
Lorsqu’ils se rassemblent à Saïs pour sacrifier, tous allument pendant la nuit une multitude de lampes qu’ils disposent en plein air autour de leur maison. Ces lampes sont des coupelles remplies de sel et d’huile, avec une mèche qui flotte à la surface et brûle toute la nuit. Cette fête s’appelle la Fête des Lampes.
Je pense reconnaître là la fête des Lumières Dipavali
Hérodote livres II p227 (123)
Ce sont encore les Egyptiens qui ont, les premiers, émis l’idée que l’âme humaine est immortelle, qu’elle entre, lorsque le corps a péri, dans un autre être animé qui naît à son tour, et qu’après avoir passé par toutes formes qui peuplent la terre, la mer et l’air, elle pénètre de nouveau dans un corps humain à l’instar de sa naissance ; cette migration, disent-ils, demande trois mille ans.
La réincarnation est un pilier dans la culture Tamoul
J’avais aussi relevé des passages sur Apis qui donne la vache sacrée en Inde et sur les coutumes lorsqu’un proche meurt et que les membres de la famille doivent se raser le corps entièrement.
Citation:
A propos des populations de L'Inde, Hérodote distingue les Indiens Padéens d'autres Indiens qu'il décrit de la fçon suivante : " Ils sont tous de la même couleur et elle approche beaucoup de celle des Ethiopiens... mais noire comme leur peau et ressemble à celle des Ethiopiens " (version de Larcher reprise par Anta Diop). Dans la version de la Pléiade "Tous les Indiens dont j'ai parlé s'accouplent en public, comme les bêtes, et ils ont tous la peau de la même couleur, assez semblables à celle des Ethiopiens. La semence de l'homme n'est pas blanche chez eux comme chez les autres peuples, mais noire comme leur teint; il en est d'ailleurs de même pour les Ethiopiens". note du traducteur de la Pléiade sur cette phrase :" informations fantaisistes, sauf pour le teint fonçé qui est celui de la population d'origine dravidienne "(peuple qui s'établit dans l'Inde avant l'arrivée des Aryas ou Aryens. Aryens : grand rameau de la race blanche comprenant la majeure partie des populations de l'Europe et de l'Asie : parenté linguistique entre les Indo-Européens a été démontrée).
Note d'Anta Diop sur la phrase d'Hérodote, version de Larcher : Les Grecs étaient très sensibles aux nuances de couleur et les distinguaient bien là où elles existaient : les anciens distinguaient bien les nègres égyptiens et éthiopiens des sémites et des prétendues races rouges sombres : les Indous selon les modernes. http://www.afrology.com/litter/cadiop1.html
Citation:
Cultural Unity of the Dravidian and African Peoples
There is anthropological and linguistic data which indicate an African origin of the Dravidian speaking people of India. In this Web Page we review the facts connecting the Dravidian and African peoples.
by
Clyde A. Winters
The Dravidians have maintained their ancient African
Heritage. There are numerous affinities between Dravidian and
Black African culture and languages.
As in Africa the Dravidians built there both small and large
vessels from a single log or planks tied together. This method of
boat construction has been common in Africa since the rise of
ancient Egypt, and continues today in East Africa, Chad and
along the Niger River.
In both Africa and Dravidian India the people were organized
into various "caste" or corporations. Many of the corporations
such as that of the blacksmiths in Africa and India have
corresponding names e.g., Wolof Kamara and Telugu Kamara.
The are similarities in agricultural technique in Africa and
India. For example both groups used the hoe for tilling the
ground, manuring the ground to fertilize crops, terracing
irrigation and canal building. There are also affinities in
animal husbandry, and even the names of animals. For example,
sheep: Wolof xar, Brahui
(Dravidian) xar 'ram'; and cow: Wolof nag , Serere nak, Tamil
naku 'a female buffalo' and Tulu naku 'heifer'.
There are also similarities between the Dravidian and
African religions. For example, both groups held a common
interest in the cult of the Serpent and believed in a Supreme
God, who lived in a place of peace and tranquility. There are
also affinities between the names of many gods including
Amun/Amma and Murugan. Murugan the Dravidian god of the
mountains parallels a common god in East Africa worshipped by 25
ethnic groups called Murungu, the god who resides in the
mountains.
In addition among the ali tiravitar, the system of
inheritance passes from the uncle to his nephews, instead of to
his sons (maru makkal Tayam) as in Africa. And in both South
India and the Western Sudan of Africa, the dead were buried in
terra cotta jars.
LINGUISTIC EVIDENCE FOR INDO-AFRICAN
LINGUISTIC UNITY
1.1 Many scholars have recognized the linguistic unity of
Black African (BA) and Dravidian (Dr.) languages. These
affinities are found not only in the modern African languages but
also that of ancient Egypt. These scholars have made it clear
that lexical, morphological and phonetic unity exist between
African languages in West and North Africa as well as the Bantu
group.
Dravidian languages are predominately spoken in southern India
and Sri Lanka. There are around 125 million Dravidian speakers.
These languages are genetically related to African languages. The
Dravidians are remnants of the ancient Black population who
occupied most of ancient Asia and Europe.
1.2 K.P. Arvaanan (1976) has noted that there are ten common
elements shared by BA languages and the Dr. group. They are (1)
simple set of five basic vowels with short-long consonants;(2)
vowel harmony; (3) absence of initial clusters of consonants; (4)
abundance of geminated consonants; (5) distinction of inclusive
and exclusive pronouns in first person plural; (6) absence of
degrees of comparison for adjectives and adverbs as distinct
morphological categories; (7) consonant alternation on nominal
increments noticed by different classes; (8)distinction of
completed action among verbal paradigms as against specific tense
distinction;(9) two separate sets of paradigms for declarative
and negative forms of verbs; and (l0) use of reduplication for
emphasis.
1.3 There has been a long development in the recognition
of the linguistic unity of African and Dravidian languages. The
first scholar to document this fact was the French linguist L.
Homburger (1950,1951,1957,1964). Prof. Homburger who is best
known for her research into African languages was convinced that
the Dravidian languages explained the morphology of the
Senegalese group particularly the Serere, Fulani group. She was
also convinced that the kinship existed between Kannanda and the
Bantu languages, and Telugu and the Mande group. Dr. L.
Homburger is credited with the discovery for the first time of
phonetic, morphological and lexical parallels between Bantu and
Dravidians
. For example, she noted that the Bantu infinitive with a final
-a, the subjunctive in -e, the preterit in -i or -idi,and the
doer's name in -i, are all found with identical values in
Kannanda and other Dravidian languages. Dr. Homburger also found
that both the Bantu languages and Kannanda there was the causal
suffix -is.
1.4 Prof. Tuttle (1932) also contributed to the investigation
of links between African and Dravidian languages. In a short
paper he wrote in the 1930"s he presents numerous lexical and
grammatical parallels for Dravidian and the Nubian.
1.5 One of the most interesting studies done to date on the
links between African and Dravidian languages was the work of N.
Lahovary (1963). Professor Lahovary in his review of the possible
link between the languages spoken by the founders of the major
ancient civilizations, gives a stimulating discussion of cognates
among various African languages and Dravidian (Dr.). He gives
numerous lexical examples for the ancient kinship of the
Dravidian group and BA languages, including ancient Egyptian,
Hausa, Bantu ,Nubian and Somali, to name a few.
1.6 By the 1970's numerous scholars had moved their
investigation into links between Dr. and BA languages on into the
Senegambia region. Such scholars as Cheikh T. N'Diaye (1972) a
Senegalese linguist, and U.P. Upadhyaya (1973) of India , have
proved conclusively Dr. Homburger's theory of unity between the
Dravidian and the Senegalese languages.
1.7 C.T. N'Diaye, who studied Tamil in India, has
identified nearly 500 cognates of Dravidian and the Senegalese
languages. Upadhyaya (1973) after field work in Senegal
discovered around 509 Dravidian and Senegambian words that show
full or slight correspondence.
1.8 As a result of the linguistic evidence the Congolese
linguist Th. Obenga suggested that there was an Indo-African
group of related languages. To prove this point we will discuss
the numerous examples of phonetic, morphological and lexical
parallels between the Dravidian group: Tamil (Ta.), Malayalam
Posté le: Dim 05 Juin 2005 12:46 Sujet du message:
Citation:
Bref historique des relations entre les nations d’Afrique noire et d’Asie
Durant l’antiquité, l’Egypte ancienne Négro-Africaine, à savoir KEMET , a entretenue des relations continuelle avec le monde Hindou nègre Dravidien :
la cannelle étant utilisée pour l’embaumement des morts, était achetée en Inde (1).
Willeke Wendrich, assistant professeur à UCLA (University of California, Los Angeles) confirme que les échanges entre l’Inde et l’Afrique ont été prolifique jusqu’à l’époque où Kemet fut sous domination romaine. (2).
Nous voyons donc bien que les relations (commerce, brassage de population...) Hindous et Africaines ne datent pas de l’arrivée des Hindous aux Antilles vers 1850 !!!
L’historien grec Diodore de Sicile explique encore que c’est pour avoir échangé des notions spirituelles, que les Hindous ont adopté la vache sacrée qui n’est autre que la symbolique d’Isis, la vache sacrée nourricière de l’Egypte ancienne.
L’historien Arabe Mas Udi, relate lui dans les "Prairie d’Or" que les Africains et les Hindous Dravidiens étaient tenus pour des descendants du meme rameau des fils de Cham (fils noir de Noé) :
"Quant aux fils de Cham (fils noirs de Noé), ils s’établirent dans les pays du sud (...) le plus grand nombre des descendants de Canaan, fils de Cham, vinrent habiter la Syrie (...) Nawfîr, fils de Put, fils de Cham, à la tête de ses enfants et de ceux qui le suivaient prit la direction de l’Inde et du Sind (...) Il ressort de cette tradition que les habitants de l’Inde et du Sind sont les descendants de Nawfîr, fils de Put, fils de Cham, fils de Noé".
La parenté de ces deux peuples fut encore soulignée par le Grec Arien (3ème siècle avant J. C.) qui alla jusqu’à comparer l’Inde à l’Ethiopie.
Enfin, l’historien français Fabre d’Olivet, dans son Histoire du genre humain, confirma lui aussi, cette parenté en attribuant à la « race sudéenne », c’est à dire aux Nègres, les réalisations architecturales de l’Ethiopie, de l’Egypte et de l’Inde.
D’autre part, au pays des BASWAHILI (Peuple Bantu du Sud Ethiopien à l’Est Africain jusqu’à la Tanzanie actuelle y compris les archipels de Pemba, Zanzibar...) , dès 3ème siècle avant JC jusque vers 15ème siècle, les relations avec l’Empire Chinois sont attestés différemment (3) :
la littérature chinoise mentionne des relations commerciales avec l’Afrique Noire à l’époque de la dynastie des Han (entre 220 avant JC et 206 avant JC)
le don d’un rhinocéros à l’empereur chinois Empereur P’ing (6ème siècle de notre ère) par un ambassadeur Swahili.
vers 1225, des documents chinois atteste de la rencontre de l’envoyé de l’empereur, Chu-fan-chi avec Baswahilis.
En 1414, don d’une girafe à l’Empereur Chinois qu’un artiste chinois a peint sur toile. (4).
Par ailleurs, dans les Carnets de Bord du Navigateur portugais Vasco de Gama, vers le 15ème siècle, il est noté que l’expédition vers l’Inde du Sud fut conduite par un capitaine Baswahili ; la destination était le port d’une ville chère à de nombreux Antillais : Kalikata dite Calcutta. (3).
Plus au Sud, dans les ruines de la Forteresse de pierre de l’empire de MWENE MUTAPA (au Zimbabwe actuel) entre le 13ème et 15ème siècle de notre ère, de la faïence chinoise et des tissus perses et hindous ont été retrouvés. Les premiers Européens du 18ème siècle ont à tout prix, essayer de nier la création de cet état africain aux Nègres Bantous, ils voulurent l’attribuer encore à un « Blanc Mythique » bien que la réalité scientifique dise autrement ! (5), (6), et (7).
Enfin vers 1000 de notre ère, le royaume Sud-Africain de MAPUNGUBWE, grand producteur d’or (le rhinocéros en or en est l’emblème) des vestiges asiatiques (porcelaine...) ainsi que des reliquats hindous, perses et des pièces datant de l’Egypte Gréco-Romaine ont été retrouvés par des chercheurs de l’Université de Pretoria. (8.)
Grâce à ces relations Négro-Africaines et Asiatiques, vers le 15ème siècle, une carte de l’Afrique fut élaboré par l’amiral chinois Chang Ho, carte nommée "Da Ming Hun Yi » signifiant carte amalgamée de l’empire Ming très précieusement conservée par le Japon à Ryukoku University, Kyoto (9).
Un exemplaire a été récemment remis au Président Sud-Africain Thabo Mbeki.(Lire son discours très édifiant au cours de sa visite au Japon) (10). Sur cette carte, on voit bien le Nil, le lac Tanganyika, le fleuve Zambèze...preuve que ces échanges afro-asiatiques ont été profonds.
Notons aussi que les échanges afro-asiatiques n’ont pas eu d’échos sanglant comme les rencontres afro-européenne...Ceci soulève une question : Qu'a-t-il pu arriver pour que les rencontres afor-européennes dégénèrent à ce point ?
Sources :
1) Histoire générale de l’Afrique de l’Unesco, Volume 1, L’Afrique Ancienne.
2)http://www.popular-science.net/history/india_egypt_trade_route.html visitée le 29/04/03
3) Basil Davidson « African civilization revisited » ; 1991, African World Press Edition page 128-141 - page 154 - 155
4) Joseph Ki-Zerbo « Histoire de l’Afrique Noire », Hatier 1978. page 191.
5) « Pour la Science » janvier 1998
6) Voir l’article Racisme archéologique de Jean-Philippe Omotunde
7) Cheikh Anta Diop « Nations Nègres et cultures » présence africaine 1956, chapitre 3
8.) Voir les sites web de l’Université de Pretoria (Afrique du Sud) consacrés à Mapungubwe. www.up.ac.za/services/marketing/mapungubwe.htmhttp://mapungubwe.up.ac.za/index2.html
9) Site de la télévision anglaise BBC http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/2446907.stm
10) http://www.unu.edu/africa/mbeki/oct2001.html visitée le 29/04/03
11) Aboubakry Moussa Lam « De l’origine égyptienne des Peules », éditions Présence Africaine/Khepera 1997 page 131
12) Cheikh Anta Diop, Conférence de Niamey au Niger en 1984, disponible en format audio sur http://www.ankhonline.com et http://www.cesaire.org 13) Ama Mazama « l’impératif afrocentrique » éditions Menaibuc 2003.
Posté le: Dim 05 Juin 2005 15:02 Sujet du message:
Merci Madras _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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mèm koté nèg soti
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Dim 05 Juin 2005 22:03 Sujet du message:
Merci Madras.
Je me permets juste une remarque par rapport à certaine source citée :
http://kitani.skynetblogs.be/?date=20041122
Magnifique travail de "copiage-collage" de la part de notre camarade.
Le ponpon avec ce qu'on peut lire sur la colonne de droite :
Citation:
Bon à savoir
Les textes sont, en parties (sic), adaptés d'articles paru sur le site www.africamaat.commais dénué de leurs propos racistes et afrocentristes extrême. L'Homme n'est rien sans son voisin.
Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Mar 28 Juin 2005 22:16 Sujet du message:
Un point sur l'histoire de l'aryanisme :
Voici ce que j'ai lu dans les commentaires laissés par un internaute sur Africamaat.com :
Citation:
2005-04-28 06:26:28 par Bilal
PAR UN BLANC NOIR, je vais te la faire simple : la nécessité de faire passer le nègre pour quantité négligeable date de bien avant la traite négrière. Pour les bilingues, je conseille un site qui est le must du genre (plusieurs fois hawardisé) : The Global African Presence (www.cwo.com/ lucumi/runoko.html). J’ai ainsi appris l’existence du livre de Manu : les Dravidiens formaient un peuple issus de prêtres égyptiens ayant fui les avancées de Cambyse en Egypte. Très développés (au top en fait), ils étaient néanmoins constamment attaqués par les Aryens. Avec le temps, ils se sont retouvés dans le sud de l’Inde et ont cédé aux envahisseurs qui ne se sont pas arrêtés à les vaincre : ils ont créé l’hindouisme et écrit un livre digne des nazis. Ce livre (le livre de Manu) stipulait comme pour les lois de Nuremberg qu’un nègre ne pouvait pas toucher une blanche, que s’il le faisait, il devait être privé du membre avec lequel il l’avait fait, tout noir devait marcher dans la rue en trainant derrière lui un balai pour effacer la trace de son passage, il n’avait pas le droit de lire les textes sacrés des hindouistes (sinon on lui crevait les yeux et on lui coupait la langue pour ne pas qu’il en parle), etc. Le système de caste était né et les Dravidiens ont crée le boudhisme par la suite à partir de l’hindouisme. Je vous passe les détails mais c’est important de noter ceci : il a fallu du temps pour que cette idéologie arrive à rendre obligatoire la négation des apports du peuple noir à l’Humanité par des peuples qui, pendant de nombreuses années, ne trouvaient rien à y redire et les en remercier même.
Qu'en pensez-vous, est-ce que l'un d'entre vous en sait un peu plus sur le sujet, car cela donne à réfléchir sur la soi-disante fascination de l'Allemagne de l'entre deux guerres pour la culture indienne qui précéda la basculement nazi, la "blancheur de vivre" façon "Bollywood Chewingum", la confirmation que l'invasion aryenne est loin d'être une simple théorie scientifique, etc.
Hotep, Soundjata
Réponse de Zingh2005 :
zingh2005 a écrit:
Sogolon Djata,
voici ce que j'avais trouvé y' a un petit moment sur ce sujet:
Citation:
La période Indienne archaïque des Dravidiens et des Moundas
Pourquoi attribue-t-on certains récits de l'Inde antique à des périodes de -8000 à -9000 ans sans pouvoir apporter de preuves matérielles ? Car même si le livre du Rig Veda, considéré comme le plus ancien de la religion védique a été rédigé par écrit aux alentours du Xème siècle avant notre ère, il a certainement été transmis oralement depuis très longtemps et sa partie tradition qui mentionne des phénomènes inexpliqués jusqu'à maintenant, ne relève pas que des légendes !
Dans cette " période indéfinissable " les historiens situent en Inde des peuples d'hommes à la peau sombre : les DRAVIDIENS et les MOUNDAS. La religion de l'Indus fait partie des plus anciennes religions de notre humanité, elle a débuté bien avant l'émergence des premières civilisations connues en Orient et probablement avant les premiers écrits qui ne sont apparus qu'aux alentours de l'an -3000 en Egypte et en Mésopotamie.
Les dravidiens avaient la renommée d'être un peuple sociable et moins agressif que les autres. Pourtant un jour aux alentours des années -1700 leur civilisation a presque complètement disparue devant les troupes d'envahisseurs aryens venus du Nord qui les déçimèrent comme du bétail... De même, un autre pays l'EGYPTE qui depuis mille ans n'avait bataillé que dans des guerres civiles ou frontalières va également dès -1785 av. J.C. connaître la défaite et subir le joug des envahisseurs Hyksos venus de l'Est du Caucase. Heureusement les Hyksos se montrèrent moins féroces et ils acceptèrent un compromis qui dura deux siècles, entre leurs dieux et ceux de l'Egypte.
Que s'est-il réellement passé au nord de l'Asie pour chasser vers le sud tant de guerriers et d'envahisseurs de différentes teintes de peau et de différentes régions si éloignées ?...
Vers l'an-1700, la civilisation Dravidienne de l'Inde a été vaincue, décimée, et remplacée par des tribus d'envahisseurs iraniens et des peuplades à la peau claire venues de l'Inde du Nord et des bords de la Mer Caspienne qu'on identifiera plus tard sous le nom d'ARYENS.
Déferlant en hordes sauvages ces ARYENS ont d'abord envahi la vallée de l'Indus et ont détruit " les grandes cités : d'HARAPA et de MOHENJO - DARO. Après s'être installés dans les plaines verdoyantes, ils étendirent durant deux siècles leurs conquêtes sur les anciennes peuplades du Sud-Ouest de l'Inde, en obligeant les survivants des régions conquises, à vénérer leurs dieux et à adopter leurs rites.
Leur principale divinité s'appelait INDRA, il était le Seigneur de la guerre et dieu de la foudre, celui dont la force est capable de renverser les murs des villes fortifiées, de les brûler pour en permettre leur conquête et leur mise à sac... Longtemps la religion des dieux sera le reflet des hommes méchants ayant la mentalité des conquérants aryens durs, matérialistes et sans pitié ! D'où venait donc ce dieu qui renverse les remparts et que ces hommes à demi-sauvages craignaient comme la foudre ?
En Inde il faudra attendre qu'un millénaire s'écoule pour constater (vers-650) un changement de mentalité des hommes et une nouvelle façon de percevoir des divinités devenues plus sages et plus religieuses grâce aux enseignements d'ouverture des Brahmanes (les prêtres et religieux de l'Inde) ces hommes qui se sont mis à refuser la violence ont démontré par l'exemple de leur sainte vie que les dieux étaient là non pour tuer tout ce qui vit, mais au contraire pour tolérer les plus faibles et inciter le genre humain à vivre dans un nouvel esprit de conciliation et de recherche de la perfection . Cette foi en la renaissance spirituelle trouve son principal point d'appui dans une théorie des cycles de la vie des âmes assujetties aux cycles des renaissances sur terre, jusqu'à ce qu'elle soit jugées dignes d'accéder au ciel et deviennent immortelles comme les dieux. De cette évolution d'esprit sont nés successivement : l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme qui ont remplacé le culte Védique.
Peu à peu l'Inde va perdre ses rituels de sacrifices sanglants d' animaux et d'êtres humains sacrifiés aux cruels dieux védiques, pour être remplacés par des offrandes de céréales, d'huiles et de végétaux, tandis que l'homme va se découvrir cette seconde entité spirituelle qui lui ouvrira le chemin vers des divinités plus conforme à l'image de divintés plus parfaites, justes et miséricordieuses.
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