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infos du nigeria

 
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Rocs
Bon posteur


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Messages: 744
Localisation: Sith land

MessagePosté le: Mer 13 Juil 2005 20:38    Sujet du message: infos du nigeria Répondre en citant

Mot anglais qui signifie « besoins », Needs désigne aussi, au Nigeria, la N a t i o n a l E c o n o m i c Empowerment and Development Strategy : la Stratégie nationale de maîtrise et de développement économiques. Obasanjo, qui ne rate jamais une occasion de plaisanter, aime rappeler le moment où cet acronyme lui a été proposé : « J’ai fait observer que cela risquait de se retourner contre nous, parce que les cyniques en profiteraient pour dire que la Needs d’Obasanjo n’a pas répondu aux besoins du Nigeria! Finalement, on l’a gardée, ne serait-ce que par défi. Bien nous en a pris : ses réformes commencent à porter leurs fruits. »
Mais quelle stratégie recouvre ce sigle, au juste ? Il s'agit d'engager la lutte contre la pauvreté en mettant en oeuvre un plan de développement économique et social. Et de réorienter les valeurs du Nigeria pour faire de l'économie de ce pays la plus forte d'Afrique, apte à jouer un rôle majeur dans la mondialisation.

Cette évolution marque une rupture avec la gabegie qui sévissait dans les années 1990 et l'absence de plan de développement qui faisait dire à Obasanjo : « Si vous ne réussissez pas à planifier, vous planifiez l'échec. » Needs est un programme de vastes réformes, tant sur le plan de l'économie que sur celui des mentalités et des méthodes d'administration. On retrouve, en matière économique et financière, les remèdes habituels du Fonds monétaire international (FMI). Mais les autorités insistent sur le fait qu'il s'agit d'une initiative du Nigeria, que ses auteurs ont sillonné le pays pendant trois ans pour se rendre compte sur place des besoins de la population, que la société civile et les organisations professionnelles ont été consultées.

La Needs repose sur quatre axes : réorienter les valeurs, réduire la pauvreté, créer de la richesse et générer des emplois. Le programme de réformes économiques comporte plusieurs volets : parvenir à la stabilité macroéconomique pour créer un environnement propice à la croissance et au développement en investissant lourdement dans les infrastructures comme l'énergie, le transport et l'eau ; ramener la dette à un niveau supportable ; lutter contre la corruption ; améliorer la transparence et la responsabilisation, surtout dans le secteur des hydrocarbures et des marchés publics ; améliorer la gouvernance et les institutions ; engager une réforme des dépenses du service public pour restaurer la discipline budgétaire à tous les niveaux du gouvernement, tout en professionnalisant le service public ; accélérer les réformes de privatisation et de libéralisation.

La Needs s'appuie sur une matrice avec des objectifs, des procédures, un calendrier et un système de suivi et d'évaluation régulière. Les principaux objectifs chiffrés pour la période 2004-2007 visent, tout d'abord, à porter le taux de croissance du PIB de 5 % à 7 %. Et à atteindre une croissance hors hydrocarbures de l'ordre de 7 % à 8 % jusqu'à 9,5 % en 2007, avec une progression de l'agriculture de l'ordre de 6 % par an pour parvenir à 3 milliards de dollars d'exportations de produits agricoles en 2007.

Pour réduire l'incidence de la pauvreté de 5 % par an, la Needs prévoit la création d'au moins 2 millions d'emplois chaque année. La réduction progressive de l'inflation est également une priorité : elle devra être ramenée en dessous de 10 %. Le déficit budgétaire devra être stabilisé à 3 % et les crédits bancaires au secteur privé devront s'accroître de 30 % par an. Dans le domaine éducatif, le taux d'alphabétisation, de 57 % en 2003, s'élèvera à 65 % en 2007. Sur cette même période, le taux de prévalence du VIH-sida devra passer de 6,1 % à 5 %, celui de la couverture vaccinale de 39 % à 65 %, et l'accès à une eau salubre de 64 % en 2003 à 70 % en 2007. Dans le même temps, 65 % de la population sera raccordée à un réseau d'assainissement d'ici à 2007, contre 53 % en 2003.

La Needs est donc devenue la feuille de route pour tous les responsables, des ministres fédéraux et des dirigeants des institutions publiques aux gouverneurs et membres des gouvernements des 36 États qui se sont dotés d'un State Economic Empowerment and Development Strategy (Seeds) adapté à leurs besoins spécifiques. À l'échelle fédérale, un Conseil national de la planification du développement sert de centre nerveux pour la mise en oeuvre de la Needs et consulte régulièrement les représentants du secteur privé. Une organisation indépendante, l'Independent Monitoring Committee, est chargée du suivi et de l'évaluation des programmes. Elle est composée de membres du gouvernement, de représentants du secteur privé, des médias et de la société civile. Une équipe de technocrates choisis par Obasanjo parmi l'élite du pays en constitue la locomotive pour sa mise en application sectorielle (voir pages 54-55).

Le coût de l'opération jusqu'en 2007 est évalué à 4,5 milliards de dollars, provenant en majorité de financements étrangers sous forme de dons, de prêts et de programmes d'assistance technique. L'image du Nigeria va s'améliorant à la faveur des réformes, et des investissements directs étrangers de l'ordre de 1,5 milliard de dollars sont prévus dans les secteurs manufacturiers, la construction, les mines et l'agriculture intensive. Parallèlement, le gouvernement devrait voir ses revenus augmenter en réduisant les pertes et le gaspillage, en vendant des actifs et en réformant la fiscalité.


Le Nigeria entame un programme d'électricité nucléaire pour faire face à la pénurie d'énergie
NIGERIA - 6 juillet 2005 - par XINHUA

Le Nigeria et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont entamé les premières démarches majeures pour mettre à jour le programme d'électricité nucléaire de ce pays d'Afrique de l'ouest, a rapporté mercredi le journal local This Day.
Depuis cette semaine, le gouvernement nigérian a ouvert les discussions avec une délégation en visite de l'AIEA, selon le reportage.

"L'équipe de l'AIEA est au Nigeria cette semaine pour discuter avec les autorités compétentes du développement de la coopération technique avec le Nigeria dans le domaine du Développement durable de l'énergie, et pour assister le pays dans son travail ultérieur vers l'introduction de l'électricité nucléaire au Nigeria", a déclaré Vincent Nkong-Njock, directeur du département de la coopération technique de l'AIEA, cité par le journal.

L'adoption de l'énergie nucléaire a des implications mondiales qui requièrent une coopération technique multilatérale dans le cadre de l'AIEA, a indiqué le responsable lors d'une conférence pour la présentation du programme énergétique nigérian, et de constater que le niveau d'énergie produit au Nigeria était d'une faiblesse catastrophique, la quantité produite par habitant étant inférieure à celle nécessaire pour faire fonctionner une ampoule normale.

Selon le ministre nigérian de la Science et de la Technologie Turner Isoun, le Nigeria prévoit de tirer quelque 2 000 MW de son futur système d'énergie nucléaire dans un proche avenir.

Virgin Nigeria change la donne
NIGERIA - 3 juillet 2005 - par PATRICK SANDOULY


Ça bouge dans le ciel ouest-africain.

Virgin Nigeria est officiellement entrée en activité le 28 juin en effectuant son premier vol sur Londres, au départ de l'aéroport de Lagos. Elle assurera, dans un premier temps, une liaison hebdomadaire, puis, à partir du 12 juillet, trois vols par semaine. Depuis le 29 juin, Virgin Nigeria dessert également chaque jour Abuja et Port-Harcourt, à l'intérieur du pays, et prévoit de rallier Accra, au Ghana, à partir du 20 juillet, avant d'autres capitales africaines. Lancée fin septembre 2004, Virgin Nigeria est détenue à 51 % par des investisseurs privés nigérians et à 49 % par Virgin Atlantic, copropriété de l'entrepreneur britannique Richard Branson et de Singapore Airlines. En neuf mois, 50 millions de dollars d'investissements ont été réunis, une centaine de personnes recrutées, et trois avions loués : un long-courrier Airbus A-340 et deux moyen-courriers A-320. D'ici à 2007, Virgin Nigeria prévoit d'opérer dix appareils et de créer 20 000 emplois dans le pays. L'actionnariat du transporteur, mêlant capitaux africains et savoir-faire international, est à l'image de celui d'Air Sénégal International (ASI), codétenue par le gouvernement sénégalais et Royal Air Maroc. Un modèle économique qui a fait ses preuves.
Branson entend imposer Virgin Nigeria en Afrique de l'Ouest comme il a imposé Virgin Blue, une compagnie low-cost, en Australie. En trois ans, grâce à ses prix adaptés et à la qualité et la ponctualité de ses liaisons, elle a conquis deux tiers du marché domestique. L'arrivée de Virgin Nigeria bouscule déjà les autres compagnies privées du pays. Les deux principales, AeroContractors et Belview, ont approché British Airways en vue d'un accord leur permettant de proposer des vols sur Londres à leurs passagers domestiques.


Abuja va lancer un emprunt obligataire de 140 millions de nairas

NIGERIA - 11 juillet 2005 - par PANAPRESS

Le gouvernement fédéral du Nigeria envisage de collecter 140 millions de nairas sur le marché financier local à travers l'émission d'obligations, a indiqué Mansour Muktar, directeur général du Bureau de la gestion de la dette (DMO). (133 nairas = 1USD).
M. Muktar a déclaré ce week-end aux journalistes que les obligations seront émises en sept tranches dont la première de 20 millions de nairas démarrera ce lundi pour s'achever vendredi.

"Cette tranche sera étalée sur trois ans pour permettre au DMO de mesurer les intérêts publics dans les obligations", a ajouté M. Muktar, ajoutant que "les recettes seront utilisées pour financer à nouveau les provisions de la dette intérieure, entres autres". Il a noté que les obligations complèteront les instruments à court terme sur le marché financier pour collecter des fonds, ajoutant que celles-ci seront plus efficaces et plus faciles à gérer, puisqu'il s'agit d'un instrument d'une plus longue maturité.

Il a rejeté les accusations selon lesquelles les obligations remplaceront les bons du trésor dans le marché. Les dernières obligations du gouvernement fédéral ont été émises en 2003.


Ruée vers l’or noir
NIGERIA - 3 juillet 2005 -

Pas moins de 284 sociétés multinationales et locales ont retiré des dossiers d’appel
d’offres pour participer au processus de soumission 2005 du gouvernement fédéral du Nigeria pour 75 blocs pétroliers. Parmi les soumissionnaires figurent de grandes majors comme Shell, Exxon-Mobil, Chevron, Total, Eni et ConocoPhillips, ainsi que 33 sociétés nigérianes. Le pays, premier producteur africain et neuvième mondial, avec environ 2,5 millions de barils par jour (b/j), espère atteindre une production de 2,7 millions de b/j en 2005 et 4,5 millions en 2010.

Trente millions de Nigérians porteurs de la drépanocytose
NIGERIA - 10 juillet 2005 - par AFP

Environ 30 millions de Nigérians sont porteurs de drépanocytose et 2,4 millions en souffrent actuellement, a annoncé dimanche le directeur national de la fondation consacrée à cette maladie héréditaire provoquant l'arrêt de la circulation du sang dans les capillaires.

"Un Nigérian sur quatre est porteur des gènes de la drépanocytose et peut les transmettre à sa descendance", a assuré Sadiq Sulaiman Wali lors d'une intervention destinée à redynamiser la fondation à Kano, la plus importante ville du nord du Nigeria. "Les porteurs peuvent le transmettre à un enfant sur quatre", a-t-il poursuivi.

"Cela signifie que nous devons vraiment faire d'avantage pour contenir cette menace, au même titre que ce que nous faisons pour le virus du sida (VIH). Nous devons également faire comprendre aux Nigérians les dangers d'une propagation de la maladie", a-t-il estimé. Il a appelé les futurs couples à se faire dépister comme ils le font pour le sida.

La drépanocytose, caractérisée par la présence dans les hématies d'une hémoglobine anormale, frappe surtout les Noirs d'Afrique et d'Amérique du Nord. Très présente dans les zones endémiques de la malaria, elle provoque des fièvres, de l'anémie et des douleurs aux articulations et à l'abdomen. Aucun traitement n'est actuellement disponible.


Le gouvernement annonce une récompense pour les Flying Eagles

NIGERIA - 6 juillet 2005 - par PANAPRESS

Le gouvernement nigérian a annoncé mercredi une récompense de 500.000 nairas (3.759 dollars) à chacun des joueurs et dirigeants de l'équipe nationale junior de football malgré leur défaite (1-2) face à l'Argentine lors de la récente finale du championnat du monde aux Pays-Bas.
Le vice-président nigérian Atiku Abubakar a annoncé la décision devant le cabinet fédéral qu'il conduisait lors d'une cérémonie organisée en l'honneur des joueurs, les Flying Eagles, à la villa présidentielle Aso Rock d'Abuja, la capitale fédérale.

Les ministres présents à la réunion hebdomadaire du conseil exécutif fédéral, où l'équipe a été reçue, ont réservé aux joueurs une ovation debout lorsqu'ils sont entrés dans la salle du conseil.

"Nous ne savons même pas ce que nous pouvons faire pour vous après ce que vous avez fait pour le Nigeria", a déclaré le vice- président, ajoutant que le gouvernement soutiendra tout projet pour maintenir la cohésion de l'équipe.

"Vous avez fait preuve de talent et ce talent doit être développé au plus haut niveau", a affirmé M. Abubakar. Citant le président Olusegun Obasanjo, qui se trouvait alors hors du pays, il a déclaré: "même si vous n'avez pas remporté le trophée, vous avez apporté la gloire au Nigeria".

"L'arbitre a donné la victoire à l'Argentine, mais c'est le Nigeria qui a remporté le match", a encore dit le vice-président reprenant toujours les propos du président Obansajo et relayant le sentiment largement partagé que l'équipe nigériane a perdu la finale du fait d'un arbitrage partial.

Chacun des membres de l'équipe avait déjà reçu 1 million de nairas (7.518) investis en bourse, après avoir remporté le championnat d'Afrique junior disputé au Bénin.
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