Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Mer 09 Nov 2005 16:40 Sujet du message:
Juste comme çà ...la révolte c'est un crime ...si si ...à peu près partout dans le monde...
C'est la révolution qui n'en est pas un car çà implique que tu as réussi à retourner le système...
C'est bien symptomatique d'ailleurs...révolte à bon compte et à peu de frais....mais pas révolution surtout !
Ce "Communiqué du Mouvement des Indigènes de la République" est trop fort
Vraiment vous vous amusez les gars avec les mots !
"Des centaines de jeunes ont été interpellés et arrêtés par les forces de police dans le cadre des évènements en cours. Nous exigeons leur libération immédiate. Il convient de reconnaître aux faits qui leurs sont reprochés leur caractère politique, et de leur refuser un traitement judiciaire, [...] À révolte politique, réponse politique."
Mouahahahah ....s'kuzez hein...mais quand mêêêmme....révolte politique !! ?? C'est la grande muette qui se révolte alors ? !! Pis sérieux...j'trouve pas qu'elle rencontre un assentiment massif cette révolte...même et je dirais surtout chez habitants de banlieues...
"Des parties entières de la Seine-Saint Denis et d’autres zones urbaines font l’objet d’une véritable occupation par des milliers de CRS ou autres gendarmes, dans une logique de guerre civile."
Guerre civile, occupation, donc....ouais ça devrait attirer le chaland des mots comme çà ...pas de problèmes.... Bon j'imagine que ca vous interesse pas trop qu'on vous dise que peut être vous y allez un peu fort et que peut être vous "insultez" vraiment les gens qui ont vécu la guerre civile et la vive encore partout dans le monde ?
Bon....ben faut pas s'arrêter là les gars...faut saisir Koffi Annan et demandez une résolution au conseil de sécurité...peut etre qu'avec un peu de chance on pourra vous envoyer des casques bleus....vous allez voir c'est marrant
Allez....j'ai tellement les nerfs de voir que tout le monde joue avec le feu...pfffff
1- Avant La révolution, il faut déjà se révolter... Ce n'est qu'après que la révolution viendra ou ne viendra pas, tout dépendra...
2- Avant de parler Kofi Anan et autres, les habitants des quartiers eux-mêmes doivent dire NON à l'encerclement des CRS, ils ont droit, non ?
3. Oui, on sait que les indigènes de la république sont forts, du moins sur la problématique qu'ils ont posée, ça on le sait. Et il suffit pour s'en rendre compte de constater les débats et les ouvrages récents sur la pensée coloniale et postcoloniale française et ses effets sur les enfants d'esclaves et d'anciens colonisés : discriminations à l’embauche, au logement, etc., ghettoïsation; et finalement : les hordes de CRS, couvre-feu et expulsion. Tout ça, ça ne vous rappelle rien ? Moi si, et j'en suis sûr beaucoup d'autres ici…
Dernière édition par Albert le Mer 09 Nov 2005 17:16; édité 1 fois
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Mer 09 Nov 2005 17:12 Sujet du message:
Albert a écrit:
Juste 3 petites remarques :
2- Avant de parler Kofi Anan et autres, les habitants des quartiers eux-mêmes doivent dire NON à l'encerclement des CRS, ils ont droit, non ?
Bah je trouve surtout que les habitants des quartiers ont plutôt envie de dire NON à l'encerclement par les voitures brûlées....
Après bien sur qu'ils ont le droit de demander à ce que les CRS s'en aillent. c'est même d'ailleurs çà qui fait la différence entre la France et les pays ou il y a VERITABLEMENT la guerre civile....
De grâce arrêtez de jouer à vous faire peur...
Y a des problèmes, c'est clair mais c'est la crédibilité de toutes formes d'actions par la suite qui est en jeu avec de telles paroles...
Quand vous aurez eu que les CRS dégagents et que vos jeunes révoltés politiques regagnent leur domicile sans aucune sanction...voir même en étant acclamé alors là oui je crois qu'on pourra parler de révolte..voir de révolution mais je suis pas sur que ce soit celle que vous espérez...
Juste 3 petites remarques :
2- Avant de parler Kofi Anan et autres, les habitants des quartiers eux-mêmes doivent dire NON à l'encerclement des CRS, ils ont droit, non ?
Bah je trouve surtout que les habitants des quartiers ont plutôt envie de dire NON à l'encerclement par les voitures brûlées....
Après bien sur qu'ils ont le droit de demander à ce que les CRS s'en aillent. c'est même d'ailleurs çà qui fait la différence entre la France et les pays ou il y a VERITABLEMENT la guerre civile....
De grâce arrêtez de jouer à vous faire peur...
Y a des problèmes, c'est clair mais c'est la crédibilité de toutes formes d'actions par la suite qui est en jeu avec de telles paroles...
Quand vous aurez eu que les CRS dégagents et que vos jeunes révoltés politiques regagnent leur domicile sans aucune sanction...voir même en étant acclamé alors là oui je crois qu'on pourra parler de révolte..voir de révolution mais je suis pas sur que ce soit celle que vous espérez...
Je suis tout à fait d'accord avec vous. La violence comme on la voit, n'est jamais la solution. La solution est politique. Se révolter pour moi est d'être capable de dire : NON dans un pays qui se déclare le pays des droits de l'Homme, sans voir bâillonné, matraqué, jeté dans une prison et finalement expulsé les mains derrières le dos. Brûler des voitures des pauvres ou des biens publics est condamnable. Mais d’un autre côté je comprends parfaitement le ras-le-bol de ces jeunes sans aucun avenir : taux de chômage voisinant 50% (quand on est Noir ou Arabe) alors qu'il est à moins de 10% dans la population d'origine européenne française.
En France, il y a un vrai problème d’Egalité, et ça,, ça ne peut être résolu par la violence d’un côté comme de l’autre. Et je suis désolé Nikolas Sarkozy exerce la violence sur tous les plans depuis qu’il est au gouvernement...
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Mer 09 Nov 2005 17:49 Sujet du message:
Mais je suis ENTIEREMENT d'accord avec toi ! En tout cas tel que tu le dis là...
Le seul problème c'est que le communiqué que tu as posté tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes selon moi !
Il laisse à penser qu'une répression sauvage s'opère . . . c'est mensonger tout de même...
Il laisse à penser que c'est des Che Guevara en culotte courte à qui on a affaire...La belle affaire...ils sont pas en révolte contre le système, ils veulent férocement entrer dedans c'est tout...
Mais c'est vrai on leur ferme la porte à la geule sur des motifs foireux...je te l'accorde.
Avec les milliers de cameras et de micros du monde entier qui se tendent vers eux les émeutiers ont tout le loisir de faire passer des messages...
J'suis énervé j'ai le droit de tout péter...c'est ce qui est proposé ? Bah alors les flics peuvent en dire de même ? Ils nous énervent alors on les pètent !!
Ce communiqué est irresponsable car ils encouragent les mômes à aller se faire cartonner dans la rue....z'aurais l'air malin si un môme se faisait flinguer . . .
Albert, as tu le texte de cette loi de 1955 relatif au couvre-feu?
Si tu peux le poster, j'aimerai bien le lire.
Voici le texte consolidé de ladite loi :
Publication au JORF du 7 avril 1955
Loi n°55-385 du 3 avril 1955
Loi instituant un état d'urgence et en déclarant l'application en Algérie.
version consolidée au 16 juin 2000 - version JO initiale
L'Assemblée nationale et le Conseil de la République ont délibéré,
L'Assemblée nationale a adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
TITRE Ier.
Article 1
L'état d'urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire métropolitain, de l'Algérie, ou des départements d'outre-mer, soit en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public, soit en cas d'événements présentant, par leur nature et leur gravité, le caractère de calamité publique.
Article 2
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art. 1 (JORF 17 avril 1960).
L'état d'urgence est déclaré par décret en Conseil des ministres. Ce décret détermine la ou les circonscriptions territoriales à l'intérieur desquelles il entre en vigueur.
Dans la limite de ces circonscriptions, les zones où l'état d'urgence recevra application seront fixées par décret.
La prorogation de l'état d'urgence au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par la loi.
Article 3
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art. 1 (JORF 17 avril 1960).
La loi autorisant la prorogation au-delà de douze jours de l'état d'urgence fixe sa durée définitive.
Article 4
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art. 1 (JORF 17 avril 1960).
La loi portant prorogation de l'état d'urgence est caduque à l'issue d'un délai de quinze jours francs suivant la date de démission du Gouvernement ou de dissolution de l'Assemblée nationale.
Article 5
La déclaration de l'état d'urgence donne pouvoir au préfet dont le département se trouve en tout ou partie compris dans une circonscription prévue à l'article 2 :
1° D'interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté ;
2° D'instituer, par arrêté, des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé ;
3° D'interdire le séjour dans tout ou partie du département à toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l'action des pouvoirs publics.
Article 6
Modifié par Loi n°55-1080 du 7 août 1955 art. 3 (JORF 14 août 1955).
Le ministre de l'intérieur dans tous les cas et, en Algérie, le gouverneur général peuvent prononcer l'assignation à résidence dans une circonscription territoriale ou une localité déterminée de toute personne résidant dans la zone fixée par le décret visé à l'article 2 dont l'activité s'avère dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics des circonscriptions territoriales visées audit article.
L'assignation à résidence doit permettre à ceux qui en sont l'objet de résider dans une agglomération ou à proximité immédiate d'une agglomération.
En aucun cas, l'assignation à résidence ne pourra avoir pour effet la création de camps où seraient détenues les personnes visées à l'alinéa précédent.
L'autorité administrative devra prendre toutes dispositions pour assurer la subsistance des personnes astreintes à résidence ainsi que celle de leur famille.
Article 7
Modifié par Loi n°80-514 du 7 juillet 1980 art. unique (JORF 9 juillet 1980).
Toute personne ayant fait l'objet d'une des mesures prises en application de l'article 5 (3°), ou de l'article 6 peut demander le retrait de cette mesure. Sa demande est soumise à une commission consultative comprenant des délégués du Conseil général désignés par ce dernier et comportant, en Algérie, la représentation paritaire d'élus des deux collèges.
La composition, le mode de désignation et les conditions de fonctionnement de la commission seront fixés par un décret en Conseil d'Etat.
Les mêmes personnes peuvent former un recours pour excès de pouvoir contre la décision visée à l'alinéa 1er ci-dessus devant le tribunal administratif compétent. Celui-ci devra statuer dans le mois du recours. En cas d'appel, la décision du Conseil d'Etat devra, intervenir dans les trois mois de l'appel.
Faute par les juridictions ci-dessus d'avoir statué dans les délais fixés par l'alinéa précédent, les mesures prises en application de l'article 5 (3°) ou de l'article 6 cesseront de recevoir exécution.
Article 8
Le ministre de l'intérieur, pour l'ensemble du territoire où est institué l'état d'urgence, le gouvernement général pour l'Algérie et le préfet, dans le département, peuvent ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacles, débits de boissons et lieux de réunion de toute nature dans les zones déterminées par le décret prévu à l'article 2.
Peuvent être également interdites, à titre général ou particulier, les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre.
Article 9
Les autorités désignées à l'article 6 peuvent ordonner la remise des armes de première, quatrième et cinquième catégories définies par le décret du 18 avril 1939.
Les armes de la cinquième catégorie remises en vertu des dispositions qui précèdent donneront lieu à récépissé. Toutes dispositions seront prises pour qu'elles soient rendues à leur propriétaire en l'état où elles étaient lors de leur dépôt.
Article 10
La déclaration de l'état d'urgence s'ajoute aux cas visés à l'arrêté article 1er de la loi du 11 juillet 1938 sur l'organisation générale de la nation en temps de guerre pour la mise à exécution de tout ou partie des dispositions de ladite loi en vue de pourvoir aux besoins résultant de circonstances prévues à l'article 1er.
Article 11
Modifié par Ordonnance n°60-372 du 15 avril 1960 art. 1 (JORF 17 avril 1960).
Le décret déclarant ou la loi prorogeant l'état d'urgence peuvent, par une disposition expresse :
1° Conférer aux autorités administratives visées à l'article 8 le pouvoir d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit ;
2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections ciné-matographiques et des représentations théâtrales.
Les dispositions du paragraphe 1° du présent article ne sont applicables que dans les zones fixées par le décret prévu à l'article 2 ci-dessus.
Article 12
Modifié par Loi n°2000-516 du 15 juin 2000 art. 83 (JORF 16 juin 2000).
Lorsque l'état d'urgence est institué, dans tout ou partie d'un département, un décret pris sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de la défense nationale peut autoriser la juridiction militaire à se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes, relevant de la cour d'assises de ce département.
La juridiction de droit commun reste saisie tant que l'autorité militaire ne revendique pas la poursuite et, dans tous les cas, jusqu'à l'ordonnance prévue à l'article 133 du code d'instruction criminelle (1). Si, postérieurement à cette ordonnance, l'autorité militaire compétente pour saisir la juridiction militaire revendique cette poursuite, la procédure se trouve, nonobstant les dispositions de l'article 24, dernier alinéa, du code de justice militaire, portée de plein droit devant la chambre des mises en accusation prévue par l'article 68 du code de la justice militaire, lorsque la chambre de l'instruction saisie n'a pas encore rendu son arrêt, soi t devant la juridiction militaire compétente ratione loci lorsqu'un arrêt de renvoi a été rendu. Dans ce dernier cas, les dispositions de l'alinéa ci-après sont applicables, et il n'y a pas lieu pour la Cour de cassation de statuer avant le jugement sur les pourvois qui ont pu être formés contre cet arrêté. Le tribunal militaire est constitué et statue, dans les conditions fixées aux deux derniers alinéas de l'article 10 du code de la justice militaire.
Lorsque le décret prévu à l'alinéa du présent article est intervenu, dans les circonscriptions judiciaires précisées audit décret et pour toutes les procédures déférées à la juridiction militaire, il ne pourra être exercé aucune voie de recours contre les décisions des juridictions d'instruction, y compris l'arrêt de renvoi, à l'exception de l'opposition contre les ordonnances statuant sur une demande de mise en liberté provisoire devant la chambre des mises en accusation, qui statuera dans la quinzaine. Une nouvelle opposition ne pourra être élevée que contre une ordonnance rendue plus de deux mois après une précédente décision de rejet de la chambre des mises en accusation.
Les pourvois en cassation contre les décisions des juridictions d'instruction ne peuvent être formés qu'après jugement statuant au fond et, s'il y a lieu, en même temps que le pourvoi élevé contre celui-ci. Ils sont portés devant un tribunal militaire de cassation établi par décret en se conformant aux articles 126 à 132 du code de justice militaire et statuant dans les conditions de forme et de fond prévues aux articles 133 à 155 dudit code.
Aucune voie de recours, même en cassation, ne pourra également être exercée contre les décisions des juridictions d'instruction de droit commun statuant sur des faits prévus audit décret à l'exclusion de l'appel devant la chambre des mises en accusation.
NOTA : Voir article 181 du Code de procédure pénale.
Article 13
Les infractions aux dispositions des articles 5, 6, 8, 9 et 11 (2°) seront punies d'un emprisonnement de huit jours à deux mois et d'une amende de 5000 à 200000 F ou de l'une de ces deux peines seulement. L'exécution d'office, par l'autorité administrative, des mesures préscrites peut être assurée nonobstant l'existence de ces dispositions pénales.
Article 14
Les mesures prises en application de la présente loi cessent d'avoir effet en même temps que prend fin l'état d'urgence.
Toutefois, après la levée de l'état d'urgence les tribunaux militaires continuent de connaître des crimes et délits dont la poursuite leur avait été déférée.
TITRE II.
Article 15
L'état d'urgence est déclaré sur le territoire de l'Algérie et pour une durée de six mois.
Un décret, pris en exécution de l'article 2, fixera les zones dans lesquelles cet état d'urgence recevra application.
Article 16
L'état d'urgence déclaré par l'article 15 emporte, pour sa durée, application de l'article 11 de la présente loi.
Par le Président de la République :
RENE COTY.
Le président du conseil des ministres, EDGAR FAURE.
Le ministre délégué à la présidence du conseil, GASTON PALEWSKI.
Le garde des sceaux, ministre de la justice, SCHUMAN.
Le ministre des affaires étrangères, ANTOINE PINAY.
Le ministre de l'intérieur, MAURICE BOURGE-MAUNOURY.
Le ministre de la défense nationale et des forces armées, PIERRE KOENIG.
Le ministre des finances et des affaires économiques, PIERRE PFLIMLIN.
Le ministre des travaux publics, des transports et du tourisme, EDOUARD CORNIGLION-MOLINIER.
Le ministre de l'industrie et du commerce, ANDRE MORICE.
Le ministre de l'agriculture, JEAN SOURBET.
Le ministre de la santé publique et de la population, BERNARD LAFAY.
Le ministre de la marine marchande, PAUL ANTIER.
Le ministre des postes, télégraphes et téléphones, EDOUARD BONNEFOUS.
Mais je suis ENTIEREMENT d'accord avec toi ! En tout cas tel que tu le dis là...
Le seul problème c'est que le communiqué que tu as posté tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes selon moi !
Il laisse à penser qu'une répression sauvage s'opère . . . c'est mensonger tout de même...
Il laisse à penser que c'est des Che Guevara en culotte courte à qui on a affaire...La belle affaire...ils sont pas en révolte contre le système, ils veulent férocement entrer dedans c'est tout...
Mais c'est vrai on leur ferme la porte à la geule sur des motifs foireux...je te l'accorde.
Avec les milliers de cameras et de micros du monde entier qui se tendent vers eux les émeutiers ont tout le loisir de faire passer des messages...
J'suis énervé j'ai le droit de tout péter...c'est ce qui est proposé ? Bah alors les flics peuvent en dire de même ? Ils nous énervent alors on les pètent !!
Ce communiqué est irresponsable car ils encouragent les mômes à aller se faire cartonner dans la rue....z'aurais l'air malin si un môme se faisait flinguer . . .
Je suis d'accord avec vous sur tout ce que vous dites, sauf sur ces points :
1. Je sens comme on dirait...une sorte de suspicion dans votre propos. Je vous rassure : ce que je dis là c'est ce que je dirai ailleurs, je ne pratique pas le double discours.
2. Les indigènes n'ont jamais dit que les jeunes qui brûlent les voitures étaient des Che Guevara en culotte ou pas. Si vous regardez sur notre site, dans le premier communiqué, on dit clairement qu'on est contre les violences, tout en appelant au calme. Dans le second, on jamais cautionner la violence.
3. Concernant répression, il faut aller dans les commissariats et dans les tribunaux pour s'en apercevoir. Certains Indigènes y étaient en tant qu'observateur et en ont rendu compte, c'est plus que ce que vous ne pouvez imaginer...
4. Quant au fait que les jeunes veulent être dans le système, je ne pense pas réellement. La situation se dégrade dans les quartiers depuis des décennies et personne ne fait bouger le petit doigt, si ce n'est mettre des CRS aux quartiers et leur promettre le nettoyage au Karcher ou les traiter de racailles! Vous savez, la réaction des personnes face à vécu douloureux n'est pas la même. Certains vont réfléchir calmement à trouver des solutions politiques, d'autres mettent le feu dans les voitures et poubelles.
Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Jeu 10 Nov 2005 17:05 Sujet du message:
Albert a écrit:
1. Je sens comme on dirait...une sorte de suspicion dans votre propos. Je vous rassure : ce que je dis là c'est ce que je dirai ailleurs, je ne pratique pas le double discours.
2. Les indigènes n'ont jamais dit que les jeunes qui brûlent les voitures étaient des Che Guevara en culotte ou pas. Si vous regardez sur notre site, dans le premier communiqué, on dit clairement qu'on est contre les violences, tout en appelant au calme. Dans le second, on jamais cautionner la violence.
3. Concernant répression, il faut aller dans les commissariats et dans les tribunaux pour s'en apercevoir. Certains Indigènes y étaient en tant qu'observateur et en ont rendu compte, c'est plus que ce que vous ne pouvez imaginer...
4. Quant au fait que les jeunes veulent être dans le système, je ne pense pas réellement. La situation se dégrade dans les quartiers depuis des décennies et personne ne fait bouger le petit doigt, si ce n'est mettre des CRS aux quartiers et leur promettre le nettoyage au Karcher ou les traiter de racailles! Vous savez, la réaction des personnes face à vécu douloureux n'est pas la même. Certains vont réfléchir calmement à trouver des solutions politiques, d'autres mettent le feu dans les voitures et poubelles.
1: Je ne suis pas réellement suspicieux ... plutôt que je ne trouve pas le communiqué des indigènes comme pouvant aider à faire progresser la question... C'est un communiqué qui n'est pas destiné au grand public mais juste à vos militants, sympathisants déjà bien dans la mouvance...un truc pour se rassurer qu'on est dans le coup...
2: Ben...en disant qu'il faut considérer les jeunes qui ont été arretés dans ces émeutes comme des prisonniers politiques ...faut m'expliquer en quoi vous ne donnez pas un énoooooorme crédit positif à leur action ??
3: Qu'il y ait une répression je n'en doute pas...que cela vous donne le droit d'utiliser des mots comme guerre civile, occupation, etc...c'est intellectuellement malhonnête et en outre c'est une manière de justifier les actes en faisant passer les émeutiers pour des résistants !!
Je le répète c'est une insulte à tous ceux qui vivent dans des situations de guerre civile ou de réelles répréssions existent et ou en cas d'infraction au couvre feux on ne reçoit pas une contredance mais du plomb !!! J'ai suffisament été confronté à ce genre de contextes pour vous dire qu'au debut votre communiqué fait rire mais après il énerve quand même sur ce point.......
C'est en définitive EXACTEMENT ce que vous reprochez à Sarkozy que vous êtes en train de faire. Vous lui reprochez de surfer sur l'insécurité, de l'éxagérer pour se faire élire...mais vous vous ne faites que gonfler artificiellement une situation en la chargeant symboliquement avec des mots très forts. Tout le monde est dans l'emphase et vous n"y coupez pas !
4: Ouais jusqu'à preuve du contraire des banlieues en ce moment ne monte pas une demande de mettre en place la constituante qui nous enverrais dans la 6 ème république tout de même ?
Trouver du boulot, fonder un famille etc....c'est ce que j'entends moi....
Et comprenez bien je ne le leur reproche pas...Après tout l'Etat est bien content que cela en reste là ...ca évite les remises en cause trop profondes...Ils sont finalement de bons petits soldats de la république vos "Indigènes" puisqu'ils vont permettre de ressouder tout le corps social français sur ces valeurs.
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