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la diaspora afro-argentine

 
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african libre
Grioonaute


Inscrit le: 21 Juin 2004
Messages: 6

MessagePosté le: Lun 21 Juin 2004 08:26    Sujet du message: la diaspora afro-argentine Répondre en citant

La diaspora afro-argentine
par Jean-Arsène Yao



Alors que certains historiens dénient son existence, la population noire constitue en Argentine un groupe numériquement important, mais ne se reconnaissant pas en tant que tel.


C'est José Manuel Estrada qui le premier annonça en 1860 qu'il n'y avait presque plus de Noirs à Buenos Aires. (1) Il fut suivi en 1883 par Sarmiento qui prédit la disparition totale de la race noire les vingt années qui suivraient. Il alla plus loin en disant qu'en 1900, si un Argentin voulait voir un Noir, il devrait se rendre au Brésil. (2) Le deuxième recensement de la population argentine en 1887 indique : "On peut dire qu'actuellement il n'existe de noirs en quantité appréciable que dans la province de Buenos Aires et spécifiquement dans la Capitale Fédérale, où ils occupent préférentiellement les postes de service domestique, principalement dans les familles riches. (…) Le demi siècle qui inclus l'époque de l'indépendance et de la constitution organique du pays a vu un grand nombre de vaillants noirs faire partie de l'armée, et qui sont presque tous morts dans les champs de batailles, dans les camps militaires…’’ (3)
José Ingenieros le redit dans un chapitre de son œuvre ‘‘Sociología Argentina’’, intitulé ‘‘La formación de una raza argentina’’: ‘‘Les noirs se sont anéantis ; les mulâtres de la zone tempérée sont de plus en plus blancs. A Buenos Aires un noir argentin constitue un objet de curiosité’’. (4)
Cette insistance tient davantage du désir que de la réalité. L'on parlait de disparition alors même que la communauté afro-argentine existait encore. Cependant, il faut reconnaître qu'aucune étude anthropologique, sociologique ou historique n'est arrivée à présenter les afroargentins dans leur ensemble.
Au début du vingtième siècle, il y eut plusieurs essais de réorganisation de la communauté afro-argentine, avec des associations comme La Juvencia, Los Aparecidos, nom très significatif et El Martin Fierro qui n'eurent aucun succès. (5) Jusqu'en 1970, le Shimmy Club était le rendez-vous obligatoire pour célébrer le nouvel an et les carnavals de la communauté afro-argentine à Buenos Aires.
Pour toute l'Argentine, Nicolas Besio Moreno a calculé un demi million d'âmes de sang noir visible. Ce chiffre se base sur des sondages et des observations dans divers points du pays. (6) En plein vingtième siècle, la population d'origine africaine s'estimait selon plusieurs calculs respectivement à 15.000 (5.000 noirs et 10.000 mulâtres) ; 17.000 ; 3.000 ; 4.500 ; 10.000 noirs et 30.000 mulâtres. (7) Donc, rien de bien précis.
Pourtant, les descendants des esclaves existent toujours. Appelés ‘‘criollos’’, ils vivent dispersés dans le pays. Selon Cristina de Liboreiro, en 1980, il y avait de petites communautés dans la Capitale Fédérale (Munro, Palermo, Liniers ou Morón) et dans la province de Buenos Aires (Chascomús, La Plata) ; à Santa Fe et d'autres localités du Nord-ouest à l'intérieur du pays. (Cool Ces communautés vivaient dans le même contexte socioéconomique et culturel que leurs ancêtres : pauvreté, marginalisation, indifférence et discrimination.
Actuellement, deux associations d'Afro-argentins défendent au niveau national la racine africaine. La première s'appelle Africa Vive, siège à Buenos Aires et fut fondée par María Magdalena Lamadrid. A travers son association, elle lutte contre la situation précaire de ses frères de race en Argentine.
La deuxième se dénomme Centro Indo-Afro-Americano, siège à Santa Fe et fut fondée par Lucía Molina qui a organisé et participé à de nombreux congrès et rencontres internationaux sur les Afro-américains. Le centre a plusieurs publications mais le siège se trouve au sous-sol d'un laboratoire de biologie et partage l'espace avec les animaux empaillés...
Si Lucía a eu la ‘‘chance’’ d'obtenir un local, Carmen Platero n'a pas connu le même sort. Depuis 24 ans, elle sollicite sans succès un local pour créer un centre culturel africain, la Casa del Negro à Buenos Aires qui serait le centre de coordination de toutes les associations noires du pays.
L'absence d'une communauté homogène rend les choses difficiles, la majorité des Afro-argentins ne se reconnaissant pas comme descendants des Noirs.
Jean Arsène Yao est docteur en Histoire d'Amérique (Universidad de Alcalá / Université Abidjan-Cocody, Rep. Côte d'Ivoire). jeanyao@voila.fr
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african libre
Grioonaute


Inscrit le: 21 Juin 2004
Messages: 6

MessagePosté le: Mar 22 Juin 2004 00:59    Sujet du message: Répondre en citant

Population noire dans les Amériques


Pays à forte minorité noire :
Brésil, U.S.A., Colombie, Panama, Venezuela, Pérou, Saint-Domingue, Cuba, Guyana, Surinam, Equateur.

Pays à minorité importante :
Costa-Rica, Honduras, Puerto-Rico, Uruguay, Nicaragua.

Pays à minorité très faible :
Mexique, Canada, Argentine, Guatemala, San-Salvador.

Pays où la population noire a disparu depuis l’Esclavage :
Chili, Bolivie, Paraguay.

Pays à majorité noire :
Haïti, Jamaïque, Trinidad-Tobago, Bahamas, Grenade, Barbade, Sainte-Lucie, Guadeloupe, Martinique, Belize, Saint-Vincent, Aruba-Bonnaire, Dominique, Antigua, Guyana, Montserrat, Saint-Kitt-Nevis Anguilla, Îles vierges Bermudes
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amandla
Grioonaute


Inscrit le: 18 Nov 2005
Messages: 12

MessagePosté le: Jeu 09 Fév 2006 18:50    Sujet du message: diaspora Afro Argentine Répondre en citant

merci à Mr Jean Arsène Yao pr ces informations.si j'étais beaucoup plus jeune ,je me spécialiserais sur la race noire:je suis complètement envoutée par elle...et surtout sur la dispora noire,déportée de par le monde.les Afro Argentins;s'ils ne se sentent pas descendants des africains,ils se sentent descendants de qui alors puisqu'ils st rejetés par les autres Argentins.
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Nkossi
Bon posteur


Inscrit le: 31 Mar 2005
Messages: 722

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 15:06    Sujet du message: Répondre en citant

african libre a écrit:
Population noire dans les Amériques
(...)
Pays à minorité très faible :
Mexique, Canada, Argentine, Guatemala, San-Salvador.
(...)


J'aimerais parler de la minorité Noire de ce pays : Les Garifunas

Déportés comme des millions d’Africains, ils n’ont jamais connu le servage. La raison : les « galères négrières » qui les emportaient vers l’enfer ont sombré avant d’atteindre leur destination. Redevenus hommes libres, ils se sont mêlés aux Indiens Caraïbes pour devenir… les Garifunas…
Voici leur histoire, je me base sur un reportage de S. Ragot (1998)


Les anciens racontent la fondation de Livingston (Guatemala), en 1806, par ces Caraïbes noirs qui deviendront bientôt les Garifunas. Leur périple entremêle l'histoire des trois continents, africain, européen et américain, une véritable odyssée à travers les siècles et les océans.
Au large de la mer des Caraïbes, dès le début du XVII° siècle, les îles antillaises sont le théâtre des rivalités européennes Espagnols, Anglais, Français, Hollandais et Danois s'en disputent la souveraineté et le contrôle. Les premiers, instigateurs de la conquête et aveuglés par la soif de l'or, y imposent impitoyablement leur autorité depuis plus d'un siècle.

L’extermination d'un million et demi de paisibles Indiens Taïnos les conduisent à initier la traite d'esclaves africains pour pallier le manque de main-d'oeuvre.
Seuls les Indiens Caraïbes, farouches guerriers interdisent encore l'accès de quelques îles à la couronne d'Espagne. Mais l'Angleterre et la France, en s'assurant le soutien de ces combattants acharnés, écartent définitivement les Espagnols de l’archipel de s'en partagent les territoires. En récompense des services rendus, les Indiens Caraïbes obtiennent des nouveaux colons, en 1660, 1a possession de la Dominique et de Saint-Vincent, deux îles dont la neutralité est "garantie" par un traité. Une quinzaine d'années plus tard, les Européens découvriront stupéfaits, aux côtés des Indiens Caraïbes "rouges" de Saint-Vincent, l’existence d'une nouvelle population : celle des Caraïbes "noirs" !

Entre 1635 et 1675, les naufrages successifs, a proximité de l'île, de trois bateaux négriers en provenance des côtes africaines, expliquent en grande partie l'apparition soudaine de cette communauté. Les Africains rescapés organisent leur survie sur ces terres indiennes. Quelques fugitifs les rejoindront à bord de fragiles embarcations, des esclaves marrons échappés du port de la Barbade, sous domination anglaise.
Devant l'afflux de population, comme le dicte la coutume caraïbe, les Indiens tentent d'abord d'éliminer les hommes pour épouser les femmes noires. Mais lorsque, en 1707, au prétexte de régler un conflit qui déchire les deux groupes, les Français prennent pied sur l'île, les Caraïbes rouges ne représententt plus, face aux Caraïbes noirs, qu'un dixième de la population ! Les Indiens sont bientôt assimilés au groupe majoritaire, mais leur langue et leur mode de vie constitueront les fondements de la culture garifuna.

Les Français veulent soumettre les Caraïbes noirs, toujours considérés comme des esclaves marrons, mais ceux-ci se révèlent de redoutables combattants. Une série de revers militaires entraîne les Européens à leur accorder le statut d'hommes libres. En échange de cette reconnaissance, un groupe de colons français s'installent à Saint-Vincent ; dès lors, cette présence compromet la neutralité du territoire. Ainsi, durant tout le XVIII° siècle et malgré une résistance acharnée, la communauté noire subira la tutelle des uns et des autres, ballottée par les ambitions coloniales et les jeux d'alliances entre la France et l'Angleterre. Au début de l'année 1795, influencés par la propagation - depuis Haïti - des idéaux républicains de la Révolution française, les Caraïbes noirs décident d'attaquer l'ennemi anglais, au pouvoir sur l'île. La guerre fait rage dix-huit mois durant. L'appui de la flotte française aux insurgés n'empêche pourtant pas l'Angleterre d'écraser le mouvement : en octobre 1796, les Caraïbes noirs sont vaincus. Les soldats anglais décident alors de se débarrasser définitivement de ces Noirs belliqueux; ils ordonnent la déportation massive de la population…

Une flotte entière embarquent les cinq mille Caraïbes noirs de l'île de Saint-Vincent... Moins de la moitié survivront à la traversée. Au mois d'avril 1797, huit navires anglais déposent sur l'île de Roatân, face aux côtes du Honduras, une cargaison insolite : 2 026 Noirs, hommes, femmes et enfants débarquent avec des vivres, des semences, des outils et des armes ! De l'île antillaise de Saint-Vincent, la légende du peuple garifuna garde la mémoire d'un paradis perdu. Berceau de leur langue et de leur culture, ce morceau de terre volcanique incarne à jamais le mythe fondateur de leur identité.

Les Caraïbes noirs abandonnent rapidement l'île de Roatân et gagnent les côtes espagnoles du Honduras. Excellents navigateurs, forts de leur statut d'hommes libres et de leur réputation de guerriers, ils explorent le littoral du Nicaragua jusqu'au Mexique pour y bâtir leurs villages. La mauvaise réputation - due au cannibalisme - des Indiens Caraïbes "rouges", pousse les nouveaux arrivants à changer de nom : ils seront désormais des Garifunas et leurs communautés parsèmeront les rivages de l'Amérique centrale.

Leur village aujourd’hui au Guatemala, Livingston, est retiré et d’accès difficile. Même au Guatemala beaucoup ignorent que des Noirs vivent dans ce blèd, où ils cohabitent avec les Indiens Kekchis, une branche du peuple Maya
L’exode des Garifunas, depuis les terres africaines de leurs ancêtres continue dans la mesure où un grand nombre émigre chaque année à New-York (on estime qu’il y a plus de Garifunas aujourd’hui dans cette ville que dans tout le Guatemala). C’est cette diaspora qui soutien financièrement les leurs restés au pays… Wink
_________________
La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
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phanick
Grioonaute


Inscrit le: 27 Jan 2006
Messages: 5

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 15:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,
Merci à MM. Jean Arsène Yao et Nkossi pour leur intervention. Je suis très surpris d'apprendre qu'il existe des noirs en Argentine.
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elias
Grioonaute 1


Inscrit le: 13 Mai 2005
Messages: 200

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:03    Sujet du message: afro-argentins Répondre en citant

Salut NKOSSI et merci pour cette enrichissante information sur les GARIFUNAS Wink . Aurais-tu si possible des photos des GARIFUNAS pour savoir à quoi ils ressemblent ?
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Nkossi
Bon posteur


Inscrit le: 31 Mar 2005
Messages: 722

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:42    Sujet du message: Re: afro-argentins Répondre en citant

elias anderson a écrit:
Salut NKOSSI et merci pour cette enrichissante information sur les GARIFUNAS Wink . Aurais-tu si possible des photos des GARIFUNAS pour savoir à quoi ils ressemblent ?





Ici enfants Garifunas du Honduras
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Agnassa
Grioonaute 1


Inscrit le: 07 Nov 2004
Messages: 258
Localisation: kuala lumpur

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:50    Sujet du message: Répondre en citant




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"Mais mon sang ne veut plus jouer les plaies du Christ
Chaque soir il couve sur son livre de bord
Le feu qui montera à l'assaut des tyrans. "
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Steve Biko
Grioonaute 1


Inscrit le: 25 Déc 2005
Messages: 185
Localisation: IDF

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 21:48    Sujet du message: la diaspora afro-argentine Répondre en citant

La situation ne doit pas être facile tous les jours pour eux.
Que Dieu les protège.
_________________
"Soit tu es vivant, soit tu es mort et quand tu es mort, tu ne peux plus t'en soucier. Et ta façon de mourir peut elle même être une chose politique (...) car si je n'arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l'apartheid, sûrement, l'horreur de la mort y parviendra"
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Pakira
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Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 23:07    Sujet du message: Répondre en citant

african libre a écrit:
Population noire dans les Amériques


Pays à forte minorité noire :
Brésil, U.S.A., Colombie, Panama, Venezuela, Pérou, Saint-Domingue, Cuba, Guyana, Surinam, Equateur.

Pays à minorité importante :
Costa-Rica, Honduras, Puerto-Rico, Uruguay, Nicaragua.

Pays à minorité très faible :
Mexique, Canada, Argentine, Guatemala, San-Salvador.

Pays où la population noire a disparu depuis l’Esclavage :
Chili, Bolivie, Paraguay.

Pays à majorité noire :
Haïti, Jamaïque, Trinidad-Tobago, Bahamas, Grenade, Barbade, Sainte-Lucie, Guadeloupe, Martinique, Belize, Saint-Vincent, Aruba-Bonnaire, Dominique, Antigua, Guyana, Montserrat, Saint-Kitt-Nevis Anguilla, Îles vierges Bermudes


Le Guyana,c'est 50% d'indiens ou coolies(je sais pas si c tous les coollies qui sont dravidiens)et 30% de noirs et d'autres(amérindien,asiatiques etc...).

Pour le Surinam,il y a plus de noirs,je crois que comme l'a dit Shomari,c'est à majorité noire...
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Steve Biko
Grioonaute 1


Inscrit le: 25 Déc 2005
Messages: 185
Localisation: IDF

MessagePosté le: Sam 11 Fév 2006 12:45    Sujet du message: la diaspora afro-argentine Répondre en citant

Si j'étais président, en accord avec des millions d'africains et d'afro-descendants, je batirais le musée de l'esclavage sur le continent africain. Surtout je vais parcourir tous les territoires des amériques et des antilles où se trouvent une partie de nous même pour convaincre les descendants d'africains de la nécessité de mettre en place un conseil mondial pour la dispora africaine. Je sais que les hommes de paille qui sont à la tête des africains me mettront les bâtons dans les roues. Mais je me reposerais sur les peuples.
_________________
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elias
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Inscrit le: 13 Mai 2005
Messages: 200

MessagePosté le: Mer 15 Fév 2006 18:44    Sujet du message: Répondre en citant

Merci NKOSSI , AGNASSA et NALLYTER pour les infos , les photos et la doc' Wink . En fait , ce que je retiens , c'est que tous dans tous les pays d'Amérique , il y avait ( ou il y a ) des noirs et ce du Canada jusqu'en Argentine en passant par le Mexique , le Honduras , le Vénézuela etc... en tout cas c'est fou ce qu'on apprend des choses sur notre histoire , j'aurai jamais cru il y a des années qu'il y avait des noirs en Argentine .
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