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[Caribéenne]

Bonjour


Souvent, dans la douce France, on demande aux Autres d'être des exotiques:
le zouk, le rhum, le sport, le couscous, la danse du ventre, le restau chinois, etc. A part cela il faut que ces Autres fassent profil bas.
C'est assez hallucinant et surtout franchement insupportable.
J'ai trouvé ceci sur un site et j'en ai fait un copier coller car cela me semble révélateur d'un imaginaire assez courant... (Je parle en connaissance de cause!!!!) sans toutefois vouloir mettre l'ensemble des français dans un grand sac, comme cela est fait pour les Autres...



le 10/12/2005 à 18h27
Monsieur Letchimy pourrait au moins avoir la "reconnaissance du ventre". Mais comme de nombreux antillais français toute ce qu'ils savent faire c'est inciter le touriste à séjourner dans les autres îles tant leur accueil est déplorable. Refusez la France Monsieur Letchimy, mais alors refusez toute la France et ayez le courage de votre indépendance. Qu'elle soit totale. Vous verrez ainsi que sans le lien qui vous attache à la France votre économie rejoindra rapidement le niveau des voisines. Mais cette réalité, jamais vous n'aurez le courage de l'affronter car vous savez vous-même ou vous mènerait votre indépendance. Quand un "ami" ne vous convien pas, on en change. Courage, monsieur Letchimy, ayez le courage de vos opinions. Vous commencez en mettant sur le site de votre ville La Martinique comme étant dans les "French West Indies". Demandez donc à un autre protecteur de vous prendre sous son giron.
Raz, Le Bol
le 10/12/2005 à 18h20
Aucun aspect positif à la colonisation est ce que cela veut dire aucun aspect positif à être français??? quand c'est un maire, représentant et fonctionnaire de l'état français qui dit ça.....
Jean, Lyon
le 10/12/2005 à 17h06
Le titre porte à confusion, la colonisation a été positive bien des années plus tard par l'aide de l'Etat Français qui est quand même loin d'être minime, heureusement qu'en lisant l'article, ce qui est n'est nullement positif, c'est bien evidemment la période esclavagiste.
Max, Nancy
le 10/12/2005 à 14h16
Aimé Cézaire refuse de reçevoir le ministre de l'intérieur pretextant les mots "racailles" employés par le ministre et la loi votée par l'Assemblée sur les aspect positifs de la colonisation, le même Césaire qui en 1946 avait voté le maintient de la Martinique dans le giron français, acceptation de fait des aspects positifs de l'époque coloniale. Tout cela manque de cohérence de sa part. Enfin, si les antillais jugent Sarkozy et les français racistes et si tout ce qu'à fait la France est mauvais, ils ont le choix de quitter la France, mais ils ont beaucoup plus à perdre que nous. Merci de publier
Eliot, Bordeaux
le 10/12/2005 à 13h31
Mais où sont passés les Arawaks, premiers habitants des Caraïbes ?
Anselme, Toulouse
le 10/12/2005 à 12h33
Il est evident que la colonisation a été un effroyable desastre. Pillages, meurtres en masse. Les Européens n'ont fait que detruire pendant des dizaines d'années. Aujourd'hui effectivement cela a bien changé et les colonies restantes devraient y reflechir à 2 fois avant e demander leur liberté. Au fait Peter combien nous a rapporté les Antilles pendant le siecle de l'esclavage et du pillage ?? Pense tu vraiment que les comptes seraient positif pour la France ?? Cela m'etonnerai car la vie n'a pas de prix !!
Ghz, Nzc
le 10/12/2005 à 12h31
Il n'y a effectivement rien de positif à coloniser son voisin, que ce soit par la force ou par l'immigration.
Olivier, Bellegarde
le 10/12/2005 à 12h28
Ce maire semble oublier qu'il n'aurait pas ce statut s'il n'était pas français. Il peux remercier 1000 fois la france de permettre aux DOM TOM d'avoir un tel niveau de vie. Il y'a eu des aspects négatifs à la colonisation, mais il y'a eu une majorité d'effets positifs : développement, alphabétisation, industrialisation, éducation, etc etc... Il faut savoir que les positions anti françaises de ces responsables des DOM ne sont pas le reflet de ce que pensent les populations sur place; la majorité sait bien ce qu'elle doit comme richesse à la France, et ce qu'elle serait si elle n'était pas française. Il suffit de regarder les pays sous développés ayant été très tot décolonisé ou jamais colonisé, c'est pour eux la misère sur tous les plans. Ce maire sait ce qu'il doit à la France, mais il surf sur la vague de la démagogie et de la victimisation, cela évite d'assumer ses responsabilités.
Marc, Paris
le 10/12/2005 à 12h09
Il nous appartient de réagir face au racisme.Il n'a ni fatalisme,ni fatalité mais des décisions et des efforts à fournir.
Célia, Noisy le Grand
le 10/12/2005 à 12h02
Il est facile de critiquer la colonisation quand on est dans un territoire qui continue à bénéficier des aides de la France. Il devrait aller faire un séjour dans les pays non colonisés pour voir la différence.
Olivier, Annecy

le 10/12/2005 à 11h48
En outre mer,et en afrique du nord la france a eu un role positif dans la colonisation.reconnaissance de la nation en faveur des francais rapatries;pieds noirs et karkis.
Gaumet, Paris
le 09/12/2005 à 20h10
Il faut bien se rendre à l'evidence que la françe est un pays raciste....
C'est, Flagrant
le 09/12/2005 à 19h56
Si les antilles n'étaient pas françaises, ça deviendrait comme à Haiti, eh oui. La France devrait d'ailleurs laisser tomber tout ça, ça nous coute beaucoup trop cher!
Peter, Paris



Réactions à ceci:

http://news.tf1.fr/news/france/0,,3270740,00.html

"Aucun aspect positif dans la colonisation"
Propos recueillis par Renaud PILA
: "Aucun aspect positif dans la colonisation"

Après la manifestation à Fort-de-France (Martinique) mercredi, le maire Serge Letchimy explique pour tf1.fr les raisons de la mobilisation contre la loi de février 2005. Il détaille "la gravité de cette loi et les dérapages qu'elle peut entraîner contre la France".

Créé le 09 décembre 2005
Mis à jour le 10 décembre 2005 à 11h42

- L'annulation du déplacement de Nicolas Sarkozy est-elle une première victoire pour vous ?

Le collectif a été clair. Notre action n'a pas été menée contre la venue d'un ministre de l'Intérieur en Martinique. La mobilisation a été provoquée par notre indignation contre deux articles de la loi du 23 février 2005. Si le président de l'UMP est maintenant sensibilisé sur la gravité de cette loi et les dérapages qu'elle peut entraîner contre la France et contre nous-mêmes, il s'agit alors d'une première victoire.

- Sa venue en Martinique n'aurait-elle pas pu être l'occasion d'engager le dialogue ?

Si Nicolas Sarkozy était venu dans un état d'esprit de dialogue, il aurait peut-être pu faire avant une déclaration affirmant qu'il y avait trop d'ambiguïtés dans les articles 1 et 4 de la loi et que par conséquent, il demandait à sa majorité de retravailler ce texte. C'est tout de même sa majorité UMP qui a voté cette loi. Il doit assumer ses responsabilités. C'est un préalable important à la discussion. C'est d'ailleurs ce que le Premier ministre a annoncé en affirmant que ce n'était pas à l'Assemblée nationale de faire l'Histoire. C'est une déclaration importante.

Sur le fond, comment peut-on parler des aspects positifs de la présence française en dissociant cela de la colonisation ? La présence française, c'était la colonisation et ses conséquences. Ce n'est pas possible de faire cela. Comment vouloir mettre en avant la construction de routes, d'hôpitaux ou d'écoles alors que toutes ces actions étaient pensées pour rendre plus performantes la colonisation, la colonisation des esprits ou l'extinction des cultures et des religions ? Il est extrêmement important de dire qu'il y a là une volonté manifeste et insidieuse de laisser croire qu'il y a un aspect positif à la colonisation.

- Vous ne retenez aucun aspect positif de cette période ?

Il n'y a aucun aspect positif de la colonisation. Il suffit de lire Césaire et Fanon ou tous ceux qui ont travaillé sur cette période pour s'en rendre compte. Et il ne faut pas donner un sens positif à ce type de contact entre les populations. Cette forme de contact aurait pu se faire dans un autre cadre et dans un autre état d'esprit. La rencontre entre ces populations a été faite dans les tueries, dans le mépris et dans le crachas. Les gens ne peuvent pas se contenter d'un bien-être matériel avec, par exemple en contrepartie, 90 000 morts à Madagascar, l'esclavage.

En revanche, il existe aujourd'hui une relation entre pays ex-colonisateurs et pays colonisés qui évolue dans un autre sens, plus positif . Et nous nous réjouissons de cette évolution.

- Pensez-vous que l'action de Nicolas Sarkozy lors des violences urbaines de novembre a pollué ce débat et personnalisé la question ?

Nous parlions jusque là de la question de la colonisation, il ne faut pas mélanger. En revanche, j'ai mon opinion sur la question des banlieues. Il y a en ce moment un état d'esprit qui est dangereux et nuisible à la compréhension des uns et des autres. Il faut aujourd'hui penser le multiculturalisme en France. Il y a un travail de fond à faire pour que chacun puisse s'exprimer librement avec son idendité.

Mais il y aura d'autres occasions pour engager des débats politiques sur cette question. Il y a des échéances pour cela. C'est sûr que les événements de banlieues ont beaucoup marqué ici car il y a une forte communauté martiniquaise en Ile-de-France. Je pense qu'il faut chercher intelligemment des solutions. Quant on est au plus haut niveau de l'Etat, il y a des mots qu'il ne faut pas employer. C'est la responsabilité.

Vous savez, je suis de l'école d'Aimé Césaire. Il nous a enseigné le respect des uns et des autres et la dignité des rapports humains.

- Faire aujourd'hui un travail de mémoire sur la colonisation est-il important ou est-ce du passé ?

Je ne pense pas bien sûr que les gens ressassent au quotidien les questions liées à ce passé colonial. Mais il est très important pour chacun de savoir d'où il vient. Le travail des historiens est à ce titre crucial, et ce dans un esprit le plus large possible. Mais ce n'est pas au législateur de refaire l'histoire. C'est une pente très dangereuse et nous resterons mobilisés contre cette dérive.

- Certains historiens affirment que l'esclavage existe encore aujourd'hui dans le monde, en Afrique par exemple. Est-ce aussi une de vos préoccupations ?

C'est en effet un débat mondial. Je me suis rendu par exemple au Brésil récemment J'y suis très attentif à la condition d'une communauté noire, les Kuylombos, qui vit une véritable précarité post-coloniale près de la Guyane. Le problème de la classification socio-raciale concerne tout le monde. En Afrique, le débat mérite certainement d'être soulevé. Personne ne le nie.