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Le Mali reprend à Bouygues le contrôle de l’eau et de l’éner

 
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Chabine
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 04:12    Sujet du message: Le Mali reprend à Bouygues le contrôle de l’eau et de l’éner Répondre en citant

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2867

Le Mali reprend à Bouygues le contrôle de l’eau et de l’énergie, par Benito Perez.

Le Courrier, samedi 12 Novembre 2005.


Cinq ans après les avoir privatisés, le Mali étatise ses réseaux d’eau et d’électricité. Un cuisant échec pour le FMI et de la Banque mondiale.


La nouvelle est passée presque inaperçue en Europe. Elle ne manque pourtant pas de piquant : le Mali, l’un des pays les plus pauvres de la planète, vient de se débarrasser avec fracas du géant français Bouygues, qui pèse plus de 23 milliards d’euros. Autrement dit, vingt fois plus que le budget national ! En cause, selon les mots du ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Hamed Diane Semega : « l’échec de la privatisation » d’Energie du Mali (EdM). Propriété depuis cinq ans d’un consortium dirigé par SAUR International, une filiale du bétonneur français, EdM n’est jamais parvenue à remplir les objectifs fixés par contrat, soit le développement des réseaux d’eau et d’électricité et la baisse des tarifs.
Formellement, c’est Bouygues qui a librement décidé, le 14 octobre dernier, de vendre ses parts à ses partenaires au sein d’EdM, Industrial Promotion Services (IPS/WA), filiale du Fonds Aga Khan pour le développement, et l’Etat du Mali. Pour 200 millions d’euros, ce dernier récupère la part du lion, passant de 40% des actions à 66% du capital d’EdM.




Chantage à la dette

Une étatisation de la distribution d’eau et d’électricité qui n’a pas eu l’heur de plaire au Fonds monétaire international (FMI) [1]. Début novembre, une délégation de Washington s’est rendue à Bamako pour exiger des explications. L’institution, qui avait été avec la Banque mondiale (Bm) l’un des principaux promoteurs de la privatisation, a exprimé son « inquiétude » à l’heure où elle essaie d’obtenir un nouvel amaigrissement du secteur public.

Pour les institutions financières sises à Washington, ce contretemps est d’autant plus gênant que la cession d’EdM à Bouygues était présentée comme un modèle. Une délégation béninoise ne s’est-elle pas rendue - début octobre 2005 ! - au Mali pour s’inspirer de son voisin en vue de privatiser sa propre régie électrique ?

Négociée à la fin des années 1990, la vente d’EdM s’inscrivait en fait dans la troisième vague des privatisations qui ont marqué les années 1980-1990. Dans le cadre du programme d’allégement de la dette réservé aux pays pauvres et très endettés (PPTE), le Mali s’était engagé à libéraliser son économie et à liquider une dizaine de régies d’Etat, dont les chemins de fer et les entreprises cotonnières. Devant l’insistance des institutions de Bretton Woods, Energie du Mali, laissée depuis longtemps à l’abandon, ne pesait pas lourd.

« EdM a été victime d’un véritable sabotage », estime quant à lui Oumar Mariko, du parti Solidarité africaine [2] (SADI). De passage à Genève quelques jours avant la renationalisation, le secrétaire du mouvement de gauche nous confiait que des dirigeants « corrompus » d’EdM ont, durant la décennie précédente, préparé le bradage de cette entreprise naguère florissante.

Paris étant le principal créancier occidental de Bamako, la Bm confie en décembre 2000 les deux réseaux et les barrages hydroélectriques aux bons soins de SAUR International. En contrepartie, la filiale de Bouygues s’engage à développer les infrastructures en investissant au moins 600 millions d’euros et à soulager le porte-monnaie des usagers. La quadrature du cercle ?




Le Mali subventionne Bouygues

La lune de miel ne va pas durer. En 2001, des investissements sont effectivement réalisés, mais la baisse des prix est une chimère. Selon le quotidien gouvernemental L’Essor, les tarifs d’eau et d’électricité font un bond de 60%, entre 1998 et 2002. Le nombre des mauvais payeurs explose, EdM les traquera sans répit, attisant la colère populaire, selon Oumar Mariko.

Pour soulager les consommateurs, l’Etat doit mettre la main à la poche : l’année suivant la privatisation, le Mali verse 16 millions d’euros de compensations à la filiale de Bouygues...
Candidat en 2002 à la présidence du pays, l’ancien général Amadou Toumani Touré - connu des Maliens comme ATT - fait de la baisse des prix son cheval de bataille. Dès son arrivée au Palais Koulouba, le nouveau chef de l’Etat engage un délicat bras de fer avec la transnationale ; sa marge de manoeuvre est réduite par un contrat de concession défavorable. Une baisse des tarifs de 10% est quand même obtenue pour 2003. Coût de l’opération pour le contribuable : 11 millions d’euros.




Dialogue de sourds

L’année 2004 sera celle des premiers craquements. Sous l’égide de la Bm, SAUR et ATT négocient une révision de la contestée tabelle tarifaire. La guerre des chiffres fait rage. La direction d’EdM SA affirme faire l’impossible, les baisses de tarifs ayant provoqué une perte de 10 millions d’euros pour l’exercice 2004. La commission de régulation affirme a contrario qu’EdM réalise des bénéfices...

Pour tout simplifier, en février 2005, Bouygues cède SAUR International à la société d’investissements PAI Partners... à l’exception de ses activités africaines reprises directement par la maison mère.

Dans ses méandres du capitalisme globalisé, les Maliens semblent s’être lassés d’attendre. « Les investissements promis n’ont jamais été réalisés. Il était prévu d’électrifier 97 localités (EdM en couvre une trentaine aujourd’hui, ndlr) et de développer le réseau. Une nouvelle station pompage d’eau devait être construite à Kabala. Or même le branchement prioritaire de Koutiala n’a pas été fait », s’indigne l’éditorialiste de L’Essor, dans l’édition du 19 octobre dernier. M. Mariko confirme : « Avec 15% des Maliens connectés à l’électricité et moins de 50% disposant d’un point d’eau potable à proximité de leur domicile, le Mali a besoin d’une politique volontariste que Bouygues n’a même jamais envisagé de mener. »

Lassé de tant de tracas sur un marché aussi dérisoire, selon une source interne au groupe, Bouygues a fini par jeter l’éponge. Il se retire à l’amiable, évitant au Mali de s’enferrer dans les tribunaux à l’instar de Cochabamba [3] ou du voisin sénégalais [4], qui n’ont, eux, pas fini de payer leurs calamiteuses privatisations. BPZ




Pays pauvre cherche service public



Classé par l’ONU au 174e rang sur 177 de l’indicateur du développement humain, le Mali a-t-il les moyens de développer un réseau public d’électricité et d’eau accessible au plus grand nombre ? Depuis le rachat d’Energie du Mali (EdM) par l’Etat, le débat fait rage dans les médias du pays d’Afrique de l’Ouest. A six mois de la saison sèche, on s’interroge en particulier sur la provenance des capitaux qui seront nécessaires pour renforcer des infrastructures saturées. La crainte de voir réapparaître corruption et « délestages » revient aussi fréquemment. Enfin, on évoque le risque d’un « retour de bâton » en provenance de Paris ou de Washington.

Pourtant l’attente est immense. Dans cet immense pays semi-désertique, peuplé de 12 millions d’habitants, le nombre de « clients » reliés est dérisoire. Or les 91’000 points d’eau et les 154’000 compteurs électriques surchargent déjà les réseaux. Les projets de nouvelles stations de pompage et d’ouvrages hydroélectriques sur le fleuve Niger existent, mais attendent d’hypothétiques financements. Sans Bouygues, EdM peut-il y parvenir ?

Principal concerné, le ministre malien de l’Economie et des Finances n’y croît visiblement pas : « Le retour de l’Etat n’est pas le résultat d’une politique, c’est l’aboutissement d’une négociation avec un partenaire qui a finalement décidé de se retirer », relève dans « L’Indépendant » Abou-Bakar Traoré. Le Grand Argentier n’exclut d’ailleurs pas l’entrée d’un nouveau partenaire international dans le capital d’EdM.

Ses collègues Hamed Diane Semega, ministre de tutelle d’EdM, et Ousmane Thiam, porte-parole du gouvernement servent un tout autre discours. Selon ce dernier, également ministre des PME, l’étatisation d’EdM constitue un « événement majeur » pour le Mali, car elle porte sur « deux outils au coeur de son développement : l’eau et l’électricité ».

M. Semega insiste quant à lui sur « l’échec » patent de la concession offerte à SAUR, qui s’est soldée par des retards importants dans les investissements, alors que de lourdes compensations financières venaient grever le budget national.
« Nous avons pris nos responsabilité », souligne-t-il, insistant sur la nécessité pour l’Etat d’offrir rapidement une alternative viable. Devant ses cadres, Hamed Diane Semega a rappelé que « les privatisations sauvages de nos entreprises est le résultat d’une gestion publique caractérisée par le népotisme le clientélisme et la gabegie ». Et d’avertir que pour regagner la confiance des consommateurs, la régie devait poursuivre son évolution.

La solution, pour le ministre, ne se nomme plus concession mais « affermage », consistant à offrir une large autonomie à sa régie et à créer une seconde société dite de « patrimoine », chargée, elle, de chercher des partenaires financiers.
Pour cela, EdM pourra compter sur le soutien, semble-t-il, indéfectible du Fonds Aga Khan pour le développement économique (AKFED). Nullement effrayée par le départ de Bouygues, l’entreprise philanthropique du prince Aga Khan, ami personnel du président malien, possède désormais, par sa filiale IPS, 34% de la société d’eau et d’électricité. Dans un communiqué, AKFED affirme son ambition de contribuer, de pair avec l’Etat malien, au développement des réseaux, s’appuyant sur ses expériences dans le secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire, au Kenya, en Ouganda, au Tadjikistan et au Pakistan. Une attitude qui peut surprendre de la part d’une entité dont l’un des objectifs centraux consiste « à renforcer le rôle du secteur privé dans le monde en développement » [5].

A court terme, la bonne nouvelle est venue d’Allemagne et de Hollande, deux pays qui ont accepté de financer la station de pompage de Karbala, promise mais jamais réalisée par Bouygues. En revanche, le Gouvernement malien a déjà mis fin aux spéculations : avec ou sans Bouygues, les tarifs d’eau et d’électricité ne sont pas près de baisser... BPZ




Un autre filon pour Bouygues



Bouygues quitte le Mali ? Pas tout à fait, puisque le géant français a toujours la haute main sur la Société malienne d’exploitation (Somadex), sous-traitante pour des capitaux sud-africains de la mine de Morila. Gigantesque chantier à ciel ouvert à 250 km de Bamako, le filon recèlerait 120 tonnes d’or. Mais la manne ne profite pas à tous le monde : depuis le 6 juillet dernier, Morila est le théâtre d’un très dur conflit social qui a conduit une trentaine de mineurs en prison.

Cela fait bientôt deux ans que les travailleurs de Morila réclament le versement des « primes de rendement » prévues dans la convention collective en cas de dépassement des objectifs de production. Or, durant les trois premières années d’exploitation, les ouvriers ont extrait presque trois fois plus de minerai qu’attendu. Sans recevoir un centime, affirment-ils. Autres récriminations : l’utilisation de cyanure sans aucune protection pour les mineurs et le harcèlement du syndicat. Lassés d’attendre un geste de l’entreprise, plus de 300 travailleurs (sur quelque 500 employés) ont déclenché une grève illimitée. Trois semaines plus tard, Bouygues a répliqué en licenciant les grévistes. (Mali : or, pillage et répression... des travailleurs résistent ! par Marie-Eve Tejedor.Ndlr)

Lâché par les syndicats nationaux, traqué par les autorités, le Comité syndical de Morila a annoncé, fin octobre, être entré dans la clandestinité. Malgré la reprise partielle des activités de la mine, les licenciés ne lâchent pas prise et réclament, en premier lieu, la libération des huit mineurs encore emprisonnés. Le syndicat dénonce la complicité d’un gouvernement un peu trop sensible, selon lui, aux arguments financiers de la Somadex. Le Mali possède la troisième plus grande réserve d’or de la planète.

Benito Perez

Source : Le Courrier de Genève www.lecourrier.ch
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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IB
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 04:21    Sujet du message: Répondre en citant

C'est de la littérature francophone virtuelle, comme on le dit. Il faut faire tout pourque la France quitte l'Afrique, car, avec elle, l'Afrique ou les Nègres n'a aucun avenir.
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-Toute action ensemble pour nous Africains est un produit de la liberté!
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yovo
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 08:49    Sujet du message: Répondre en citant

tout a fait d accord avec toi IB la france doit plus s occuper des africains et de l afrique ;helas l experience me permet de dire que la plupart des cas s est un autre pays qui est venue remplacer la gaule
les etats unis font quoi ?
l angletterre si gentille devant l opinion publique fait quoi ?
la chine fait quoi
le probleme de l afrique s est qu il y aura tjs un president pret a ce marié avec un pays soit disant devellopé ou demander de l aide .La encore au mali s est l allemagne et l hollande qui viennent aidés et Aga Khan croyait vous que ces gens la viennent pour rien
VOUS REVEZ
quand on parle de gros sous ,il n y a pas de solidarité chacun pour sa bouche si bouygues gagner de l argent au mali il serait encore distributeurs non
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duna la paix
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

pour que la france parte, il faut changer de politique , donc voter
et voter qui? en fonction de son programme vis à vis de l'afrique .
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"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."
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yovo
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 09:47    Sujet du message: Répondre en citant

duna la paix s est peut etre un peu au gouvernement afrik de prendre la decision de foutre la france dehors non tu croit pas ,je ne voie pas en quel honneur le vote des francais irais vers des gens qui s occupe plus de lafrique que de la france Wink
un gouvernement qui choisis a plus d impact qu un gouvernement qui subit
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duna la paix
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MessagePosté le: Jeu 08 Déc 2005 20:46    Sujet du message: Répondre en citant

à part sekou touré et tomas sankara pour l'afrique de l'ouest , les autres chef d'etats sont à la solde ou ont etaient des gouvernements occidentaux ,
donc du faite de leur politique,
ou bien Question
mais bon pour le vote je parle aussi pour tous europe afrique
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Diarra
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 02:31    Sujet du message: Répondre en citant

Ce cas du Mali est une triste realité. On intime aux Etats pauvres la privatisation des secteurs sensibles du pays. Quelle chaîne de dependance!
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 22:34    Sujet du message: Répondre en citant

A qui le dis-tu! mais cette stratégie ne fait-elle pas partie de la même logique?
Quant à yovo, tu dis une fois de plus n'importe-quoi. Qui va mettre la france dehors? Sassou? Bongo? Bozize? Compaore? Wade? etc... etc...
Mais je ne t'apprends rien, sauf erreur tu as dit être un ancien militaire français... ? Tu dois dans ce cas savoir où je veux en venir?
Par ailleurs, n'est-ce pas toi qui reprochait à Gbagbo la volonté des ivoiriens de voir la fin de l'hégémonie française en CI?
Il faut savoir ce que vous voulez à la fin, je veux dire vous les francophiles. Confused
quoi qu'il en soit, la décision du Mali est un minimum, j'espère qu'il s'étendra dans un avenir pas trop lointain au reste de l'Afrique.
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----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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yovo
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MessagePosté le: Lun 12 Déc 2005 16:43    Sujet du message: Répondre en citant

erreur je n est jamais dit etre un militaire francais ni ex militaire,et je n est rien dit sur gbagbo car je ne connais pas la CI
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mer 14 Déc 2005 16:03    Sujet du message: Répondre en citant

yovo a écrit:
erreur je n est jamais dit etre un militaire francais ni ex militaire,et je n est rien dit sur gbagbo car je ne connais pas la CI
voilà donc le fameux message. par contre je me rappelle bien que tu parlais d'une haine anti-française ou anti-blanche que tu mettais sur le dos de gbagbo (sauf erreur, j'ai lu tant d'inepties de la part d'autres "amis-des-nègres"...)
je prends ta réponse en note mais j'ai toujours un doute.
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yovo
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Inscrit le: 13 Aoû 2005
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MessagePosté le: Mer 14 Déc 2005 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

muana encore ,eh bien retrouve les mess ou je parle de gabgbo dans ces termes svp
tu insiste ,persevere s est tres bien allez bonne lecture Wink Wink
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Nkossi
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MessagePosté le: Ven 16 Déc 2005 17:57    Sujet du message: Répondre en citant

Bouygues cède 15% de ses actions à l’Etat de Côte d’Ivoire CIE -

Deux mois après la reconduction du contrat, l’Etat de Côte d’Ivoire vient d’être situé sur ses parts dans le contrat qui le lie au Groupe Bouygues.

Le Groupe Bouygues vient de céder 15% de ses actions dans la société CIE à l’Etat de Côte d’Ivoire. Coût de la transaction 4,5 milliards de F CFA payable en trois étapes. La première partie sera payée au plus tard le 15 janvier 2006. Elle s’élève à 50% du coût de la transaction. Les deux autres parties devront être payées au plus tard fin mars 2006. La signature de la convention portant cession de ces parts a eu lieu mercredi dernier au cabinet du ministère d’Etat, ministère de l’Economie et des Finances. Les signataires sont Denis Palfer-Solfier, Directeur général de Finagestion, une filiale du Groupe Bouygues et agissant pour ledit Groupe et Bohoun Bouabré, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances. A cette occasion, M. Denis Palfer-Solfier qui avait à ses côtés M. Olivier Bouygues, M. Zadi Kessi Marcel, PCA du groupe CIE/SODECI, a souligné sa satisfaction pour les avantages que tirent les deux parties mais également les populations ivoiriennes. «Nous sommes très heureux de dire que nous allons faire le parcours ensemble. C’est un honneur de pouvoir vous redire la détermination du Groupe Bouygues. On repart pour 15 ans de partenariat. Nous allons démontrer notre confiance car tous les moyens sont disponibles », a-t-il dit. Quant au ministre Bohoun Bouabré entouré des Directeurs généraux de la Douanes et du Trésor, il a fait savoir que l’Etat respectera ses devoirs. «Nous sommes heureux de retrouver une place au sein de la CIE. Que notre partenariat soit dépouillé de tous soupçons qui empoisonneraient l’environnement. Pour l’Etat, ses engagements seront respectés dans les délais convenus », a-t-il déclaré. Les droits de l’Etat se résument à la présence dans le Conseil d’administration et à la participation au partage des bénéfices à concurrence des parts souscrites. «Je souhaite que ce partenariat débouche sur d’autres bonnes choses à savoir le plan d’investissement qui est un aspect important pour la mise en œuvre des engagements », a ajouté le ministre d’Etat. Le renouvellement de ce contrat s’est déroulé en octobre dernier sous la double vigilance du président Laurent Gbagbo et Martin Bouygues, le PDG du Groupe. Il a une durée de quinze ans (2005-2020) avec des révisions quinquennales qui prendront en compte les besoins du moment. La nouvelle structuration des parts se définie comme suit : 51% pour la société internationale de service publique (SISP) appartenant à 100% à Bouygues, 3% pour Finagestion, 15% pour l’Etat de Côte d’Ivoire, 5,08% pour le personnel, 2% pour Cidip et 23,92% pour les divers porteurs.

Cyrille Djedjed
http://www.lecourrierdabidjan.info/a_la_une.asp?id=10295
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Nkossi
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MessagePosté le: Mer 21 Déc 2005 17:02    Sujet du message: Répondre en citant

Diarra a écrit:
Ce cas du Mali est une triste realité. On intime aux Etats pauvres la privatisation des secteurs sensibles du pays. Quelle chaîne de dependance!


Moi je crois que le pb vient aussi et surtout de l'incompétence de nombre des notres (sont ils vraiment à leur place ?) : Je m'explique, quand ils font appel aux institutions de Bretton Woods par ce qu'ils sont asphyxiés financièrement, ceux ci n'y vont certes pas par 4 chemins : réductions des coûts : privatisation... bref un traitement unique et indifférencié des pb.
Ce que je pointe du doigt, c'est que nos négociateurs ne font pas de contre-propositions . Nos dirigeants trembleraient même devant un planton stagiaire s'il est instampillé Bretton Woods, pourtant ils ne font rien de magique : ils alignent les équations reprenant les grands agrégats macro économiques du pays et cherchent à les équilibrer ! Ni plus, ni moins !

Je me rapelle de Mathieu Kérékou, à son retour au pouvoir après avoir battu N. Soglo, il n'était pas loin de penser que ces privatisations, telles que voulues par les institutions de Bretton Woods, profitent davantage à certains gros intérêts financiers (notamment étrangers) qu'aux citoyens du pays, et en tout cas pas aux personnes qui travaillent dans ces entreprises.
Pour faire prévaloir ses thèses, le chef de l'État béninois avait choisi une manière originale, qui privilégie l'assainissement des sociétés d'État par une réduction drastique des coûts, en traquant, si nécessaire, les sources de corruption et d'argent facile. Des entreprises ont été soumises à cette expérimentation et les résultats se montant à des dizaines de milliards de francs CFA d'économie étaient au rdv. Bien sûr, les détracteurs n’ont pas manqué. A l'intérieur, parce que les économies en question sont autant d'argent facile que n'auront plus certains rentiers. A l'extérieur aussi, parce que Kékékou avait confié cette mission à un cabinet peu connu à l'époque : Le cabinet BETA, un cabinet d’audit ivoirien * dont la stratégie tenait en ces circonstances en 4 points :

1. Effectuer l’audit du fonctionnement et de la gestin des sociétés et offices d’Etat
2. Préconiser des mesures d’assainissement durable de leur gestion
3. Définir le cadre d’application des ces mesures
4. Préparer une équipe nationale chargée de poursuivre résolument l’assainissement de ces sociétés et offices d’Etat, qui pourraient ainsi rester dans le domaine public…

* De Bernard Tailly Elle se faisait payer sur les économies réalisées et effectivement encaissées grâce à ses conseils…
Entre autres, en Côte d’Ivoire, ce cabinet a permis l’assainissement de CI-Telecom en vue de sa privatisation (du temps de Bédié) : L’Etat ivoirien qui voulait abandonner l’intégralité de la boîte à 19 milliards de CFA, cèdera finalement 51% du capital à … 105 milliards et cela en ayant soustrait la tour CI-Telecom et tous les bâtiments administratifs… Wink
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