Posté le: Ven 21 Oct 2005 23:38 Sujet du message: Manifestation contre l'impérialisme français.
HENRI ZADI (PRESIDENT DU FIPIA) :“Nous allons demander aux Français de désarmer leurs rebelles”
M. Sevérin Henri Zadi est le président du forum international pour la promotion des intérêts de l’Afrique (FIPIA), une organisation internationale basée à New York, aux Etats-Unis d’Amérique. Son organisation compte organiser, le 29 octobre prochain, devant le siège des nations unies et dans plusieurs capitales du monde, des marches et sit-in de protestation pour exiger que la France désarme les rebelles. De passage en Côte d’Ivoire, il en a parlé avec les journalistes.
“Le 29 octobre prochain, nous allons organiser une manifestation devant le siège des nations unies pour demander à la France de désarmer les rebelles qu’elle a envoyés sur notre territoire. Nous savons que ce sont les français qui ont attaqué notre pays. Nous savons donc que le désarmement ne se fera pas tant que les français ne joueront pas franc-jeu avec la communauté internationale. Et si nous n’y prenons garde, les douze mois donnés par la communauté internationale pour permettre l’organisation des élections ne serviront à rien. La France va nous faire tourner en rond et rien de concret ne sera fait. C’est pour quoi nous tenons à attirer l’attention des démocrates du monde pour que tout le monde fasse pression sur la France afinqu’elle laisse la Côte d’Ivoire tranquille.”
C’est en ces termes que le président du Forum international pour la promotion des intérêts de l’Afrique (FIPIA), Sevérin Henri Zadi, s’est adressé, mercredi dernier, aux journalistes qu’il a rencontrés dans un restaurant à Cocody-Angré dans le cadre de la visite qu’il effectue en ce moment en Côte d’Ivoire pour préparer la manifestation que sa structure organise le 29 octobre prochain devant le siège des nations unies et dans plusieurs capitales du monde pour exiger de la France qu’elle désarme ses rebelles.
M. Zadi a dit être à Abidjan pour discuter avec la conférence des partis politiques non représentés dans les institutions de la république qui est chargée de l’organisation de la manifestation d’Abidjan. selon lui, les africains de la diaspora sont très mobilisés pour attirer l’attention de la communauté internationale, à commencer par les autorités américaines, sur les réalités de la crise ivoirienne. C’est pour quoi il a lancé un appel à tous les démocrates ivoiriens et à tous les patriotes pour qu’ils aillent soutenir ceux qui vont se rassembler au complexe sportif de Yopougon pour la même cause. “Nous devons faire preuve de solidarité au moment où notre pays aborde un virage important”, a insisté le conférencier.
Le FIPIA, selon son président, regroupe plusieurs africains de la diaspora vivant aux Etats-Unis et originaires d’une dizaine de pays.
L’organisation fait, depuis sa création, la promotion de l’Afrique et de ses nouveaux leaders engagés sur le chemin de la renaissance du continent. Dans cette optique, elle sert de pont entre les hommes d’affaires africains et leurs homologues américains, et aide à trouver des partenaires pour les collectivités territoriales décentralisées que sont les communes, les conseils généraux et les districts.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Séverin Henri Zadi (président du Forum international pour la promotion des intérêts de l’Afrique) : “Nous travaillons à mieux faire connaître l’Afrique aux américains”
M. Séverin Henri Zadi est le président du Forum international pour la défense des intérêts de l’Afrique (FIPIA), une structure internationale basée à New-York aux Etats-Unis. De passage en Côte d’Ivoire, il s’est prêté aux questions de Notre Voie pour expliquer le travail que fait son organisation pour faire connaître l’Afrique aux américains.
Notre Voie : Henri Zadi, vous êtes le président du Forum international pour la promotion des intérêts de l’Afrique (FIPIA). Pouvez-vous nous présenter le FIPIA?
Henri Zadi : Le Forum international pour la promotion des intérêts de l’Afrique (FIPIA) est une organisation non-gouvernementale à caractère international qui est basée à New-York. Son objectif est de contribuer à l’édification de solides réseaux d’échanges et d’investissements entre l’Afrique et le reste du monde. Le FIPIA, se voulant apolitique, refuse sans équivoque toute ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres, d’encourager ou de soutenir toute action de déstabilisation politique.
N.V. : Depuis quand votre organisation existe et quelles sont ses activités principales?
H.Z. : Le FIPIA existe depuis 1998. Son premier président est aujourd’hui ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères dans un pays de l’Afrique de l’ouest. Je suis le deuxième président, et mon mandat prend fin en 2008. Notre action touche quatre axes. Nous voulons promouvoir les investissements massifs vers l’Afrique par l’intermédiation positive entre nos gouvernants, les financiers et les bailleurs de fonds internationaux,constituer une source de documentation et d’informations économiques et financières sur l’Afrique, travailler sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique; enfin soutenir les efforts des citoyens africains à la base en vue de créer une relance économique à travers l’intégration des marchés.
N.V. : Depuis 1998, vous êtes sur le terrain. Au bout de sept années d’existence, quelles sont les actions que vous avez initieés ?
H.Z. : Tout ce qui est nouveau choque et suscite des réactions diverses. Nous avons été combattus par des gens qui ont tenté de nous mettre les bâtons dans les roues. Après moult difficultés, nous sommes parvenus à créer des délégations au Cameroun, au Burkina Faso, au Soudan, au Sénégal, au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire.
A ce stade, il est difficile de parler de bilan. Dans un premier temps, il y avait des tâches prioritaires, comme l’établissement des contacts entre les investisseurs américains et les décideurs africains. C’est ce que nous avons fait avec les mairies du Bénin, du Togo, du Burkina faso. Nous sommes en train de faire la même chose pour la Côte d’Ivoire en envoyant trois présidents de conseils généraux aux Etats-Unis pour une mission d’exploration.
N.V. : Vous avez décidé de vous mobiliser pour contribuer à la résolution de la crise en Côte d’Ivoire. Quelles sont les actions que vous avez déjà initiées dans ce sens ?
H.Z. : Les efforts sont de plusieurs ordres. Il y en a qu’on voit et d’autres qu’on ne voit pas. Nous, nous sommes ceux qui travaillent dans l’ombre. Lorsque la crise a éclaté, le FIPIA a cherché à expliquer les fondements de la crise à travers une action de sensibilisation auprès des différents partenaires américains. Dans ce sens nous avons mené des investigations pour essayer de répondre à toutes les questions qui se posaient, si bien qu’aujourd’hui, nous avons une documentation riche sur la crise en Côte d’Ivoire. Vous voulez savoir qui a donné l’argent pour acheter les armes et dans quels comptes c’est passé. Nous sommes à mesure de répondre. En temps opportun, nous mettrons cette documentation à la disposition de l’autorité pour en faire un livre. Nous travaillons donc dans la discrétion. Aujourd’hui, on se lève parce que la France et la communauté internationale jouent avec le feu. On ne veut pas régler la crise parce qu’on fait des calculs mesquins. Quelqu’un disait que pour que la paix revienne, il faut que Gbagbo quitte le pouvoir ou il ne devrait pas être autorisé à être candidat. Pour quelle raison ne serait-il pas candidat? Au départ, les rebelles disaient qu’ils n’accepteraient de déposer les armes que si Ouattara est candidat. C’est fait. Mais ils refusent et ils parlent aujourd’hui d’identification. Le Président Gbagbo a compris ce que les gens cherchent, c’est de faire un coup d’Etat. Quel que soit celui qui va organiser les élections, le Président Gbagbo sera vainqueur. Alors, il faut l’empêcher d’être candidat.
N.V. : Comment sera organisée la manifestation du 29 octobre?
H.Z. : Elle aura lieu devant les nations unies. En ce qui concerne New-York, mais également dans la périphérie de New-York. Tous les ivoiriens, qui vivent dans les états voisins, viendront devant les Nations unies. Les africains de ces Etats- là seront eux aussi présents pour soutenir les Ivoiriens. Nous serons soutenus également par des Américains. A Washington, la mobilisation aura lieu devant le Capitol. Là-bas également, les Ivoiriens des villes périphériques seront associés.
En France, les gens vont marcher sur les Champs Elysées. En Angleterre, les gens se rendront devant la Primature, à Bruxelles, les manifestants iront devant le bureau de l’UE. Une seule exigence, le désarmement des rebelles. Les manifestations auront lieu le même jour, mais à des heures différentes compte tenu des décalages horaires. En Afrique les gens vont marcher devant les consulats.
En Côte d’Ivoire, vu l’interdiction des marches, les manifestants se rassembleront au Parc des Sports.
N.V. : Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, est-ce qu’aujourd’hui toutes les dispositions ont été prises pour une grande mobilisation?
H.Z. : Il y a eu des contacts avec la galaxie patriotique, des spots télés ont été concoctés… Je pense que les gens viendront massivement. Il y a des difficultés matérielles et financières, mais nous nous attelons à les résoudre. Je rappelle que notre action vise le bien-être de tous les Ivoiriens. Je profite de cette occasion pour demander aux communautés étrangères vivant en Côte d’Ivoire de se joindre à nous car, c’est l’Afrique qui est en jeu ici. Nous avons confié l’organisation pratique de la manifestation à la Conférence des partis non représentés dans les institutions, dirigée par M. Maha Fernand en qui nous avons entièrement confiance. Nous demandons aux autorités de les appuyer. C’est très important pour l’avenir de notre pays.
Interview réalisée par Guillaume T. Gbato et César Ebrokié
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