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CAN 2006 : les poules sont connues
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Grioonaute


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MessagePosté le: Mar 31 Jan 2006 20:03    Sujet du message: Répondre en citant

GrandKrao a écrit:
les mondialistes à la ramasse!
ça promet pour le mondial, les équipes d'autres continent vont pouvoir bosser les attaques sur nos mondialistes!!!


fait attention, si t'es camer , tu risque d'etre traite de jaloux...Neutral
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...
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Mar 31 Jan 2006 20:05    Sujet du message: Répondre en citant

groupe D: des matchs de fous .

le Ghana qui se fait battre par le Zimbabwe 2-1 après avoir été mené deux à zéro (deux buts du Zimbabwé refusés ; un Ghanaén qui marque contre son camp ).
Le Sénégal qui mène un but a zéro et perd son match au profit du Nigéria : 2-1

Finalement le sénégal se qualifie aux points .
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Linguere
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MessagePosté le: Mar 31 Jan 2006 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

encore decevant!!!!! on mene 1-0 pour en venir a 2-1!!! pitoyable!
c le zimbabwe ki nous a kalifies!
on a trop lache, on a trop recule, et ce coach ki sort l'homme du match diomansy??????? conserver le score mais il faut continuer a attaker et defendre car c'etait pas encore acquis! moi j'aime pas la facon dont on s'est kalifies! merci au zimbabwe! Embarassed
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Rocs
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MessagePosté le: Mar 31 Jan 2006 20:40    Sujet du message: Répondre en citant

Le Nigeria a renvoyer les senegalais au lit. Franchement les mondialistes africain font pitié les pays qui vont les rencontrer savent d'ore et déja qu'ils ont au moins 3 points.
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Linguere
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 16:03    Sujet du message: Répondre en citant

Rocs a écrit:
Le Nigeria a renvoyer les senegalais au lit. Franchement les mondialistes africain font pitié les pays qui vont les rencontrer savent d'ore et déja qu'ils ont au moins 3 points.


Rocs, on dort pas encore, nous sommes en demi-finale Laughing Laughing Laughing Laughing
Allez les Lions!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Rocs
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo fréres du Senégal et je vous souhaite bonne chance contre l'Egypte car la ca va être plus difficile.
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Linguere
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 20:42    Sujet du message: Répondre en citant

Rocs a écrit:
Bravo fréres du Senégal et je vous souhaite bonne chance contre l'Egypte car la ca va être plus difficile.


j'ai pas vu le match de l'Egypte contre RDC mais d'apres ce ke j'ai ecoute, le score ne reflete pas la phisionomie du match, mais bon...c'est le sport! Ils seront certes chez eux mais leur defense a trop de failles. Diomansy peut faire la difference et Diouf en tant ke joker Laughing Que le meilleur gagne
Ca rappelle un certain Caire 86 Laughing
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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

la nigeria et son heroïque gardien est passé!!!!
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Rocs
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 17:23    Sujet du message: Répondre en citant

J'attends qui du cameroun ou de la cote d'ivoire va nous rencontrer en demi.
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 21:48    Sujet du message: Répondre en citant

Rocs a écrit:
J'attends qui du cameroun ou de la cote d'ivoire va nous rencontrer en demi.

Heureux d'annoncer que ce sera la Côte d'Ivoire!!!
Au moins un mondialiste qui sauve sa tête. Mais les autres ont encore qlqs mois pour corriger leurs lacunes. Le talent est partout, reste souvent un problème de rigueur dans l'organisation.
Pour l'anacdote : la CI a battu son propre record mondial de tirs aux buts, lequel avait déjà 14 ans...
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Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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youngsoldier
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 02:48    Sujet du message: Répondre en citant

Il faut aller au bout maintenant!!! gagner la Can pour montrer que la place du mondial est méritée...j'ai l'impression que cette année c'est l'année de la CI...en sport en tout cas(et en politique espérons et croyons)...
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 14:51    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41674.asp

La synthèse chiffrée après les quarts de finale

Nombre total de buts

68 buts, soit une moyenne de 2,42 buts par match

Pour mémoire, 54 buts ont été marqués lors du premier tour, 14 lors des quarts de finale


Meilleures attaques

Egypte :10 buts

Guinée : 9 buts

Cameroun : 8 buts

Tunisie : 7 buts

Nigeria, Sénégal : 6 buts

Côte d’Ivoire : 5 buts

RD Congo : 3 buts


Meilleures défenses


Cameroun, Egypte,

Nigeria : 2 buts

Guinée : 4 buts

Côte d’Ivoire,

Sénégal, Tunisie : 5 buts

RD Congo : 6 buts


Meilleures différences de buts

Egypte : +8

Cameroun : +6

Guinée : +5

Nigeria : +4

Tunisie : +2

Sénégal : +1

Côte d’Ivoire : 0

RD Congo : -3

Le classement de la 5e à la 16e place

5. Cameroun

6. Guinée

7. Tunisie

8. RD Congo

9. Angola

10. Ghana

11. Zambie

12. Zimbabwe

13. Maroc

14. Libye

15. Togo

16. Afrique du Sud
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 14:54    Sujet du message: Répondre en citant

Vous pouvez écouter ou enregistrer les matchs sur RFI avec les commentaires de Joseph-Antoine Bell
voir http://www.rfi.fr/actufr/foot/competitions/001/score_can2006.asp
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Mar 07 Fév 2006 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

la finale se jouera entre l' Egypte et la Côte d' ivoire . Que la meilleure équipe gagne .
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 19:54    Sujet du message: Répondre en citant

BRAVO AUX EGYPTIENS .
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Pakira
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Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:03    Sujet du message: Répondre en citant

merde....
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Gaynaako
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Inscrit le: 28 Nov 2005
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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

On en encore frôlé le scandale arbitral si Ahmed Hassan avait réussi ce honteux penalty accordé par l'arbitre tunisien.

Finalement la série des tirs au but sauve le peu d'honneur qui reste à cette CAN.
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Jofrere
Super Posteur


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Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:14    Sujet du message: Répondre en citant

Dommage que cette CAN qui était partie sur des auspices intéressantes en terme de spectacle et de buts au premier tour, se termine par une série de matchs plus fermés les uns que les autres. Il faut vraiment que le CAF réflechisse à une façon de rendre cette compétition vraiment attractive, ne serait que pour attirer les populations des pays organisateurs, au lieu de remplir les stades de militaires comme d'habitude.

@Gaynaako
quel défaitisme!!
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Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
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GUIDILOU
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Messages: 730

MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 00:03    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41823.asp


Rétrospective
La CAN de A à Z
Retour sur les temps forts de cette 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations et les images qui vont entrer dans la légende de la compétition.



A comme Adebayor



(Photo: Olivier Péguy/RFI)Attendu comme l’un des joueurs vedettes de la CAN, Adebayor a raté son entrée dans la compétition. Il n’était pas sur le terrain au coup d’envoi du premier match du Togo. Motif : engueulade avec son entraîneur Stephen Keshi. Après s’être envoyé des gracieusetés par voie de presse, les deux hommes en sont revenu à des meilleurs sentiments. Mais le Togo, à quatre mois de la Coupe du monde, n’en finit pas d’inquiéter ses supporters.

B comme buts

73 buts ont été marqués au cours de la phase finale de la CAN 2006 en Egypte, soit une moyenne de 2,28 buts par rencontre.

C comme carton

Parmi les cartons distribués au cours de la CAN, il en est un qui reste en travers de la gorge des Sénégalais : le carton rouge reçu par Habib Beye au cours du match contre le Ghana. Beye n’était pas fautif, ce qui n’a pas empêché la CAF de lui infliger 4 matchs de suspension.

D comme déception


Le Maroc est l’une des grosses déceptions de cette CAN 2006. Après avoir accédé à la finale il y a deux ans, les « Lions de l’Atlas » quittent prématurément l’Egypte sans avoir marqué un seul but.

E comme Eto’o



(Photo : AFP)Meilleur buteur de la CAN 2006, Samuel Eto’o a frappé fort d’entrée de jeu en inscrivant 3 buts au cours de la rencontre Cameroun-Angola. Santos, le Tunisien, a fait de même contre la Zambie. Au classement final des buteurs, Eto’o termine en tête avec 5 buts devant Santos, le Guinéen Feinduno et l’Egyptien Ahmed Hassan qui finissent avec 4 buts au compteur chacun.


F comme finale



(Photo : AFP)En remportant sa 5e Coupe d’Afrique des nations, l’Egypte se retrouve seule en tête au sommet de la pyramide du football africain. Le Cameroun et le Ghana suivent derrière avec 4 titres remportés chacun.

G comme Ghana


Prestation en demi-teinte pour le « Black star ». L’absence de Michael Essien et de Sulley Ali Muntari a certainement pesé lourd. Restent quatre mois avant la Coupe du monde en Allemagne.

H comme huées



(Photo : Olivier Péguy/RFI)Celles qui se sont élevées des 80 000 poitrines des spectateurs de la demi-finale Egypte-Sénégal lorsque Mido a failli en venir aux mains avec son entraîneur Hassan Shehata quand ce dernier l’a fait sortir du terrain à 12 minutes de la fin. Mido l’a traité d’ « âne », le public a scandé « dehors ! dehors ». Son remplaçant, Amr Zaki, a marqué et qualifié l’Egypte pour la finale. Mido en a été quitte pour s’excuser platement et participer à la finale…depuis les tribunes.

I comme interrogation


A quatre mois de la Coupe du monde, les « Palancas negras » demeurent une inconnue. Les Angolais ont montré quelques belles facettes lors de la CAN, mais leur valeur réelle reste à confirmer.

J comme juste, juste juste

Le Sénégal a dû jouer de la calculette pour se qualifier pour les quarts de finale. Avec deux matchs perdus et une seule victoire, les hommes d’Abdoulaye Sarr ont accédé aux quarts de finale de justesse.

K comme Kamara



(Photo : Olivier Péguy/RFI)C’est l’un des hommes qui ont crevé l’écran au cours de la CAN. Diomansy Kamara qui évolue en Angleterre (West Bronwich) est l’une des révélations de cette édition 2006 avec le jeune meneur de jeu nigérian, John Mikel Obi
.











L comme Le Roy

L’entraîneur français a conduit la RD Congo là où on ne l’attendait pas. L’homme qui a terminé la sélection de son équipe à l’aéroport de Kinshasa quelques minutes avant de partir pour l’Egypte a conduit ses hommes jusqu’en quart de finale.

M comme mondialistes

C’est peu dire qu’ils n’ont globalement pas convaincu. Si la Côte d’Ivoire accède à la finale, c’est l’arbre qui masque la forêt. La Tunisie n’a pas dépassé les quarts de finale. Le Togo, l’Angola et le Ghana sont rentrés à la maison dès la fin du premier tour.

N comme Neveu

L’entraîneur français de la Guinée s’est fait un nom en conduisant ses hommes en quart de finale. Le « Syli national » a proposé du beau jeu et manifestement les coéquipiers de Pascal Feinduno ont pris du plaisir à jouer ensemble.

O comme obsèques

Celles auxquelles l’Ivoirien Aruna Dindane a dû assister en France dès le début de la CAN. Il a perdu l’un de ses filles jumelles âgée de 5 mois. Dindane est revenu ensuite quelques jours en Egypte pour être un moment avec ses coéquipiers. Mais le football paraît parfois bien futile.

P comme public



(Photo : Olivier Péguy/RFI)Peu de monde dans les stades égyptiens à l’exception des matchs livrés par les « Pharaons ». Pour éviter aux joueurs d’évoluer dans des enceintes désertes et aux caméras de filmer des sièges, les militaires ont été appelés à la rescousse et habillés pour l’occasion de ravissants survêtements multicolores
.

Q comme qualité

Qualité de l’arbitrage traditionnellement remise en cause par les supporteurs des équipes vaincues. Quelques erreurs, sans doute, mais somme toute un arbitrage au niveau de la compétition.

R comme record

Le match le plus long de cette CAN restera le quart de finale Cameroun-Côte d’Ivoire. 120 minutes de jeu puis 24 tirs au but exécutés et 23 qui finissent au fond des filets.

S comme sécurité

Un stade bouclé quatre heures avant le début des rencontres, des spectateurs fouillés sans ménagement, téléphones portables interdits, passeports vérifiés. Lorsque le président Moubarak assiste à une rencontre (match d’ouverture et finale), l’Egypte ne badine pas avec les mesures sécuritaires.

T comme Tunisie

Les « Aigles de Carthage » perdent leur couronne et dans la défaite pas plus que dans la victoire, leur entraîneur, le Français Roger Lemerre, n’a retrouvé le sourire. Un collectif solide et des individualités marquantes, la Tunisie ne manque toutefois pas d’atouts pour la Coupe du monde. La CAN était-elle un stage de préparation ? Réponse au mois de juin.

U comme unité

Celle démontrée par les Ivoiriens tout au long de la compétition dans une équipe qui mêle des joueurs issus de tous les coins d’un pays pourtant déchiré.


V comme vétéran



(Photo : Olivier Péguy/RFI)Hossam Hassan, presque 40 ans, a eu le privilège d’être le premier joueur égyptien à toucher la coupe bien qu’il n’ait pas participé à la finale. Un hommage pour bons et loyaux services à l’attaquant qui va quitter les « Pharaons » après une carrière de légende.









W comme Wilson Oruma

Le milieu de terrain de Marseille n’a pas apprécié de rester sur la banc de touche. Est-ce pour cela qu’il a évoqué des enjeux financiers dans la composition de l’équipe des « Super Eagles » ? Toujours est-il que les Nigerians n’ont pas brillé par le sérieux de leur organisation en dehors des terrains. Un contexte qui ne les a pas empêchés de monter sur la 3e marche du podium.

X comme inconnu

L’équation togolaise est à une inconnue : le nom de l’entraîneur qui conduira les « Eperviers » à la Coupe du monde. Stephen Keshi semble bel et bien sur un siège éjectable après la piètre prestation du Togo en Egypte.

Y comme Yahia

Alaedine Yahia a été au centre de l’une des « affaires » du début de la CAN. Le défenseur de Saint-Etienne, appelé en renfort au dernier moment par la Tunisie, n’a pas été autorisé à rejoindre l’Egypte. Demande trop tardive a fait valoir son club déjà privé de 5 titulaires pour cause de CAN.

Z comme Zimbabwe


Une nouvelle fois les « Warriors » échouent au seuil des quarts de finale. Il s’en est fallu de peu pour les coéquipiers de Peter Ndlovu comme déjà il y a deux ans en Tunisie.



par Philippe Couve, Gervais Nitcheu

Article publié le 10/02/2006 Dernière mise à jour le 10/02/2006 à 22:10 TU
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 00:12    Sujet du message: Répondre en citant

SOURCE
http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41702.asp


CAN 2006
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’arbitrage…

Amadou Diakhité, président de la Commission de l'arbitrage a la CAF.
(Photo : Olivier Péguy/RFI)Les arbitres jouent un rôle fondamental dans les matchs de football. On les appelle les «hommes en noir», du fait de leur tenue. Pourtant ils méritent d’être mis à la lumière. Le président de la Commission de l’arbitrage au sein de la CAF, Amadou Diakhité, répond aux interrogations des internautes.





De l’un de nos envoyés spéciaux en Egypte

RFI : Seize arbitres centraux et dix-sept assistants ont été sélectionnés pour cette CAN. Comment s’opère la sélection ? Sur quels critères ?

Amadou Diakhité : Ils ont été sélectionnés par la Commission des arbitres, sur la base de leurs performances ces deux dernières années. Ces arbitres ont officié les matchs éliminatoires CAN/Coupe du monde, ainsi que les compétitions inter-clubs de la CAF. Et, en plus, nous avons organisé, pour la première fois, un stage de pré-sélection, il y a un mois. Participaient à ce stage trente arbitres centraux et trente juges assistants. Ils ont passé des tests. Et sur la base des résultats obtenus, nous avons arrêté la liste des 16 arbitres centraux et 17 assistants
.

RFI : Il n’y a que des hommes arbitres ?

A la CAN, oui. En fait, il existe bien des arbitres féminins, mais qui n’officient que pour les matchs féminins.



Un trio arbitral à l'échauffement, avant le coup d'envoi d'un match.
(Photo : Olivier Péguy/RFI)RFI : Pour la CAN, une fois la sélection arrêtée, comment se passe l’attribution des matchs aux différents arbitres ?

Les arbitres, en fonction de leur expérience, de leurs qualités, sont désignés pour tel ou tel match. Ce ne sont pas eux qui choisissent. En fait, la Commission des arbitres étudie, évalue les rencontres et désigne alors ceux qui officieront. Est également prise en considération la position géographique des pays. Evidemment, il ne faut pas qu’un Ivoirien arbitre une rencontre impliquant la Côte d’Ivoire ! Mais souvent, nous évitons même que les arbitres d’une région officient dans une rencontre opposant une équipe de leur région. L’objectif est naturellement de garantir la plus grande impartialité.

RFI : Est-ce qu’un arbitre, désigné pour un match, peut refuser d’arbitrer ce match ?

Non, ça ne s’est jamais passé. Cela ne vient d’ailleurs même pas à l’esprit de l’arbitre.

RFI : Est-ce que certains arbitres peuvent avoir peur d’arbitrer un match ?

A notre connaissance, non. Mais c’est comme tout sportif, devant un événement de grande importance, ça peut susciter des appréhensions. Mais, c’est selon chacun. Nous constatons que les arbitres sont prêts, ils ont subi les tests internationaux, supervisés par des instructeurs de la FIFA. Donc, ce sont des arbitres de très haut niveau, capables de siffler n’importe quelle rencontre.

RFI : Est-ce qu’il arrive que des arbitres se blessent durant un match ?

Cela n’est pas arrivé jusqu’à présent au cours de cette phase finale de la CAN. Mais durant les éliminatoires, un arbitre assistant a été remplacé en cours de match. Il était blessé; il ne pouvait plus continuer. Le règlement prévoit que si un arbitre se blesse, c’est le quatrième arbitre qui le remplace automatiquement.

RFI : Dans quelle langue les arbitres s’expriment-ils sur le terrain ?

Il y a l’anglais et le français, qui sont les deux langues officielles de la FIFA. Nous faisons tout pour que le trio arbitral puisse, au moins, parler une même langue, pour que les communications puissent se faire aisément. Et puis, il existe surtout un langage technique, des gestes, des signes exécutés par les arbitres pour se faire comprendre par les joueurs et les spectateurs. Mais si les arbitres doivent intervenir auprès des joueurs pour les calmer, par exemple, alors là, oui, il faut parler ! Et ça se fait donc soit en anglais, soit en français.

RFI : Comment est-ce que les arbitres sont rémunérés pour la CAN ?

Les arbitres sont soumis à une réglementation de la FIFA. Ils ont droit à un montant fixe de 100 $ par jour. Cela s’applique à compter du jour où l’arbitre quitte son pays, jusqu’au jour où il y revient. L’arbitre sera payé pour tous les jours de présence à la compétition, même s’il n’officie que durant trois matchs en trois semaines. Mais il n’y a pas de primes de match.

RFI : Estimez-vous que 100$ par jour, c’est beaucoup?

C’est un montant fixé par la FIFA. Mais dans l’avenir, ça va changer, parce que le football engendre beaucoup d’intérêts maintenant, et les arbitres sont chargés de diriger, de trancher entre ces intérêts. Donc, il va sans dire que leurs émoluments vont augmenter.

RFI : Y a-t-il des arbitres professionnels ?

Pour le moment, aucun arbitre n’est professionnel. Mais la FIFA est en train d’étudier les possibilités pour professionnaliser l’arbitrage.

RFI : Pensez-vous que ce serait une bonne chose ?

Bien sûr, parce que les arbitres officient dans des matchs où les joueurs et les entraîneurs sont professionnels. Aujourd’hui, dans le football, tout est professionnel, sauf l’arbitrage. Donc, je pense que c’est nécessaire de professionnaliser aussi l’arbitrage.

RFI : D’ici à quelle échéance ?

Dans cinq ans au plus, la professionnalisation va entrer dans les mœurs.

RFI : Y a-t-il un dispositif de sécurité renforcé pour les arbitres ?

Les arbitres bénéficient du même système officiel de sécurité que les joueurs au stade. Ils sont ainsi pris en charge pour ne pas être agressés.

RFI : Mais est-ce que dans certains cas, pour certains matchs à fortes tensions, l’arbitre n’aurait pas besoin d’une protection rapprochée ?

Il y a, dans ces cas-là, ce qu’on appelle une « protection arbitre », c’est-à-dire quelques éléments de sécurité détachés, chargés de les faire entrer et sortir sans risque ni menace. Par ailleurs, pour la compétition, les arbitres sont logés tous au même endroit, dans un complexe hôtelier sécurisé. Cela leur permet d’être dans leur ambiance à eux, à l’écart. Ils peuvent ainsi préparer sereinement leurs matchs. C’est comme pour les joueurs finalement !

RFI : Faut-il instaurer le recours à la vidéo pour les arbitres, au moins durant les phases finales de CAN ?

Pour le moment, il ne faut pas envisager le recours à la vidéo, car cela risque de dénaturer le football. Imaginez : sur dix actions en football, sept voire huit sont contestées, alors s’il faut aller voir la vidéo à chaque fois pour trancher, ça ne va pas être bien. L’arbitrage a un côté humain qu’il faut préserver pour la pérennité du football
.

RFI : … Même lorsqu’il y a une erreur flagrante ?

Oui, il faut l’accepter ! Si, par exemple, un attaquant rate un but alors que la cage est vide – ça peut arriver, c’est humain-, et bien, on ne va pas revenir sur le jeu parce qu’il a raté son action… Cela dit, on a introduit l’acte d’indiscipline. C’est, par exemple, quand un joueur donne un coup de coude à son adversaire, sans que l’arbitre ne le voie. Là, le recours à la vidéo permet de sanctionner la faute.

RFI : Est-ce, aujourd’hui, plus difficile d’être arbitre, compte tenu de l’évolution du football ?

Oui, car il y a plus d’intérêts en jeu, plus d’argent en jeu. Et puis aussi, les équipes sont mieux préparées. Le niveau des équipes se resserre. Donc tout cela oblige l’arbitre à être lui aussi encore plus et mieux préparé qu’avant.

RFI : Y a-t-il une demande accrue, en Afrique, pour devenir arbitre ?

Beaucoup de jeunes veulent devenir arbitres. Ce que j’envisage de proposer, c’est de faire de l’arbitrage une carrière. Car je constate ceci : il y a beaucoup de gens qui ont échoué pour devenir footballeurs et qui pourraient devenir arbitres. Mais il faut qu’ils soient formés pour cela. Je souhaiterais instaurer des écoles d’arbitrage, pour que les jeunes, dès l’âge de 14-15 ans, commencent à être arbitres. On voudrait que cela soit effectif à partir de 2010. Ces écoles seraient gérées par les fédérations nationales, et au niveau supérieur, il y aurait des centres régionaux gérés par la CAF. En fait, on voudrait que des jeunes prennent certains arbitres comme références, comme modèles.

RFI : Y a-t-il justement des grands noms d’arbitres africains, connus au niveau international ?

Souvenez-vous, la finale de la Coupe du monde 1998 avait été arbitrée par un Africain (le Marocain Said Belqola) !

RFI : Y aura-t-il des arbitres africains pour la prochaine Coupe du monde en Allemagne ?

Oui, compte tenu du quota défini par la FIFA aux confédérations, quatre arbitres africains seront présents. La FIFA a déjà pré-sélectionné six personnes. Mais le choix final des quatre qui iront en Allemagne va se faire à l’issue de la CAN.



par Olivier Péguy

Article publié le 06/02/2006 Dernière mise à jour le 07/02/2006 à 08:16 TU
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ARDIN
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MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 00:15    Sujet du message: Répondre en citant

Pas mal ce A a Z GUIDILOU, s'il m'etait demande de le faire, j'aurai insiste sur le P comme President-Prisonnier-Peureux dans son Propre Pays.
En effet, Hosni Moubarak a assiste a la finale dans une cabine blindee. Pas gueri du traumatisme Sadat.
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 00:17    Sujet du message: Répondre en citant

SOURCE
http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41708.asp

CAN 2006
Arbitres: les deux font la Paré

Les frères Paré. A gauche Losseni, à droite Lassina.


(Photo : Olivier Péguy/RFI)Lassina et Losseni Paré, c’est l’histoire de deux Burkinabés que tout réunit, dans la vie comme sur les terrains de football. Ils sont arbitres internationaux, présents à la CAN. Et ce n’est pas seulement avec leurs cartons (jaunes ou rouges) qu’ils nous en font voir de toutes les couleurs!



De l’un de nos envoyés spéciaux en Egypte

L’anecdote est tellement savoureuse que leur regard pétille quand ils la racontent. C’était en 1993, un match de championnat au Burkina Faso. Lassina avait été désigné pour arbitrer la rencontre. Or, ce jour-là, il souhaitait honorer un rendez-vous galant en ville. Dilemme. Alors, pour arbitrer son choix, il sollicite son frère, Losseni, pour le suppléer au stade du 4 août. Ni vu, ni connu. Les officiels, les joueurs, les supporteurs n’y voient que du feu.

Et pour cause. Lassina et Losseni sont jumeaux. De vrais jumeaux. Nés (forcément) le même jour, le 27 août 1964, présentant la même taille, le même poids, le même sourire, le même son de voix. Même voie aussi dans la vie : les deux frères Paré ont tous les deux fait carrière dans l’Education nationale, ils se sont mariés le même jour, et, ça ne s’invente pas : leurs épouses s’appellent, toutes les deux, Jacqueline ! Et surtout, Losseni et Lassina, tous les deux, arbitres de football !

La « collégialité », leur atout principal

C’est Lassina qui a eu, le premier, la vocation de l’arbitrage. Cela a commencé dans les cours d’écoles, puis sur les pelouses desséchées du Burkina. Les deux frères Paré ont ensuite suivi ensemble les formations, gravi ensemble les échelons pour se retrouver aujourd’hui parmi les meilleurs sifflets du continent. «Arbitrer, c’est un don, mais c’est surtout du travail», affirme Lassina, approuvé par Losseni. Travailler pour crédibiliser un rôle d’arbitre trop souvent dévalorisé. Résultat : les deux jumeaux ont été élus trois fois « Sifflet d’or » au Burkina Faso. Et sans fausse modestie, ils reconnaissent être parmi les trois meilleurs arbitres de leur pays.

Lassina est arbitre central; son frère, Losseni, est assistant. Mais surtout, ne parlez pas de rivalité entre les deux ! «Nous sommes complices, complémentaires. C’est notre atout, notre force», soulignent-ils, de concert. Ainsi, lorsque l’un a un doute lors d’un match, il consulte son jumeau. «Sur un terrain, on se comprend immédiatement. Il nous suffit d’un geste, d’un mot, pour approuver ou confirmer une décision prise par l’autre. En fait, quand on prend une décision, c’est à deux qu’on la prend». Cette «collégialité », comme ils disent, cette entente permanente expliquent que la CAF fasse régulièrement appel au duo lorsqu’il s’agit d’officier lors des rencontres internationales. Lassina et Losseni ont ainsi revêtu leur tenue noire pour arbitrer huit matchs des éliminatoires CAN/Coupe du monde.

Les deux jumeaux, des idoles au Burkina

Et aujourd’hui, ils sont en Egypte pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Les deux frères ont officié lors du match d’ouverture, l’un comme arbitre central, l’autre comme assistant. «Un bonheur», selon leur expression. Peut-être seront-ils aux commandes pour les demi-finales, voire la finale. «Ce serait un rêve», avouent-ils humblement.

La suite ? A priori, ils ne seront pas du voyage en Allemagne en juin prochain. Peut-être à la Coupe du monde suivante ? Pas sûr, car les jumeaux Paré seront alors frappés par la limite d’âge, à savoir 45 ans, l’âge de la retraite chez les arbitres internationaux. Mais qui sait… «S’il est dit qu’on fera une Coupe du monde, on la fera !», jurent-ils discrètement. Et leur regard se perd au loin, dans le désert qui s’étend au-delà des murs du somptueux complexe hôtelier où ils résident au Caire. Et leur cœur les ramène vers leur terre d’origine, le Burkina, où les deux Paré sont en passe de devenir des idoles. Des vocations d’arbitre naissent, paraît-il, grâce à eux. Au «Pays des Hommes intègres», Lassina et Losseni ont naturellement une place de choix. Et dans le monde de l’arbitrage, les frères Paré se sont faits plus qu’un nom, deux prénoms.



par Olivier Péguy

Article publié le 06/02/2006 Dernière mise à jour le 07/02/2006 à 08:12 TU
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Lun 13 Fév 2006 22:38    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://eunomie.u-bourgogne.fr/elearning/perpignan_bu/presse.html

AL-AHRAM


CAN . Durant cette 25e édition, le Stade du Caire a été envahi par des supporters d’un genre nouveau. Il y a d’abord les femmes, d’habitude exclues de cet espace, et tous ces jeunes branchés. Billets relativement chers, bonne couverture médiatique et business ont fait de leur présence la tendance 2006.

La nouvelle planète foot
Du jamais-vu au Stade du Caire durant cette 25e édition de la CAN. Des femmes cheveux dans le vent ou voilées sur les gradins, le visage peint aux couleurs nationales. Des jeunes branchés issus des classes huppées. Même Gamal Moubarak s’est mis de la partie en s’installant au milieu des jeunes. Signe des temps et d’une image qui n’a rien à voir avec les caciques hautains du parti au pouvoir. On pourrait presque croire que le sport s’est mis au diapason de la réforme. Le stade qui était jusque-là un espace masculin et souvent populaire a subi cette année un vrai séisme, prix officiel des billets aidant. Cela va de 20 à 200 L.E.

« C’est devenu une mode », lance Sandi, une universitaire qui apprécie l’ambiance, alors qu’elle est incapable de faire la différence entre Barakat et Metaab ou encore Hossam Hassan et Waël Gomaa. L’infrastructure du stade a été liftée et l’ambiance aussi et cela s’est propagé à une allure incroyable au point où la fièvre du foot a engendré une ruée vers les billets.

« C’est comme si nous cherchions de la drogue », lance Noha, universitaire, pour décrire le mal qu’elle a eu à se procurer un billet pour le match Egypte/RDC. Pourtant, elle s’y est prise trois jours avant le match. « Certains disent que le ministère du Pétrole a consacré un budget de 3 000 000 de L.E. pour acheter des billets et les offrir à ses employés. Des trafiquants ne cessent d’acheter les billets pour les revendre au marché noir le jour du match. Des milliers de citoyens faisaient la queue devant le siège de l’Union des footballeurs la veille du match Egypte-RDC espérant avoir des billets dans n’importe quelle tribune », dit-elle. Son amie Chérine a même suivi en douce les agents de police qui poursuivent les trafiquants de billets au marché noir dans l’espoir d’en acheter le jour du match.

Après bien des difficultés, Noha et Chérine parviennent enfin à avoir deux billets dans une tribune troisième classe, deux fois le prix. Cependant, leurs amies Israä et Amani ne pourront pas les accompagner. Impossible de trouver d’autres billets sur le marché. Et dire que les deux jeunes filles ont eu du mal à convaincre leurs parents pour rentrer au stade. Mais elles ne perdent pas espoir. Israä fait intervenir toutes ses connaissances. « Je ne peux pas rater la chance de ma vie, je veux à tout prix assister à ce grand match. J’ai déjà préparé une tenue qui porte les couleurs du drapeau national, un grand chapeau et de la peinture pour peindre les couleurs de l’étendard sur mon visage », dit Israä en ajoutant désespérément : « Mes amies m’ont raconté que lors du dernier match, l’ambiance était extraordinaire à la deuxième classe. Elles étaient assises confortablement et n’ont pas été embêtées par les garçons. Pas d’injures proférées, pas de gros mots. Ce qui n’est pas le cas lors des matchs locaux ». En fait, c’est ce bouche à oreille qui a servi de détonateur à cette fièvre soudaine parmi les jeunes branchés et les familles aisées.

« On a même réservé une entrée spéciale aux filles afin de leur éviter la cohue. Point de vue de sécurité, il n’y a rien à craindre et c’est la raison pour laquelle mes parents ont consenti », ajoute-t-elle.


Eloges pour l’organisation

Ces milliers de filles et de garçons qui ne s’intéressent pas spécialement au foot ont créé la tendance 2006 sur les gradins du Stade du Caire. Bref, les premiers tours de la compétition sont devenus une sortie entre amis. Une occasion de s’éclater à fond et d’être plus branchés qu’on ne l’est. Drapeaux, chapeaux, masques, ballons, cris, youyous, hymne national chanté à tue-tête, banderoles écrites en arabe et en anglais et tout cela par amour pour la patrie. Un phénomène que la BBC commente en disant que l’Egypte est atteinte par la fièvre du foot. Le jour J arrive et toute l’Egypte est sur le qui-vive. Chiddi heilik ya balad (Courage mon pays), Ya habibti ya Masr (Ma bien-aimée, l’Egypte), diffusent les chaînes de radio FM et incitent les Egyptiens à transporter leurs radios avec eux. Et dans les tribunes du stade, des agents des relations publiques distribuent des foulards et même des ballons, exploitant ce festival sportif pour faire de la publicité. Et même les billets sont devenus un moyen de publicité. Certaines sociétés ont même acheté beaucoup de billets pour les revendre à leurs employés. Israä et ses amies ont fini par trouver des billets en deuxième classe, à 150 L.E. le billet, alors qu’il coûte réellement 50 L.E. « Elle serait morte de chagrin si elle avait eu à rater ce match », commente Noha.

Et pour la première fois de sa vie, Israä, toute excitée, va découvrir ce qu’est une ambiance de stade.

Elle et ses amies ont décidé de ne pas prendre leurs voitures, mais le bus qui emmène les supporters au stade. Car l’organisation est au top. Sur la route de Madinet Nasr et celle qui mène vers le stade, des pancartes et des drapeaux portant les couleurs orange, marron, bleu et rose, les mêmes que celles figurant sur les billets. Des couleurs qui servent de guides aux citoyens. Ceux qui possèdent des billets dans les tribunes première classe prennent la rue de Salah Salem et entrent du côté de la mosquée Al-Rachdane. Ceux de la deuxième classe continuent par le chemin de l’autostrade et pénètrent du côté du club Al-Zohour ; quant à ceux qui possèdent des billets troisième classe, ils entrent par la rue Salah Salem, en face de l’estrade. Il suffit de suivre correctement les indications pour ne pas arriver en retard au stade et éviter de se lancer dans un débat inutile avec les hommes de sécurité qui empêchent tout retardataire de rentrer au stade. Des vigiles qui ont aussi pour tâche de vérifier les billets, les invitations et de procéder à une fouille minutieuse pour détecter les objets tranchants. Les drapeaux de bois, les bouteilles de boissons gazeuses et même les canettes sont interdits.

Et il n’est pas question de changer de tribune, chaque billet est composté dans des machines à l’entrée convenable. Cependant, dans cette marée humaine, les bousculades sont inévitables. Les uns crient et prient les autres de ne pas pousser, car il y a des filles, et de se mettre de côté pour les laisser entrer en premier. Et dans le stade, rempli à craquer, une parade de drapeaux flotte dans tous les sens. Les spectateurs ont encore trois heures à attendre avant que le match ne commence. Un temps bien exploité par différents encouragements pour l’équipe nationale. Chaque tribune fait de son mieux pour épater l’autre en mettant une plus grande ambiance sous le rythme des tambours et de la darbouka.

Cette fois, la troisième classe contient un mélange de toutes les catégories sociales. Ceux qui n’ont pas trouvé de billets deuxième classe ont dû se retrouver avec des gens qui ont payé le prix le plus bas pour assister au match. D’autres ont insisté pour être dans cette tribune, car c’est celle où les supporters soutiennent le plus les Pharaons comme l’affirme Raghda, adolescente de 16 ans et qui a insisté pour assister au match dans la troisième classe, accompagnée d’un groupe de jeunes. « J’ai déjà assisté au dernier match en deuxième classe et j’ai remarqué que l’ambiance à la troisième était plus chaleureuse », dit Raghda.

Enfin, l’équipe nationale fait son entrée dans le stade, des applaudissements suivis de hourras inondent le stade. Les drapeaux sont hissés bien haut, ils le resteront jusqu’à ce que l’hymne national s’achève.


La grogne des exclus

Le match commence, tous les yeux sont braqués sur la pelouse et les jeunes spectateurs commencent à réagir comme de véritables fans de foot. Et des applaudissements retentissent comme des coups de tonnerre à chaque fois que l’équipe nationale joue une bonne passe. Des mouvements cadencés surplombent les gradins. Les nouveaux fans de foot n’hésitent pas à crier aux joueurs de déployer plus d’efforts pour marquer un but. Zeinab, avec son mari Tareq et ses deux garçons, Youssef et Omar, assure que la bonne organisation de la Coupe d’Afrique des nations et le haut niveau des spectateurs l’ont encouragée à venir avec ses deux enfants. Elle ne cesse de demander à son mari Tareq des explications sur le match et l’interroge sur le sort de l’Egypte si elle perd ou gagne.

Omar, 7 ans, demande à son père : « Combien faut-il avoir de buts pour gagner ? ».

D’autres bambins hissés sur les épaules de leurs parents crient de joie. Zeinab confie qu’elle a toujours souhaité assister à un match de foot. « Ce que je craignais le plus, ce sont les bousculades, les démêlés et les propos malveillants que lancent les supporters. Cette fois-ci, les spectateurs sont disciplinés, et les prix des billets variant entre 20 et 200 L.E. et atteignant même les 700 L.E. n’étaient pas dans les moyens de tous. Et donc, il n’y a pas eu ce ramassis de gens de tous bords et les spectateurs sont respectueux », lance-t-elle. Un avis qui ne plaît pas à ceux qui avaient la vedette sur les gradins, et Zeinab n’a pas l’air de trop apprécier. Les anciens locataires de ces gradins étaient envahis par cette nouvelle vague. Ils se sentent privés de leur droit d’assister aux matchs disputés par l’équipe nationale. « Le stade est fréquenté par une catégorie de gens qui ne comprend rien au football mais qui a les moyens de s’offrir des billets à n’importe quel prix », s’indigne Mohamad, un fan de foot qui cherche à tout prix à avoir une invitation, car il ne peut se permettre de payer la facture s’il devait être accompagné de ses enfants ou de ses amis.

Selon un fidèle supporter, ce changement dans la catégorie des supporters est dû à la bonne médiatisation et l’intérêt que porte l’Egypte à cet événement, sans oublier cette popularité internationale pour le football qui a commencé lors de la Coupe du monde en 1998 et qui a témoigné d’une large participation des femmes. Et d’ajouter : « A partir des années 1990, la politique du business a dominé l’Egypte et c’est ce qui se passe pour la CAN. Ceci reflète comment l’événement a été bien exploité. Une bonne partie de la classe huppée et moyenne travaille dans les multimédias ou dans des sociétés privées qui les encouragent à assister aux matchs tandis que le désir d’autres jeunes est de tout simplement imiter les supporters des pays européens, y compris dans leur manière d’encourager leur équipe. Les visages peints, ils portent des chapeaux, des étendards et des pancartes écrites en plusieurs langues », explique-t-il, tout en ajoutant que cette classe permet aux filles de sortir et même d’aller au stade. Et les gradins de deuxième classe sont devenus le cœur du stade, puisque la plupart des jeunes choisissent de s’y réserver une place. « Lors des matchs locaux, les supporters choisissaient de prendre place à la troisième classe. Ces spectateurs étaient plus agressifs, aujourd’hui, le public est différent », explique Ali Sabaawi, fameux supporter qui fait le tour de l’Egypte accompagné de son fils Diaa, avec son tambour, et portant un tarbouche sur la tête. Il ajoute que les véritables supporters qui animaient les gradins de troisième classe sont pour la plupart absents de la CAN. « Beaucoup de fans n’ont pas les moyens de payer 50 L.E. ou même 20 L.E. le billet en troisième classe qui coûtait 5 L.E. auparavant », dit Ali, portant un badge à tous les matchs. Un moyen d’encouragement des responsables de l’organisation, puisqu’il est un bon animateur de stade. Et c’est au rythme de sa musique qu’il fait chanter et danser le public surtout lorsque l’équipe marque un but.

« C’est l’occasion pour beaucoup de citoyens accablés de problèmes de s’éclater et de se défouler », explique Maha, qui a fait avec ses amies la connaissance d’un groupe d’étudiants de l’Université américaine durant le match et se sont tous mis d’accord pour assister au prochain.

Doaa Khalifa
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Lun 20 Fév 2006 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.rfi.fr/actufr/articles/074/article_41793.asp

Citation:
Ce qu’ils vont toucher

Impossible de donner le montant exact de ce que percevront les finalistes et les quatorze autres équipes qui ont disputé la 25e CAN. Elles se partageront d’abord un pourcentage des recettes provenant des droits de télévision et de radiodiffusion ainsi que les revenus de la publicité, à hauteur de 40%. Ensuite un pourcentage sur les droits de merchandising et de l’exploitation des symboles, à hauteur de 50%. Le vainqueur perçoit 12% de la somme totale, le finaliste 11%. Les battus des demi-finales reçoivent, chacun, 8, 5%, les quarts de finaliste 6%. Les équipes classées troisième dans leur groupe ont droit à 5% et les équipes classées quatrième 4%. 09/02/2006

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