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[Kennedy]

a ceux que cela concerne

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-705663@51-627461,0.html



Vingt-quatre questions à choix multiple pour devenir Britannique

LE MONDE | 02.11.05 | 13h49 • Mis à jour le 02.11.05 | 16h45


Quel est le rôle officiel de la reine ?", "Quel numéro de téléphone faut-il appeler en cas d'urgence ?", "Où parle-t-on geordie, cockney ou scouse ?" (réponses : à Newcastle, Londres et Liverpool). Ces trois questions, à choix multiple, font partie d'un test, qui en comprend 24, auquel doivent se soumettre, depuis le mardi 1er novembre, les candidats à l'acquisition de la nationalité britannique. L'épreuve est obligatoire, sauf pour les postulants qui auront opté pour des cours de langue anglaise comprenant des notions d'éducation civique.


Chaque candidat à la citoyenneté âgé de moins de 65 ans, et en bonne santé physique et mentale, devra se plier à ce test, pratiqué sur ordinateur en 45 minutes maximum. Pour être reçu, il faut répondre correctement à au moins 18 questions sur les 24. Les recalés pourront se représenter autant de fois que nécessaire moyennant la somme de 34 livres (50 euros). Pour prétendre à la "britannité", il faut avoir résidé légalement pendant cinq ans au Royaume-Uni, ou pendant seulement trois ans si l'on a épousé un ou une Britannique.

Pendant longtemps, la naturalisation s'obtenait par le simple remplissage d'un formulaire. Depuis février 2004, les nouveaux Britanniques prêtent serment à la Couronne et proclament leur loyauté envers l'Etat au cours d'une "cérémonie de citoyenneté" publique ou privée. Il s'agit, dans l'esprit du gouvernement, de souligner que l'obtention d'un passeport est un choix personnel, assorti de droits et de devoirs, qui doit exprimer un désir de pleine intégration au sein du royaume. Quelque 141 000 personnes sont devenues citoyens britanniques l'an dernier.

Les 24 questions porteront sur le fonctionnement du système politique, les institutions, la religion, les traditions, les droits de l'homme, et, plus simplement, sur la vie quotidienne. A l'inverse de ce qui se passe aux Etats-Unis, aucune connaissance historique n'est exigée. Pas question pour les impétrants de réciter la liste des rois et des reines ou de dire qui était Horatio Nelson. La plupart des réponses sont contenues dans une brochure gouvernementale, intitulée La Vie au Royaume-Uni, que les futurs citoyens sont censés avoir lue avec soin.

"Nous ne voulons pas mettre la barre trop haut, ce qui découragerait les candidats à la naturalisation, a expliqué le secrétaire d'Etat à l'immigration, Tony McNulty. Cet examen doit être une expérience positive, exprimant le désir de devenir citoyen."

Pourtant, certaines des questions sont jugées trop ardues. Beaucoup de Britanniques de souche, interrogés dans la rue à brûle-pourpoint par des reporters, ont "séché".

Pour accompagner cette initiative d'une pincée d'humour et de dérision, la presse a inventé ses propres questionnaires de citoyenneté. "Quel est le sport national en Grande-Bretagne, demande le Times à ses lecteurs : a) le football ; b) se plaindre du temps qu'il fait ; c) vomir en public le samedi soir ?"

Jean-Pierre Langellier
Article paru dans l'édition du 03.11.05
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The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)

[Benny Da B']

Putain c'est chaud !!!

" Quel est le rôle officiel de la reine ?"






OK....je sors...