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[Kouokam]

Bon hé bien vu que personne ne l'a fait:
Je tiens à feliciter le Jamaiquain Assafa Powell qui bat le record du monde du 100 m en 9 sec 77!!!
Le point que je veux souligner est qu'il s'entraine sur son Ile et non aux USA, dans des conditions peut etre pas pharaoniques, mais au moins il est chez lui, les pieds sur terre. Il ne compte d'ailleurs pas partir et exhorte tout les sprinteurs Jamaiquains à faire de meme.

Le sprinteur de 22 ans a couru le 100 mètres en 9.77 secondes mardi soir à Athènes, pour améliorer d'1/100e de seconde le précédent record, établi par l'Américain Tim Montgomery le 14 septembre 2002 au stade Charléty à Paris.

Côté argent, Powell devrait recevoir au total près de 100.000 euros, selon une source proche de l'organisation. "La prime joue certainement un rôle, mais elle n'est pas la seule cause", car quelle que soit la prime des organisateurs le véritable gain pour l'athlète vient après, avec les contrats de parrainage et "1.000 autres bonus", souligne Dimitris Evangelopoulos, entraîneur national de la fédération grecque.

Il faut d'abord disposer d'une bonne piste. Celle d'Athènes "est vraiment rapide", soulignait Powell après son exploit. "C'est une piste pour sprinteurs", confirme le Britannique Jason Gardener qui a couru mardi soir au côté de Powell, mais a terminé loin derrière.

Le revêtement de la piste du stade olympique, le Sportflex Super X Performance de l'Italien Mondo, est "un revêtement dur que les sprinteurs apprécient particulièrement, mais que les coureurs de fond aiment moins", explique un membre de l'organisation de la réunion d'Athènes, sous couvert d'anonymat.

"Mais on le retrouve dans de nombreux autres stades dans le monde", souligne-t-il. Si le revêtement à Athènes joue un rôle, c'est plutôt, selon lui, parce qu'il a été installé très récemment, il y a juste un an, quelques mois avant les Jeux.

"Les revêtements se détériorent avec le temps et, dans deux ans, battre le record sera plus difficile. Si Powell avait couru l'année prochaine, il aurait probablement obtenu 9 sec 78. Les revêtements doivent être changés tous les 6-7 ans et cela coûte environ un million d'euros", explique-t-il.

Pour lui "les conditions météo ont surtout fait la différence". Lors de son record du monde à Paris en 2002 (9.7, l'Américain Tim Montgomery avait bénéficié d'un vent favorable de 2 m/s, à l'extrême limite de la légalité. A Athènes, le vent soufflait à +1,6 m/s.

Premier Jamaïquain à battre le record du monde du 100 mètres, Asafa Powell a été célébré par le Premier ministre P.J. Patterson, qui estime qu'il est un exemple du dynamisme de l'île des Caraïbes.
"Le record d'Asafa est le témoignage éloquent du profond impact de la Jamaïque sur la scène internationale et de ses possibilités d'action dans le monde moderne", a déclaré Patterson dans un communiqué publié après l'exploit de Powell. "Nous souhaitons pour Asafa encore de plus grands succès".
Entraîné par le Jamaïquain Stephen Francis, Powell fait partie du MVP Club qui siège au Centre de la haute performance de l'Université de technologie. D'autres sélectionnés olympiques comme Sherone Simpson, Usain Bolt, Jermaine Gonzales et Aleen Bailey s'entraînent eux aussi dans ce club.

"Cela démontre une fois de plus que nous pouvons produire des athlètes de classe mondiale ici même, sans forcément qu'il passe par la case "collèges aux Etats-Unis"", estime Howard Aris, le président de la Fédération jamaïquaine d'athlétisme.

"La victoire d'Asafa va servir de facteur de motivation aux autres athlètes qui vont ainsi voir que nous avons les bonnes installations d'entraînement sur place", a-t-il ajouté.

Des athlètes de cinq autres nations des Caraïbes utilisent déjà les installations du Centre de la haute performance, ouvert il y a quatre ans.

'The Gleaner', le plus grand journal de Jamaïque, a écrit jeudi: "La performance de Powell est une belle publicité pour les entraîneurs jamaïquains, pour leurs méthodes d'entraînement sur place (dans l'île) et pour les installations dont ils disposent".

Le journal ajoute que la performance de Powell montre que "les entraîneurs locaux peuvent produire des athlètes du plus haut niveau" et que cette réussite "a donné un coup de fouet à l'honneur et à la fierté" de la nation.

Powell était l'un des favoris sur 100 mètres lors des derniers JO d'Athènes. Il avait fini cinquième sur la même piste que son record, lors d'une finale olympique remportée par l'Américain Justin Gatlin. Simpson et Bailey faisaient parties du relais 4x100 mètres féminin médaillé d'or en Grèce. Jamaïquaine qui s'entraîne aux Etats-Unis, Veronica Campbell avait remporté le 200 mètres à Athènes.

Powell est seulement le quatrième non Américain à s'adjuger le record du monde du 100 mètres depuis 1912. Les Canadiens Donovan Bailey (1996) et Percy Williams (1930) et l'Allemand Armin Hary (1960) sont les autres exceptions.


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[Soundjata Kéita]

Je ne peux que me joindre au concert de louanges nos sportifs continuer à briller ainsi sur la scène internationale.


Hotep,

Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana