Rocs Bon posteur

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Posté le: Mar 23 Aoû 2005 17:33 Sujet du message: De belles reussites Nigerianes |
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Otumba Michael Adenuga
LE MILLIARDAIRE de 51 ans est incontestablement L'un des hommes d'affaires les plus riches du continent. La success story de cet enfant d'Oru, près d'Ijebu Igbo dans L'Etat d'Ogun, constitue une énigme. Tout simplement parce qu'il fait partie des rares milliardaires diplômés (North Western State University, ALva Oklahoma et Pace University aux Etats-Unis). Mais c'est en 2002 qu'il a gagné en popularité en obtenant La licence d'opérateur de téléphone 6SM qu'il a nommé Globacom, qui compte aujourd'hui près d'un million d'abonnés. Cette activité ne représente que le quart de sa richesse. Surnommé par ses amis Le Guru, Mike Adenuga draine un chiffre d'affaires de 850 millions de dollars. Propriétaire de National Oil and Chemical Marketing Company, Consolidated Oil (qui produit 30 000 barils de pétrole brut par jour), il se distingue aussi dans le secteur bancaire avec Equitorial Trust Bank et Devcom Bank. IL possède un palais d'une valeur de 10 millions de Livres à St. John's Wood à Londres. Le nouveau siège de son empire, qui vient d'être construit à Adeola Odeku, Victoria Island à Lagos, a coûté un milliard de nairas. IL est Le deuxième Nigérian à rouler en Rolls-Royce Seraph. Mais comment est-il arrivé Là ? Mike Adenuga a hérité du sens des affaires de sa mère, Oyin Adenuga, une grande commerçante d'Ibadan (Etat d'Oyo), concessionnaire des boissons Guinness et Coca-Cola fabriquées par la brasserie nationale. L'enfant chéri de La famille a aussi beaucoup appris de sa grand- mère, laquelle n'a jamais cessé de lui enseigner Les rudiments des affaires. Bon élève, Adenuga met en pratique ces Leçons dès ses années universitaires américaines en achetant des voitures qu'il convertit en taxis. Il exporte la purée de tomate et Le vin vers Le Nigeria à partir des Etats-Unis. C'est à partir de là que sa fortune commence, fortune sérieusement malmenée vers 1991 par son divorce d'avec sa première femme, Bolaji Marquis, dont il a eu cinq enfants et à Laquelle il doit céder une partie de ses biens en guise de dédommagement. Il se remet en selle grâce à ses relations avec l'ex-président de la République, Ibrahim Babangida, qu'il considère aujourd'hui comme son père spirituel. Grâce à ce dernier, il obtient une licence pour exploiter Le pétrole et rétablit ainsi sa fortune.
Quand se situe l'apogée de votre fortune ?
->0tunba Michael Adenuga : Dans les années quatre-vingt-dix, quand ma société pétrolière Consolidate Oil a été la première entreprise locale à commercialiser le pétrole brut en quantité. Et ce, bien avant Summit Oil de feu MKO Abiola. Cette société produit aujourd'hui 30 000 barils de brut par jour. En octobre 2000, j'ai acheté 60 % des actions de National Oil and Chemical Pic pour 7,4 milliards de nairas (529 millions de dollars] au nom d'une de mes sociétés, Con Petrol. Je ne sais pas pourquoi les gens ont été surpris quand j'ai versé ce montant en espèces.
Globacom vous a rendu populaire. Pourquoi vous a-t-on refusé la licence en 2000 pour vous l'accorder en 2002 ?
-> C'est peut-être l'un des coups durs de ma carrière. Quand le gouvernement a annoncé la vente aux enchères de la licence de Global System of Mobile Communication (GSM], j'ai présenté ma demande sous le nom de Communication Investments Ltd. (CIL], J'avais mis de côté 600 millions de dollars à cet effet. Convaincu que j'allais obtenir cette licence, j'ai investi des milliards afin de recruter des experts que j'ai envoyés en Europe pour des formations. Le plafond de l'offre avait été fixé à 285 millions de dollars, on me l'a refusée alors que j'étais prêt à payer 300 millions de dollars. J'ai perdu la caution non remboursable de 25 millions de dollars. Mais je ne me suis pas découragé. J'ai prié et continué à me battre. Et le résultat est là : j'ai obtenu la licence le 30 août 2002 au prix de 180 millions de dollars que j'ai versés en espèces.
Quels sont les autres secteurs où vous avez investi?
-» L'aviation, avec Southern Airlines ; je possède un nombre important d'hélicoptères que je loue. Je suis aussi dans la fabrication. C'est pourquoi j'ai des magasins à travers le pays. Les gens ignorent que c'est dans la construction que j'ai réalisé le plus d'argent. J'ai par la suite investi dans plusieurs sociétés.
Après l'explosion du dépôt d'armes et de munitions d'Ikeja, à Lagos, le 27 janvier 2002, vous avez fait un don de 20 millions de nairas (143 000 dollars) aux sinistrés. En 2003, vous avez financé la réélection du président Olusegun Obasanjo à hauteur de 10 millions de nairas (72 000 dollars). Faites-vous aussi de la politique?
-» Ces sommes ne représentent qu'une goutte d'eau dans l'océan comparées à ma contribution dans la société nigériane en général. Mon aide à la campagne du président est une manière d'œuvrer pour la survie de la démocratie. Et n'oubliez pas que nous sommes originaires de la même région.
Quel est le secret de votre réussite ?
-» D'abord, j'ai horreur des défaites. D'ailleurs, je ne les accepte pas. A cela, il faut ajouter la détermination et le courage, soutenus par la prière. Je ne remets jamais à demain. Quand une idée me vient en tête, je l'exécute immédiatement. Dans la gestion de mes sociétés, je ne tolère ni les bêtises, ni l'à-peu-près. Les paresseux n'ont pas de place chez moi.
Malgré votre fortune, vous vous habillez simplement. La plupart de vos vêtements sont confectionnés avec des tissus locaux...->
Je ne suis pas esclave du luxe.
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Chief Abdul Wahab Iyanda Folawiyo.
Ce nom ne laisse personne indifférent au Nigeria. Celui qu'on appelle affectueusement Baba Adinni a pendant longtemps et continue, de peser sur l'économie du Nigeria. A 76 ans, Wahab Folawiyo est l'une des rares personnalités qui ont réussi dans le pays. Cet homme d'affaires, qui possède un empire don le chiffre d'affaires dépasse largement 250 million de dollars, a déjà un héritier (Tunde Folawiyo, 44 ans) appartenant au même club des milliardaire que son père. Comment pourrait-il en être autrement quand Wahab Folawiyo a eu pendant des années le monopole d'importation du ciment dans un pays aussi grand que le Nigeria ? Pendant plus de deux décennies, il a dicté sa loi dans les domaines du ciment et de la construction. Ce monopole octroyé constitue la source de sa richesse et de son empire, qui s'étend aux secteurs pétrolier, bancaire, maritime, agricole, l'immobilier, du commerce et de l'import-export. Né en 1928 à Lagos, Chief Wahab Folawiyo a grandi à Ilesha (Etat d'Osun, sud-ouest du pays). Entre 1947 et 1949, il travaille comme comptable à Socony Vacom Oil (devenue Mobil Oil Company] En 1951, il obtient un diplôme en gestion du Centre de formation de la compagnie UAC à Lagos. Au lieu de se servir de ce diplôme pour demander une promotion, il l'utilise pour créer sa propre affaire Yinka Folawiyo and Sons Ltd., une société d'import export. En 1957, il crée une société maritime (Ni rian Green Lines Ltd.) et décroche le monopole d’exportation du ciment dans le pays. Conséquence sociétés poussent comme des champignons. Il y a neuf ans, il a passé les rênes à son fils aîné Tunde Folawiyo, lequel marche sur les traces de père. L'empire familial continue de s'étendre grâce à des contrats très intéressants décrochés dans secteur pétrolier et dans les télécommunication; En 1996, Tunde découvre du pétrole à Badagry, une banlieue de Lagos, puis prend le train de la téléphonie mobile en y investissant des fortunes. Mais "le Vieux" reste président du conseil d'administration des neuf sociétés de l'empire Folawiyo.
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Alhaji Aliko Dangote
Lorsque la dynastie Dantata s'est éclipsée dans les années soixante-dix, on a pensé qu'il faudrait du temps pour que de nouvelles fortunes prennent souche dans la partie nord du Nigeria. Mais c'était compter sans la hargne farouche de réussir du jeune Aliko Dangote. Né en 1954 à Kano, Dangote s'est vite investi dans le petit commerce. En 1977, il se lance dans les exportations et obtient un prêt de 500 000 nairas (3 600 dollars) de son grand-père, Usman Dantata. Une somme qui, ajoutée à ses 200 000 nairas d'économies, lui permet de disposer d'un capital de départ de 700 000 nairas (5 000 dollars). ALiko Dangote réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires annuel de plus de 185 milliards de nairas (1,33 milliard de dollars) et emploie 10 000 employés. Certains parlent de magie. Dangote s'explique
Quel est le moment le plus marquant de votre vie ?
Alhaji Aliko Dangote: C'est quand mon père a décidé de m'envoyer à Lagos faire des affaires. Dieu merci, je m'étais déjà fixé des objectifs et je réussissais déjà. Quand il m'a remis de l'argent, plusieurs opportunités se sont présentées à moi, mais je ne savais laquelle choisir. Je suis arrivé à Lagos au moment de la pénurie de ciment. Les gens me donnaient de l'argent en avance pour que je leur livre du ciment trois mois après. Et je ne savais que faire de tout cet argent. J'ai donc décidé de me lancer dans ce secteur. Je réussissais à avoir trois ou quatre camions par jour Et je réalisais de gros bénéfices. Je me rappelle qu'à un moment donné, mes bénéfices allaient de 1 500 nairas (11 dollars] à 4 000 nairas (29 dollars). Cela paraît petit. Mais, à l'époque, cela représentait une fortune, j'ai acheté ma première Mercedes 200 avec 5 000 nairas (36 dollars) Pour organiser une surprise-partie, vous aviez besoin de 100 nairas (0,72 dollar) seulement, pour une fête grandiose [rires].
Avez-vous des regrets ?
Pas vraiment. Je suis reconnaissant à Dieu. Mon seul regret est de n'avoir pas commencé cette industrialisation plus tôt
Votre société est-elle la plus importante du Nigeria ?
Non, je pense que Coca-Cola a le même effectif que nous. Mais la taille de notre personnel ne cesse de croître, car nous sommes en train de créer des filiales. Nous venons d'installer un département commercialisation où nous allons employer plus de 300 personnes avant la fin de l'année. Même si nous ne sommes pas le numéro un maintenant, à ce rythme-là, nous le serons dans deux ans. Quand la majorité de nos filiales sera inaugurée, à partir de janvier 2005, notre chiffre d'affaires atteindra 200 milliards de nairas (1,43 milliard de dollars), c'est en tout cas l'objectif que nous nous sommes fixé.
Quelles sont vos activités ?
Nous importons et produisons du ciment : nous contrôlons 60 % de ce marché au Nigeria. En termes de capacité, nous écoulons 4,2 millions de tonnes de ciment, notre dépôt peut en accommoder 9 millions de tonnes. Nous produisons également près de 4 000 mètres cubes de blé et 2 500 de sucre, 700 000 tonnes de sel et 170 millions de sacs agricoles. Nous possédons des milliers de camions. En plus de celle de Lagos, nous disposons d'une usine de fabrication de farine à Calabar, deux usines à Port-Harcourt, avec des dépôts de ciment, et aussi à Kano, sans oublier les usines de fabrication de spaghettis. Nous sommes en train d'étendre les capacités des usines d'Apapa et d'Ikeja à Lagos, ce sera chose faite vers décembre. Comme vous le constatez, nous grandissons vraiment, plusieurs autres usines seront ouvertes dans les années à venir. Il y a eu un moment où j'ai investi dans le secteur bancaire, mais je me suis retiré pour me consacrer à la production. Nous sommes aussi présents dans l'immobilier. Nous venons de construire 12 bâtiments à Ikoyi et un ensemble de 80 appartements que nous louons, chacun, entre 40 et 45 000 dollars par an.
Monter des usines de spaghettis constituait-il un vrai pari ?
Oui. Au début, j'importais entre 180 000 et 210 000 cartons de spaghettis. C'était difficile, parce que je pensais qu'il serait trop ambitieux de commencer avec une usine de deux millions de cartons. Je me demandais si les gens allaient acheter des spaghettis fabriqués au Nigeria. Mais j'ai pris le risque. Et aujourd'hui, nous n'arrivons pas à satisfaire la demande locale quand bien même nous produisons plus de 10 millions de cartons.
La Bourse des valeurs est en train de chuter à l'étranger. Comment se comportent vos actions à Londres et à New York?
J'ai perdu de l'argent, mais pas beaucoup parce que j'ai retiré mes investissements très rapidement. Et je les ai rapatriés au Nigeria.
C'est quand même surprenant que vous ayez décidé de réduire votre niveau de vie et de vendre votre maison à Georgia et votre jet privé ?
Quand nous avons décidé d'industrialiser la société en 1997, nous avons analysé comment surmonter le défi. Et comme j'avais une belle maison construite sur dix hectares près de la résidence du gouverneur de Georgia, j'ai décidé de la vendre parce que son existence ne se justifiait plus. Je l'avais acquise pour y passer mes congés. Mais maintenant je n'ai plus le temps de me reposer. Je vais même rarement chez moi à Kano. Concernant l'avion, nous dépensions un million de dollars par an pour le maintenir en état. Et comme nos affaires sont concentrées à Lagos, nous avons décidé de le vendre.
Quel est donc le secret pour devenir milliardaire comme vous ?
Vous voulez devenir milliardaire ? Le secret, c'est d'abord de prendre des risques. Il faut être courageux et avoir un objectif. Vous ne pouvez pas entrer dans votre voiture et savoir tout de suite où vous allez. Il faut aussi être déterminé. Et quand vous savez ce que vous voulez faire, avec la détermination, c'est parti. Sans oublier d'être humble.
Après deux divorces, allez-vous vous remarier ?
Mais oui. Très bientôt.
Vous avez déjà trouvé quelqu'un ?
Non. Pas encore (éclats de rire).
Les jeunes filles ne vous importunent-elles pas ?
On ne derange que celui qu’on voit (rires). Je suis tellement occupé qu’on me voit rarement.
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