Muana Kongo
Super Posteur
Inscrit le: 09 Mar 2004
Messages: 1776
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 Posté le: Mer 21 Juil 2004 14:24 Sujet du message: Re: hello |
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| mouyabi a écrit: | Cette question réduit la logique à quia et montre que Dieu ne peut donc être transcendantal, moral et un être fini.
Si on arrive à cette conclusion alors le rôle des religions devient un rôle caduc, une vaste fumisterie.
Mais si on pose cette conclusion il reste une qui nous ramène au point de départ celle de savoir c'est quoi le sens de la vie !!!
Car s'il n'existe pas un Dieu transcendantal alors les bons et les mauvais selon notre conscience n'ont rien à craindre. La vie n'a donc aucun sens vu sous cet angle. Pouvons-nous croire que l'existence humaine soit un simple vacuité soumise au néant?
Je reste sur ces notes là, en tournant en rond !!
Merci
Mouyabi |
LE problème, c'est qu'il est strictement impossible de répondre à la question d'un Dieu transcendantal ou non par la raison, qui est soit une illusion, soit incapable de saisir ce qui la transcende (que lon adhère à une hypothèse ou l'autre).
C'est à ce niveau que se situe la foi. C'est le choix délibéré d'accepter de croire ou de refuser l'existence de ce Dieu.
Le fait est que si Dieu lui-même se met à parler à une personne, rien ne prouve à cette personne que c'est bien Dieu qui lui a parlé, elle n'a aucun moyen rationnel d'y répondre:, et ne peut que soit:
->ccoire que oui
->croire que non
Dans les deux cas, la position est purement subjective. Personne, sinon Dieu lui-même ne peut vous dire qu'il sait que Dieu existe. Pour la simple raison, que cela suppose:
1->de savoir définir Dieu
2->de pouvoir vérifier l'adéquation de ce que l'on veut assimiler à
Dieu, avec la définition précédente.
Dans ces deux cas, c'est contradictoire avec:
1->La proposition de transcendance: car si l'on saisit la nature de
DIeu, il n'est pas transcendant, est-il toujours Dieu?
2->La proposition opposée: dans ce cas, la conscience, la pensée, la raison ne sont qu'illusion, et il ne nous reste aucun moyen de saisir la réalité de ce qui nous entourre, à commencer par soi-même. Donc une impossibilité totale de conclure sur la réalité de ce qui est ou non en-dehors de nous-mêmes (à la limite).
Pour les notions de bien et mal (notions absolues), elles supposent déjà l'existence d'un référentiel absolu, universel tet immuable. Nécessairement, elle supposent: une origine au moins consciente de cette dualité, un référentiel, la conscience humaine.
Ensuite, il me semble erroné de partir du constat de la perception erronée qu'un peuple a de Dieu, pour dire que Dieu existe ou pas... Tout au plus on arrive à dire que cette perception est erronée, c'est tout.
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