MERCREDI, 03 AOûT , 2005 - 05:58
Société : Regard : Agréable et utile
Il y a eu la belle époque des coopérants. Celle où les jeunes états indépendants d’Afrique noire en manque de compétences avaient besoin de l’expertise des ressortissants de la mère-patrie qui...
J.B.
Regard
Agréable et utile
Il y a eu la belle époque des coopérants. Celle où les jeunes états indépendants d’Afrique noire en manque de compétences avaient besoin de l’expertise des ressortissants de la mère-patrie qui, en nombre important, avaient des positions cardinales dans des secteurs d’activité fondateurs comme l’éducation et la médecine. Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. Ceci était vrai tant dans les établissements publics que confessionnels. N’a t-il pas fallu attendre les années 70 pour avoir le premier proviseur Camerounais du Lycée général Leclerc à Yaoundé. L’école publique du centre administratif de la même ville n’a eu son premier directeur Camerounais qu’au début de l’année scolaire 1986-1987.
C’est d’ailleurs avec une pointe de nostalgie et un maximum de fierté que les élèves des quelques lycées que comptait le Cameroun dans les années 60, 70 et 80 se souviennent des noms de leurs enseignants expatriés qui avaient la charge de l’émancipation des "indigènes" et leur mieux-être. Les "privilégiés" de cette époque revendiquent des têtes bien pleines et mieux faites que les jeunes générations pour être passé dans le moule des "Blancs eux-mêmes".
On ne peut donc manquer de s’étonner de ce que moins d’une vingtaine d’année après le départ des Blancs on en voit arriver d’autres, dans des proportions de plus en plus importantes, cette fois pour apprendre où il n’y a pas longtemps ils incarnaient le savoir et avaient du fait de leur phénotype, le préjugé de la science infuse. La mondialisation est passé par-là et la prime analyse ne peut renvoyer qu’à une manifestation du "village planétaire" cher au sociologue canadien Herbert Marshall MacLuhan. Cette culture de la globalisation qui a terme devrait entraîner une chute des frontières naturelles et culturelles.
Mais au-delà de la valeur ajoutée que peut constituer l’exotisme procuré par la découverte de l’Afrique pour ces stagiaires occidentaux, il y a lieu également de sonder dans leur engouement pour l’Afrique et le Cameroun, la recherche de débouchés professionnels. Le chômage sans cesse croissant en Occident où on leur préfère parfois des Africains et des Asiatiques, impose à ces jeunes occidentaux de mieux connaître ces pays qui, après l’Asie, verront sûrement déferler, au nom de la délocalisation, des grandes entreprises.
Les politiques de privatisation imposées depuis le début des années 90 et les importantes réserves minières ont attiré et attirent entreprises américaines et européennes en Afrique. La connaissance du continent pour ces jeunes occidentaux risque donc ne pas être le moindre argument du Cv au moment de postuler pour un emploi dans une multinationale qui a ses tentacules en Afrique. Par ailleurs, les organismes internationaux et diverses Ong multiplient des programmes en Afrique qui sont autant de gisement d’emplois pour une jeunesse occidentale qui, contrairement à ce que croient leurs semblables Camerounais tentés par l’aventure de l’exil, est également mal lotie en opportunité d’emploi. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
MERCREDI, 03 AOûT , 2005 - 05:59
Société : Karol Shoeman : Un tour, et puis reste
Après un stage, il décide de travailler au Cameroun.
J.R.M. (Stagiaire)
Karol Shoeman
Un tour, et puis reste
Après un stage, il décide de travailler au Cameroun.
Avec son crâne rasé et son blazer noir, ses yeux bleus, son air mystérieux, il fait tout de suite penser à un skin-head, héritier de l'idéologie nazie. Karol Shoeman en est conscient, mais il préfère désormais en rire. "J'avoue que ça me mettait très mal quand je voyais des gens effrayés parce qu'ils me prenaient pour un voyou nazi. J'ai pris le parti d'en rire, car je suis loin de cette image et les gens s'en rendent compte quand ils m'approchent", dit-il. La présence de ses trois copains, tous Noirs, apparaît par moment, comme un argument supplémentaire pour convaincre les plus sceptiques de son intégrité. Car Karol Shoeman y tient. Tout comme il tient à ce qu'il appelle, avec un accent un peu prononcé, "mon Kamerun preféré".
Né en 1978 à Leipzig (Allemagne), le jeune homme suit une formation de quatre ans en Développement informatique. Il doit effectuer des stages académiques, mais ses demandes ne sont pas favorablement accueillies. "J'étais assez dispersé", explique-t-il, pour couper court aux interrogations. Le salut viendra d'un ami qui lui propose de l'accompagner dans une entreprise au Cameroun. "J'ai d'abord rigolé car je trouvais ça fantaisiste. De l'Afrique, je ne connaissais pas grand chose. Et franchement, je n'avais pas envie de m'enterrer là-bas, même pour trois mois. De plus, je ne parlais pas le français, juste un peu d'anglais. Mais le père de mon ami, qui était directeur de la société en question, m'a convaincu".
En 2001, Karol, prénom donné en hommage au Pape Jean Paul II par ses parents, débarque à Douala. "Au début, je m'ennuyais et je trouvais tout nul ici. Au boulot, on ne faisait pas grand chose car nous étions les "protégés" du patron. Un jour, j'ai fais une tournée dans les cybercafés que je voyais pousser, et ça m'a intéressé". Le jeune homme fait une étude sur l'acquisition des Ntic par les Camerounais et la propose à son centre de formation et à des revues spécialisées. "Ils ont aimé mon travail et les propositions ont commencé à pleuvoir. Dans le même temps, je me suis rendu compte que le Cameroun me manquait terriblement". Il revient donc deux ans plus tard, avec la ferme intention de vivre un an dans le pays. "Depuis, je suis toujours là. Certaines personnes sont convaincues que je suis resté à cause d'une fille, mais ce n'est pas le cas. J'ai appris le français et je me suis adapté aux coutumes d'ici". Avec son ami et l'aide du père de ce dernier, Karol Shoeman a monté, il y a un an, une boîte spécialisée dans le Conseil, la gestion et le développement informatique. "On est au début, mais ça va démarrer. Je m'investis aussi de plus en plus dans les affaires et j'attends de voir les choses venir. Les entreprises étrangères nous consultent souvent et c'est un bon début". Venu passer un mois dans la capitale politique, le jeune Allemand a finalement rencontré une Camerounaise. "Une raison de plus de rester ici, non?". _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
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MERCREDI, 03 AOûT , 2005 - 06:02
Société : Mode : Apprentissage sous les tropiques
De jeunes étudiants étrangers séjournent de plus en plus au Cameroun pour des stages académiques.
Josiane R. Matia (Stagiaire)
Mode
Apprentissage sous les tropiques
De jeunes étudiants étrangers séjournent de plus en plus au Cameroun pour des stages académiques.
"Vous avez encore un blanc en stage à Mutations? Ils sont incroyables ces gens. Avec toutes les infrastructures qu'ils ont chez eux, ils trouvent quand même le moyen de faire leur stage ici. Qu'est-ce qu'ils cherchent vraiment ?", se demande une visiteuse au siège du journal. Elle vient d'apercevoir Arnauld Bernard, l'un des stagiaires, en provenance de France. Elle se rappelle aussi qu'il y a un an, des amis lui avaient rapporté la présence de Benoît Léty, un autre Français arrivé dans le même but à la rédaction de Mutations. Si les déclarations de la jeune femme peuvent paraître inattendues, elles ne font pourtant qu'exprimer la surprise et la perplexité de nombreuses personnes quant aux raisons qui poussent des jeunes étudiants, occidentaux notamment, à venir au Cameroun. D'autant qu'ils sont de plus en plus nombreux à débarquer ici pour des stages académiques d'un à trois mois. "J'ai un ami camerounais qui m'a encouragé à venir à Mutations et comme j'ai un oncle qui vit ici, je n'ai pas beaucoup hésité. Je suis étudiant en Sciences politiques mais le journalisme m'intéresse, raconte Arnauld Bernard. Je pense que cette expérience pourra jouer en ma faveur à mon retour, car Mutations jouit d'une bonne réputation. Par contre, je n'aurais pas accepté d'aller à Cameroon Tribune qui est un journal un peu trop classique à mon goût", ajoute le jeune homme de 22 ans. Deux de ses compatriotes ont pourtant exercé, entre mai et juin 2005, au sein du quotidien national.
Sophie Guerin et Naëlle Le Moal arrivaient de l'Institut supérieur de communication et des médias de Grenoble où elles reçoivent une formation de journalistes. Comme l'école offre à ses étudiants la possibilité de faire des stages à l'étranger, grâce à certaines allocations, les deux jeunes filles ont choisi le Cameroun, car elles souhaitaient "découvrir un pays africain et le Cameroun est l'un des rares pays d'Afrique noire où on n'entendait pas parler de guerre ou de famine". Des contacts à Cameroon tribune ont permis d'effectuer les démarches et c'est une Organisation non gouvernementale, Alliance solidaire, basée en France et oeuvrant pour la facilitation des transits Cameroun-France, qui s'est chargée d'organiser leur séjour.
Si le journalisme semble attirer plus de stagiaires, les hôpitaux accueillent aussi ces jeunes venus acquérir de l'expérience. C'est le cas de la Maternité d'Etoudi qui a une longue tradition d'accueil de stagiaires étrangers. Ceux-ci arrivent notamment de France, du Canada, du Burundi ou encore du Congo. "Nous recevons des groupes d'étudiants qui viennent souvent voir comment se prodiguent les soins dans les hôpitaux camerounais. La plupart des stagiaires occidentaux ont l'intention d'ouvrir des centres ici, après leur formation. Ils voient quelles sont nos faiblesses et nos atouts", explique Octavie Atangana, une infirmière. "Je suis là pour vivre une expérience différente. On a presque tout chez nous, mais j'ai envie de savoir comment ça se passe ailleurs, surtout dans les pays sous-développés. Je fais une sorte de tournée pour mes stages. L'année dernière, j'étais en Thaïlande et au Chili. Cette fois, j'ai travaillé en Somalie, au Bénin et enfin au Cameroun. Pas pour me moquer de la misère des gens, mais pour être sûr que je n'ai pas envie de rester dans un bureau climatisé à soulager des maux imaginaires", raconte Pieter Vranken, étudiant Néerlandais en 3e année de médecine à Paris.
Expériences
De même, dans le cadre de coopérations entre certaines universités françaises et des Ong, des étudiants en médecine sont envoyés au Cameroun. Ainsi, ils sont trois à l'hôpital Central, deux au Centre hospitalier universitaire et un à l'hôpital Militaire de Yaoundé. Pour Antonio Maggiolli, les raisons de sa présence sont moins nobles. "En fait, j'étudie le commerce international. J'avais envie de découvrir le Cameroun que je connais grâce à son équipe de football. Mon père possède une société forestière à Bafia et je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de m'amuser. Il a exigé cependant que je l'aide et donc, j'ai le statut de stagiaire académique dans son équipe".
Si pour lui, du point de vue financier, les choses sont évidentes, ce n'est pas toujours le cas pour ceux qui ne connaissent personne ici. La plupart logent dans des foyers contre des sommes importantes, ou chez des particuliers. Comme ce fut le cas pour Sophie et Naëlle. Les jeunes filles ont versé une rente de plus d'un million pour leurs frais de transport, leur nutrition et leur hébergement à une dame à Leboudi, un petit village sur la route d'Okola. En plus d'une caution du même montant. "Si nous connaissions des gens ici, nous aurions pu payer moins cher", déclarent-elles. N'empêche, elles ont apprécié leur séjour au Cameroun et surtout, elles repartent avec une "expérience" qui leur sera fortement utile. "Tout ce qu'on dépense pour arriver ici doit bien servir un jour à quelque chose", espère Pieter Vranken. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Inscrit le: 21 Mar 2004 Messages: 203 Localisation: PANAM
Posté le: Ven 05 Aoû 2005 13:18 Sujet du message:
Rocs a écrit:
Je parie que si on propose ca a un africain de france, il refuse direct et prefere se manger desrateaus par toutes les sociétes francaise.
Et tu crois kil sera traité comment par ses compatriotes camerounais dans sa boite de stage au pays ? Comme celui ki veut nous montrer koi parcequ 'il a étudié chez les blancs , c'est du vécu , désolé il y a des cons partout , alors les stages comme le boulot pour les blancs en afrique , ils sont plus privilégiés que les locaux à compétence égal meme pour ceux rentrés au pays pour travailler . _________________ MABIZ
Inscrit le: 21 Mar 2004 Messages: 203 Localisation: PANAM
Posté le: Ven 05 Aoû 2005 20:55 Sujet du message:
francois a écrit:
C'est le complexe devant le blanc.
Un blanc en afrique est toujours traité comme un colon, il est bichonné.
MABIZ a écrit:
Rocs a écrit:
Je parie que si on propose ca a un africain de france, il refuse direct et prefere se manger desrateaus par toutes les sociétes francaise.
Et tu crois kil sera traité comment par ses compatriotes camerounais dans sa boite de stage au pays ? Comme celui ki veut nous montrer koi parcequ 'il a étudié chez les blancs , c'est du vécu , désolé il y a des cons partout , alors les stages comme le boulot pour les blancs en afrique , ils sont plus privilégiés que les locaux à compétence égal meme pour ceux rentrés au pays pour travailler .
Nous sommes le cheval de troie qui peut faire imploser la machine de l' intérieur afin de stopper tout ces sales privilèges qu ' ils ont au bled à cause de ces contrats magouillés . _________________ MABIZ
Je parie que si on propose ca a un africain de france, il refuse direct et prefere se manger desrateaus par toutes les sociétes francaise.
Et tu crois kil sera traité comment par ses compatriotes camerounais dans sa boite de stage au pays ? Comme celui ki veut nous montrer koi parcequ 'il a étudié chez les blancs , c'est du vécu , désolé il y a des cons partout , alors les stages comme le boulot pour les blancs en afrique , ils sont plus privilégiés que les locaux à compétence égal meme pour ceux rentrés au pays pour travailler .
Je pense que le problème du traitement des locaux qui reviennent est beaucoup plus profond que le "mythe du blanc" et quelque part, si on regarde bien,ça n'arrive que dans certains pays et pas dans d'autres.
Il faut svoir pourquoi les sénégalais n'ont pas de problèmes à retourner au Sénégal, les nigérians n'en ont pas alors que les camerounais ou les ivoiriens en ont beaucoup plus. _________________ Mon blog: http://nino.akopo.com
Posté le: Lun 22 Aoû 2005 14:36 Sujet du message: Nou somes tro cons et tro bons. Voila koment ils nous entub
Comme toujours C'EST ENCORE NOUS LES NOIRS qui faisont preuve d'ouverture et de tolerance, les blancs viennent se servir chez nous et après ils repartent.
Pourquoi ne faisons nous pas comme les Asiatiques ou les autres peuples normaux?
Pourquoi les laissons nous entrer chez nous sans les faire payer un maximum?
Quand on voit comment les noirs sont traités en Europe, ici en France lorsqu'ils cherche un travail, un appart... Et nous imbeciles, nous lesa ccueillons à bras ouvert!!
il faut les renvoyer chez eux, qu'ils experimentent un peu le rejet et comprennent ce qu'ils nous font subir au quotidien.
une société, si elle veut SURVIVRE, DOIT DEVELOPPER DES DEFENSES IMMUNITAIRES, DES ANTICORPS, sinon le virus n'a qu'à entrer et detruire comme il veut.
ca me rend d'autant plus furax, qu'apres avoir demoli les société africaines et après avoir demoli les leurs, ils viennent maintenant chez nous. pourquoi ne restent ils pas chez eux, dans leur paradis civilisé où tout est ellement mieux qu'en Afrique.
d'autre part, les jeunes noirs à la recherchede stage et d'experience devraient aller en afrique et participer au developpement du continent au lieu de cherche deseperement à s'inserer en Europe.
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