Hannibal Grioonaute 1
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Posté le: Mar 29 Nov 2005 01:28 Sujet du message: Quelques Rappels à notre ami Finkielkraut |
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Quelques Rappels à notre ami Finkielkraut
Sachant évidemment que Mitterand lui-même a favorisé le pillage de l'Afrique
« En début d’année, on continue à voler les africains. Ils s’appauvrissent sans cesse. En 1994, il y a encore plus de flux de capitaux de l’Afrique vers les pays industrialisés que l’inverse. Tout ceci a été encouragé par certains gaullistes. De Gaulle laissait faire. Ce n’était pas lui. On embête aujourd’hui EMMANUELLI pour le financement du P.S. (Parti Socialiste). C’est de la roupie de sansonnet comparé à ces sommes phénoménales dégagées sur le dos de l’Afrique par les gaullistes… (F. Mitterand sur France2 en 1995…) ».
« C’est une immense tromperie que de faire croire, comme le font certains aujourd’hui, que De Gaulle a permis la décolonisation de l’Afrique. Quand j’entends l’hymne de la décolonisation gaulliste, j’en ai vraiment gros sur le cœur. La conférence de Brazzaville n’est pas le grand acte d’émancipation de l’Afrique Noire. De Gaulle avait échoué à Dakar. Il lui fallait séduire un certain nombre d’Africains. L’abolition du travail forcé dont il a parlé dans son discours à Brazzaville ne fut pas exécutée par lui. Il exclura alors toute possibilité pour les Africains d’accéder à la direction de leur propre pays. Or, au même moment, les Anglais vont accepter l’émancipation totale de colonies aussi importantes que l’Hindoustan, le Pakistan ; les Hollondais vont accélérer l’indépendance de l’Indonésie dès 1941. Tous ces pays deviendront libres et souverains. De Gaulle, lui, n’a jamais songé au self-government. Il n’avait aucune vision historique sur l’Afrique. C’est la pure et simple propagande que d’affirmer le contraire…. F. Mitterrand, Jeune Afrique N° 1796 14 juin 1995 ».
Assises de l’Afrique en 1995 à Paris. Ce que Fédérico Mayor, alors Directeur Général de l’UNESCO déclarait :
« La richesse, la puissance et le dynamisme actuels de l’Occident sont, pour une part essentielle, dus à la contribution forcée de l’Afrique. Immense contribution en hommes, en labeurs, en sacrifices, en richesses naturelles sous la forme de l’esclavage d’abord de la colonisation ensuite. Immense hémorragie, sans précédent dans l’histoire, par où l’Afrique s’est lentement vidée de son sang, de cette énergie vitale, productive, que nous devons nous efforcer aujourd’hui, coûte que coûte, de reconstituer. L’Afrique se bat pour son redressement dans un monde dont les repères, les lois et les leviers de commande ont tous été mis en place en dehors d’elle. Elle doit apprendre à se mouvoir entre ces repères, à assumer ces lois, à utiliser ces leviers, en même temps qu’elle reprend possession de son histoire, qu’elle explore ses propres voies démocratiques et ses priorités de développement, qu’elle cherche à rassembler les moyens matériels et techniques de sa Renaissance »
« Le F.M.I. ne fait trop souvent qu’aggraver l’instabilité politique. Forcé par les difficultés actuelles de revêtir des fonctions imprévues, il est resté totalement aveugle aux conséquences de ses décisions. Au nom de l’orthodoxie du libre échange, le FMI s’efforce d’ordinaire de supprimer toutes les faiblesses du système économique du pays en difficulté, sans se demander si elles sont toutes à l’origine de la crise. Ce faisant, il affaiblit trop souvent la structure politique et, du même coup, la condition sine qua non d’une réforme significative. Tel un médecin ne disposant que d’une seule pilule pour tous les maux imaginables, il prêche presque invariablement l’austérité, de forts taux d’intérêts pour empêcher la fuite des capitaux, en préconisant de grosses dévaluations pour décourager les importations et renforcer les exportations. Il en résulte mathématiquement une chute brutale du niveau de vie, une explosion du chômage et de la pauvreté, qui affaiblissent les institutions chargées d’exécuter ledit plan. La situation de l’Asie du Sud-Est est une illustration… (Henry Kissenger, Secrétaire d’Etat américain, le Journal le Monde du 15 octobre 1998) ». _________________ « C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway |
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