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LA COMMUNAUTE NOIRE EN DEUIL A PARIS COMME AUX USA

 
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Skank
Bon posteur


Inscrit le: 19 Aoû 2004
Messages: 532

MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 21:00    Sujet du message: LA COMMUNAUTE NOIRE EN DEUIL A PARIS COMME AUX USA Répondre en citant

Avez-vous vu ce qui se passe aux USA en ce moment? Comme à Paris, il n'y a que la communauté Noire qui est durement touchée. Et on sait pourquoi : la pauvreté, la précarité. Lorsqu'on voit les images, on pourrait croire que cette partie de l'Amérique qui est touchée n'est habitée que par des Noirs. Que neni. J'ai appris, à ma grande surprise, que que seul un habitat sur trois était Noir.

Alors, qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on ne voit que les Noirs dans ce drame? Aux USA, les autorités ont alerté. ceux qui avait les moyens ont fuit. C'est à dire, ceux que nous ne voyez pas dans ce merdier: des blancs. et cela explique les lenteurs constatées dans la mise en place des secours. Après, il ne restait que des Noirs, pauvres, qui ne votent pas!

Pauvres Noirs ... qu'avons nous fait pour mériter ce sort?
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Rocs
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Inscrit le: 11 Déc 2004
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MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 21:11    Sujet du message: Répondre en citant

Ne calcule pas les médias francais, on les connait des qu'il faut humilir les noirs ils n'hesitent pas.
T'inkiete bientôt on aura nos medias a nous.
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Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
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Localisation: T.O

MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 21:33    Sujet du message: Répondre en citant

Les noirs Francophone sont la honte de la planete niveau unité

RIP a nos freres de nouvel orlean, mississipi, louisiane
_________________
The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)
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Skank
Bon posteur


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Messages: 532

MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 21:54    Sujet du message: Re: LA COMMUNAUTE NOIRE EN DEUIL A PARIS COMME AUX USA Répondre en citant

nallyter a écrit:
Il paraît même que cette catastrophe était prévisible. On savait qu'elle allait avoir lieu. Mais apparemment les politiciens n'étaient pas très pressés. J'ai vu un reportage où un scientifique expliquait preuve à l'appui comment cette région allait être inondée. C'était en AVRIL 2004. Donc on savait pertinemment ce qui se préparait.


Donc, génocide programmé par catastrophe interposée. se serait-il vraiement passé comme cela si on savait que la majorité des victimes était blanche?
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Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
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Localisation: T.O

MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 21:58    Sujet du message: Re: LA COMMUNAUTE NOIRE EN DEUIL A PARIS COMME AUX USA Répondre en citant

skank a écrit:
nallyter a écrit:
Il paraît même que cette catastrophe était prévisible. On savait qu'elle allait avoir lieu. Mais apparemment les politiciens n'étaient pas très pressés. J'ai vu un reportage où un scientifique expliquait preuve à l'appui comment cette région allait être inondée. C'était en AVRIL 2004. Donc on savait pertinemment ce qui se préparait.


Donc, génocide programmé par catastrophe interposée. se serait-il vraiement passé comme cela si on savait que la majorité des victimes était blanche?


Sans rigoler meme dans la presse ici au canada il parle de genocide

et je parle de la presse generaliste pas des journaux revolutionaires
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alsoc1
Grioonaute


Inscrit le: 31 Aoû 2005
Messages: 6

MessagePosté le: Ven 02 Sep 2005 22:07    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ne calcule pas les médias francais, on les connait des qu'il faut humilir les noirs ils n'hesitent pas.
T'inkiete bientôt on aura nos medias a nous.


ya un peu de ça dans cette manière bien française de présenter ce genre d'info.Ils se disent ( les médias Français ) ilserait plus juste de dire le puissant lobby qui détient la presse écrite, la radio et la télé, c'est un excéllent moyen de rabattre un peu le caquet de "nos" noirs qui depuis "laffaire Dieudo" , ont la prétention d'exister, et nous bassinent sans cesse avec les noirs américains par ci, les noirs américains par là.
Même si il y avait autant de petits blancs pauvres concernés par ce cataclysme naturel, les caméras de notre "chère" télévision Française, se garderaient bien de les montrer. Les zones choisies pour tous ces reportages qui sentent la manipulation à plein nez, sont bien sur peuplées majoritairement par des noirs, mais il existe aussi dans cette région du mississipi, des zones identiques peuplées "majoritairement de blancs" je connais bien cette région, pour y être allé quelques fois, et je serai bien surpris que la proportion de sinistrés blancs cette fois ne soit pas la même .
Je serai surpris que le cyclone ai opéré une telle discrimination en se disant : " moi cyclone , je choisi tout particulièrement de frapper cette partie de la région car elle est peuplée par des noirs "
Quant à ces histoires de moyens de déplacement, qui auraient permis aux blancs de détaler par avance, en abandonnant les "pauvres noirs", c'est à l'évidence de la foutaise, quand on sait que dans ce pays ce n'est pas une voiture, que possede même le plus pauvre, mais parfois deux quand ce n'est pas 3 bagnoles par famille.
Seulement l'occasion était trop belle pour nos "chers" médias, venant après les "mystérieux" incendies de squat Africains, ou on voyait ces "pauvres " africains sortir comme des cafards de ces immeubles pourris, les femmes avec les marmots attachés à l'africaine dans leur dos, et tenant d'autres dans les bras, oui l'occasion était trop belle pour la presse "française" de dire vous voyez "chers amis" noirs , vous vous plaignez de votre sort ici en france, mais regardez ailleurs , votre condition n'est pas meilleurs.
Ne leur en déplaise, à nos "chers" médias la condition du NOIR AMERICAIN est sans comparaison aucune, avec celle du Negre francophone.
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Jeff
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Aoû 2005
Messages: 233

MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 11:18    Sujet du message: A lire : les articles de la LIBERATION Répondre en citant

Ce drame va définitivement plombé Bush, je le pense. Et la "Million march " d'octobre aura une connatation très particuliere...y compris chez les nois américains qui y étaient indifférents ou se reposaient sur leurs lauriers car ils avaient atteints "l'upper class"...


Citation:
«Si on ne sort pas, on met le feu à cette ville»

Des dizaines de milliers de rescapés de Katrina sont toujours prisonniers dans La Nouvelle-Orléans, abandonnés par un Etat qui les traite en pestiférés. Par Pascal RICHE
samedi 03 septembre 2005 (Liberation - 06:00)

Dans le ciel de La Nouvelle-Orléans, une gigantesque fumée s'échappe d'un réservoir de produits chimiques. Des hélicoptères bourdonnent. Les rues sont désertes, jonchées de débris, de branches, de briques, d'ordures. Des maisons sont éventrées, des hôtels mis à sac. A l'angle des rues St Peters et Julia, devant l'hôtel Embassy Suites, des policiers enfilent leurs gilets pare-balles et sortent leurs fusils d'assaut : «Dégagez de là, il y a un homme armé là-dedans», hurlent-ils. The «Big Easy», surnom de la ville, vivait vendredi sa cinquième journée de chaos.

Le Superdome, grand stade de football où s'étaient réfugiées 35 000 personnes, est en voie d'évacuation. Mais dans la gradation du cauchemar, le pire du pire a pour théâtre le Ernest M. Morial Convention Center, non loin de l'aquarium. Là, quelque 20 000 personnes sont entassées dans des conditions inimaginables. Elles ont posé des pans de moquette dans le hall et sur les trottoirs. Entourées d'ordures, elles attendent les bus qu'on leur a promis et qui ne viennent pas. La police n'est pas loin, elle a ordre de ne pas intervenir. Les damnés du Convention Center sont laissés à leur sort, comme des pestiférés, comme [b]des animaux.[/b] Personne ne vient leur parler, à part la presse. De la nourriture et de l'eau sont jetées depuis des hélicoptères, sur le parking voisin (les pilotes refusent de se poser). Ou alors, depuis le pont, non loin de là. Sur le trottoir, on croise des malades, des infirmes, des handicapés mentaux, des nourrissons. Les toilettes du centre explosent d'excréments et d'urine. Il y a eu des morts, mais les autorités ne récupèrent pas les cadavres. Deux d'entre eux sont posés à même le trottoir : celui d'une vieille femme, assise sur une chaise roulante, a été recouvert d'une couverture écossaise, une flaque de sang sous son pied gauche. Derrière, une autre forme, les genoux repliés, gît dans un drap blanc. Sept autres cadavres seraient dans une chambre froide, au deuxième étage, assurent les occupants du lieu, en s'étranglant de colère.

Menaces. Lorsque des journalistes arrivent, des grappes se forment : «Où sont les bus ?» «Sortez-nous de là» «S'il vous plaît, dites-leur de faire quelque chose.» L'indignation est immense. «Ecrivez que si on ne sort pas aujourd'hui, on met le feu à cette ville !» lance un homme. Barbara Surgi, 75 ans, [b]une des très rares Blanches dans la foule, juge qu'«on va droit à une émeute»[/b]. La veille, «une responsable de la Fema [l'autorité fédérale chargée des urgences] est passée pour nous dire que 200 bus allaient arriver dans la soirée. A 8 heures, elle est revenue pour dire "ils arrivent dans deux heures". Puis à dix heures, elle a dit "demain matin". Et rien ne vient, rien !».

L'eau est rare, de même que les médicaments et le lait pour bébés. «On n'a plus que deux boîtes de lait concentré pour notre bébé de 6 mois, et on a du mal à trouver de l'eau pour le diluer. On doit donc espacer ses repas», raconte Kyle Turner, un cuisinier de 28 ans, qui ne se promène pas sans une canne de golf, «pour ma protection».

Dionne Laneheart, une femme portant des dents en or étoilées, raconte l'horreur que vivent tous ces gens depuis cinq jours. Les morts, les violences, les gangs, la peur des viols, la peur des enlèvements d'enfants, pendant la nuit. Elle montre les malades, les enfants déshydratés... Mais c'est l'image d'une vieille femme qui la fait fondre en larmes : assise par terre, elle mange des spaghettis dans une vieille boîte de conserve : «C'est dégoûtant, regardez ça, il faut arrêter cela !»

Pillards sauveurs. Des jeunes gens poussent des poubelles pleines de boissons et de snacks, pris çà et là dans les magasins abandonnés de la ville. La veille, le président Bush a dénoncé sévèrement les pillards, estimant qu'ils seraient traités avec «zéro tolérance». Mais ici, au Convention Center, ces pillards sont considérés comme ceux qui ont sauvé le plus de vies. «Qu'aurait-on fait sans ces jeunes ?» demande Herbert Stamps, qui est venu du Tennessee rendre visite à son cousin, et qui s'est retrouvé piégé comme bien d'autres touristes. Les bébés n'ont pas besoin des rations militaires balancées par hélicoptère, souligne-t-il. Dreadlocks, tee-shirt à l'effigie de Marvin Gaye, il voit dans cette crise un pur «conflit racial» : «Si vous êtes caucasien [blanc, dans le jargon américain], vous pouvez "saisir" une voiture dans la rue et sortir sans problème. Ils ne contrôlent que les voitures des Noirs.»
Incompréhension. Que ces milliers de personnes soient laissées dans cette situation, au Convention Center, est incompréhensible. Car le bâtiment est à l'entrée d'une rampe d'autoroute déserte, et aucune inondation n'empêche de sortir de la ville. «Qu'ils arrêtent de nous balancer de la nourriture, s'exclame Giggi Blunt, devant les deux cadavres. On n'a pas besoin de nourriture, mais de troupes et de bus. Pourquoi les flics ne sont-ils pas déjà là-dedans pour assurer l'ordre ?»

Pourquoi ? Les policiers postés devant le centre ne peuvent répondre à sa question. Ils ne savent rien des décisions prises au-dessus d'eux. Certains de leurs collègues, originaires de La Nouvelle-Orléans, ont rendu leur badge, par peur, dégoût ou colère. «Ils ont dit qu'ils avaient déjà tout perdu et qu'ils trouvaient que ce n'était pas la peine de perdre encore leur vie en retournant là-bas se faire tirer dessus par des pillards», a expliqué le colonel Henry Whitehorn, chef de la police d'Etat de Louisiane. Ceux qui sont autour du centre n'ont pas tous de gilet pare-balles : «Certains d'entre nous l'ont perdu quand on a été évacués», explique une policière, qui affirme qu'elle a, comme la plupart de ses collègues, essuyé des coups de feu ces derniers jours. Un peu plus loin, Steve, un soldat du 101e régiment parachutiste, les fameux «Screaming Eagles», est chargé d'assurer une présence. Depuis quand ? «Trop longtemps», répond Steve H., qui revient d'Irak : «Ici, c'est l'équivalent de mes pires jours à Bagdad.» En fin de matinée, les bus n'étaient toujours pas arrivés.


edifiant et consternant...je crois aussi que beaucoup de noirs américains vont ressortir leurs livres d'histoire et réaliser que la LUTTE pour leurs droits est UN MARATHON pas un sprint...(et en même temps comprendre que les problemes d'environnement, ce ne sont pas du gadget...le traité de Kyoto, le petrole... autant d'habitudes qu'il faudra changer...de gré ou de force

Dernière chose: JAY Z, P DIDDY, MASTER P, Chris ticker, Ophrah, etc...OK respect, les gars sortent des millions de dollars (mais comparés à leur fortune perso se comptant en centaines de millions de dollars, ça va pas trop les mettre sur la paille)...mais en même temps en " s'exportant" dans le monde entier, ils avaient peut etre oublies que des milions des leurs étaient restés en marge voir exclus de "l'amerian dream"...bref la claque dans la gueuele, c'est TOUS LES NOIRS , quels que soient leur situation sociale, qui vont se la prendre...
_________________
Tout ce qui ne nous tue pas nous rends plus forts...on a tout vécu et on est encore là...avant, maintenant et jusqu'à la fin des temps!
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zebiwelobo
Grioonaute


Inscrit le: 05 Mai 2005
Messages: 48

MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 12:06    Sujet du message: Répondre en citant

Peu importe l'endroit, on est l'objet de la même haine, du même mépris.

Nos cousins aborigènes en australie
Nos frères africains-américains
Partout, alors !

Ce n'est pas qu'une question de se prendre des coups !
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