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La police évacue deux squats parisiens

(Avec AFP.)
[02 septembre 2005]


M. Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait fermer tous les squats et tous les immeubles insalubres, après l'incendie lundi d'un immeuble, squatté par des Africains, rue du Roi-Doré à Paris (IIIe), au cours duquel sept personnes avaient péri.
(Photo AFP.)


La police a évacué ce matin deux squats parisiens occupés par des Africains, trois jours après que le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy eut déclaré qu'il fallait fermer tous les squats et tous les immeubles insalubres à la suite de deux incendies meurtriers à Paris.

L'évacuation du premier squat, 4 rue de la Fraternité (XIXe) a commencé à 7H30, celle du second, 26 rue de la Tombe-Issoire (XIVe) à 8h30.

Selon la préfecture de police, les personnes évacuées sont des «occupants sans droit ni titre» dans des immeubles «connus des services de sécurité pour comporter des risques à l'occupation». La préfecture a justifié les évacuations par une «décision juridictionnelle prescrivant qu'il y soit mis un terme».

M. Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait fermer tous les squats et tous les immeubles insalubres, après l'incendie lundi d'un immeuble, squatté par des Africains, rue du Roi-Doré à Paris (IIIe), au cours duquel sept personnes avaient péri. Il y a une semaine, 17 Africains, dont 14 enfants, étaient morts dans l'incendie d'un immeuble vétuste, boulevard Vincent-Auriol (XIIIe).

La préfecture de police a annoncé avoir «pris les dispositions utiles» pour que toutes les personne expulsées vendredi matin «puissent, en famille, être transportées dans des lieux d'hébergements décents».

Le squat, 4 rue de la Fraternité, installé dans une ancienne imprimerie, comptait un étage. Certains des quelque 70 Africains y résidant ont opposé un peu de résistance aux forces de l'ordre.

Les CRS, qui avaient barré la rue à ses deux extrémités, ont demandé aux occupants, dont quelques enfants, de sortir. Une jeune femme ivoirienne de 23 ans a menacé de «mettre le feu au quartier», ajoutant que c'était «scandaleux de faire une expulsion le jour de la rentrée» scolaire.

Pour le président du DAL Jean-Baptiste Eyraud, qui se trouvait sur place, cette évacuation est de «l'acharnement» et constitue «une réponse dure du gouvernement à l'absence de réponses au manque de logements alors que l'on attend des réquisitions».

«Il y avait d'autres alternatives, a assuré le président du DAL, que les mettre dehors au petit matin. Cette opération est une aubaine pour les marchands de biens qui ont pu acheter cet immeuble trois fois rien parce qu'il était squatté et qui vont pouvoir le revendre maintenant beaucoup plus cher».

Selon un autre militant du DAL, Didier Bagheriche, une réunion avait eu lieu en mai entre la mairie de Paris, la préfecture et les occupants du squat «pour trouver une solution de relogement aux familles avant mars 2006».

Au 26 rue de la Tombe-Issoire à Paris (XIVe), une dizaine de personnes, dont Jean Desessard sénateur de Paris (Verts) et René Dutrey, président du groupe Verts au conseil de Paris, ont vainement tenté de s'opposer à l'entrée de la police.

L'immeuble de quatre étages était occupé habituellement par 80 Ivoiriens, dont une douzaine d'enfants. Un immeuble mitoyen, également squatté, avait été évacué puis muré en juillet 2004.

http://www.lefigaro.fr/france/20050902.FIG0320.html?163811

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«Il y avait d'autres alternatives, a assuré le président du DAL, que les mettre dehors au petit matin. Cette opération est une aubaine pour les marchands de biens qui ont pu acheter cet immeuble trois fois rien parce qu'il était squatté et qui vont pouvoir le revendre maintenant beaucoup plus cher».

Voila ce que je proposait, qu'on achete ces vieux immeuble et qu'on les retapes et qu'on le vendent a nos fréres.
donc si certain on des compétences dasn l'immobilier, qu'il me contacte. Ca va être dure au debut mais plus ca ira mieux se sera.


Svp monter-moi que vous êtes pas que des théoriciens.

[assa]

j'ai vu sa à la télé c'est pitoyable, en plus le jour de la rentrée scolaire!!!
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qu'à t'on fait pour mériter autant de mépris et de méchancheté gratuite?!!!!

[Cathy]

[Kainfri]

Le Canard Enchaîné a fait un article sur le sujet.

D'après eux certains achètent des immeubles squattés (donc pas chers), et font pression pour que la police expulse les gens.
Si la police expulse ils ne sont plus obligés de faire les travaux de mise en conformité (la préfecture ne peut forcer que pour protéger des gens), et peuvent revendre l'immeuble tel quel.

[Rocs]

Je vai aller me renseigner et je vous tiendrai au courant.

[Kainfri]

Lotto,

occupés par des noirs ou des "français", je doute qu'une expulsion de squatts se soit jamais déroulée différemment de ce qu'on a vu hier.

Je vais encore être en décalage avec la bien-pensance, mais je considère qu'il vaut mieux les expulser comme on l'a vu hier, en espérant qu'ils seront relogés dignement que de les laisser s'entasser dans un squatt en attendant le feu... surtout qu'Auriol semble criminel.

Si on avait expulsé le squatt où 7 ivoiriens sont morts ben c'est trivial ce que je vais dire: mais il y aurait eu 7 victimes de moins.

[nargès]

il y a un truc que je trouve curieux dans cette histoire. pourquoi ont ils fait appel aux forces de l'ordre pour déloger les demeurants des squats si ce n'est parceque la proposition de relogement dans des locaux décents n'est qu'une boutade! la preuve, maintenant les familles vivent sous des tentes et le maire leur a même proposé les gymnases de la ville pour aller s'y entasser comme des demeurés et celà comme si c'était une aubaine dont les victimes devraient se satisfaire! si les familles ont résisté à l'expulsion des squats, c'est qu'ils se doutaient de la supercherie.
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