Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine»

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora France
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
koora
Grioonaute 1


Inscrit le: 29 Juil 2005
Messages: 109

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 12:38    Sujet du message: Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine» Répondre en citant

http://www.lefigaro.fr/debats/20051115.FIG0096.html

Alain Finkielkraut : «L'illégitimité de la haine» Propos recueillis par Alexis Lacroix
[15 novembre 2005]

Le philosophe Alain Finkielkraut (1) dresse un premier bilan des émeutes dans les banlieues.
LE FIGARO. – Quels enseignements politiques et intellectuels tirez-vous des émeutes ?

Alain FINKIELKRAUT. – Je suis terrifié par cette violence. Terrifié, mais pas étonné. Il y avait des signes avant-coureurs : la Marseillaise conspuée lors du match France-Algérie, les agressions de lycéens pendant une manifestation contre la loi Fillon. Il y avait aussi des livres avertisseurs comme celui d'Emmanuel Brenner, Les Territoires perdus de la République, ou le rapport de juin 2004 du ministère de l'Education nationale sur les signes et manifestations d'appartenance religieuse dans certains établissements scolaires des quartiers difficiles. On y apprenait notamment que l'enseignement de l'histoire était accusé par certains élèves et ceux qui les influencent de donner une vision judéo-chrétienne, déformée et partiale du monde. Les exemples abondent, du refus d'étudier l'édification des cathédrales ou d'entendre parler de l'existence de religions préislamiques, aux turbulences que provoque inévitablement l'évocation de la guerre d'Algérie ou du Moyen-Orient.

Certains ont été jusqu'à parler de «guerre civile». Qu'en pensez-vous ?


Il n'y a pas de guerre aujourd'hui entre les Français de souche et les autres, ni même entre la France des villes et celle des banlieues. Les premières cibles des violents sont les voisins. Et ce sont eux qui réclament une restauration de l'ordre républicain. La sympathie pour les vandales est beaucoup plus répandue chez les bobos écolos qui font du vélo à Paris que parmi les automobilistes pauvres du 9-3.

Y avait-il d'autres signes annonciateurs des émeutes ?

Voici un charmant couplet de rap : «La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser comme une salope, il faut la traiter, mec ! Moi, je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle.»

Mais les excès de la sous-culture musicale ont-ils vraiment un lien de causalité avec ces violences ?

Si ceux qui mettent le feu aux services publics, qui lancent du haut des tours d'immeubles des boules de pétanque sur les policiers ou qui agressent les pompiers, avaient la même couleur de peau que les émeutiers de Rostock dans l'Allemagne réunifiée des années 90, l'indignation morale prévaudrait partout.

L'indignation morale prévaut quand même dans certains lieux !


Non, ce qui prévaut, c'est la compréhension, la dissolution du sentiment de l'injustifiable dans la recherche des causes. Dans l'hypothèse Rostock, politiques, intellectuels, journalistes, responsables d'associations, chercheurs en sciences sociales – tous crieraient comme un seul homme : «Le fascisme ne passera pas !» Mais comme ces lanceurs de boules et de cocktails Molotov sont des Français d'origine africaine ou nord-africaine, l'explication étouffe l'indignation ou la retourne contre le gouvernement et l'inhospitalité nationale.

Au lieu d'être outragés par le scandale des écoles incendiées, on pontifie sur le désespoir des incendiaires. Au lieu d'entendre ce qu'ils disent – «Nique ta mère !», «Nique la police !», «Nique l'Etat !» –, on les écoute, c'est-à-dire que l'on convertit leurs appels à la haine en appels à l'aide et la vandalisation des établissements scolaires en demande d'éducation. A ce décryptage qui n'est que poudre aux yeux, il est urgent d'opposer une lecture littérale des événements.

Loin de la culture de l'excuse ?


Les casseurs ne réclament pas plus d'écoles, plus de crèches, plus de gymnases, plus d'autobus : ils les brûlent. Et ils s'acharnent ainsi contre les institutions et toutes les médiations, tous les détours, tous les délais qui s'interposent entre eux et les objets de leur désir. Enfants de la télécommande, ils veulent tout, tout de suite. Et ce tout, c'est la «thune», les marques vestimentaires et les «meufs». Paradoxe terminal : les ennemis de notre monde en sont aussi l'ultime caricature. Et ce qu'il faudrait pouvoir réinstaurer, c'est un autre système de valeurs, un autre rapport au temps. Mais ce pouvoir-là n'est pas au pouvoir des politiques.

La communication politique a-t-elle abdiqué devant la «vidéosphère» ?


La vulgarité sans fond des talk shows, la brutalité des jeux vidéos, l'éducation quotidienne à la simplification et à la méchanceté rigolarde par les «Guignols de l'info» – tout cela est hors de portée des hommes politiques. S'ils s'y opposaient d'ailleurs, les éditorialistes dénonceraient aussitôt une atteinte totalitaire à la liberté d'expression. Peut être le ministre de l'Intérieur – mais est-il le seul ? – a-t-il tendance à trop spectaculariser son action. Et le terme de «racaille» ne devrait pas faire partie du vocabulaire d'un responsable politique. Mais les mots manquent devant des gens qui, se sentant calomniés ou humiliés par cette épithète, réagissent en incendiant des écoles.

Mais ils sont frappés par des taux de chômage record !


Aujourd'hui où le coeur de l'humanisme ne bat plus pour l'école, mais pour ses incendiaires, nul ne semble se souvenir qu'on ne va pas en classe pour être embauché mais pour être enseigné. Le premier objectif de l'instruction, c'est l'instruction. Celle-ci, au demeurant, n'est jamais inutile. De même que la République doit reprendre ses «territoires perdus», de même la langue française doit reconquérir le parler banlieue, ce sabir simpliste, hargneux, pathétiquement hostile à la beauté et à la nuance. Ce n'est pas une condition suffisante pour obtenir un emploi, mais c'est une condition nécessaire.

Personne n'invente cependant les discriminations !


Dans cette affaire, il faut évidemment se garder de stigmatiser une population. Né polonais (décidément ils nous aiment pas beuacoup ces tits gars de l'EST) en France, je suis moi-même un immigré de la seconde génération, et je me sens résolument solidaire de tous les élèves noirs ou arabes qui, parce qu'ils préfèrent les diplômés aux dealers, se font persécuter, racketter, traiter de «bouffons». Ceux-là doivent être aidés ; la discrimination à l'embauche doit être inlassablement combattue ; il faut oeuvrer sans relâche à l'égalité des chances, aller chercher l'excellence dans les cités, détruire les grands ensembles, désenclaver les banlieues.
[Remarques : Quel hypocrite]
Pour autant, il serait naïf de s'imaginer que ces mesures mettront fin au vandalisme.

Comment pouvez-vous en être sûr ?

La violence actuelle n'est pas une réaction à l'injustice de la République, mais un gigantesque pogrome antirépublicain.

Cette violence ne serait donc pas une riposte à l'abandon des «territoires perdus» ?


Si ces territoires étaient laissés à l'abandon, il n'y aurait ni autobus, ni crèches, ni écoles, ni gymnases à brûler. Et ce qui est proprement insupportable, c'est de décerner aux auteurs de ces exploits le titre glorieux d'«indigènes de la République». Au lieu de cela, on aurait dû décréter l'illégitimité de la haine et leur faire honte, comme on fait honte, bien qu'ils soient aussi des cas sociaux, aux supporters qui vont dans les stades pour en découdre et qui poussent des grognements de singe chaque fois qu'un joueur noir a la balle. La brûlure de la honte est le commencement de la morale. La victimisation et l'héroïsation sont une invitation à la récidive.

L'expiation des crimes du colonialisme conduit-elle à l'embrasement des banlieues ?

Non, bien sûr. Mais à vouloir apaiser la haine en disant que la France est en effet haïssable et en inscrivant ce dégoût de soi dans l'enseignement, on se dirige nécessairement vers le pire. Ces révoltés révoltants poussent jusqu'à son paroxysme la tendance contemporaine à faire de l'homme non plus un obligé, mais un ayant droit. Et si l'école elle-même les encourage, alors c'est foutu.

Est-ce le modèle français d'intégration qui est en crise ?

On parle beaucoup de la faillite du modèle républicain d'intégration. C'est absurde. L'école républicaine est morte depuis longtemps. C'est le modèle post-républicain de la communauté éducative supersympa et immergée dans le social, qui prend l'eau. Modèle, hélas, indestructible car il se nourrit de ses fiascos. A chaque échec, il réagit par la surenchère. Et c'est reparti pour un tour : au mépris de la vérité, l'école française noiera donc demain la diversité des traites négrières dans l'océan de la bien-pensance anti-occidentale. On enseignera la colonisation non comme un phénomène historique terrible et ambigu, mais comme un crime contre l'humanité. Ainsi répondra-t-on au défi de l'intégration en hâtant la désintégration nationale.

PS : On devrait interdire à cet individu de s'exprimer, faudrait même l'interner.Il représente à lui seul une insulte contre les immigrés extra-communautaires. Un outil de propagande de la haine de l'autre, coupable de sa différence.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 19:40    Sujet du message: Répondre en citant

Rien qu'à le voir et surtout à l'entendre, on voit bien que ce monsieur est gravement atteint ! Mais gravement alors ! Neurasthénique, schizo, parano ! On n'a même pas besoin de l'enfermer car il s'est lui-même hermétiquement emmuré dans sa propre folie ! Au pire, il faut le mépriser, au mieux, avoir pitié de lui ! S'il continue à délirer comme ça, il va terminer clodo fou, marmonnant des propos racistes au coin d'une rue ! A la cadence où ce type délire, ce genre de situation lui pend au nez !

En attendant, il faut n'éprouver que du mépris pour cette pauvre larve ! Visiblement, si ses braves parents se sont sauvés du ghetto de Varsovie, lui en garde toujours des stigmates et des séquelles car c'est vraiment un grand malade dont seule la haine du Noir lui sert désormais de moteur !

Avant il bouffait du Beur et cette géniale "denrée" lui a empoisonné le sang ! Complètement déboussolé, depuis quelques temps il ne bouffe plus que de l'Afro et il va finir par en crever !

Décidément, je n'éprouve que du mépris pour ce nabot ! L'autre jour, chez Serge Moati, Tariq Ramadam et les Beurs lui ont fait sa fête et il ne savait plus où se mettre !

Mais attention ! Vigilance car des gens comme lui ne sont que les bras armés du Figaro, du Point, de Moati, etc. Car en fait, ils connaissent par coeur son discours nauséeux et haineux et s'ils l'invitent, c'est pour qu'il dise tout haut ce que eux pensent tout bas !

PS : ce mec vient souvent lire nos messages sur ce forum car à plusieurs reprises, il dénonce les sites afros sur Internet qui lui veulent du mal ! mdrrrr Donc, traitez-le par le mépris, tournez-le en dérision car c'est un malade, rien qu'un malade ! Inutile de vous révolter contre lui car ce n'est qu'une délirante marionnette !

Cliquez sur ce lien et ensuite sur les émissions du 6/11 et du 13/11 pour écoutez ses délires ! Ecoutez surtout sa voix suraigüe ! Ca ne vous rappelle rien ? Le genre de voix ayant appartenu à des fous mégalos et paranos haranguant des foules compactes en délire pour attiser leur haine ? Faites un effort pour deviner de qui je veux parler ! Laughing

http://www.radiorcj.info/reecouter.tpl?-eqemission_archdatarq=60
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
Messages: 994
Localisation: T.O

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 20:11    Sujet du message: Répondre en citant

Finkel a commencé son delire anti noir a l'issue de la conference de Durban en Afrique du sud

qui tentait d'etablir l'esclavage en tant que crime contre l'humanite

or d'apres ses propos cette conference sous l'impulsion de milieu pro palestinien et altermondialiste ce serait retourne en un delire antisemite( ce qui reste a prouver)
Finkel n'ayant pas digere cette conference a commence a elaborer une these

evoquant une sur culpabilisation de l'occident par les pays du tiers monde
evoquant une convergence entre les milieu alter mondialiste et antisemite

et evoquant un nouvel antisemitisme noir qui serait jaloux des juifs

en gros on voit bien que ce mec a un agenda precis, et que toutes ces paroles et actions sont a mon avis hyper controles
il sait tres bien ce qu'il fait
_________________
The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 20:33    Sujet du message: Répondre en citant

kennedy a écrit:
Finkel a commencé son delire anti noir a l'issue de la conference de Durban en Afrique du sud

qui tentait d'etablir l'esclavage en tant que crime contre l'humanite

or d'apres ses propos cette conference sous l'impulsion de milieu pro palestinien et altermondialiste ce serait retourne en un delire antisemite( ce qui reste a prouver)
Finkel n'ayant pas digere cette conference a commence a elaborer une these

evoquant une sur culpabilisation de l'occident par les pays du tiers monde
evoquant une convergence entre les milieu alter mondialiste et antisemite

et evoquant un nouvel antisemitisme noir qui serait jaloux des juifs

en gros on voit bien que ce mec a un agenda precis, et que toutes ces paroles et actions sont a mon avis hyper controles
il sait tres bien ce qu'il fait


Tu as entièrement raison car j'avoue que j'ai omis de faire le lien entre sa haine de l'Afro et la Conférence de Durban !

Par contre, quand tu affirmes que ce type a un agenda précis, peux-tu nous en dire davantage car je n'ai pas suivi tout le parcours idéologique de cet individu ! Sincèrement, je pensais que c'est Dieudo qui l'a mis dans cet état or d'après ce que tu dis, Dieudo ne serait qu'un prétexte ! L'occasion rêvée pour Finkenkraut d'exprimer ouvertement ses idées racistes et de déverser sa haine !

Mais il n'en reste pas moins un grand malade car quand on le voit et qu'on l'entend, on s'aperçoit qu'il est gravement ateint car quelqu'un de normal ne s'exprime ni ne se comporte de cette façon !

Faut pas lui donner plus d'importance qu'il en a car sur les sites Beurs, les gens n'en font pas grand cas de ce type ! Lui qui a été plus que virulent envers eux et qui leur lèche aujourd'hui la main ! Il n'est pas le seul !

Ce qui prouve quoi ? Que l'intelligentsia de ce pays et les politiques ne sont que des lâches prompts à se mettre à genoux devant des gens qui osent taper du poing sur la table !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
Messages: 994
Localisation: T.O

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 20:45    Sujet du message: Répondre en citant

Rappelle toi que ce gars est professeur a l'ecole polytechnique, ce qui n'es pas n'importe quoi en France
CEs theses ne rentrent donc pas dans les oreilles de sourd

quand je dis qu'il a un agenda c'est par ce qu'en fait j'ai la conviction que ce type est un ideologue, il ne se sert de l'actualite que dans le but de confirmer ses theses, tout le reste ne l'interesse pas, meme si la situation s'ameliorait il trouverais toujours a redire
C'est un egocentrique il ne cherche pas a ameliorer la societe loin de la ( ce que tous bon philosophes se doivent de rechercher)
il cherche juste a avoir raison .
C'est un prophete du malheur, je l'imagine comme une personne qui va te dire jours apres jours que l'immeuble d' en face est en mauvais etat et risque de s'ecrouler mais le jours passant comme l'immeuble tient toujours debout, au lieu de lutter pour le rehabiliter , ce genre de personne va plutot tout faire pour le faire s'ecrouler juste pour confirmer ses propos
_________________
The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lolo01
Bon posteur


Inscrit le: 02 Oct 2005
Messages: 565

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 20:56    Sujet du message: Répondre en citant

De source sûre, on annonce que toutes ces personnalités médiatico-politques qui montent au creneau pour dénigrer les Noirs sont en mission. Ils ont reçu l'ordre de tirer ainsi à boulets rouges pour détourner l'attention des français sur les reels problèmes auxquels ce pays est confronté. Parce que l'élite actuelle est incompétente, la preuve pour justifier les émeutes elles parlent de la polygamie. Franchement, faut être fou pour croire de telles sottises. Ils veulent faire croire aux français que 6000 voitures brûlées l'ont été par des enfants noirs issues de familles polygames ? Non sérieux ? Mais Finkelkraut pour sa négrophobie, je lui donnerai un conseil, qu'il cesse de voir des ennemis partout. Un bon cachet d'aspirine, ça ira puis il cessera de s'emporter et de livrer des analyses diarheïques d'une compulsivité dissimulant un racisme profond de l'Autre.
_________________
Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.

Découvrir ce blog :
http://identitenegre.blogspot.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Mer 16 Nov 2005 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

kennedy a écrit:
Rappelle toi que ce gars est professeur a l'ecole polytechnique, ce qui n'es pas n'importe quoi en France
CEs theses ne rentrent donc pas dans les oreilles de sourd

quand je dis qu'il a un agenda c'est par ce qu'en fait j'ai la conviction que ce type est un ideologue, il ne se sert de l'actualite que dans le but de confirmer ses theses, tout le reste ne l'interesse pas, meme si la situation s'ameliorait il trouverais toujours a redire
C'est un egocentrique il ne cherche pas a ameliorer la societe loin de la ( ce que tous bon philosophes se doivent de rechercher)
il cherche juste a avoir raison .
C'est un prophete du malheur, je l'imagine comme une personne qui va te dire jours apres jours que l'immeuble d' en face est en mauvais etat et risque de s'ecrouler mais le jours passant comme l'immeuble tient toujours debout, au lieu de lutter pour le rehabiliter , ce genre de personne va plutot tout faire pour le faire s'ecrouler juste pour confirmer ses propos


Je ne savais pas qu'il enseigne la philo à Polytechnique ! Il y enseigne toujours ? Et ses élèves gobent ses idioties sur les Afros et les Arabes sans rien dire ? Etonnant car je pensais que ce sont les plus intelligents d'entre nous qui font polytechnique ! Wink Laughing

Et puis il n'est que agrégé de lettres modernes, même pas de lettres classiques ! Crying or Very sad Les agrégés de lettres, ce n'est pas ce qui manque, beaucoup enseignent dans des collèges et des lycées !

Moi je reste persuadé que ce type est profondément névrosé, profondément détruit, en plein naufrage psychologique même s'il continue à faire illusion sur le plan intellectuel auprès de ses pairs !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Cathy
Super Posteur


Inscrit le: 18 Juil 2005
Messages: 1281
Localisation: première à gauche

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

alioune a écrit:
Citation:
De source sûre, on annonce que toutes ces personnalités médiatico-politques qui montent au creneau pour dénigrer les Noirs sont en mission.


Ta source sûre, qui est-ce au juste ? Ton petit doigt ?

Quant aux autres, savez-vous contredire un mec autrement qu'en l'accablant d'injures ? S'il dit tant de conneries que cela, vous n'aurez pas de mal à trouver de meilleurs arguments.


Ce type est devenu une star depuis qu'il a pondu un pavé pour rétablir "ses vérités" sur l'esclavage. Il surfe sur la vague. Il profite des néons avant que les lumières ne s'éteignent et qu'un autre illuminé lui vole la vedette!
_________________


"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)

http://alliance-haiti.com/
http://lacuisinedumonde.free.fr/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
koora
Grioonaute 1


Inscrit le: 29 Juil 2005
Messages: 109

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 15:15    Sujet du message: Répondre en citant

Ce type n'est pas seulement malade et haineux envers la communauté noire.
Il est dangereux, extrêmement dangereux. Ce danger est d'autant plus important qu'il distille son vénin sur des médias de la place, à destination de gens cultivés. Parce que son discours doit être totalement incompréhensible du paysan de la France profonde.

Je pense que ce serait une grosse erreur que de le sous estimer.

Cet individu est extrêmement écouté, c'est un manipulateur.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 16:07    Sujet du message: Répondre en citant

alioune a écrit:
Citation:
De source sûre, on annonce que toutes ces personnalités médiatico-politques qui montent au creneau pour dénigrer les Noirs sont en mission.


Ta source sûre, qui est-ce au juste ? Ton petit doigt ?

Quant aux autres, savez-vous contredire un mec autrement qu'en l'accablant d'injures ? S'il dit tant de conneries que cela, vous n'aurez pas de mal à trouver de meilleurs arguments.


Pourquoi remets-tu en cause les affirmations de lolo ? Bien sûr que sa source est sûre ! Et je dirai même que c'est encore pire que ce qu’il affirme car ce n'est pas Finkielkraut qui est envoyé en mission mais c'est lui et ses pairs qui sont à l'origine du racisme anti noir en France ! C'est à cause de lui et de ses pairs que nous sommes interdits des médias car il a réussi à faire passer tous les noirs pour d'affreux antisémites et surtout d'affreux "anti-français" auprès des responsables de chaînes télé et de radios, auprès des directeurs d'infos, des directeurs de publication, des rédacs chefs et des journalistes aux ordres !

Tu dis :
Citation:
Quant aux autres, savez-vous contredire un mec autrement qu'en l'accablant d'injures ? S'il dit tant de conneries que cela, vous n'aurez pas de mal à trouver de meilleurs arguments


On dirait que tu n'as pas lu la thèse de Zheim qui est pourtant magistrale, non ? Et puis, on ne cherche même plus (moi en tous cas) à argumenter car pourquoi veux-tu que l'on continue à dialoguer ou à expliquer des choses à quelqu'un d'aussi délirant que Finkielkraut ? D'autres l'ont fait avant nous et si tu fais un effort pour aller lire les archives du site "Des Ogres" et d'autres sites Afros comme Grioo.com, sans oublier les sites Beurs ... tu verras que depuis des années, les gens ont essayé de faire entendre raison à Finkielkraut avec force arguments pour contrecarrer ses délires anti arabe d’abord et anti noir maintenant, mais en vain ! Pour preuve, Dimanche dernier, au cours de l'émission "Ripostes" sur la 5, Tariq Ramadam, Karim Amellal (auteur de "Discriminez-moi") et deux femmes Beurs ont passé une heure à essayer de lui faire entendre raison, mais il n'y a rien à faire ! Rien ! Ils ont perdu leur temps car deux jours après, il tient des propos dix fois plus odieuses encore dans le Figaro ! Alors tu veux que l’on continue à argumenter avec ce type ?

De toutes façons, ce n’est pas avec ce type qu’il faut argumenter mais avec les responsables des médias et les journalistes qu’il manipule à longueur de temps pour les rallier à sa cause ! Ce n’est pas avec ce type qu’il faut argumenter mais avec les politiques pour dire combien les propos d’un Finkielkraut sont dangereux à terme pour ce pays ! Et dénoncer aussi ceux qui, comme Sarkozy, ont l'air d'applaudir Finkielkraut !

Je me répète : ce type est totalement névrosé, schizo, parano, pour tenir des propos pareils ! J'ai donc pris la décision de le mépriser et de le tourner en dérision car il est en plein naufrage psychologique ! Il s’enferme de plus en plus hermétiquement dans une folie délirante car même Sharon n’a jamais osé tenir ouvertement de tels propos à l’encontre des Palestiniens ! Bref, ce type méprise totalement la communauté noire et tu veux que je ne lui rende pas la pareille ?

Mais à propos, qui es-tu, "Alioune" ? Bizarre que tu viennes nous demander des comptes et faire la morale à tes "propres frères" ! Et toi, peux-tu nous dire ce que tu penses du discours de Finkielkraut ? Quels arguments opposerais-tu à son discours nauséabond ? Car peut-être que tes arguments éclairés lui feront revenir à la raison, après tout ? Peut-être que toi tu réussirais là où les Beurs et les Afros ont échoué ? Alors, STP, présente-nous tes arguments face aux propos inadmissibles de Finkielkraut !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ex_Harmony
Grioonaute 1


Inscrit le: 04 Aoû 2005
Messages: 201
Localisation: Sénégambia

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

Finkel est un pseudo Philosophe raciste qui se contredit lui même.
_________________
Seex Anta joop name na la Afrik gerëm na la
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Antiracist
Grioonaute 1


Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 186

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 17:36    Sujet du message: Répondre en citant

Le problème de Finkielkraut, c'est que lorsqu'on lui dit "Clichy", il entend "Gaza", quand on lui dit "Aulnay", il entend "Jenine". Ca nuit forcément à l'objectivité de son analyse.

Par ailleurs, lors du débat sur France 5, il a déclaré :"J'appelle ces émeutiers "français d'origines africaines" parce qu'il n'y à pas d'Asiatiques parmis ces casseurs !"

Et c'est vrai, il a raison, on ne peut pas le contredire sur ce point.

On peut juste lui demander, concrêtement : Combien de "Français d'origines asiatiques" habitent Le Val Fourré, la cité des 4000 ou sur les ZUP d'Argenteuil ?
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 20:33    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Antiracist écrit :


Citation:
Par ailleurs, lors du débat sur France 5, il a déclaré :"J'appelle ces émeutiers "français d'origines africaines" parce qu'il n'y à pas d'Asiatiques parmis ces casseurs !"

Et c'est vrai, il a raison, on ne peut pas le contredire sur ce point.

On peut juste lui demander, concrêtement : Combien de "Français d'origines asiatiques" habitent Le Val Fourré, la cité des 4000 ou sur les ZUP d'Argenteuil ?


C'est tout ce que tu retiens du débat qui a opposé Finkielkraut et Julliard à Tariq Ramadam, Karim Amellal (auteur de "Discriminez-moi") et deux femmes Beurs ? Mais tu vois bien qu'il cherche à diviser les communautés entre elles car qu'est-ce que les Asiatiques ont à voir dans cette discussion ? Et puis s'ils ne sont pas descendus dans les rues au cours de ces 3 dernières semaines, c'est tout simplement parce qu'ils ne sont pas victimes de discrimination par rapport à l'embauche et à la question du logement ! Et pourquoi est-ce qu'ils ne le sont pas ? Parce qu'ils sont valorisés à travers leur culture et leur soit disant capacité entrepreneuriale, etc.

Il existe pourtant un fort sous-prolétariat asiatique dans ce pays : des gens qui triment 18h/24h dans des ateliers infects ! Dans le midi de la France, des Asiatiques clandestins ou en situation régulière, bossent comme des esclaves dans des champs de légumes, le dos courbé toute la journée pour ramasser des courgettes ou des haricots ! Pour tout logement, ils vivent dans des baraques de bois jouxtant les champs ! En tant que personnel dans des restos chinois, ils sont souvent sous payés ou pas payé du tout quand il s'agit de leur famille !

Dès lors, si la lutte menée par les jeunes Beurs et Afros peut faire avancer toutes les communautés, si leur lutte permet aussi aux enfants asiatiques de fréquenter de meilleures écoles et à leurs familles d'être mieux logées, etc., eh bien c'est tant mieux ! Car avec moi, cette marionnette désarticulée de Finkielkraut ne parviendra jamais à me manipuler et à me faire détester ou envier d'autres minorités ! Twisted Evil

Alors STP, Antiracist, ne répercute plus les propos les plus nauséabonds de Finkielkraut car quand on prend la peine, on peut facilement démontrer leur absurdité !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Cathy
Super Posteur


Inscrit le: 18 Juil 2005
Messages: 1281
Localisation: première à gauche

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 20:46    Sujet du message: Répondre en citant

Mais qui te demande de les lire?

alioune a écrit:
cathy a écrit:
alioune a écrit:
Citation:
De source sûre, on annonce que toutes ces personnalités médiatico-politques qui montent au creneau pour dénigrer les Noirs sont en mission.


Ta source sûre, qui est-ce au juste ? Ton petit doigt ?

Quant aux autres, savez-vous contredire un mec autrement qu'en l'accablant d'injures ? S'il dit tant de conneries que cela, vous n'aurez pas de mal à trouver de meilleurs arguments.


Ce type est devenu une star depuis qu'il a pondu un pavé pour rétablir "ses vérités" sur l'esclavage. Il surfe sur la vague. Il profite des néons avant que les lumières ne s'éteignent et qu'un autre illuminé lui vole la vedette!


C'est quand même plus intéressant de lire la critique argumentée d'une prise de position, plutôt qu'une logorrhée d'injures ("raciste, schizo, haineux, bon à interner") en guise de message.

_________________


"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)

http://alliance-haiti.com/
http://lacuisinedumonde.free.fr/
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Antiracist
Grioonaute 1


Inscrit le: 23 Mar 2005
Messages: 186

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 21:09    Sujet du message: Répondre en citant

gaspardi a écrit:
C'est tout ce que tu retiens du débat qui a opposé Finkielkraut et Julliard à Tariq Ramadam, Karim Amellal (auteur de "Discriminez-moi") et deux femmes Beurs ? Mais tu vois bien qu'il cherche à diviser les communautés entre elles car qu'est-ce que les Asiatiques ont à voir dans cette discussion ? (...) Alors STP, Antiracist, ne répercute plus les propos les plus nauséabonds de Finkielkraut car quand on prend la peine, on peut facilement démontrer leur absurdité !



Ca devient vraiment n'importe quoi ! Sous pretexte que je critique cet homme parfait, ce saint réincarné qu'est Dieudonné, tout ce que j'écris est passé à la moulinette par certains, et au bout du compte, ils s'enervent pour au total dire exactement la même chose que moi (relis bien ce que j'ai écrit )!!!

Franchement, Gaspardi, j'ai l'impression que t'es parti dans l'idée de t'énerver avant même d'avoir lu attentivement ce que j'avais écrit !!!!! Rolling Eyes
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
gaspardi
Grioonaute 1


Inscrit le: 14 Oct 2005
Messages: 147

MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2005 21:38    Sujet du message: Répondre en citant

Antiracist a écrit:
gaspardi a écrit:
C'est tout ce que tu retiens du débat qui a opposé Finkielkraut et Julliard à Tariq Ramadam, Karim Amellal (auteur de "Discriminez-moi") et deux femmes Beurs ? Mais tu vois bien qu'il cherche à diviser les communautés entre elles car qu'est-ce que les Asiatiques ont à voir dans cette discussion ? (...) Alors STP, Antiracist, ne répercute plus les propos les plus nauséabonds de Finkielkraut car quand on prend la peine, on peut facilement démontrer leur absurdité !



Ca devient vraiment n'importe quoi ! Sous pretexte que je critique cet homme parfait, ce saint réincarné qu'est Dieudonné, tout ce que j'écris est passé à la moulinette par certains, et au bout du compte, ils s'enervent pour au total dire exactement la même chose que moi (relis bien ce que j'ai écrit )!!!

Franchement, Gaspardi, j'ai l'impression que t'es parti dans l'idée de t'énerver avant même d'avoir lu attentivement ce que j'avais écrit !!!!! Rolling Eyes


Mais non, faut pas prendre ça mal ! Laughing T'inquiète car je suis tout sauf suiviste !

Je ne veux pas me chamailler avec mes frères car mon but est que nous descendions massivment dans les rues pour dire à des gens comme Finkielkraut et aux racistes qui nous gouvernent qu'ils ne peuvent plus continuer à nous piétiner impunément ! Sinon, tout le reste n'est que littérature, ou pire, babillage de salon !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
grévisse
Grioonaute


Inscrit le: 28 Nov 2005
Messages: 2

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 15:07    Sujet du message: SERENITE Répondre en citant

Je voudrais apporter un peu de sérénité aux débats. Je comprends qu'on puisse être eb désaccord total avec les propos de M. FINKELKRAUT mais SVP ; il faut savoir raison garder.
Si l'on regarde schématiquement son argumentaire (volontairement polémique et provocateur mais c'est depuis longtemps sa marque de fabrique) que dit-il :
Attention nous courons à la catastrophe !
L'explication qu'on nous fournit n'est pas la seule et peut-être pas très pertinente
Il faut regarder AUSSI les autres causes du problème
A mon sens on ne peut pas balayer ce qu'il dit d'un revers de la main. Et non ! Il n'est pas fou !
Il faut avoir le COURAGE et l'honnêteté de reconnaître que son analyse se tient.
Ca n'en fait pas (loin s'en faut un SARKO bis) : il n'est ni injurieux ni méprisant.
Je ne voudrais pas non plus lui donner un blanc-seing.
En revanche, restons-en au débat d'idées et ne nous vautrons pas dans l'injure.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Cathy
Super Posteur


Inscrit le: 18 Juil 2005
Messages: 1281
Localisation: première à gauche

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 15:22    Sujet du message: Re: SERENITE Répondre en citant

Oui bien sûr ce monsieur n'a pas tort.

Mamadou et kader ne sont pas malheureux, ils sont musulmans! Lorsque Mamadou et Kader ont foutu le feux aux bagnioles, leur potes leuco et asiats n'y étaient pas (selon Finkelkriaut). Et pourtant, le jour de l'insurrection, j'y étais, j'ai surpris cette conversation:

Mamadou : " ouiaich les gars, ce n'est pas encore mon tour de dormir dans le pieux qu'on partage à 14 chez wam, j'menmerde, venez, on va faire un feu géant"

Kader : "ouaich mad, j'suis partant, moi j'ai un lit pour dormir, mais p'taint je suis super malheureux, pas parceque j'trouve pas d'taf, mais parceque j'suis musulman man, tu ne peux imaginer l'fardeau quoi!"

Luc : "Bon moi les gars, je ne devrai pas être là, j'ai un job, un lit à moi tout seul, je ne suis pas musulman, je suis blanc. Il est vrai que je me pique, que ma mère est dépressive, mon père alcoolique mais bon, le malaise jeunes d'aujourd'hui concerne avant tout ceux de l'immigration. Bah, les gars je reste avec vous, je n'y serai que par accident"

Shang : "Bon les gars, je reste avec vous, de toutes les manières je suis chinois, je suis invisible par définition.Je suis sensé être dans le 13 ième, en train de découper un truc en rondelle."

grévisse a écrit:
Je voudrais apporter un peu de sérénité aux débats. Je comprends qu'on puisse être eb désaccord total avec les propos de M. FINKELKRAUT mais SVP ; il faut savoir raison garder.
Si l'on regarde schématiquement son argumentaire (volontairement polémique et provocateur mais c'est depuis longtemps sa marque de fabrique) que dit-il :
Attention nous courons à la catastrophe !
L'explication qu'on nous fournit n'est pas la seule et peut-être pas très pertinente
Il faut regarder AUSSI les autres causes du problème
A mon sens on ne peut pas balayer ce qu'il dit d'un revers de la main. Et non ! Il n'est pas fou !
Il faut avoir le COURAGE et l'honnêteté de reconnaître que son analyse se tient.
Ca n'en fait pas (loin s'en faut un SARKO bis) : il n'est ni injurieux ni méprisant.
Je ne voudrais pas non plus lui donner un blanc-seing.
En revanche, restons-en au débat d'idées et ne nous vautrons pas dans l'injure.

_________________


"- A quoi est due la chute d'Adam et Eve ?
- C'était une erreur de Genèse."
(Boris Vian / 1920-1959)

http://alliance-haiti.com/
http://lacuisinedumonde.free.fr/


Dernière édition par Cathy le Lun 28 Nov 2005 22:52; édité 3 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
youngsoldier
Bon posteur


Inscrit le: 07 Juil 2005
Messages: 595

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 15:23    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un point sur lequel je ne suis pas trop d'acord avce toi,c'est quand tu dis qu'il n'est ni injurieux ni méprisant...tu plaisantes?

Affrimer sans ciller que la France n'a fait que du bien aux "Noirs",et se permettre de balancer que l'équipe de France est une équipe Blackx3,tu ne trouves pas ça un peu moqueur,un peu méprisant?surtout de la part d'un prétendu intelectuel?
_________________
youngsoldier's back
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
grévisse
Grioonaute


Inscrit le: 28 Nov 2005
Messages: 2

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

youngsoldier a écrit:
Il y a un point sur lequel je ne suis pas trop d'acord avce toi,c'est quand tu dis qu'il n'est ni injurieux ni méprisant...tu plaisantes?

Affrimer sans ciller que la France n'a fait que du bien aux "Noirs",et se permettre de balancer que l'équipe de France est une équipe Blackx3,tu ne trouves pas ça un peu moqueur,un peu méprisant?surtout de la part d'un prétendu intelectuel?

Certes NON : tu as RAISON !

Mais un débat ne doit pas en occulter un autre !

Je voudrais simplement calmer le jeu. Qu'on ne s'arrête pas à la forme mais qu'on regarde AUSSI le fond.
Je ne veux rien excuser ici : ce n'est mon rôle !
Je veux simplement dire : ne hurlez pas avec les loups : c'est trop facile.
Ne refusez pas la complexité.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Kennedy
Bon posteur


Inscrit le: 14 Mar 2005
Messages: 994
Localisation: T.O

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

grévisse a écrit:
youngsoldier a écrit:
Il y a un point sur lequel je ne suis pas trop d'acord avce toi,c'est quand tu dis qu'il n'est ni injurieux ni méprisant...tu plaisantes?

Affrimer sans ciller que la France n'a fait que du bien aux "Noirs",et se permettre de balancer que l'équipe de France est une équipe Blackx3,tu ne trouves pas ça un peu moqueur,un peu méprisant?surtout de la part d'un prétendu intelectuel?

Certes NON : tu as RAISON !

Mais un débat ne doit pas en occulter un autre !

Je voudrais simplement calmer le jeu. Qu'on ne s'arrête pas à la forme mais qu'on regarde AUSSI le fond.
Je ne veux rien excuser ici : ce n'est mon rôle !
Je veux simplement dire : ne hurlez pas avec les loups : c'est trop facile.
Ne refusez pas la complexité.


ah oui pourraiss tu nous expliquer ou est la complexité dans ce discours?
tien j'ai mieux a te demander , pourrais tu nous faire partager tes passages favoris que l'on se delecte ensemble?
_________________
The pussy is free, but the crack cost money (BDP 1989)


Dernière édition par Kennedy le Lun 28 Nov 2005 18:32; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 18:18    Sujet du message: Répondre en citant

grévisse a écrit:
Je voudrais apporter un peu de sérénité aux débats. Je comprends qu'on puisse être eb désaccord total avec les propos de M. FINKELKRAUT mais SVP ; il faut savoir raison garder.
Si l'on regarde schématiquement son argumentaire (volontairement polémique et provocateur mais c'est depuis longtemps sa marque de fabrique) que dit-il :
Attention nous courons à la catastrophe !
L'explication qu'on nous fournit n'est pas la seule et peut-être pas très pertinente
Il faut regarder AUSSI les autres causes du problème
A mon sens on ne peut pas balayer ce qu'il dit d'un revers de la main. Et non ! Il n'est pas fou !
Il faut avoir le COURAGE et l'honnêteté de reconnaître que son analyse se tient.
Ca n'en fait pas (loin s'en faut un SARKO bis) : il n'est ni injurieux ni méprisant.
Je ne voudrais pas non plus lui donner un blanc-seing.
En revanche, restons-en au débat d'idées et ne nous vautrons pas dans l'injure.


grévisse a écrit:
youngsoldier a écrit:
Il y a un point sur lequel je ne suis pas trop d'acord avce toi,c'est quand tu dis qu'il n'est ni injurieux ni méprisant...tu plaisantes?

Affrimer sans ciller que la France n'a fait que du bien aux "Noirs",et se permettre de balancer que l'équipe de France est une équipe Blackx3,tu ne trouves pas ça un peu moqueur,un peu méprisant?surtout de la part d'un prétendu intelectuel?

Certes NON : tu as RAISON !

Mais un débat ne doit pas en occulter un autre !

Je voudrais simplement calmer le jeu. Qu'on ne s'arrête pas à la forme mais qu'on regarde AUSSI le fond.
Je ne veux rien excuser ici : ce n'est mon rôle !
Je veux simplement dire : ne hurlez pas avec les loups : c'est trop facile.
Ne refusez pas la complexité.


Mr Grévisse, pour ramener la sérénité aux débats, QUE NOUS MENIONS PARFAITEMENT SANS VOUS AVANT VOTRE DEBARQUEMENT SOUDAIN, je me permets de vous raccompagner gentiment vers la SORTIE, car la MARTINIQUAISE QUE JE SUIS ET QUI SE FAIT INSULTER DEPUIS DES MOIS PAR MR FINKIELKRAUT ne va pas accepter vos leçons.

Mr Grévisse, il y a dans ce pays des privilégiés qui ont le droit de HURLER AVEC LES LOUPS dans les radios, dans Le Monde, dans Le Nouvel Obs, dans Libération, etc, etc, etc... Nous, nous n'avons le droit que de HURLER entre nous. C'est des gens comme NOUS qu'on va garder à vue sous prétexte de délit de faciès, sur lesquels les matraques vont déraper comem par hasard, quand ce ne seront pas les flingues malencontreusement chargés d'où un coup partira dans les futures et inévitables bavures. Ce sont des gens comme NOUS qui grillent dans les transformateurs EDF, alors de grâce, ne venez pas nous dire qu'un "intellectuel" misanthrope qui nous a traité d'excités, d'assistés, de racistes, d'antisémites, de sauvages, n'est "ni injurieux ni méprisant". VOUS ne vous sentez pas insulté, NOUS OUI. Je n'ai RIEN fait à mr Finkielkraut, c'est LUI qui est venu nous insulter. "Messi Missié, Oui Bwana !", ça va bien, maintenant, en tous cas, c'est pas le genre de la maison.

Alors ne venez pas ICI nous faire la leçon, svp. UN PEU DE DECENCE.
Je vous conseille le forum du Monde, vous y serez beaucoup plus à l'aise. Nous préférons poursuivre nos débats entre gens civilisés.

LA SORTIE C'EST PAR LA Arrow Arrow Arrow
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 19:06    Sujet du message: Répondre en citant

L'illégitimité de certains donneurs de leçons...

Au moins, les Israëliens ont eu le courage de balayer devant leur porte, EUX... Quand la presse israëlienne désavoue Finkielkraut, la presse française le réhabilite, toute honte bue...

On aura tout vu... Shocked

http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=58805#58805
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lolo01
Bon posteur


Inscrit le: 02 Oct 2005
Messages: 565

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 20:52    Sujet du message: Répondre en citant

alioune a écrit:
Citation:
De source sûre, on annonce que toutes ces personnalités médiatico-politques qui montent au creneau pour dénigrer les Noirs sont en mission.


Ta source sûre, qui est-ce au juste ? Ton petit doigt ?

Quant aux autres, savez-vous contredire un mec autrement qu'en l'accablant d'injures ? S'il dit tant de conneries que cela, vous n'aurez pas de mal à trouver de meilleurs arguments.



A Alioune !

Si ton petit doigt te sert de lunettes pour voir le monde dans lequel tu vis, c'est que tu serais devenu l'imbécile qui regarde non pas la lune, mais le doigt du sage qui la montre.
_________________
Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.

Découvrir ce blog :
http://identitenegre.blogspot.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lolo01
Bon posteur


Inscrit le: 02 Oct 2005
Messages: 565

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

kennedy a écrit:
Rappelle toi que ce gars est professeur a l'ecole polytechnique, ce qui n'es pas n'importe quoi en France
CEs theses ne rentrent donc pas dans les oreilles de sourd

quand je dis qu'il a un agenda c'est par ce qu'en fait j'ai la conviction que ce type est un ideologue, il ne se sert de l'actualite que dans le but de confirmer ses theses, tout le reste ne l'interesse pas, meme si la situation s'ameliorait il trouverais toujours a redire
C'est un egocentrique il ne cherche pas a ameliorer la societe loin de la ( ce que tous bon philosophes se doivent de rechercher)
il cherche juste a avoir raison .
C'est un prophete du malheur, je l'imagine comme une personne qui va te dire jours apres jours que l'immeuble d' en face est en mauvais etat et risque de s'ecrouler mais le jours passant comme l'immeuble tient toujours debout, au lieu de lutter pour le rehabiliter , ce genre de personne va plutot tout faire pour le faire s'ecrouler juste pour confirmer ses propos



Cassandre seulement ? Non, il est plus que cela.

Toute analyse sérieuse sur ce personnage public souffrirait des limites si elle ne prenait pas en compte le judéocentrisme compulsif, maladif de l'individu. Mais il est compréhensible dans la mesure où il a été généré par ce qui est arrivé à ses parents pendant la seconde guerre mondiale, l'impensable, l'horreur nazi. Toutefois, le fait qu'il ait enfermé cette horreur dans une sorte de parenthèse historique, l'a lui même condamné à se fermer aux autres, analyse tout à l'aune de la haine du juif. Or ce type d'analyse, c'est de conduire à rechercher en tout temps un ennemi potentiel. C'est aussi lié à la culture judéochrétienne du personnage qui voit tout en binaire, le blanc et le Noir, la Nuit et le jour, les ténébres et le paradis. La recherche compulsive de janus dans toute forme d'expérience sociale confirme le mal dont il souffre : schizophrénie intellectuelle. Trouble psychique qui atteint les formes élémentaires de la pensée...Mais peut être qn pourra m'éclairer. Comment passe-t-on du judéocentrisme à la haine de l'Autre qui n'est pas moi, que je stigmatise comme immigré, sauvage et que je dénonce à la face de l'Occident comme l'ennemi, le vrai qui annonce son péril, sa déchéance imminente ? j'aimerais comprendre.
_________________
Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.

Découvrir ce blog :
http://identitenegre.blogspot.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
lolo01
Bon posteur


Inscrit le: 02 Oct 2005
Messages: 565

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 21:28    Sujet du message: Re: SERENITE Répondre en citant

grévisse a écrit:
Je voudrais apporter un peu de sérénité aux débats. Je comprends qu'on puisse être eb désaccord total avec les propos de M. FINKELKRAUT mais SVP ; il faut savoir raison garder.
Si l'on regarde schématiquement son argumentaire (volontairement polémique et provocateur mais c'est depuis longtemps sa marque de fabrique) que dit-il :
Attention nous courons à la catastrophe !
L'explication qu'on nous fournit n'est pas la seule et peut-être pas très pertinente
Il faut regarder AUSSI les autres causes du problème
A mon sens on ne peut pas balayer ce qu'il dit d'un revers de la main. Et non ! Il n'est pas fou !
Il faut avoir le COURAGE et l'honnêteté de reconnaître que son analyse se tient.
Ca n'en fait pas (loin s'en faut un SARKO bis) : il n'est ni injurieux ni méprisant.
Je ne voudrais pas non plus lui donner un blanc-seing.
En revanche, restons-en au débat d'idées et ne nous vautrons pas dans l'injure.



Il faut avoir le COURAGE et l'honnêteté de reconnaître que son analyse se tient.


Faut expliquer comme il se tient. La Colonisation et l'esclavage n'a rien fait aux africains, ils ne leur a fait que du bien, en leur apportant un bol de lait chaud au lit.

Je ne voudrais pas non plus lui donner un blanc-seing.
En revanche, restons-en au débat d'idées et ne nous vautrons pas dans l'injure

je ne sais pas si tu as bien lu son texte. Mais de la première lettre à la dernière, je n'y a i vu que des insultes, pas de l'analyse philosophique comme tu sembles l'assener. En tout cas vas bien le relire et tu reviendras, et on pourra discuter.
_________________
Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.

Découvrir ce blog :
http://identitenegre.blogspot.com
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Black Shadow
Grioonaute 1


Inscrit le: 24 Nov 2005
Messages: 201

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 23:33    Sujet du message: opération "il faut sauver le soldat Finkie" Répondre en citant

lolo01 a écrit:
kennedy a écrit:
Rappelle toi que ce gars est professeur a l'ecole polytechnique, ce qui n'es pas n'importe quoi en France
CEs theses ne rentrent donc pas dans les oreilles de sourd

quand je dis qu'il a un agenda c'est par ce qu'en fait j'ai la conviction que ce type est un ideologue, il ne se sert de l'actualite que dans le but de confirmer ses theses, tout le reste ne l'interesse pas, meme si la situation s'ameliorait il trouverais toujours a redire
C'est un egocentrique il ne cherche pas a ameliorer la societe loin de la ( ce que tous bon philosophes se doivent de rechercher)
il cherche juste a avoir raison .
C'est un prophete du malheur, je l'imagine comme une personne qui va te dire jours apres jours que l'immeuble d' en face est en mauvais etat et risque de s'ecrouler mais le jours passant comme l'immeuble tient toujours debout, au lieu de lutter pour le rehabiliter , ce genre de personne va plutot tout faire pour le faire s'ecrouler juste pour confirmer ses propos



Cassandre seulement ? Non, il est plus que cela.

Toute analyse sérieuse sur ce personnage public souffrirait des limites si elle ne prenait pas en compte le judéocentrisme compulsif, maladif de l'individu. Mais il est compréhensible dans la mesure où il a été généré par ce qui est arrivé à ses parents pendant la seconde guerre mondiale, l'impensable, l'horreur nazi. Toutefois, le fait qu'il ait enfermé cette horreur dans une sorte de parenthèse historique, l'a lui même condamné à se fermer aux autres, analyse tout à l'aune de la haine du juif. Or ce type d'analyse, c'est de conduire à rechercher en tout temps un ennemi potentiel. C'est aussi lié à la culture judéochrétienne du personnage qui voit tout en binaire, le blanc et le Noir, la Nuit et le jour, les ténébres et le paradis. La recherche compulsive de janus dans toute forme d'expérience sociale confirme le mal dont il souffre : schizophrénie intellectuelle. Trouble psychique qui atteint les formes élémentaires de la pensée...Mais peut être qn pourra m'éclairer. Comment passe-t-on du judéocentrisme à la haine de l'Autre qui n'est pas moi, que je stigmatise comme immigré, sauvage et que je dénonce à la face de l'Occident comme l'ennemi, le vrai qui annonce son péril, sa déchéance imminente ? j'aimerais comprendre.


Qu'est-ce qui selon vous pourrait justifier qu'un intellectuel établi de longue date prenne le risque de flinguer sa carrière et sa réputation, en d'autres mots se sacrifie?

Ceux qui pensent que notre homme est fou sont très loin du compte. Qu'il soit raciste ne devrait plus faire l'ombre d'un doute aux yeux d'un honnête homme au vue de ses propos s'agissant des non-juifs. S'il existe une cohérence dans la pensée de l'ex général Finkie, il ne faut pas se satisfaire de ses déclarations dans la la presse ou dans les grands médias. Pour cerner complètement le personnage il faut inclure les ouvrages qu'il a produit. Cette direction est très féconde pour tout chercheur qui veut se donner la peine de déchiffrer la pensée parfois confuse de ce "croisé de la mémoire".
N'est-ce pas bien d'une croisade qu'il s'agit? Pour un républicain made in France, c'est fou la place centrale que tient la religion et surtout l'holocauste dans sa pensée. On se croirait aux USA. Mais attention chez lui et son armé du théâtre d'ombre, l'objet central de la nouvelle foi réside dans l'épreuve de l'holocauste. Toutes les recherches cheminent vers ce constat.
Avez-vous déjà entendu parlez des Holocaust studies? une partie du puzzle qui échappe au monde francophone réside dans cet univers si l'on veut comprendre l'évolution de la pensée d'un certain nombre d'intellectuels ces 40 dernières années.
Le crime hitlérien continue de faire des dégats dans la mesure où il exerce une influence essentielle dans la pensée de ses victimes, les empêchant par là même de le transcender. La reconstruction de l'identité des victimes s'est faite grâce à des penseurs comme Elie Wiesel sur l'unicité de la shoah dans l'histoire humaine. C'est sur ce postulat que repose la dignité recouvrée.(tout ce qui peut ternir cette position devient une menace existentielle, d'où le jusqu'au boutisme de certains...)
Deux ouvrages du général à parcourir pour les motivés: La mémoire vaine du crime contre l'humanité chez gallimard (assez édifiant sur l'impératif de conserver la centralité de la shoah comme crime absolu à laune duquel tous les autres seront perçus sans jamais pouvoir égalés ou surpassé). L'avenir d'une négation, Réflexions sur la question du génocide, au seuil.
Le général n'est ni seul, ni fou, encore moins incohérent. Sa stratégie n'a jamais varié depuis 20 ans. Alexandre Adler nous a publiquement offert sa démission de France culture ce matin si l'on devait faire partir le nouveau Dark Vador.
Imaginer deux secondes la réaction du général quand il voit "les bougnoules et les bamboulas" débarqer avec leurs larmes sur la colonisation et l'esclavage, il décide avec son état-major de jouer son va tout en faisant de la surenchère au risque d'exploser ou d'exploser la République.

"Des femmes aux occitants, chaque minorité opprimée en vint à proclamer son génocide. Comme si, à moins, elle cessait d'être intéressante, et ne pouvait être reconnue. Comme si la justice de sa cause et la validité de ses aspirations tenaient tout entières dans la revendication de ce mal fondateur" Finkielkraut, L'avenir d'une négation. Réflexion sur la question du génocide, p. 150

Encore plus drôle (cà dépends du regard), s'en prenant à ceux qu'il qualifie de nouveaux négationistes (les premiers sont les Faurrissonniens les vrais) c'est-àdire ceux qui contestent qu''il n'y ait pas eu d'antécédents aux nazis dans l'histoire et donc la qualification de crime des crimes Finkie s'en prend aux juifs qui les soutiennent en affirmant que celà "leur permet de distribuer, à parts égales, le gateau de la souffrance, au lieu de garder tout pour soi, comme le fait, égoïste, cupide et vorace, le judaïsme officiel" ibiddem p. 158.


Pour les rats de bibliothèques je vous signale la sortie du magifique ouvrage du Chantre de la complexité qu'est Edgard Morin et qui se situe déjà sur le terrain des mémoires réconciliées. Lisez le c'est bon pour le moral par les temps qui courent et cà vaccinne contre les mauvaises tentations de généralisation...

La vérité se cache parfois sous la lumière...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Black Shadow
Grioonaute 1


Inscrit le: 24 Nov 2005
Messages: 201

MessagePosté le: Mar 29 Nov 2005 15:36    Sujet du message: La chute du général Finkie Répondre en citant

Voilà un texte d'un des intellectuels africains qui pour la plupart sont restés aphones sur une question aussi importante. Je l'ai pris sur le site du messager www.lemessager.net
On ne saurait être plus clair.

Alain Finkielkraut
Prophète de la haine et du ressentiment


“J’ai perdu ”, conclue-t-il. “ Ce combat est perdu, je suis resté en arrière ”. À peu près partout où l’on veut bien l’écouter, Alain Finkielkraut aime à se faire présenter comme “ l’un des plus célèbres intellectuels français ”, humaniste et, de surcroît, le “ porte-drapeau de la guerre contre le nouvel antisémitisme ”. En vérité, cela fait plusieurs années qu’en proie à des élans périodiques de phobie raciste, notre idéologue parle et réfléchit à la manière d’un colon. Encore n’en est-il guère conscient.
Voici comment, il n’y a pas si longtemps, je caractérisais, dans mon ouvrage De la postcolonie (Paris : Karthala, 2000), la manière de réfléchir et de parler du colon : “ L’on s’empare d’abord d’anecdotes, de fragments du réel, de choses éparpillées et discontinues, dont on n’a pas été le témoin direct, mais dont on tient le récit d’une chaîne d’autres intermédiaires. On les extrait ensuite de toute temporalité. On neutralise l’entière variété de leurs formes. On les affranchit de tout code local. À partir de ces débris du réel et de l’écume de la rumeur qui les charrie, l’on esquisse des croquis furtifs, des scènes que l’on réorganise à sa guise, des tableaux mouvementés et intenses, bref, un axe dramatique dont les mots et les images se résument, en fin de compte, à une ou deux choses. (…) Peu importe que les mots ne se rapportent à aucun événement précis, pourvu qu’ils préservent aux phénomènes que l’on prétend décrire tout leur poids d’immédiateté brute – pourvu qu’ils témoignent du primat de la sensation et de la radicalité du dérèglement ” (De la postcolonie, 223).
Lors d’une entrevue publiée par le journal israélien Ha’aretz du 18 novembre dernier, Alain Finkielkraut s’est expliqué, exactement à la manière d’un colon, sur les récentes émeutes dans les banlieues de France. Il l’a fait dans une sorte de vierge énergie - en saturant les mots, en recourant à une sorte de pléthore verbale, en provoquant une suffocation des images. D’où le caractère heurté, bégayant, abrupt, et finalement haineux de son propos. Mais qu’a-t-il donc en tête ?

Je te hais moi non plus
Le problème, déclare-t-il d’emblée, est celui d’une différence impossible à penser, à interpréter, voire à “ intégrer ” puisque la plupart des jeunes émeutiers ne sont pas blancs. De fait, ils “ sont Noirs ou Arabes et s’identifient à l’Islam ”. À ses yeux, ces facteurs primordiaux que sont la race et la religion constituent, en eux-mêmes, des sources de violence et de haine. Il ne s’agirait pas de n’importe quelle haine cependant. Il serait question d’“ une large haine ” aux multiples objets - la haine de la France, de l’Occident, avec sa tradition judéo-chrétienne, la haine de la république, cette dernière étant “ la version française de l’Europe ”.
Selon notre idéologue, à l’origine de cette haine serait la guerre qu’une partie du “ monde arabo-musulman ” aurait déclaré à l’Occident ”. Les émeutes ne constitueraient, à ses yeux, qu’un instantané de cette guerre générale. À travers les émeutes, “ un coup mortel ” aurait été porté contre la France de son amour – la république. N’hésitant pas à jouer de la relation transférentielle, Finkielkraut parle du calvaire de la république au cours de ces semaines d’incendies nocturnes dans le langage des malheurs juifs sur le sol d’Europe : un pogrom – un “ pogrom antirépublicain ”.
Ce Golgotha, on le devrait à un alibi fabriqué de toutes pièces par les bourreaux de la république : la colonisation et l’esclavage, les deux causes supposées de leur indignité. Selon Finkielkraut, l’esclavage en particulier serait une question non pas d’histoire et de “ mémoire ”, mais une question “ théologique ”. Ce qui lui conférerait ce caractère théologique, ce serait la prétention des Noirs qui “ haïssent la France comme république ” à accorder à cet événement sans réelle signification le même poids destinal et sacré et la même puissance paradigmatique que ceux dont jouit la “ Shoah ”.
Et de brandir l’anathème : “ Mais si l’on met la Shoah et l’esclavage sur le même plan alors on est obligé de mentir, car [l’esclavage] n’est pas une Shoah. Et ce n’était pas un crime contre l’humanité parce que ce n’était pas seulement un crime. C’était quelque chose d’ambivalent. Ainsi en est-il également de l’esclavage. Il a commencé bien avant l’Occident. En fait, la spécificité de l’Occident pour tout ce qui concerne l’esclavage c’est justement tout ce qui concerne son abolition. L’abolition de l’esclavage est une question européenne et américaine. Cette vérité-là sur l’esclavage, il est maintenant interdit de l’enseigner dans les écoles ”.
Voilà, aux yeux de Finkielkraut, l’essence de la tragédie en cours, et dont les conséquences pour la vie des Juifs de France seront sans nul doute catastrophiques. La prophétie, dit-il, est en train de s’accomplir : “ J’ai toujours dit que la vie deviendrait impossible pour les Juifs de France quand la francophobie vaincrait, et c’est ce qui va se passer. Ce que j’ai dit, maintenant les Juifs le comprennent. Tout d’un coup, ils regardent autour d’eux et voient tous les bobos qui chantent des louanges aux nouveaux “ damnés de la terre ” et se disent : qu’est-ce que c’est que ce pays, que lui est-il arrivé ? ”.
Suit le chant des lamentations. Qu’est-il arrivé, en effet, à la France ? Aux Africains, la République n’a-t-elle pas “ fait que du bien ” ? Pourquoi, dès lors, continuer de parler d’exploitation, de domination et de pillage ? Notre projet colonial n’avait-il pas pour objectif de les “ éduquer ” et, ce faisant, “ d’apporter la civilisation aux sauvages ” ? De même notre unique implication dans la Traite des esclaves n’a-t-elle pas consisté à abolir ce commerce dans lequel nous n’étions guère partie prenante ? Et que récolte la France pour tous ces bienfaits ? “ Aujourd’hui la haine des Noirs est encore plus forte que celle des Arabes ”.
Les récentes émeutes ne seraient donc pas une réponse au racisme. Au demeurant, le “ racisme français ” serait un mythe. Certes, y-a-t-il ici et là “ des Français racistes (…) qui n’aiment pas les Arabes et les Noirs”. Mais comment voulez-vous qu’ils aiment des gens qui ne les aiment pas ? D’ailleurs, après ce qui s’est passé, “ ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de combien eux-mêmes les haïssent ”.
Selon notre idéologue, le véritable problème, c’est l’anti-racisme dont la fonction première serait de produire, à partir de rien, une culpabilité de commande exigée par la pensée convenable et “ correcte ” des sociologues, des assistants sociaux et des “ bobos ”. Et si, comme il faut s’y attendre après les émeutes, la discrimination raciale va s’approfondissant pour tout ce qui concerne le logement et le travail, la cause en sera bel et bien l’anti-racisme.
Et le prophète d’annoncer, péremptoire : “ L’antiracisme sera au vingt et unième siècle ce qu’a été le communisme au vingtième ”. Tel étant le cas, ce n’est donc pas seulement contre “ le nouvel antisémitisme ” qu’il faut lutter. Dans une prodigieuse inversion, l’antiracisme est le vrai nom du nouvel antisémitisme. C’est donc contre l’antiracisme (derrière lequel se cache le nouvel antisémitisme) qu’il faut mener la guerre. Si cette guerre doit passer par l’imposition de l’état d’urgence et du couvre feu, quoi de plus normal ! La terreur antiraciste (et antisémite) est pire que tout. Elle dépouille autorités et gouvernants de tout pouvoir. Et c’est ce pouvoir et cette autorité que l’état d’exception doit permettre de restaurer.
Quant aux Arabes et aux Noirs “ qui haïssent la France ”, il n’est pas question de les considérer comme des citoyens de ce pays. D’ailleurs, ils ne se considèrent pas eux-mêmes comme Français. Avez-vous idée de la façon dont ils parlent le français ? “ C’est un français égorgé, l’accent, les mots, la grammaire ”. Leur “ identité se trouve ailleurs ”. Ils ne sont en France que par “ intérêt ”. Traitant l’État français comme “ une grande compagnie d’assurance ”, ils disent : “ Je ne suis pas Français, je vis en France, et en plus ma situation économique est difficile”. Pourtant, “ personne ne les retient de force ici”. Pourquoi ne s’en retournent-ils pas “ dans les pays d’où ils viennent ” ? La réponse est que “ leur situation serait encore plus difficile pour tout ce qui concerne leurs droits et leurs chances ” de survie.

La danse des masques
Tout y passe donc, dans un extraordinaire moment d’hystérie raciste au cours duquel les thèmes de l’amour et de la haine apparaissent tantôt comme une manière de jouissance de l’idiot, tantôt comme une funeste danse des masques – sacrifice contre sacrifice et demi, mes cendres contre tes ossements, le spectre de l’esclavage contre celui de la Shoah.
Voilà le terrible cul-de-sac où cherche à nous ramener l’un “ des plus célèbres intellectuels français ”. Loin de nous appeler à réfléchir sur ce que l’on ne saurait sacrifier parce que sans prix, Finkielkraut nous convie à un rite sacrificiel – un de plus, comme si l’on en avait pas déjà assez. Le langage de la France violée et de la république traumatisée sert de prélude à un funeste dessein. Ce qu’il nous demande d’accepter, c’est que soit irréversiblement abolie l’inviolabilité de l’animal sacrificiel et que soient étouffés ses râles pendant qu’il est dépecé et éviscéré. Sinon, comment expliquer qu’il s’exprime avec autant de bêtise et de mauvaise foi au sujet de l’esclavage, dévoilant au passage ce qui, de la haine, peut être rencontré dans le ressentiment ?
C’est qu’en les deux symboles qui font l’objet de son exécration, l’esclavage et la colonisation, il ne voit pas d’abord des hommes aux prises avec d’autres hommes et, de chaque côté, aux prises avec des figures de l’inhumain. Il y voit avant tout une grande fête de “ sauvages ” arrachés, contre leur gré, à la folie de l’errance et invités dans la baignoire sacrée de la civilisation, dans le sanctuaire même de la république. Qu’à cet énorme sacrifice consenti par la république Noirs et Arabes n’opposent aujourd’hui que haine et quolibets, voilà qui est bien la manifestation de leur radicale altérité – celle-là même qui fait qu’ils n’ont jamais été et ne seront jamais vraiment des nôtres ; qu’ils sont “ inintégrables ” et que leur présence parmi nous risque, à la longue, de mettre en danger notre propre existence.
Dans son esprit, cette existence s’articule autour d’un signifiant exceptionnel et d’un seul, la Shoah. Cette dernière répond d’un nom qui vaut plus que tout autre nom, le nom juif, la victime archétypale et incomparable. Dans la mesure où sa guerre oppose les victimes entre elles - la querelle étant de savoir quelle souffrance humaine doit être sanctifiée et quelle autre n’est, au fond, qu’une simple souffrance humaine, sans valeur sur l’échelle des vies et des morts qui comptent vraiment - l’on peut dire que la politique de Finkielkraut est une nécropolitique. Sa lutte vise à refuser toute équivalence entre les différentes vies et morts humaines, certaines étant universelles tandis que d’autres ne le sont point et ne devraient même pas aspirer à le devenir.
C’est dans ce contexte qu’il estime devoir réitérer la puissance inégalable de la Shoah. Mais pour ce faire, est-il vraiment obligé de frapper de déni la souffrance des autres et de vider celle-ci de toute signification humaine ? L’esclavage ? Non, ce n’était pas un “ crime contre l’humanité ”. Pourquoi donc ? Eh bien, parce que “ ce n’était pas qu’un crime ”. Qu’était-ce donc, en plus (ou peut-être en moins) du crime proprement dit ? Et de quel crime s’agit-il ? Il ne peut le dire. Qu’est-ce qui est au travail dans cet extraordinaire démenti et sa récusation tout à la fois ? La figure historique de l’esclave noir en Occident et dans le Nouveau Monde résisterait-elle tant à toute représentation intellectuelle et à toute saisie affective par sympathie ? Chez Finkielkraut, où s’arrête la névrose et où commence la perversion ?
À la vérité, le discours de Finkielkraut n’a rien à voir avec les Arabes et les Noirs, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui. Depuis une dizaine d’années, son propos est avant tout un monologue heurté sur son propre rapport au deuil, à la perte et à la mort. Finkielkraut croit en l’existence d’un Deuil Premier, interminable, sans cesse appelé à remonter sur la scène du symptôme, mais jamais à même de suturer la fente. Dans le droit fil de l’esprit du monothéisme, ce Deuil Premier ne saurait être mesuré à aucun autre deuil. En regard de ce Deuil Premier, tout autre deuil ne serait que simulacre. Seul ce Deuil Premier serait qualifié pour faire son apparition dans le miroir de l’histoire. Dépourvu de double, il remplirait la surface du miroir d’un bord à l’autre, à la manière de l’Un. Du coup, tous les autres événements, aussi terrifiants soient-ils, devraient être interdits d’accès au champ de la parole et du langage puisque ce champ est, de toutes les façons, d’ores et déjà épuisé par l’événement.
Mais à force de concevoir le Deuil Premier de cette manière, on finit par en faire un deuil impossible. Et, à cause de cette impossibilité et de ce caractère interminable, l’on en arrive au fait où faire le deuil et donner la mort ne font plus qu’une seule et même chose. C’est d’ailleurs ce que démontre l’aversion de Finkielkraut pour les Arabes et les Noirs : la pulsion de mort qui travaille toute conscience victimaire, notamment lorsque celle-ci ne se conçoit qu’en rapport de compétition avec d’autres consciences du même nom.
Prendrait-il la peine de s’y intéresser, l’expérience récente en Afrique du Sud apprendrait pourtant une ou deux choses à notre idéologue. Et d’abord en quoi consiste la haine. Ensuite, qu’est-ce que aimer ou apprendre à aimer. Voici, après tout, un pays où, pendant près de trois siècles et demi s’est tissée une histoire de la haine et de la mort. Sous l’apartheid, cette haine était sans nuances. Détester, exécrer et détruire l’Autre, tel était son objet. Elle devait effacer tous les mots humains de la langue et ne retenir que ceux qui devaient placer son funeste objet en position d’animal prêt pour le sacrifice – le ‘radicalement étranger’ qui, dès l’origine, doit nécessairement venir d’ailleurs, être placé à l’extérieur, isolé et banni.
Voici un pays où, après des siècles de luttes pour faire échec à l’inhumain, l’on s’est décidé à apprendre de nouveau à aimer. Aimer, ici, ne signifie pas faire de l’Autre le lieu de son être, mais apprendre à redécouvrir le visage de l’homme derrière la face de l’Autre rendue méconnaissable par la violence de la race.
Si vraiment Finkielkraut savait ce qu’il dit quand il parle de haine et d’amour, l’expérience sud-africaine lui apprendrait que toute conscience victimaire se nourrit toujours du désir de se venger, de bannir l’Autre, de l’obliger à s’en aller, de le pousser à l’exil. En d’autres termes, la férocité et la haine que l’on prête à l’Autre s’imposent, presque toujours, d’abord à soi-même et, souvent, au souvenir d’une douleur jamais vraiment assumée et dont le deuil ne devient interminable. La conscience victimaire se caractérise par une sorte d’addiction au souvenir de sa propre souffrance. Ce que la Commission sud-africaine Vérité et Réconciliation nous a appris, c’est à nous libérer de cette addiction à notre propre souffrance comme condition pour parler un langage humain et créer un monde nouveau.
Ce procès de libération exige que j’imagine autrement l’Autre et sa souffrance, non plus comme le rival qui “ désire ma place à ma place ”, mais comme l’autre, à part entière, de ma face, la même face humaine, l’autre de mon visage et de mon effigie. Or au fond, dans le discours de Finkielkraut au cours des dix ou quinze dernières années, il n’y a tout simplement pas d’Autre. Il n’y a que Lui. Ou encore s’il y a de l’Autre, celui-ci n’apparaît jamais que comme quelqu’un qui vient le destituer, lui arracher à son identité, laquelle se confond à son statut de Premier Souffrant.
Et puisque Sa souffrance est “ la ” Souffrance par excellence, celle de l’Autre toujours apparaît à ses yeux comme porteuse d’une différence insoutenable. Il faut donc faire taire l’Autre ou, à défaut, l’obliger à tomber dans le délire, de façon à ce que sa souffrance soit renvoyée à un état avant le langage – à un état antérieur à toute nomination. Dans une perverse inversion, c’est ce rejet violent de l’Autre, cette façon de faire passer symboliquement l’Autre à la place réservée à l’animal sacrificiel – c’est tout cela que, depuis dix ans, notre faux prophète maquille en “ souci pour la république ” et pour les Lumières. C’est cette poétique de la négativité qu’il cherche, à travers ses diatribes contre l’anti-racisme présenté comme l’exemple achevé du nouvel anti-humanisme, à imposer aux esprits faibles.
Mais comme le suggère son interview au quotidien Ha’aretz, il se pourrait bien que son rejet violent de l’Autre puise à des sources plus obscures encore. Il est possible que Finkielkraut ne puisse guère s’identifier à la souffrance de l’Autre parce qu’il croit sincèrement que l’Autre constitue effectivement la part-déchet, la part-pourriture, la part-sauvage à laquelle il a voulu, toute sa vie, échapper. Il a cru qu’il pourrait y échapper pour de bon en faisant de Sa souffrance un objet hypostasié, enfermé dans l’étau d’un événement historique déclaré unique. Et, sacrilège des sacrilèges, voici qu’il vient à l’idée des Nègres et des Mahométans, sauvages parmi les sauvages, de profaner le veau d’or. En convoquant la figure de l’esclave, ces “ damnés ” ne rappellent-ils pas à notre prophète que dans la logique du monde occidental, sa lignée fut elle aussi, à un moment donné, une lignée d’esclaves ? Or c’est ce qu’il a passé toute sa vie à s’efforcer d’oublier et à faire oublier. Du coup, il ne soupçonne pas du tout l’aveugle haine qu’il ne cesse de sécréter et dont il est lui-même porteur au nom d’une identification symbolique absolue.

Ton sacré, ma mort
Trois mots pour conclure. Ériger en veau d’or le fait d’avoir été une “ victime ” dans l’histoire du monde souvent oblige celui qui est la proie d’un tel malheur à vouloir verser du sang, n’importe quel sang, parfois malheureusement, jamais celui de ses bourreaux et, presque toujours, celui d’un tiers. Car pour fonctionner, le sacré a sans cesse besoin de sacrifices et, partant, de victimes que l’on brûle ou égorge afin d’entretenir le dieu. Les dieux victimaires, en particulier, ont chaque fois besoin d’offrandes sacrées et leurs autels, depuis toujours, ont été arrosés du sang des autres.
Notre faux prophète a l’air de croire que pour faire une expérience puissante du dieu victimaire, il suffit d’être pieux. Que non. L’état d’exception qui, en suspendant l’humain dans l’Autre autorise le coup de hache mortel – cet état doit devenir permanent. Pour devenir permanent, il faut que cet état d’exception se confonde avec la volonté d’expiation. On comprend qu’au sein de l’économie victimaire que prône Finkielkraut, cette volonté d’expiation prenne elle-même la forme de la Loi du Talion et de l’esprit de vengeance, dans le droit fil des monothéismes antiques.
Deuxièmement, Noirs et Arabes inspirent à Finkielkraut d’indéniables sentiments d’horreur. Leurs souffrances, si elles existent, ne méritent pas à ses yeux une réponse égalitaire et universaliste. La discrimination dont ils souffrent n’est pas une vraie discrimination. Elle ne représente rien et ne signifie rien au regard de l’universel. Seule Sa souffrance à lui est paradigmatique. Elle seule a une signification destinale et elle seule mérite d’être sacralisée. Pour toutes ces raisons, Finkielkraut est un prophète du ressentiment. Voilà pourquoi il cherche à interdire à l’esclave toute forme d’apparition sur la surface du miroir. Dans tous les cas, ce dernier y parviendrait-il qu’une telle montée en lumière ne refléterait rien d’autre que l’obscurité opaque d’une image impossible à identifier par principe.
Finalement, le projet de Finkielkraut au cours des dix dernières années aura été celui de la lutte pour la transcendance dans le cadre des idéologies victimaires ayant fortement marqué la fin du vingtième siècle et le début du vingt et unième. Le problème de ces luttes imbéciles est qu’elles participent fondamentalement de projets nécropolitiques. En effet, dans la mesure où l’on ne fonde jamais le transcendant sur sa propre mort, il faut bien que ce soit sur la mise à mort sacrificielle de quelqu’un d’autre que s’institue le sacré.
Dans ce contexte, l’homme, ou encore les États qui se définissent principalement comme des sujets victimaires apparaîssent souvent aussi comme des sujets haineux. De tels sujets (ou encore de tels États), souvent, n’agissent et ne prennent conscience d’eux-mêmes que comme Homo Necans - dans l’acte par lequel, prompt au meurtre, ils n’arrêtent plus de mimer le sacrifice et d’appliquer sur des tiers la somme des cruautés dont ils furent eux-mêmes autrefois les victimes.

Par Par Achille BEMBE
Le 29-11-2005
[url] www.lemessager.net




La vérité se cache parfois sous la lumière....[/url]
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
t_sankara
Grioonaute


Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 94

MessagePosté le: Mar 29 Nov 2005 21:58    Sujet du message: PLAINTE CONTRE FINKIELKRAUT Répondre en citant

LE MRAP AYANT RENONCE A PORTER PLAINTE CONTRE FINKIELKRAUT, NOUS LE FAISONS


Capjpo-EuroPalestine, avec d’autres associations engagées dans le combat antiraciste, "Mouvement Pluri-Ethique", "Oumma", "17 octobre 1961 contre l’Oubli" et "Droits-Devant !", a décidé de porter plainte contre Alain Finkielkraut, après les propos racistes tenus par ce dernier au sujet de la rebellion dans les cités et banlieues des grandes villes de France. (English translation below)


Ces 5 associations ont ainsi confié à leurs avocats le soin de déposer une plainte visant les déclarations faites par Finkielkraut au quotidien israélien Haaretz.

Nous avions salué, il y a quelques jours, la décision annoncée du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) de porter plainte contre Alain Finkielkraut, et avions affirmé qu’effectivement « on ne dialogue pas avec les racistes, on les combat ». Pour des motifs incompréhensibles, le MRAP a cependant pris la décision très regrettable de renoncer à son combat, et indiqué qu’il ne porterait finalement pas plainte contre Finkielkraut.

Résultat, l’intéressé a pu continuer de se pavaner sur les ondes et dans la presse, s’offrant même le luxe, dans une pleine plage offerte dans un deuxième temps par le journal Le Monde, de pouvoir dire « j’assume », en toute impunité.

C’est à dessein que nous nous abstenons, ici, de citer ne serait-ce qu’une partie des propos odieux tenus par Finkielkraut. Non seulement parce que ces propos relèvent de la justice, à laquelle nos avocats réserveront leurs arguments. Mais aussi parce qu’il est tout simplement impossible, aujourd’hui en France, de pouvoir répondre par voie de presse à l’individu : tous les grands médias, sans exception et au-delà de quelques vagues apparences qui ne résistent pas à l’analyse sont sur la ligne « on n’attaque pas Finkielkraut ».

L’action que nous introduisons en justice va générer, comme vous pouvez l’imaginer, des dépenses importantes. C’est pourquoi nous faisons dès maintenant, et urgemment, appel à votre soutien financier pour couvrir l’ensemble des frais.

Merci à tous ceux qui le peuvent de nous adresser ce soutien (par chèque, avec éventuellement mention « action en justice » au dos) à CAPJPO-EuroPalestine, 16 bis rue d’Odessa, 75014 - Paris.

Nous vous tiendrons au courant régulièrement des développements de cette affaire.

http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=1915
_________________


africanfamilyunit
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
t_sankara
Grioonaute


Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 94

MessagePosté le: Mar 29 Nov 2005 22:31    Sujet du message: Le Mrap et SOS Racisme attaquent Le Pen Répondre en citant

http://permanent.nouvelobs.com/politique/20051129.OBS6847.html

Le Mrap et SOS Racisme
attaquent Le Pen

NOUVELOBS.COM | 29.11.05 | 17:16

Déjà condamné pour de tels propos en 1987, le président du Front national a de nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail de l'histoire".

Dans un entretien télévisé à la BBC, lundi 28 novembre, le président du Front national a à nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale". Ces déclarations lui avaient valu une condamnation par la justice française.
"Je vais vous dire exactement ce que j'ai dit : les chambres à gaz sont un détail de l'histoire de la seconde guerre mondiale", a déclaré Jean-Marie Le Pen, alors que le journaliste de la BBC venait de lui rappeler de manière incomplète les propos qu'il avait tenus en 1987.
"C'est si vrai d'ailleurs qu'aucun des chefs de guerre, ni Churchill, ni Staline, ni Roosevelt, ni de Gaulle, aucun d'entre eux n'a jamais cité les chambres à gaz dans ses mémoires", a ajouté le président du parti d'extrême droite.

SOS Racisme et le Mrap poursuivent

Dans un communiqué diffusé mardi, SOS Racisme annonce son intention d'attaquer "Jean-Marie Le Pen qui récidive sur le 'détail de l’histoire'". SOS Racisme a "confié à Patrick Klugman le soin de gérer les poursuites".

Dénonçant les propos "immondes" tenus par le leader du FN, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) a annoncé qu'il "décide d'engager des poursuites judiciaires" contre lui.
"Ces propos manifestent d'une volonté de contester les crimes contre l'Humanité" et "une fois de plus et encore une fois de trop le président du FN vient (...) de récidiver dans l'immonde et l'innommable" dans ses propos "sur les chambres à gaz", écrit le MRAP dans un communiqué."Le Pen confirme et valide la nature antisémite et négationniste du Front national. Ces propos sont d'autant plus graves qu'ils ont été tenus sciemment à l'étranger afin de tenter de déjouer la législation française et d'envoyer un message européen à l'ensemble des négationnistes d'Europe", poursuit le MRAP.
Persécutions "banalisées"

En septembre 1987, Jean-Marie Le Pen avait déclaré sur RTL que les chambres à gaz nazies étaient "un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale".
La justice l'avait condamné sur le fond à 1,2 million de francs (183.200 euros) d'amende, lui reprochant d'avoir "commis une faute" en "banalisant" les persécutions infligées par les nazis.
Le 5 décembre 1997 à Munich, il avait à nouveau réduit la Shoah à un "détail".
Lors de son entretien avec le journaliste de la BBC, Jean-Marie Le Pen a expliqué qu'il trouvait "assez douteux, assez suspect" qu'il ait pu faire l'objet d'une condamnation judiciaire pour ces propos.
Dimanche, le président du Front national avait souligné qu'il avait donné "au moins 30 interviews" à des télévisions étrangères pendant les violences urbaines. Selon lui, ces émeutes sont "dues essentiellement à l'immigration".
Dans le même entretien à la BBC, le président du Front national s'est déclaré partisan de déchoir de leur nationalité française les émeutiers, lorsque ceux-ci avaient reçu leur nationalité par naturalisation.
_________________


africanfamilyunit
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Mer 30 Nov 2005 04:01    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.haaretz.com/hasen/spages/646938.html


Alain Finkielkraut. "When an Arab torches a school, it's rebellion. When a white guy does it, it's fascism. I'm 'color blind.' Evil is evil, no matter what color it is. And this evil, for the Jew that I am, is completely intolerable." (Hannah/Opale)


What sort of Frenchmen are they?

By Dror Mishani and Aurelia Smotriez

PARIS - The first thing the French-Jewish philosopher Alain Finkielkraut said to us when we met one evening at Paris' elegant Le Rostand cafe, where the interior is decorated with Oriental-style pictures and the terrace faces the Luxembourg Gardens, was "I heard that even Haaretz published an article identifying with the riots."

This remark, uttered with some vehemence, pretty much sums up the feelings of Finkielkraut - one of the most prominent philosophers in France in the past 30 years - ever since the violent riots began on October 27 in the impoverished neighborhoods that surround Paris and spread with surprising speed to similar suburbs throughout the country. He has been following the events through the media, keeping up with all the news reports and commentary, and has been appalled at every article that shows understanding for or identification with "the rebels" (and in the French press, there are plenty). He has a lot to say, but it appears that France isn't ready to listen - that his France has already surrendered to a blinding, "false discourse" that conceals the stark truth of its situation. The things he is saying to us in the course of our conversation, he repeatedly emphasizes, are not things he can say in France anymore. It's impossible, perhaps even dangerous, to say these things in France now.

Indeed, in the lively intellectual debate that has been taking place on the pages of the French newspapers ever since the rioting started, a debate in which France's most illustrious minds are taking part, Finkielkraut's is a deviant, even very deviant, voice. Primarily because it is not emanating from the throat of a member of Jean Marie Le Pen's National Front, but from that of a philosopher formerly considered to be one of the most eminent spokesmen of the French left - one of the generation of philosophers who emerged at the time of the May 1968 student revolt.

In the French press, the riots in the suburbs are perceived mainly as an economic problem, as a violent reaction to severe economic hardship and discrimination. In Israel, by comparison, there is sometimes a tendency to view them as violence whose origins are religious or at least ethnic - that is, to see them as part of an Islamic struggle. Where would you situate yourself in respect to these positions?

Finkielkraut: "In France, they would like very much to reduce these riots to their social dimension, to see them as a revolt of youths from the suburbs against their situation, against the discrimination they suffer from, against the unemployment. The problem is that most of these youths are blacks or Arabs, with a Muslim identity. Look, in France there are also other immigrants whose situation is difficult - Chinese, Vietnamese, Portuguese - and they're not taking part in the riots. Therefore, it is clear that this is a revolt with an ethno-religious character.

"What is its origin? Is this the response of the Arabs and blacks to the racism of which they are victims? I don't believe so, because this violence had very troubling precursors, which cannot be reduced to an unalloyed reaction to French racism.

"Let's take, for example, the incidents at the soccer match between France and Algeria that was held a few years ago. The match took place in Paris, at the Stade de France. People say the French national team is admired by all because it is black-blanc-beur ["black-white-Arab" - a reference to the colors on France's tricolor flag and a symbol of the multiculturalism of French society - D.M.]. Actually, the national team today is black-black-black, which arouses ridicule throughout Europe. If you point this out in France, they'll put you in jail, but it's interesting nevertheless that the French national soccer team is composed almost exclusively of black players.

"Anyway, this team is perceived as a symbol of an open, multiethnic society and so on. The crowd in the stadium, young people of Algerian descent, booed this team throughout the whole game! They also booed during the playing of the national anthem, the `Marseillaise,' and the match was halted when the youths broke onto the field with Algerian flags.

"And then there are the lyrics of the rap songs. Very troubling lyrics. A real call to revolt. There's one called Dr. R., I think, who sings: `I piss on France, I piss on De Gaulle' and so on. These are very violent declarations of hatred for France. All of this hatred and violence is now coming out in the riots. To see them as a response to French racism is to be blind to a broader hatred: the hatred for the West, which is deemed guilty of all crimes. France is being exposed to this now."

In other words, as you see it, the riots aren't directed at France, but at the entire West?

"No, they are directed against France as a former colonial power, against France as a European country. Against France, with its Christian or Judeo-Christian tradition."

`Anti-republicanpogrom'

Alain Finkielkraut, 56, has come a long way from the events of May 1968 to the riots of October 2005. A graduate of one of the chief breeding grounds for French intellectuals, the Ecole Normal Superieure, in the early 1970s, Finkielkraut was identified with a group known as "the new philosophers" (Bernard Henri-Levy, Andre Glucksman, Pascal Bruckner and others) - young philosophers, many of them Jewish, who made a critical break with the Marxist ideology of May 1968 and with the French Communist Party, and denounced its impact on French culture and society.

In 1987, he published his book "The Defeat of the Mind," in which he outlined his opposition to post- modernist philosophy, with its erasure of the boundaries between high and low culture and its cultural relativism. And thus he began to earn a name as a "conservative" philosopher and scathing critic of the multicultural and post-colonial intellectual currents, as someone who preached a return to France's republican values. Finkielkraut was one of the staunchest defenders of the controversial law prohibiting head-coverings in schools, which has roiled France in recent years.

Over time, he also became a symbol of the "involved intellectual," as exemplified by the postwar Jean-Paul Sartre - a philosopher who doesn't abstain from participation in political life, but instead writes in the newspapers, gives interviews and devotes himself to humanitarian causes such as halting the ethnic cleansing in Bosnia or the slaughter in Rwanda. The danger he wishes to stand up to today, in light of the riots, is the growing hatred for the West and its penetration into the French education system.

Do you think that the source of the hatred for the West among the French who are taking part in the riots lies in religion, in Islam?

"We need to be clear on this. This is a very difficult question and we must strive to maintain the language of truth. We tend to fear the language of truth, for `noble' reasons. We prefer to say the `youths' instead of `blacks' or `Arabs.' But the truth cannot be sacrificed, no matter how noble the reasons. And, of course, we also must avoid generalizations: This isn't about blacks and Arabs as a whole, but about some blacks and Arabs. And, of course, religion - not as religion, but as an anchor of identity, if you will - plays a part. Religion as it appears on the Internet, on the Arab television stations, serves as an anchor of identity for some of these youths.

"Unlike others, I have not spoken about an `intifada' of the suburbs, and I don't think this lexicon ought to be used. But I have found that they are also sending the youngest people to the front lines of the struggle. You've seen this in Israel - they send the youngest ones to the front because it's impossible to put them in jail when they're arrested. But still, here there are no bombings and we're in a different stage: I think it's the stage of the anti-republican pogrom. There are people in France who hate France as a republic."

But why? For what reason?

"Why have parts of the Muslim-Arab world declared war on the West? The republic is the French version of Europe. They, and those who justify them, say that it derives from the colonial breakdown. Okay, but one mustn't forget that the integration of the Arab workers in France during the time of colonial rule was much easier. In other words, this is belated hatred. Retrospective hatred.

"We are witness to an Islamic radicalization that must be explained in its entirety before we get to the French case, to a culture that, instead of dealing with its problems, searches for an external guilty party. It's easier to find an external guilty party. It's tempting to tell yourself that in France you're neglected, and to say, `Gimme, gimme.' It hasn't worked like that for anyone. It can't work."

Post-colonialmindset

But what appears to disturb Finkielkraut even more than this "hatred for the West," is what he sees as its internalization in the French education system, and the identification with it by French intellectuals. In his view, this identification and internalization - which are expressed in shows of understanding for the sources of the violence and in the post-colonial mindset that is permeating the education system - are threatening not only France as a whole, but the country's Jews, too, because they are creating an infrastructure for the new anti-Semitism.

"In the United States, too, we're witnessing an Islamization of the blacks. It was Louis Farrakhan, in America, who asserted for the first time that the Jews played a central role in creating slavery. And the main spokesman for this theology in France today is Dieudonne [a black stand-up artist, who caused an uproar with his anti-Semitic statements - D.M.]. Today he is the true patron of anti-Semitism in France, and not Le Pen's National Front.

"But in France, instead of fighting his kind of talk, they're actually doing what he asks: changing the teaching of colonial history and the history of slavery in the schools. Now they teach colonial history as an exclusively negative history. We don't teach anymore that the colonial project also sought to educate, to bring civilization to the savages. They only talk about it as an attempt at exploitation, domination and plunder.

"But what does Dieudonne really want? He wants a `Holocaust' for Arabs and blacks, too. But if you want to put the Holocaust and slavery on the same plane, then you have to lie. Because [slavery] wasn't a Holocaust. And [the Holocaust] wasn't `a crime against humanity,' because it wasn't just a crime. It was something ambivalent. The same is true of slavery. It began long before the West. In fact, what sets the West apart when it comes to slavery is that it was the one to eliminate it. The elimination of slavery is a European and American thing. But this truth about slavery cannot be taught in schools.

"That's why these events sadden me so greatly; not so much because they happened. After all, you'd have to be deaf and blind not to see that they would happen. But because of the interpretations that have accompanied them. These dealt a decisive blow to the France I loved. And I've always said that life will become impossible for Jews in France when Francophobia triumphs. And that's what will happen. The Jews understand what I've said just now. Suddenly, they look around, and they see all the `bobo' (French slang for bourgeois-bohemians) singing songs of praise to the new `wretched of the earth' [Finkielkraut is alluding here to the book by the Martinique-born, anti-colonialist philosopher Franz Fanon - D.M.] and asking themselves: What is this country? What's happened to it?"

Since you view this as an Islamic assault, how do you explain the fact that Jews have not been attacked in the recent events?

"First of all, they say that one synagogue has been attacked. But I think that what we've experienced is an anti-republican pogrom. They tell us that these neighborhoods are neglected and the people are in distress. What connection is there between poverty and despair, and wreaking destruction and setting fire to schools? I don't think any Jew would ever do a thing like this."

Horrifyingacts

Finkielkraut continues: "What unites the Jews - the secular, the religious, the Peace Now crowd, the Greater Land of Israel crowd - is one word: shul (synagogue; used here as religious study hall). That's what holds us all together as Jews. And I have been just horrified by these acts, which kept repeating themselves, and horrified even more by the understanding with which they were received in France. These people were treated like rebels, like revolutionaries. This is the worst thing that could happen to my country. And I'm very miserable because of it. Why? Because the only way to overcome it is to make them feel ashamed. Shame is the starting point of ethics. But instead of making them feel ashamed, we gave them legitimacy. They're `interesting.' They're `the wretched of the earth.'

"Imagine for a moment that they were whites, like in Rostock in Germany. Right away, everyone would have said: `Fascism won't be tolerated.' When an Arab torches a school, it's rebellion. When a white guy does it, it's fascism. I'm `color blind.' Evil is evil, no matter what color it is. And this evil, for the Jew that I am, is completely intolerable.

"Moreover, there's a contradiction here. Because if these suburbs were truly in a state of total neglect, there wouldn't be any gymnasiums to torch, there wouldn't be schools and buses. If there are gymnasiums and schools and buses, it's because someone made an effort. Maybe not enough of one, but an effort."

Still, the unemployment rate in the suburbs is very extreme: Almost 40 percent of young people aged 15-25 have no chance of finding a job.

"Let's return to the shul for a moment. When parents send you to school, is it in order for you to find a job? I was sent to school in order to learn. Culture and education have a justification per se. You go to school to learn. That is the purpose of school. And these people who are destroying schools - what are they really saying? Their message is not a cry for help or a demand for more schools or better schools. It's a desire to eliminate the intermediaries that stand between them and their objects of desire. And what are their objects of desire? Simple: money, designer labels, sometimes girls. And this is something for which our society surely bears responsibility. Because they want everything immediately, and what they want is only the consumer-society ideal. It's what they see on television."

Declarationofwar

Finkielkraut, as his name indicates, is himself the child of an immigrant family: His parents came to France from Poland; their parents perished at Auschwitz. In recent years, his Judaism has become a central theme in his writing, too, especially since the start of the second intifada and the rise in anti-Semitism in France. He is one of the leaders of the struggle against anti-Semitism in France, and also one of the most prominent supporters of Israel and its policies, in the face of Israel's many critics in France.

His standing as a key spokesperson within the Jewish community in France has grown, particularly since he began hosting a weekly talk show on the JCR Jewish radio station, one of four Jewish stations in the country. On this program, Finkielkraut discusses current events; for the past two weeks, the riots in the suburbs were naturally the main topic. Because of his standing as one of the most widely heard Jewish intellectuals within France's Jewish community, his perspective on the events will certainly have an influence on the way in which they are perceived and understood among French Jewry - and perhaps also on the future of the relationship between the Jewish and Muslim communities. But this Jewish philosopher and tenacious fighter of anti-Semitism is using these latest events to declare war - on the "war on racism."

"I was born in Paris, but I'm the son of Polish immigrants. My father was deported from France. His parents were deported and murdered in Auschwitz. My father returned from Auschwitz to France. This country deserves our hatred: What it did to my parents was much more violent than what it did to Africans. What did it do to Africans? It did only good. It put my father in hell for five years. And I was never brought up to hate. And today, this hatred that the blacks have is even greater than that of the Arabs."

But do you, of all people, who fight against anti-Jewish racism, maintain that the discrimination and racism these youths are talking about doesn't actually exist?

"Of course discrimination exists. And certainly there are French racists. French people who don't like Arabs and blacks. And they'll like them even less now, when they know how much they're hated by them. So this discrimination will only increase, in terms of housing and work, too.

"But imagine that you're running a restaurant, and you're anti-racist, and you think that all people are equal, and you're also Jewish. In other words, talking about inequality between the races is a problem for you. And let's say that a young man from the suburbs comes in who wants to be a waiter. He talks the talk of the suburbs. You won't hire him for the job. It's very simple. You won't hire him because it's impossible. He has to represent you and that requires discipline and manners, and a certain way of speaking. And I can tell you that French whites who are imitating the code of behavior of the suburbs - and there is such a thing - will run into the same exact problem. The only way to fight discrimination is to restore the requirements, the educational seriousness. This is the only way. But you're not allowed to say that, either. I can't. It's common sense, but they prefer to propound the myth of `French racism.' It's not right.

"We live today in an environment of a `perpetual war on racism' and the nature of this anti-racism also needs to be examined. Earlier, I heard someone on the radio who was opposed to Interior Minister Sarkozy's decision to expel anyone who doesn't have French citizenship and takes part in the riots and is arrested. And what did he say? That this was `ethnic cleansing.' During the war in Yugoslavia I fought against the ethnic cleansing of Muslims in Bosnia. Not a single French Muslim organization stood by our side. They bestirred themselves solely to support the Palestinians. And to talk about `ethnic cleansing' now? There was a single person killed in the riots. Actually, there were two [more], but it was an accident. They weren't being chased, but they fled to an electrical transformer even though the warning signs on it were huge.

"But I think that the lofty idea of `the war on racism' is gradually turning into a hideously false ideology. And this anti-racism will be for the 21st century what communism was for the 20th century. A source of violence. Today, Jews are attacked in the name of anti-racist discourse: the separation fence, `Zionism is racism.'

"It's the same thing in France. One must be wary of the `anti-racist' ideology. Of course, there is a problem of discrimination. There's a xenophobic reflex, that's true, but the portrayal of events as a response to French racism is totally false. Totally false."

And what do you think about the steps the French government has taken to quell the violence? The state of emergency, the curfew?

"This is so normal. What we have experienced is terrible. You have to understand that the ones who have the least power in a society are the authorities, the rulers. Yes, they are responsible for maintaining order. And this is important because without them, some sort of self-defense would be organized and people would shoot. So they're maintaining order, and doing it with extraordinary caution. They should be saluted.

"In May 1968 there was a totally innocent movement compared to the one we're seeing now, and there was violence on the part of the police. Here they're tossing Molotov cocktails, firing live bullets. And there hasn't been a single incident of police violence. [Since this interview, several police officers have been arrested on suspicion of using violence - D.M.] There's no precedent for this. How to impose order? By using `common sense' methods, which by the way, according to a poll by La Parisienne newspaper, 73 percent of the French support.

"But apparently it's already too late to make them feel ashamed, since on the radio, on television and in the newspapers, or in most of them, they're holding a prettifying mirror up to the rioters. They're `interesting' people, they're nurturing their suffering and they understand their despair. In addition, there's the great perversion of the spectacle: They're burning cars in order to see it on television. It makes them feel `important' - that they live in an `important neighborhood.' The pursuit of this spectacle ought to be analyzed. It's creating totally perverted effects. And the perversion of the spectacle is accompanied by totally perverted analyses."

Failedmodels

Since the start of the riots in the suburbs, the press throughout Europe has been addressing the issue of multiculturalism, its possibilities and its costs. Finkielkraut expressed his opinion on this question, which is also occupying the minds of many writers in Israel, many years ago when he came to the defense of the republican model and its symbol, the republican school, against the intellectual currents that sought to open French society and its education system to the cultural variety brought in by the immigrants. While many intellectuals perceive the latest events as deriving from insufficient openness to the "other," Finkielkraut actually sees them as proof that cultural openness is doomed to end in disaster.

"They're saying that the republican model has collapsed in these riots. But the multicultural model isn't in any better shape. Not in Holland or in England. In Bradford and Birmingham there were riots with an ethnic background, too. And, secondly, the republican school, the symbol of the republican model, hasn't existed for a long time already. I know the republican school; I studied in it. It was an institution with strict demands, a bleak, unpleasant place that built high walls to keep out the noise from outside. Thirty years of foolish reforms have altered our landscape. The republican school has been replaced by an `educational community' that is horizontal rather than vertical. The curricula have been made easier, the noise from outside has come in, society has come inside the school.

"This means that what we're seeing today is actually the failure of the `nice' post-republican model. But the problem with this model is that it is fueled by its own failures: Every fiasco is a reason to become even more extreme. The school will become even `nicer.' When really, given what we're seeing, greater strictness and more exacting standards are the minimum that we need to ask for. If not, before long we'll have `courses in crime.'

"This is an evolution that characterizes democracy. Democracy, as a process, and Tocqueville showed this, does not abide selfishness. Within democracy, it's hard to tolerate non-democratic spaces. Everything has to be done democratically in a democracy, but school cannot be this way. It just can't. The asymmetry is glaring: between he who knows and he who doesn't know, between he who brings a world with him and he who is new in this world.

"The democratic process delegitimizes this asymmetry. It's a general process in the Western world, but in France it takes a more pathetic form, because one of the things that characterizes France is its strict education. France was built around its schools."

Many of the youths say the problem is that they don't feel French, that France doesn't really regard them as French.

"The problem is that they need to regard themselves as French. If the immigrants say `the French' when they're referring to the whites, then we're lost. If their identity is located somewhere else and they're only in France for utilitarian reasons, then we're lost. I have to admit that the Jews are also starting to use this phrase. I hear them saying `the French' and I can't stand it. I say to them, `If for you France is a utilitarian matter, but your identity is Judaism, then be honest with yourselves: You have Israel.' This is really a bigger problem: We're living in a post-national society in which for everyone the state is just utilitarian, a big insurance company. This is an extremely serious development.

"But if they have a French identity card, then they're French. And if not, they have the right to go. They say, `I'm not French. I live in France and I'm also in a bad economic state.' No one's holding them here. And this is precisely where the lie begins. Because if it were the neglect and poverty, then they would go somewhere else. But they know very well that anywhere else, and especially in the countries from whence they came, their situation would be worse, as far as rights and opportunities go."

But the problem today is the integration into French society of young men and women who are from the third generation. This isn't a wave of new immigrants. They were born in France. They have nowhere to go.

"This feeling, that they are not French, isn't something they get from school. In France, as you perhaps know, even children who are in the country illegally are still registered for school. There's something surprising, something paradoxical, here: The school could call the police, since the child is in France illegally. Yet the illegality isn't taken into account by the school. So there are schools and computers everywhere, too. But then the moment comes when an effort must be made. And the people that are fomenting the riots aren't prepared to make this effort. Ever.

"Take the language, for example. You say they are third generation. So why do they speak French the way they do? It's butchered French - the accent, the words, the syntax. Is it the school's fault? The teachers' fault?"

Since the Arabs and blacks apparently have no intention of leaving France, how do you suggest that the problem be dealt with?

"This problem is the problem of all the countries of Europe. In Holland, they've been confronting it since the murder of Theo van Gogh. The question isn't what is the best model of integration, but just what sort of integration can be achieved with people who hate you."

And what will happen in France?

"I don't know. I'm despairing. Because of the riots and because of their accompaniment by the media. The riots will subside, but what does this mean? There won't be a return to quiet. It will be a return to regular violence. So they'll stop because there is a curfew now, and the foreigners are afraid and the drug dealers also want the usual order restored. But they'll gain support and encouragement for their anti-republican violence from the repulsive discourse of self-criticism over their slavery and colonization. So that's it: There won't be a return to quiet, but a return to routine violence."

So your worldview doesn't stand a chance anymore?

"No, I've lost. As far as anything relating to the struggle over school is concerned, I've lost. It's interesting, because when I speak the way I'm speaking now, a lot of people agree with me. Very many. But there's something in France - a kind of denial whose origin lies in the bobo, in the sociologists and social workers - and no one dares say anything else. This struggle is lost. I've been left behind."
_________________
La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
M.O.P.
Super Posteur


Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Mer 30 Nov 2005 04:07    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.planetenonviolence.org/Finkielkraut-et-les-violences-urbaines-Ce-qu-il-n-ose-dire-dans-les-medias-francais,-et-pour-cause-!,2005-11-19_a309.html
_________________
La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora France Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group