la fleche dorée Grioonaute
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Posté le: Jeu 20 Mai 2004 14:07 Sujet du message: Internet ou l'illusion de la libre expression |
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Bonjour!
Tchoko le sait, autant les réseaux téléphoniques sont sur écoute, autant les lettres en direction de nos frères et soeurs restés dans Babylone(dictatures africaines), autant les chef de tribus qui font office de présidents en Afrique cherchent tout moyen pour épier nos pensées via nos échanges internet. Ne vous faites pas d'illusions, sur internet, on peut être épié. Donc pour ceux d'entre vous qui ont encore peur d'être tué à cause de leurs idées, voiçi quelques moyens pour échanger sans être localisé.
Un petit rappel de "comment on écoute" des échanges sur le net. Lorsqu'en je suis sur l'un des forums de Grioo, mon adresse Ip(adresse de chaque équipement qui est sur le net) est parfaitement identifiable. Or les adresses Ip ont été distribuées en fonction des continents et des pays. En somme, en connaissant l'adresse ip de votre ordi( à ne pas confondre avec l' e-mail), je peux savoir d'où vous êtes connectés. Votre fournisseur d'accès internet est donc le noeud de la confidentialité de vos échanges( à défaut de crypter leurs contenus) puisque c'est lui qui vous accorde une adresse temporaire le temps de votre connexion. C'est donc lui qui peut déterminer avec exactitude qui s'est connecté quel jour. Donc Tchoko le modérateur saura quelle adresse Ip a envoyé quel message mais s'il n'est pas en relation avec mon fournisseur d'accès, il ne pourra pas savoir que c'est moi. Or certains fournisseurs d'accès peuvent avoir des affiliations avec le pouvoir en place. Ce qui est des pays africains est de même pour les pays occi.
Première précaution: méfiez-vous des fournisseurs qui sont alliés aux réseaux téléphoniques trop étatiques; genre wanadoo avec France Télécom, car elle peuvent souvent être en relation avec les services de renseignements français, qui sont les supports des dictatuires africaines.
Deuxième précaution, utiliser le plus possible les cybercafés et ce aux heures d'affluence, pour ne pas être identifié sur les base de ces dernières.
Troisième précaution, n'ayez pas d'habitudes sur dans ces cybercafès car l'objectif est bien de ne pas te faire repérer, or les habitudes en sont un excellent moyen.
A toi africain, tu peux échanger de manière presque confidentielle si tu utilises ta langue maternelle avec le plus possible de proverbes et de tournures propres à cette dernière, mais alors ton interlocuteur doit aussi la maîtriser. Résultat, si ton message est intercepté, il ne pourra être déchiffré(certains organismes interceptent tous les messages). Parceque les langues africaines n'ont pas de traducteurs et sont négligées, mais nous , ne les négligeons pas.
Précaution cinq: si tu as une connexion internet chez toi, si tu veux envoyer un message sulfureux, prépare-le avec un traitement de texte, et à peine connecté sur le site de Grioo, envoie-le de suite. Déconnectes-toi immédiatement, éteins le modem, puis si tu veux, reconectes-toi. Vous me direz, c'est fastidieux, mais cela permettra de prendre immédiatement une autre adresse ip et celle avec laquelle tu as envoyé le message sera attribué à quelqu'un d'autre. De cette façon, il sera plus difficile de remonter à la seconde près qui avait quelle adresse chez quel fournisseur.
Précaution six, utiliser la cryptographie, mais en conformité avec la législation dans ton pays. Certains pays où la liberté est relative n'acceptent pas que des messages soient chiffrés, d'autre l'acceptent mais il y a une limite: la longueur de la clé de cryptage. C'est un sujet plus long.
Des question? Ecris-moi.
Fraternellement!
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