Inscrit le: 06 Mai 2005 Messages: 1655 Localisation: Au sein de mon Empire
Posté le: Ven 12 Aoû 2005 07:03 Sujet du message: [TV] Thalassa : Escale au Bénin
L'EMISSION
12 août 2005
Sur France 3, vendredi 12 août à 20h50
Escale au Bénin
Face à l’Atlantique, comme un poing dressé à la verticale du golfe de Guinée, le Bénin, ex-royaume du Dahomey est un pays francophone qui s’étire tout en longueur entre le petit Togo et l’immense Nigeria. De la cité lacustre de Ganvié aux plages de sable fin de Grand Popo en passant par Cotonou la Bouillonnante, Thalassa vous invite ce soir au cœur de l’Afrique de l’ouest dans un pays petit par sa taille, son nombre d’habitants - un peu plus de six millions - , mais grand par son patrimoine culturel, son culte du vaudou et sa vie artistique antérieure à la présence coloniale : le Bénin.
Le Vatican de la fraude Un reportage de Anne Corinne Moraine, Nicolas Vrigon et Michel Magnien
Le Bénin abrite l’une des plus grandes lagunes d’Afrique et sans doute l’une des plus grandes cités lacustres du continent. Un véritable campement sur pilotis créé il y a trois siècles par les Tofinous.
Depuis près de vingt ans, faute de poissons et d’autres sources de revenus la plupart des pêcheurs Tofinous se sont lançés dans une économie parallèle : le trafic d’essence avec le pays voisin, le Nigéria. Un trafic aujourd’hui très organisé.
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Les Dieux de Grand-Popo Un reportage de Stéphane Poulle et Gilles Ragris
Un poulet mort qui pend au porche d’une maison, des peintures naïves de divinités appelées ici fétiches, des esprits qui rôdent et régentent la vie quotidienne. Nous voici dans la région de Grand-Popo, le pays du vaudou et de la mer.
Mais les deux sont souvent liés, les pêcheurs d’ici devant se plier à des règles strictes dictées par cette religion avant de prendre la mer. Car le vaudou est bien une religion, avec son panthéon peuplé de fétiches, ses croyances séculaires et son organisation pyramidale. Une religion longtemps réprimée par le pouvoir colonial français et par les régimes béninois autoritaires.
Mais aujourd’hui, le vaudou éclate au grand jour, faisant battre ses tambours, laissant ses adeptes entrer en transe, ou bien organisant les sorties de leurs fétiches dans les villages pour des représentations pas très éloignées de la magie noire ...
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Carrières de sable Un reportage de Gilles Ragris et Stéphane Poulle
Sur toutes les routes du bénin, on peut croiser de vieux camions fatigués débordants de sable, allant livrer ce matériau de construction aux quatre coins du pays. Ce sable, il vient de la mer.
Dans les environs de Cotonou, ces camions viennent faire le plein dans des carrières. Des immenses trouées dans la plage où des centaines d’hommes chargent les bennes à grands coups de pelletée, quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Un prélèvement autorisé, et pourtant, les côtes sont en grand danger. Comme dans tout le Golfe de Guinée, l’érosion attaque le bord de mer depuis des décennies. Certains villages sont détruits et reconstruits plus loin, en luttant contre cet océan qui avance parfois de plus de dix mètres par an.
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Et voguent les voitures Un reportage de Gilles Ragris et Nicolas Vrignon
Depuis un peu plus d’une dizaine d’années, un nouveau marché maritime a explosé, dont les centres névralgiques sont Bruxelles et Cotonou, la capitale économique du Bénin. Ce marché, connu uniquement des initiés, est celui de la (vieille) voiture d’occasion.
Plus de 400.000 voitures d’occasion prennent ainsi la mer pour l’Afrique de l’ouest, à bord de gigantesques navires, capables d’engloutir jusqu’à deux à trois mille véhicules. Destination Dakar, Lagos, Abidjan, mais surtout Cotonou. Ce commerce florissant fait vivre des milliers de personnes au Bénin. Mais au débarquement, le voyage n’est pas terminé pour les vieilles voitures venues d’Europe, qui doivent s’attendre à souffrir un peu avant de finir leur vie.
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La côte des esclaves Un reportage de Stéphane Poulle et Gilles Ragris
Depuis quelques années seulement un monument érigé sur la plage de Ouidah rappelle à tous un douloureux passé : la porte du non-retour. Comme son nom l’indique, les africains qui passaient par ce lieu ne revenaient jamais sur leur continent. Des millions d’hommes ont pris la mer ici pour aller servir d’esclaves en Martinique, au Brésil ou ailleurs.
Depuis plus d’un siècle cette infamie a cessé, et pourtant les stigmates de ce passé marquent encore la société béninoise. Car si les acheteurs, dans ce commerce, étaient blancs, les rois d’Abomey ont bâti des fortunes sur la vente des hommes. Et aujourd’hui, au Bénin, se côtoient descendants d’esclaves et descendants d’esclavagistes. Tous possèdent des ancêtres revenus essentiellement du Brésil, et tous portent un nom à consonance portugaise. Et tous sont plutôt fiers de leur histoire.
Crevettes made in Bénin Un reportage de Anne Corinne Moraine, Nicolas Vrigon et Michel Magnien
Les Béninois sont plusieurs dizaines de milliers à vivre de la pêche à la crevette : sans doute l’une des principales sources de revenus de beaucoup d’entre eux en bord de mer. Ce n’est pas sur le littoral mais dans l’immense lagune qui relie Cotonou à Porto Novo que les petits pêcheurs puisent de quoi nourrir leurs familles.
Aujourd’hui la pêche à la crevette connaît une véritable renaissance. Trois usines de conditionnement se sont installées à Cotonou ; l’une d’entre elle a été créée il y a 5 ans par un Blanc, un Marseillais qui a su amadouer une grande partie des pêcheurs de crevettes béninois.
Inscrit le: 26 Mai 2004 Messages: 189 Localisation: Ile de France
Posté le: Ven 12 Aoû 2005 08:11 Sujet du message:
Salut,
Si ma mémoire est bonne, il s'agit d'une rediffusion. Il me semble que ce reportage a été diffusé il y a au moins 2 ans de cela.
Je l'avais trouvé assez bien fait, mais je me suis rendu compte quu'on échapperait jamais à ces histoires de Vaudou et de fétichisme. Décidément, les reporters ne passent jamais à côté de ce qui les effraie ou interpelle leur imagination.
Bon documentaire! _________________ Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !
Posté le: Ven 12 Aoû 2005 12:31 Sujet du message: Re: [TV] Thalassa : Escale au Bénin
Soundjata Kéita, citant le site de l'émission, a écrit:
La côte des esclaves Un reportage de Stéphane Poulle et Gilles Ragris
Depuis plus d’un siècle cette infamie a cessé, et pourtant les stigmates de ce passé marquent encore la société béninoise. Car si les acheteurs, dans ce commerce, étaient blancs, les rois d’Abomey ont bâti des fortunes sur la vente des hommes. Et aujourd’hui, au Bénin, se côtoient descendants d’esclaves et descendants d’esclavagistes.
Toujours le même discours :
Les esclaves et les esclavagistes sont les Noirs, tandis que les Blancs ne sont que des "acheteurs". Les Blancs déboursent de l'argent, tandis que des Noirs bâtissent des fortunes.
J'espère que le reportage est moins simplificateur. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Ven 12 Aoû 2005 14:16 Sujet du message:
Sergio Lafrikain a écrit:
Salut,
Si ma mémoire est bonne, il s'agit d'une rediffusion. Il me semble que ce reportage a été diffusé il y a au moins 2 ans de cela.
Je l'avais trouvé assez bien fait, mais je me suis rendu compte quu'on échapperait jamais à ces histoires de Vaudou et de fétichisme. Décidément, les reporters ne passent jamais à côté de ce qui les effraie ou interpelle leur imagination.
Bon documentaire!
L'ideal serait, que, en tant qu' africains de la Diaspora, on fasse au moins l'effort d'aller voir sur place, faire ce genre de films nous memes(quelques soient les moyens) qu'on diffusera dans le continent(les teles locales n'attendent que d'etre alimentees) et dans la Diaspora. En plus, on fera vivre le tourisme africain. Ainsi on se fera a nous memes l'economie de l'insipidite de l'ethnologie et de l'anthropologie moderne que pratiquent les televisions occidentales. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
C'est toujours la même chose, les blancs insistent sur les rois negres qui vendent leurs freres mais oublient de specifier:
- que les premiers esclaves étaient des captifs KIDNAPPES, RAZZIES par les portugais et les espagnols et non pas par les africains eux mêmes.
- que certains des rois negres ont ETE CREES DE TOUTES PIECES par les PORTUGAIS qui ont enlevé des Africains ou des metis pour les amener en Europe et les endoctriner, leurs promettant de leurs rendre la liberté contre la capture de 4 captifs.
- que ce processus de traite a été impulsé par l'ingérence continue des blancs dans les relations entre royaume par l'introduction des fusils. Les blancs ont entretenu l'état de guerre entre les royaumes africains sachant qu'ils pourraient ensuite acheter les captifs. Les royaumes qui n'avaient pas de fusils etaient à la merci de leur rivaux et risquaient de disparaitre. C'était donc "VEND ou MEURS".
Ce qui est grave c'est que meme le NOIRS sont DESINFORMES et croient à ces mensonges.
L'historien J. Ki-Zerbo faisait le parallele entre les navires negriers des blancs de l'epoque et les pays occidentaux neo-colonialistes d'aujourd'hui qui fomentent et créent des guerres et des rebellions pour destabiliser les etats africains et recolter non plus les esclaves mais les ressources naturelles. Regardez donc l'exemple de la Côte d'Ivoire et de la RDC.
Inscrit le: 26 Mai 2004 Messages: 189 Localisation: Ile de France
Posté le: Ven 12 Aoû 2005 14:41 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
Sergio Lafrikain a écrit:
Salut,
Si ma mémoire est bonne, il s'agit d'une rediffusion. Il me semble que ce reportage a été diffusé il y a au moins 2 ans de cela.
Je l'avais trouvé assez bien fait, mais je me suis rendu compte quu'on échapperait jamais à ces histoires de Vaudou et de fétichisme. Décidément, les reporters ne passent jamais à côté de ce qui les effraie ou interpelle leur imagination.
Bon documentaire!
L'ideal serait, que, en tant qu' africains de la Diaspora, on fasse au moins l'effort d'aller voir sur place, faire ce genre de films nous memes(quelques soient les moyens) qu'on diffusera dans le continent(les teles locales n'attendent que d'etre alimentees) et dans la Diaspora. En plus, on fera vivre le tourisme africain. Ainsi on se fera a nous memes l'economie de l'insipidite de l'ethnologie et de l'anthropologie moderne que pratiquent les televisions occidentales.
Bien vrai! _________________ Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !
je suis franco benninnois et je trouve scandaleux ce genre de reportage que je n avais pas vus la 1ere fois ,je peut vous dire que ce pays ne ressemble en rien a cette (merde de FR3) excusé moi ! j habite ce magnifique pays depuis assez longtemp pour me permettre d intervenir ,j ai demandé au gouvernement le droit a le visionné avant diffusion le gouvernement ma rétorqué qu il farrai du bien au benin en matiere de tourisme ,le resultat =vos temoignages, les reporters se sont cantonné aux problemes de toute l afrique mais n on pas exploité une seule fois le coté (vrai) du benin gentillesse ,ecotourisme,culture et traditions ect... je ne reconnais en rien le benin dans ce genre de reportage ,je ne parle pas des esclaves et toute l histoire,il y a a boire et a mangé la dedans vraiment j ai été tres decus de ce reportage et j espere que les autres reportages sur les autres pays sont préparé avec plus de serieux sinon mr PERNAULT ne remontera pas dans mon estime de sitot, un gros ZERO pointé a cet article respectueusement a tous
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