Posté le: Mar 16 Aoû 2005 02:11 Sujet du message: Cinéma: à mon tour de jouer au "parano"
Désolé je n'ai pas le titre du film dont la bande-annonce m'a fait bondir sur mon fauteuil chez UGC.
C'est l'histoire de 3 gamins à soucis, dont un juif (mais là n'est pas le propos) qui fait une connerie et qui doit montrer sa bonne foi au juge en cherchant un boulot. Les 3 gamins sont à vue de nez un juif, un arabe et un négro.
Aucun n'a le bac, mais ils vont se faire faire de faux diplômes.
Leur gentille copine leur demande de choisir leur diplôme.
Le jeune "français" répond en premier, il choisit un bac L. Parce que ça fait bien.
Prouvant sa grande autonomie intelectuelle l'arabe répond "je choisis pareil".
Le jeune négro? Il demande s'il existe un "bac carrossier" parce que c'est ce qui l'aurait branché.
Toujours dans les extraits y a un des trois qui se roule un joint, devinez lequel des trois?
Enfin, l'un des trois, bien qu'ayant le profil typique du gamin né et ayant grandi en France se fait dire par un "ancien" qu'il ne "mérite même pas d'être français"
Devinez encore duquel il s'agit? Evidemment du jeune noir qui voulait son bac carrossier.
Ca me fait penser au film "Les gaous" franco-français lui aussi dans lequel le rouleur de joint était lui aussi un jeune noir.
Bon, vous me connaissez je n'y vois aucun complot judéo-croisé contre notre peuple mais je pense que les réalisateurs français pourraient participer à lutter contre les clichés parce qu'à les en croire un noir est soi un "blédard" qui porte le boubou à Paris soit un illéttré fumant joint sur joint à longueur de journée
synopsis :
Après un banal accident de scooter, Zim, 20 ans, doit trouver un vrai travail s'il veut éviter la prison. Il se précipite sur les petites annonces, mais pour le seul emploi qu'il trouve, il lui faut, dans dix jours, une voiture... et le permis ! Et bien sûr, il a ni l'un ni l'autre.
Heureusement Zim a des combines et surtout des potes : Cheb, Arthur et Safia. Et pour lui éviter la prison, ils sont prêts à tout... ou presque !
Le blog d’arthur : http://www.arthur-leblog.com/
(c’est le nom du personnage tenu par le noir : le mec qui a raté son permis 8 fois (sic)…son "objectif" principal ? « trouver des meufs et c’est sur c’est pas dans une carrosserie »...un rôle militant quoi...)
Faut pas s’attendre à autre chose qu’un petit film truffé de clichés quand on voit qui réalise…Ca n’a rien de militant…c’est juste un film « en famille » pour gratter des subventions publiques et des heures d’intermittents…
Une petite entreprise ?
Aprčs un coűteux film d'époque (Le Frčre du guerrier en 2002) et une comédie avec deux actrices vedettes (Filles uniques avec Sandrine Kiberlain et Sylvie Testud en 2003), Pierre Jolivet a choisi de tourner Zim and co dans des conditions beaucoup plus légčres. Eloge de l'amitié et du systčme D (il rappelle en cela Ma petite entreprise), ce film, qui compte 40 personnages, a été tourné en seulement huit semaines, en décors naturels (40 lieux différents de la région parisienne), avec dans les rôles principaux 4 jeunes comédiens inconnus.
"A 18 ans, j'ai quitté ma banlieue..."
Pierre Jolivet évoque la genèse de Zim and co, un projet qui renvoie ŕ la fois ŕ sa propre jeunesse, et ŕ ce que vit aujourd'hui la génération de son fils : "A 18 ans, j'ai quitté ma banlieue pour "partir travailler", les deux actions étant intimement liées. Et en voyant les difficultés de MON FILS Adrien et de ses copains Yannick et Sacha (...) pour démarrer dans la vie autrement qu'en faisant des études supérieures, je me suis retrouvé …
Quatre ados dans le vent
Le rôle principal de Zim and co est tenu par Adrien Jolivet, le fils du réalisateur, qu'on avait déjŕ aperçu aux côtés d'une autre "fille de", Marilou Berry, dans La Premičre fois que j'ai eu 20 ans… Ajoutons que les plus jeunes (télé)spectateurs reconnaîtront peut-ętre le visage de Mhamed Arezki, qui fut animateur sur la chaîne de télévision pour enfants Fox Kids.
A propos du tournage en banlieue, et du risque de tomber dans les clichés, le cinéaste, qui a grandi entre Maisons-Alfort et Alfortville dans les années 60, note : "Il y a la banlieue "dure" -le Val Fourré, les Minguettes- c'est celle qu'on voit à la télé au moment des élections, et l'autre banlieue, celle oů habitent 90% des gens et qui n'intéresse personne. Il semblerait que le cinéma ne parle que de deux autres banlieues, une "spectaculaire", avec des gangs qui escaladent les façades d'immeuble ou deviennent chanteurs de rap à succès, et une autre, plus intellectuelle, qui réfléchit sur la banlieue d'une façon plus métaphorique. J'ai tenté d'explorer une troisième voie, plus "à l'anglaise", sans pour autant abandonner l'humour."Passé-présent
A propos de l'évolution de la société, des années 60 à aujourd'hui, Pierre Jolivet note : "Ce qui a changé, c'est que tout est plus dur aujourd'hui. ...Quand j'avais 18 ans, je vivais en banlieue, la violence était quotidienne et je me suis retrouvé plusieurs fois avec des crans d'arręt sous le nez. Aujourd'hui, c'est un fusil à pompe. Il y a trente ans, les questions de racisme tournaient essentiellement autour de l'Algérie. Aujourd'hui, c'est multiplié par trois au moins : contre les Arabes, contre les Juifs, contre les Noirs. Et les problèmes communautaires sont au coeur de la vie politique."
Zik and co
La musique de Zim and co a été composée par Adrien Jolivet et Sacha Sieff, DJ et fils du grand photographe Jeanloup Sieff _________________ Tout ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts...on a tout vécu et on est encore là...avant, maintenant et jusqu'à la fin des temps!
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Posté le: Mar 16 Aoû 2005 08:46 Sujet du message: Re: Cinéma: à mon tour de jouer au "parano"
francois a écrit:
T'inquiete, on te connais c'est pour ça que je ne perdrais plus mon temps à te repondre.
Bon sommeil
kainfri a écrit:
Bon, vous me connaissez je n'y vois aucun complot judéo-croisé contre notre peuple mais je pense que les réalisateurs français pourraient participer à lutter contre les clichés parce qu'à les en croire un noir est soi un "blédard" qui porte le boubou à Paris soit un illéttré fumant joint sur joint à longueur de journée
Effectivement on va pas relever mais je tiens quand même à répondre que je suis pour ce type d'action comme les films à purs clichés, tout ce qui est fait pour rabaisser le Nègre de France ; c'est pour moi la meilleure façon de faire se révolter le Nègre, bien trop endormi en France, content quand le Maire de Paris propose une journée à ses employés nègres dédié à la traite négrière avec petits fours et punchs en fin de journée.
Certains nègres ne se considèrent encore pas assez en danger ici. Un bon petit électrochoc aux décharges de plus en plus violentes dans les neurones, un petit coup comme ça jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus et finissent par tout péter, ça en ferait pas de mal à certains ici. _________________ Les Toiles de Maryjane
Posté le: Mer 24 Aoû 2005 00:01 Sujet du message: Re: Cinéma: à mon tour de jouer au "parano"
kainfri a écrit:
Bon, vous me connaissez je n'y vois aucun complot judéo-croisé contre notre peuple mais je pense que les réalisateurs français pourraient participer à lutter contre les clichés parce qu'à les en croire un noir est soi un "blédard" qui porte le boubou à Paris soit un illéttré fumant joint sur joint à longueur de journée
Encore faudrait-il pour ce faire que les réalisateurs français n'adhèrent pas à ces clichés. Or ils sont comme la plupart des Français : ils y adhèrent, même sans haine avérée. Il n'est pas nécessaire d'y voir le moindre complot : juste des préjugés raciaux ordinaires.
Bienvenue chez les "paranos"... et bonnes vacances à toi Kainfri. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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mais je pense que les réalisateurs français pourraient participer à lutter contre les clichés parce qu'à les en croire un noir est soi un "blédard" qui porte le boubou à Paris soit un illéttré fumant joint sur joint à longueur de journée 
Effectivement on va pas relever mais je tiens quand même à répondre que je suis pour ce type d'action comme les films à purs clichés, tout ce qui est fait pour rabaisser le Nègre de France ; c'est pour moi la meilleure façon de faire se révolter le Nègre, bien trop endormi en France, content quand le Maire de Paris propose une journée à ses employés nègres dédié à la traite négrière avec petits fours et punchs en fin de journée.
