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[Soundjata Kéita]

mardi 29 novembre 2005
L’Afrique et sa Diaspora se mobilisent pour la Renaissance Africaine

TOTAL DES DONS : 245 €



GRANDE SOIREE DE SOUTIEN A L’ECOLE ENDOGENE JARDIN DE LA FRATERNITE Samedi 10 décembre de 19h à 22h Maison des Mines 270 Rue Saint Jacques Paris 5 RER B LUXEMBOURG Participation : 5 euros
A l’époque de la Traite, il existait un certain nombre de rituels réalisés avant le départ pour l’atlantique. Certes, la messe, la bénédiction du vaisseau et des captifs faisaient partis de ceux-ci, mais les plus désastreux pour ces derniers concernaient « l’Arbre de l’Oubli » et de la « Porte du non retour ».

Arracher aux captifs jusqu’au moindre souvenir de leur continent ancestral

C’est là, l’un des pires Crimes de cette abominable entreprise européenne, que fut l’esclavage : éradiquer jusqu’au souvenir, l’amour que chaque captif portait dans son cœur à sa terre natale.

Après la « Place des Enchères », les captifs étaient donc dirigés vers « l’Arbre de l’oubli ». Les femmes en faisaient 7 fois le tour et les hommes 9 fois. C’était une façon de leur faire oublier leur passé, leurs racines, leur famille, leur identité, bref... tout ce qui constituait leur personnalité humaine.

Puis on les dirigeait vers la « Porte du non retour ». Bien que construite en 1992 par l’UNESCO afin que la Mémoire perdure contre vents et marées, ce lieu symbolique en bordure de mer, signifiait que les déportés et leur descendance n’aillaient plus jamais revoir leur terre. Il n’y aura jamais de mots assez forts, pour décrire la souffrance et la peine de tous ces esclaves qui ont été à l’origine de la richesse actuelle des peuples européens.

Mais Mama GwadAfrika a conjuré le sort...

Berçant dans ses bras le petit enfant qui deviendra plus tard le père Jah, Mama GwadAfrika nourrissait en secret un projet inavouable : celui de conjurer les sorts de « l’Arbre de l’Oubli » et de la « Porte du non retour » .

Lorsque durant les années 70 et 80, la famille Jah a commencé a révélé le rêve de Mama Gwadafrika, ce fut la stupeur. « Ils sont fous », pensa la population kamite guadeloupéenne, victime du sort des rituels esclavagistes. « Nous y retournerons, que vous le vouliez ou non, pour reconstruire notre continent mère, l’Afrique », rêvait tout haut le père Jah, qui eu droit pour toute réponse à ses demandes d’aide, à un séjour un asile psychiatrique.

L’arrivée en Afrique

Après plusieurs années passées à préparer son voyage, la famille Jah s’installe au Bénin, en avril 1997. Elle crée alors la Fondation Nouvelle Création en prolongement de l’association Nouvelle Création de la Guadeloupe. Famille issue de la Diaspora Africaine, la famille Jah estime avoir accompli son retour vers sa Terre Promise, la Sainte Terre de ses Ancêtres Lumineux : l’Afrique.

En 2001, elle décide alors de mettre en marche son projet fondamental en créant le Centre d’Eveil, d’Animation et de Stimulation pour Enfants (CEVASTE), non loin de la forêt à Ahozon. Cet Institut, qui deviendra l’École Endogénie Jardin de la Fraternité, a pour finalité de combattre la fatalité mère de tous les abandons, en recueillant des enfants déscolarisés, déshérités, démunies et orphelins, afin de leur offrir une nouvelle chance de survie, d’éducation et de scolarité.





Ainsi, cette école illustre les retrouvailles et la nouvelle collaboration productive entre l’Afrique et sa Diaspora. Elle revitalise le savoir faire éducatif africain dans le domaine de l’apprentissage des sciences, de l’artisanat, de la médecine, de l’agriculture et des matières fondamentales (lire, écrire compter, analyser...).

Elle est encore un creuset pour l’expérimentation d’une instruction et d’une pédagogie afrocentriste développant l’amour de l’Afrique, l’analyse de ses besoins stratégiques et humains pour promouvoir son développement et surtout la revitalisation des savoirs scientifiques traditionnels dans le cadre du développement de la vie en secteur rural (agriculture, système d’irrigation, santé, etc..) qui ont constitué par le passé, les points forts du continent. On en peut en effet, parler de développement durable, qu’en renforçant et en modernisant le savoir faire millénaire de l’Afrique.




Venez découvrir en image l’avancée du projet et contribuer à sa réussite





Cette journée consacrée à la collecte de dons destinés à la pérennisation de cette école, est en fait bien plus que cela. A travers les films documentaires qui seront projetés pour vous mettre dans l’ambiance du projet, c’est surtout avec cette certitude que le redressement du continent est possible (pour peu que nous fassions tous preuve de bonne volonté et d’esprit d’équipe et d’abnégation), que vous repartirez.

« Un pour tous, tous pour un », telle est la devise des enfants de l’École Endogénie, Jardin de la Fraternité qui se veut être un centre scolaire solidaire, humanitaire, écologique et agricole.

GRANDE SOIREE DE SOUTIEN A L’ECOLE ENDOGENE JARDIN DE LA FRATERNITE Samedi 10 décembre de 19h à 22h Maison des Mines 270 Rue Saint Jacques Paris 5 RER B LUXEMBOURG Participation : 5 euros
Ses objectifs sont de :

contribuer au droit à l’éducation pour tous, en priorité des enfants déscolarisés du monde rural
Établir une scolarité alliant enseignement général et enseignement pratique
Installer un module de formation (en particulier pour les jeunes filles-mères)
Sensibiliser la jeunesse sur l’écologie et la protection de l’environnement
Faire découvrir le bien-fondé d’une alimentation saine et équilibrée base de la Santé
Offrir des stages d’apprentissages aux jeunes pendant les vacances

Devenez parrain ou marraine du projet

Aujourd’hui le nombre d’enfants sans éducation et sans avenir en Afrique se chiffre par milliers. Mais nous pouvons changer leur destin et celui du continent tout entier, même en étant sur Paris ou aux Antilles.

Accepter de Parrainer un enfant inscrit à cette école, c’est désirer contribuer activement à la Renaissance Africaine.

Faites un don ! (RDV sur le lien suivant si vous souhaitez faire un don par PAYPAL)


http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=408


Hotep, Soundjata
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La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana