Posté le: Ven 07 Oct 2005 19:03 Sujet du message: Le Cameroun bougerait-il?
Douala: Une autre marche anti-francais etouffée
La marche de protestation contre leurs abus au Cameroun a abouti à des arrestations, hier matin.
Yaounde, le 07 Octobre 2005 : Le mouvement dit Société civile camerounaise a tenté d’organiser une marche de protestation contre les abus des Français au Cameroun et leur politique en Afrique. Cette marche, qui devait débuter à la place des portiques, à Akwa, pour s’achever au consulat de France, a été interrompue par les forces de l’ordre qui ont embarqué les meneurs.
Ayant constaté que la place des portiques était minée ce matin, vers 10h, avec la présence d’un camion de la police, les organisateurs de la marche ont changé de stratégie. C’est plutôt du côté du Pmuc que les manifestants se sont retrouvés pour entamer une marche qui s’achèvera à une centaine de mètres, au carrefour dit Ancien Dalip. Ici, les manifestants sont tombés sur des policiers et gendarmes. “ Notre revendication était purement citoyenne et la marche était pacifique. Il n’y avait pas de raison qu’on nous brutalise. Malheureusement pour nous, une fois de plus, nous sommes tombés sur des policiers et gendarmes qui étaient nombreux dans la rue pour nous empêcher de marcher. On a essayé de forcer le passage et ça a provoqué un attroupement. Nous avons alors été copieusement molestés et n’eût été l’intervention du sous-préfet, il devait avoir des cas graves. Il faut dire que le sous-préfet a été compréhensif et il a demandé aux éléments de la force de l’ordre de ne pas brutaliser les gens ”, explique Simon Robert, après sa libération.
Société civile.
Quelques personnes, dont les meneurs du groupe, à savoir Robert Simo, Victor Ngombe, Atangana Baby Sollo, Valentin Beye et Madeleine Aliguen ont été interpellées. Elles ont été conduites à la sous-préfecture de Douala 1er où elles ont eu un entretien avec le sous-préfet. “Il nous a fait de menaces voilées, en nous interdisant de recommencer ” (sic), soutiennent-ils. Après la sous-préfecture, les personnes interpellées ont été conduites au commissariat spécial de Bonanjo, où elles ont également eu un entretien avec le commissaire. Elles ont été libérées aux environs de 12 heures.
Cette marche a été organisée comme nous le relevions plus haut, par le mouvement dit Société civile camerounaise. “ C’est une association qui travaille avec d’autres pays africains sur ce problème français qui est un problème purement africain. Il faut voir ce qui se passe en Côte d’Ivoire. C’est toujours les affaires des Français. Donc, nous voulons mettre un terme à ce genre d’abus vis-à-vis des Africains ”, soutient Robert Simo.
Les membres de cette association sont tout de même conscients qu’il y a des risques à courir. “ De toutes les façons, même en marchant, on court des risques. Nous sommes prêts à affronter tous les risques. Nous n’avons pas le choix ”, précisent-ils.
Après cette deuxième marche étouffée, les membres de la Société civile camerounaise ne comptent pas s’arrêter là, même s’ils ne veulent pas dévoiler leur stratégie. “ Ce que nous allons faire dans l’avenir reste secret. Je ne peux rien dire d’avance, parce que quand vous voulez lutter avec quelqu’un et vous commencez par lui dire que vous allez lui donner un coup de poing, c’est que vous ne voulez pas lutter. Les jours qui viennent vont nous dire ”, conclut Robert Simo.
Tous mes respects au peuple camerounais qui commence à comprendre qu'avec la France, l'Afrique n'a aucun avenir. Là où la France pose ses fesses, le pays est foutu, économiquement, politiquement et humainement.
Il faut que l'Afrique bouge, les gars / La Côte d'Ivoire et ses patriotes nous ont montré le chemin à suivre. Il faut faire comme en Algérie et tout récemment en Côte d'Ivoire : La valise ou le cercueil ! _________________ -Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
Les Camerounais ne bougent pas ,ils sont englués dans leur immobilisme.
C'est le peuple le plus léthargique d'Afrique,ne vous y trompez pas ,ce n'est pas parce que des employés de la Camair se sont battus pour garder leur gagne-pain que l'on va croire que ça change.
La preuve le ministre des transports s'était empressé de dire qu'il n'y a avait pas de mesures contre Air France de la part du gouvernement et de toutes façons cette deuxième manifestation a été dispersée bien vite par les forces de l'ordre.
Sachez qu'au Cameroun à l'heure d'aujourd'hui les pilotes camerounais font le rang comme tout officiel(ministre ou autres)devant le consulat français sous les pluie ou le soleil pour se voir délivrer des visas.
Il faut faire comme en Algérie : La valise ou le cercueil !
Mouais bof, que certains veuillent prendre la voie de l'autogestion ok, mais prendre l'exemple de l'Algérie est falacieux.
Le résultat est là, ils ont crus aux paroles de vendeurs d'illusions qui ont coulé le pays pour leurs propres interets. _________________ Si tu prends le Chemin de je m'en fous, tu vas te retrouver au village de si je savais.
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