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COUPE DU MONDE 2006 : LES POULES SONT CONNUES

 
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GUIDILOU
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Messages: 730

MessagePosté le: Sam 10 Déc 2005 13:06    Sujet du message: COUPE DU MONDE 2006 : LES POULES SONT CONNUES Répondre en citant

SOURCE http://www.grioo.com/info5943.html


Tirage au sort difficile pour les équipes africaines lors de la coupe du monde 2006
Le Ghana et la Côte d'Ivoire très mal lotis...
Par Redaction Grioo.com




Drogba et les éléphants auront fort à faire pour sortir du groupe "C" d'ores et déjà baptisé "groupe de la mort"
© bbc



La coupe du monde s’annonce difficile pour les pays africains. Les deux plus grands espoirs du continent étaient raisonnablement la Côte d’Ivoire et le Ghana. Las, ils sont tombés dans des groupes que les observateurs présents à Leipzig qualifient déjà de « groupes de la mort ».

Les ivoiriens ont en plus de l’Argentine (tête de série) récolté un très gros morceau, en l’occurrence les Pays-bas. Ajouté à ces deux équipes la Serbie Monténégro qui a terminé première de son groupe éliminatoire devant l’Espagne ( !)

Le Ghana n’est pas mieux loti puisque les Black stars affronteront la Squadra Azzura et la république tchèque de Pavel Nedved, ballon d’or 2003 et demi-finaliste de l'euro 2004. L’Angola affrontera elle le Portugal (finaliste de l'euro 2004) et ancienne puissance coloniale, et le Mexique, tête de série de sa poule.

La Tunisie devra faire face à l’Ukraine de Chevchenko et à l’Espagne de Raul, qui est la tête de série du groupe. Enfin le Togo sera opposé à la France lors de son dernier match de poule, mais aussi à la Corée du Sud (demi-finaliste du dernier mondial) et la Suisse, équipe solide qui a donné du fil à retordre à la France lors des éliminatoires.

Groupes du premier tour de la coupe du Monde

Groupe A

Allemagne, Costa-Rica, Pologne, Equateur



Groupe B

Angleterre, Paraguay, Trinidad & Tobago, Suède



Groupe C

Argentine, Côte d’Ivoire, Pays-bas, Serbie Monténégro



Groupe D

Mexique, Iran, Angola, Portugal,



Groupe E

Italie, Ghana, République tchèque, Etats-Unis



Groupe F

Brésil, Croatie, Australie, Japon



Groupe G

France, Suisse, Corée du Sud, Togo


Groupe H

Espagne, Tunisie, Ukraine, Arabie Saoudite
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"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

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GUIDILOU
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Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Sam 10 Déc 2005 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

SOURCE : http://www.afrik.com/article9167.html

Coupe du Monde 2006, les dés sont jetés
Un tirage au sort mitigé pour les pays africains

vendredi 9 décembre 2005, par Antoine Ganne


Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du Monde 2006 a réservé un sort mitigé aux pays africains. La Côte d’Ivoire face à l’Argentine et aux Pays-bas, l’Angola qui affrontera le Portugal, le Ghana dans le Groupe de l’Italie et de la République Tchèque, le Togo qui retrouvera la France, et enfin la Tunisie qui sera face à l’Espagne ont cependant tous un coup à jouer. Le point sur chaque groupe.





Entre parenthèses le classement FIFA des pays

Groupe A
Allemagne (16e)
Costa Rica (21e)
Pologne (23e)
Equateur (37e)

Groupe B
Angleterre (9e)
Paraguay (30e)
Trinidad et Tobago (51)
Suède (14e)

Groupe C
Argentine (4e)
Côte d’Ivoire (41e)
Serbie Monténégro (47e)
Pays-Bas (3e)

Il n’y a jamais de tirage facile dans une Coupe du Monde, mais le Groupe C où figure la Côte d’Ivoire est sans doute le groupe le plus relevé, avec l’Argentine (vainqueur en 78 et 86), les Pays-Bas (actuel 3e au classement FIFA) et la Serbie Monténégro au football très technique.

Groupe D
Mexique (7e)
Iran (19e)
Angola (62e)
Portugal (10e)

L’Angola n’est pas trop mal tombé. Le Mexique est peut être la plus faible des têtes de série et l’Iran pour qui se sera la seconde participation à une Coupe du Monde est sans doute prenable. Le premier match du Groupe, le 11 juin contre le Portugal, ancien colonisateur, sera sans doute déterminant.

Groupe E
Italie (12e)
Ghana (50e)
Etats-Unis (8e)
République Tchèque (2e)

Tirage compliqué pour le Ghana face au triple champion du Monde italien toujours redoutable en grande compétition, les Etats-Unis, 8e au classement Fifa, en pleine progression et la République Tchèque, 2e au classement Fifa, qui forme un bloc particulièrement solide.

Groupe F
Brésil (1er)
Croatie (20e)
Australie (49e)
Japon (15e)

Groupe G
France (5e)
Suisse (36e)
Corée du Sud (29e)
Togo (56e)

Le groupe le plus francophone de cette Coupe du Monde. Derrière la France, logiquement favorite, tout est possible pour le Togo. La Suisse est solide mais prenable et la Corée du Sud n’a plus le niveau de la dernière Coupe du Monde. Le coup est jouable.

Groupe H
Espagne (6e)
Ukraine (40e)
Tunisie (28e)
Arabie Saoudite (32e)

Une place est à prendre dans ce groupe. L’Espagne s’est qualifiée avec difficulté en passant par les barrages et l’Arabie Saoudite n’est pas supérieure au champion d’Afrique. L’Ukraine, avec sa star Chevtchenko sera difficile à battre, mais une qualification est largement à la portée des Tunisiens.
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sofieneslk
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 05:58    Sujet du message: les plus grands espoirs ????????????????????? Répondre en citant

"Les deux plus grands espoirs du continent étaient raisonnablement la Côte d’Ivoire et le Ghana."

Depuis quand la cote d ivoire et le ghana sont mieux que la Tunisie??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

c est une belle blague....
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yovo
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 10:22    Sujet du message: Répondre en citant

depuis toujours et j espere que cette fois ci il perdront tous leur machs
que l autre abruti de lemerre sera licencié sans preavis et que les joueurs se fasse lynchés en rentrent
LA TUNISIE+LEMAIRE= Laughing Laughing Laughing Cool Cool Cool Cool Cool
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ronweasley
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 10:36    Sujet du message: hahahahaha Répondre en citant

Laughing non mais tu n'espérais tout de mème pas que la tunisie soit l'espoir du continent tout de mème?hahahahahaha. Moi je pense que le togo à des chance car elle a battu les meilleur ékipe africaine duran la kalification. (sénégal,congo)
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vive les togolais et vive le togo
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yovo
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 10:44    Sujet du message: Répondre en citant

la tunisie se comporte t elle comme equipe africainnes ou magrhebinnes?
qu elle est l equipe qui se bat sur tous les terrains ,je me souvient plus le maroc ,la tunisie ,ou l algerie?????
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Laikamit
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 11:28    Sujet du message: Répondre en citant

Pas de chance au tirage pour les elephants Confused Mais bon il faut y croire quand même, il y a toujours eu des surprises dans toute l''histoire des coupes du monde
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yovo
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

oui apres recherche s est bien la tunisie contre le congo et les autres, qui se battent comme des chiffoniers sur un terrain
cela devrais d ailleurs leur interdire l acces a cette competition
la tunisie equipe et pays de mauvais perdantssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
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ronweasley
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 15:29    Sujet du message: humhum Répondre en citant

De toute manière la tunisie n'accepte pas la supériorité kamite.
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ARDIN
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MessagePosté le: Dim 11 Déc 2005 20:50    Sujet du message: Re: humhum Répondre en citant

ronweasley a écrit:
De toute manière la tunisie n'accepte pas la supériorité kamite.

Qu'est ce qu'il ne faut pas lire!
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GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Dim 14 Mai 2006 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.afrik.com/article9832.html


Citation:
Coupe du Monde 2006 : le calendrier des matchs du premier tour
Dates et Horaires des matchs groupe par groupe
Dossier Coupe du Monde 2006

dimanche 14 mai 2006, par Antoine Ganne



Groupe A
09 Juin à 18h00 : Allemagne - Costa Rica
09 Juin à 21h00 : Pologne - Equateur
14 Juin à 21h00 : Allemagne - Pologne
15 Juin à 15h00 : Equateur - Costa Rica
20 Juin à 16h00 : Equateur - Allemagne et Costa Rica - Pologne

Groupe B
10 Juin à 15h00 : Angleterre - Paraguay
10 Juin à 18h00 : Trinité et Tobago - Suède
15 Juin à 18h00 : Angleterre - Trinité et Tobago
15 Juin à 21h00 : Suède - Paraguay
20 Juin à 21h00 : Paraguay - Trinité et Tobago et Suède - Angleterre

Groupe C
10 Juin à 21h00 : Argentine - Côte d’Ivoire
11 Juin à 15h00 : Serbie - Pays-Bas
16 Juin à 15h00 : Argentine - Serbie
16 Juin à 18h00 : Pays-Bas Côte d’Ivoire
21 Juin à 16h00 : Pays-Bas - Argentine et Côte d’Ivoire - Serbie



Groupe D
11 Juin à 18h00 : Mexique - Iran
11 Juin à 21h00 : Angola - Portugal
16 Juin à 21h00 : Mexique - Angola
17 Juin à 15h00 : Portugal - Iran
21 Juin à 21h00 : Iran - Angola et Portugal - Mexique


Groupe E
12 Juin à 15h00 : Italie - Ghana
12 Juin à 18h00 : Etats-Unis - République Tchèque
17 Juin à 18h00 : Italie - Etats-Unis
17 Juin à 21h00 : République tchèque - Ghana
22 Juin à 16h00 : République tchèque - Italie et Ghana - Etats-Unis



Groupe F
12 Juin à 15h00 : Australie - Japon
13 Juin à 21h00 : Brésil - Croatie
18 Juin à 15h00 : Brésil Australie
18 Juin à 18h00 : Japon Croatie
22 Juin à 16h00 : Japon - Brésil et Croatie - Australie

Groupe G
13 Juin à 18h00 : France - Suisse
13 Juin à 21h00 : Corée du Sud - Togo
18 Juin à 21h00 : France - Corée du Sud
19 Juin à 15h00 : Togo - Suisse
23 Juin à 16h00 : Suisse - Corée du Sud et Togo - France


Groupe H
14 Juin à 15h00 : Espagne - Ukraine
14 Juin à 18h00 : Tunisie - Arabie Saoudite
19 Juin à 18h00 : Espagne - Tunisie
19 Juin à 21h00 : Arabie Saoudite - Ukraine
23 Juin à 21h00 : Ukraine - Tunisie et Arabie Saoudite - Espagne

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Chabine
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MessagePosté le: Dim 14 Mai 2006 22:04    Sujet du message: Re: COUPE DU MONDE 2006 : LES POULES SONT CONNUES Répondre en citant

GUIDILOU a écrit:
L’Angola affrontera elle le Portugal (finaliste de l'euro 2004) et ancienne puissance coloniale, et le Mexique, tête de série de sa poule.

ANGOLA vs PORTUGAL Arrow ça va saigner !!! Twisted Evil Les hasards du tirage ? Et mon c... c'est du poulet ? Mr. Green

Sinon, le Mexique tête de série, ça veut rien dire quand on sait qu'il ne doit sa qualification invariable qu'au fait d'être en zone CONCACAF (Amérique Centrale & Caraïbes) où personne n'est fichu de jouer correctement au foot... Rolling Eyes (y compris et surtout la sélection martiniquaise quand elle doit affronter les autres Arrow 0-13 face au Mexique en 1994 Embarassed Embarassed Embarassed ). C'est relativement jouable.

Toutes façons, moi le Mondial de foot, après la mascarade de l'édition 2002 (matchs plus truqués tu meurs, piti Coréens bien zentils mais courant étrangement vite... ) Rolling Eyes Après un très long passé de fanatique de foot , j'ai laissé tomber, trop d'arbitres siwo (vendus) Evil or Very Mad

Je sens que ça va être vite vu en ce qui me concerne Arrow
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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bamiléké
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Messages: 1078

MessagePosté le: Mar 16 Mai 2006 17:55    Sujet du message: Re: COUPE DU MONDE 2006 : LES POULES SONT CONNUES Répondre en citant

Chabine a écrit:
GUIDILOU a écrit:
L’Angola affrontera elle le Portugal (finaliste de l'euro 2004) et ancienne puissance coloniale, et le Mexique, tête de série de sa poule.

ANGOLA vs PORTUGAL Arrow ça va saigner !!! Twisted Evil Les hasards du tirage ? Et mon c... c'est du poulet ? Mr. Green

Sinon, le Mexique tête de série, ça veut rien dire quand on sait qu'il ne doit sa qualification invariable qu'au fait d'être en zone CONCACAF (Amérique Centrale & Caraïbes) où personne n'est fichu de jouer correctement au foot... Rolling Eyes (y compris et surtout la sélection martiniquaise quand elle doit affronter les autres Arrow 0-13 face au Mexique en 1994 Embarassed Embarassed Embarassed ). C'est relativement jouable.

Toutes façons, moi le Mondial de foot, après la mascarade de l'édition 2002 (matchs plus truqués tu meurs, piti Coréens bien zentils mais courant étrangement vite... ) Rolling Eyes Après un très long passé de fanatique de foot , j'ai laissé tomber, trop d'arbitres siwo (vendus) Evil or Very Mad

Je sens que ça va être vite vu en ce qui me concerne Arrow


Le Mexique a beau jouer en CONCACAF , il a quand meme un jeu traditionnelement très technique et solide...

Desolé pour le foot martiniquais Cool (faut dire que la "metropole " vous pique vos meilleurs joueurs...)

Quand au festival de triche qui s'annonce, tu as malheureusement raison.
Le grand manitou Sepp Blatter est lui mème accusé dans un bouquin de fraude pour son election à la tète de la FIFA Shocked

Les Africains ont interet à ètres au dessus de la moyenne si ils ne veulent pas tous ètres jettés au premier tour.
En 1990, le Cameroun perdit contre l'Angleterre en quart de finale après 2 erreurs d'arbitrage ( images au ralentit faisant foi).
De mème en 1998, 2 hors jeux grossièrement imaginaires , permirent au Chili de battre le Cameroun 2/1 et éliminer ce dernier.
La volontée de reclamation du Cameroun fut vite éteinte par quelques liasses d'EUROS... Sad .
Au grand soulagement de la France qui risquait de devoir rencontrer cette mine vagante et imprévisible que sont les Lions Indomptables.

Les interets financiers en jeux sont trops gros pour permettre à une équipe africaine de remporter la coupe...Les sponsors ne versent pas des millions d'euros pour que le trophé finisse à Abidjan ou à Lomé.

De mème le dernier scandale du foot italien confirme mes craintes
_________________
Mentalité de la cueuillette=sida économique

« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Jeu 18 Mai 2006 20:01    Sujet du message: Répondre en citant

Source http://www.grioo.com/info6844.html

Citation:
Coupe du monde 2006 : les 23 de la Tunisie, du Togo, de l' Angola
16/05/2006

Toutes les équipes africaines ont annoncé leur sélection



Par Redaction Grioo.com


Les 23 sélectionnés tunisiens


Francileudo Dos Santos




Roger Lemerre n'a pas fait de gros changements ; seule victime de taille, José Clayton, qui ne disputera pas sa troisième coupe du monde avec les tunisiens. Pour le reste, les piliers de la sélection seront Francileudo Dos Santos, Ziad Jaiziri et Hatem Trabelsi, qui évolue à l'Ajax d'Amsterdam.

La Tunisie dispute sa troisième coupe du monde d'affilée et se trouve dans le groupe H en compagnie de l'Espagne, l'Ukraine et l'Arabie Saoudite contre laquelle elle disputera son premier match le 14 juin 2006.

Les 23 tunisiens

Gardiens: Ali Boumnijel (Club Africain), Hamdi Kasraoui (Esperance Tunis), Adel Nefzi (US Monastir)
Defenseurs: David Jemmali (Bordeaux, France), Hatem Trabelsi (Ajax, Holland), Mehdi Meriah (Etoile du Sahel), Anis Ayari (Samsunspor, Turquie), Alaeddine Yahya (Saint-Etienne, France), Radhi Jaidi (Bolton, Angleterre), Karim Hagui (Strasbourg, France), Karim Saidi (Lecce, Italie)

Milieux de terrain: Jawhar Menari (Nuremberg, Allemagne), Adel Chedli (Nuremberg, Allemagne), Mehdi Nafti (Birmingham City, Angleterre), Sofiene Melliti (Gaziantespor, Turquie), Hamed Namouchi (Rangers, Ecosse), Karim Zdiri (Rosenborg, Norvege), Yassine Chikhaoui (Etoile du Sahel), Riadh Bouazizi (Kayserispor, Turquie), Issam Jomaa (Lens, France), Kais Ghodhbane (Diyarbakirspor, Turquie)

Attaquants: Francileudo Santos (Toulouse, France), Ziad Jaziri (Troyes, France)





Otto Pfister, entraîneur du Togo a dévoilé la sélection de 23 joueurs qui representeront leur pays en Allemagne.

Pas de surprise. Les éperviers ne partiront pas favoris. Mais Otto Pfister se focalise sur le premier match, décisif selon lui, contre la Corée du Sud. "Si nous réalisons une bonne performance lors de ce match, toutes les autres rencontres seront comme des finales pour nous" a t-il déclaré à la presse.

Les togolais ont déjà rejoint leur camp d'entraînement en Allemagne. Luer groupe est composé de la Corée du Sud, de la France et de la Suisse.

Gardiens: Kossi Agassa (Metz, France), Nimini Tchagnirou (Djoliba, Mali), Kodjovi Dodji Obilale (Etoile Filante)

Defenseurs: Yaovi Dosseh Abalo (Apoel, Chypre), Dare Nibombe (Mons, Belgique), Ludovic Assemoassa (Clermont, France), Karim Guede (Hambourg, Allemagne), Toure Assimiou (Bayer Leverkusen, Allemagne), Richmond Forson (J.A. Poire, France), Massamesso Tchangai (Benevento, Italie), Kuami Agboh (Beveren, Belgique), Eric Akoto (Admira Walker, Autriche), Afo Erassa (Clermont, France)

Milieux de terrain: Kaka Aziawonou (Youngs Boys, Suisse), Cherif Toure Mamam (Metz, France), Thomas Dossevi (Valenciennes, France), Alexis Romao (CS Louhans Cuiseaux, France), Adekambi Olufade (Al Siliyah, Qatar), Yao Junior Senaya (YF Juventus, Suisse)

Attaquants: Emmanuel Adebayor (Arsenal, Angleterre), Robert Malm (Brest, France), Abdel-Kader Cougbadja (Guingamp, France), Moustapha Salifou (Brest, France)



Les 23 sélectionnés angolais


Fabrice Akwa, joueur vedette de l'Angola




L'Angola est la seule équipe africaine de ce mondial a avoir un entraîneur africain en la personne de Luis Oliveira Goncalves. Le sélectionneur portugais se dit déterminé à créer la cohésion et la détermination au sein de son effectif.

Bien sur, nous sommmes une des plus "petites" équipes du tournoi, mais nous ferons de notre mieux a t-il déclaré aux journalistes."Nous jouerons bien pour représenter dignement notre pays et le continent africain". Les angolais affronteront l'Italie en amical le 20 mai.

Le groupe des angolais est constitué du Portugal, de l'Iran et du Mexique, des adversaires pas faciles à manoeuvrer.


Gardiens: João Ricardo (pas de club), Lama (Petro Atletico), Mário (InterClube)

Defenseurs:
Delgado (Petro Atletico), Jamba (AS Aviacao), Kali (FC Barreirense, Portugal), Lebo Lebo (Petro Atletico), Loco (Primeiro Agosto), Marco Abreu (Portimonense, Portugal), Marco Airosa (FC Barreirense, Portugal), Rui Marques (Hull City, Angleterre)

Milieux de terrain:
André (Koweit SC, Koweit), Edson (Pacos Ferreira, Portugal), Figueiredo, Mendonca (Varzim, Portugal), Miloy (InterClube), Zé Kalanga (Petro Atletico)

Attaquants:
Akwá (sans club), Andre Titi Buengo (Clermont, France), Flávio (Al Ahli, Egypte), Love (AS Aviacao), Mantorras (Benfica, Portugal), Mateus (Gil Vicente, Portugal).


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gentilbou
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MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 21:29    Sujet du message: Répondre en citant

VIVE LES AIGLES DE CARTHAGE !!!!!!
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Léopard
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MessagePosté le: Lun 05 Juin 2006 16:01    Sujet du message: Répondre en citant

GUIDILOU a écrit:
SOURCE : http://www.afrik.com/article9167.html

Coupe du Monde 2006, les dés sont jetés
Un tirage au sort mitigé pour les pays africains

vendredi 9 décembre 2005, par Antoine Ganne
...
Groupe B
Angleterre (9e)
Paraguay (30e)
Trinidad et Tobago (51)
Suède (14e)
...


Hé, hé, hé! ça c'est de la surprise.
Il existe une équipe de foot au Trinidad !
A quand une équipe des antilles FR?
D'ici là, préparez vous à dansotter sur la SOKA, façon ambiance Notting Hill Gate Carnaval sur les estrades.
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Dim 11 Juin 2006 10:34    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/077/article_43972.asp


Citation:
CM 2006
Chiffres et statistiques à connaître

Le gardien de but tunisien Ali Boumnijel est le joueur le plus âgé de la Coupe du monde.
(Photo : Olivier Peguy / RFI)Du plus jeune au plus âgé, des plus fidèles aux novices. Données de base avant le coup d'envoi de la 18e Coupe du monde. Toutes ces données ont été élaborées par la FIFA



- A raison de 23 pour chacune des 32 équipes qualifiées, ce sont 736 joueurs qui sont présents en Allemagne

- Les trois joueurs les plus capés de la Coupe du monde:
1. Mohammed Al Deayea (A.Saou)/gardien) 181 sélections
2. Claudio Suarez (MEX/défenseur) 176
3. Sami Al Jaber (A.Saou/attaquant) 158

- Le Japon et le Mexique sont les sélections les plus capées, avec une moyenne de 45 sélections par joueur. A l'inverse, le Ghana dispose de l'équipe avec la plus faible moyenne de sélections (15).

- Parmi les dix meilleurs buteurs internationaux présents à la Coupe du monde figure le Togolais Mohamed Kader Coubadja avec un total de 51 buts en 75 sélections. Il est notamment devancé par le Brésilien Ronaldo:
1. Ali Daei (IRI/145 sélections) 109
2. Stern John (TRI/92) 64
3. Ronaldo (BRA/91) 58
4. Mohamed Kader Coubadja (TOG/75) 51

- Sept des dix joueurs les plus âgés de la Coupe du monde sont des gardiens,le plus âgé étant celui de l’équipe de Tunisie, Ali Boumnijel qui a fêté ses quarante ans le 13 avril. Il ne battra pas le record de Roger Milla qui lors de son dernier match, au cours duquel il avait marqué l’unique but des Lions Indomptables, contre la Russie en 1994, avait très exactement 42 ans et 39 jours.

- Un Togolais parmi les dix joueurs les plus jeunes de la Coupe du monde: le défenseur Assimiou Touré, né le 1er janvier 1988. Il est précédé par un Anglais et un Paraguayen:
1. Theo Walcott (ANG/attaquant), né le 16/03/1989 17 ans
2. Jose Montiel (PAR/milieu), né le 19/03/1988 18 ans
3. Assimiou Touré (TOG/défenseur), né le 01/01/1988 18 ans

- L'âge moyen des 736 joueurs est de 27 ans et 4 mois. Trois équipes disposent de la moyenne d'âge la plus élevée, la France, la République tchèque et Trinité-et-Tobago: 29 ans et 1 mois. L'équipe du Ghana est la plus jeune: 25 ans et 2 mois.

- L'Equatorien Christian Lara est le joueur le plus petit (1,62 m) des 736 joueurs. A l'inverse trois joueurs mesurent 2,02 m: le Tchèque Jan Koller, l'Australien Zeljko Kalac et le Serbo-Monténégrin Nikola Zigic. Jan Koller est également le joueur le plus lourd (100 kg), le plus léger étant le Saoudien Mohammad Al Shlhoub (59 kg).

- Club le plus représenté: Chelsea. Le champion d'Angleterre compte 16 joueurs retenus pour la Coupe du monde. Parmi eux, l’Ivoirien Didier Drogba et le Ghanéen Michael Essien. Autres clubs les mieux représentés: Arsenal (ANG/15 joueurs) AC Milan (ITA/13), FC Barcelone (ESP/12), Juventus Turin (ITA/12), Manchester United (ANG/12), Bayern Munich (ALL/11), Dynamo Kiev (UKR/10), Real Madrid (ESP/10),

- Les 23 joueurs italiens et saoudiens évoluent tous dans leur pays. A l'inverse, les 23 joueurs de Côte d'Ivoire jouent tous dans à l'étranger.

- Sur l'ensemble des 736 joueurs, 7 vont participer à leur quatrième Coupe du monde: Cafu et Ronaldo (Brésil), Oliver Kahn (Allemagne), Mohammed Al Deayea et Sami Al Jaber (Arabie saoudite), ainsi que Kasey Keller et Claudio Reyna (Etats-Unis). Les Tunsiens Riadh Bouazizi et Hatem Trabelsi en sont à leur troisième (1998, 2002 et 2006)

- Les joueurs, parmi les présents en Allemagne ayant disputé le grand nombre de matches de Coupe du monde: les Brésiliens Cafu (16 matches), Ronaldo (14) et Roberto Carlos (13). Le record est toujours la propriété de l’Allemand Lothar Matthäus avec 25 matches en cinq participations

- Lors des phases finales précédentes, l’équipe - hôte a toujours passé le premier tour.

- Amérique du Sud contre Europe. Les Sud - Américains remporté neuf victoires contre huit aux Européens. Le Brésil en compte cinq à lui tout seul devant l’Allemagne et l’Italie, trois chacune, l’Argentine et l’Uruguay, deux, enfin l’Angleterre et la France, une.

- Avantage Europe. Sur les neuf Coupes du monde organisées sur le vieux continent, seule celle de 1958 lui a échappé. Le Brésil s’était imposé en Suède.

- Sept fois en dix-sept éditions, le pays hôte a gagné chez lui.

- Ils capitalisent. Le Brésil et l’Allemagne ont disputé, chacun, sept finales, l’Italie quatre et l’Argentine trois.

- Le Brésil est le seul pays à avoir disputé toutes les phases finales. L’Allemagne et l’Italie en ont jouées quinze sur dix-sept.

- Bonnet d’âne pour l’équipe de France. Elle est le seul champion en titre à avoir été éliminé dès le premier tour de l’édition suivante qui plus est sans remporter le moindre match.

- 2000 en 2006. Le cap des deux mille buts devrait être atteint et dépassé cette année. On en est actuellement à 1.916 en 644 matches (soit une moyenne très légèrement inférieure à 3 buts par match). 141 buts ont été marqués sur penalty. 24 buts l’ont été contre son camp.



- Scores les plus fréquents (un match sur trois) : 1-0 ou 2-1.

- Le but le plus rapide de l’histoire a été marqué lors du match de classement pour la troisième place de la dernière édition par le Turc Hakan Sükür contre la Corée du Sud après tout juste onze secondes de jeu.

- En 2002 comme en 1970, le Brésil a remporté tous ses matches (respectivement 7 et 6). En 1934 et 1938, l’Italie a aligné sept victoires de suite.

- 12 cartons jaunes et 2 cartons rouges. Le match Allemagne – Cameroun de 2002 a été le plus sanctionné de l’histoire.

- Record de spectateurs pour la finale Brésil-Uruguay en 1950 au mythique stade Maracana. Ils étaient 174.000. Mais la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis a été la plus courue avec une moyenne de 68.000 spectateurs par rencontre.



Article publié le 26/05/2006 Dernière mise à jour le 26/05/2006 à 10:43 TU

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MessagePosté le: Dim 11 Juin 2006 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

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Coupe du monde 2006
La Côte d'Ivoire doit apprendre

Drogba s'est bien battu, a marqué un but, mais cela n'a pas suffi.
(Photo : AFP)Pour sa première sortie en Coupe du monde, la Côte d'Ivoire s'est inclinée (1-2) face à l'un des favoris, l'Argentine. L'expérience et, plus encore, le collectif et le sens tactique ont fait la différence. Aux buts de Crespo et de Saviola, en première mi-temps, Drogba a répliqué en fin de rencontre. mais, trop tard.


Il est là, petit, trapu, le visage boursouflé par les affres de l’alcool, de la drogue et des bons plats aussi. Mais il a fortement désépaissi. Il est presque beau dans son maillot aux larges rayures verticales bleues et blanches, de cette beauté qui s’attache éternellement à ceux qui ont eu le don de nous émerveiller. Le cheveu frisé encore tombant dans le cou. Vingt années déjà et même un peu plus qu’il a illuminé lez football mondial. Le digne fils du roi, Maradona, héritier de Pelé. Il est venu à Hambourg, alors que la veille il avait gommé le défilé des anciens champions du monde avant le match d’ouverture à Munich. Salut l’artiste !

Chouchou des journalistes français

Pour sûr, les Ivoiriens ne l’ont pas vu. Chiche qu’ils auraient peut-être été tentés d’aller lui demander un autographe. Ce n’est pas tous les jours qu’on croise une étoile…Planté, osons exceptionnellement « scotché » devant mon téléviseur, j’ai brusquement l’impression d’être à l’écoute de la RTI (la télévision nationale ivoirienne)/ C’est fou, les journalistes français nous refont le coup de 2002 quand ils avaient fait du Sénégal une équipe de France bis, francophonie peut-être, le matin dans « L’Equipe » il y avait une page complète consacrée à un entretien avec le capitaine Drogba qui se disait que, ma foi, sept matches c’était fort peu dans la carrière d’un joueur et qu’il fallait y croire. Oui, pourquoi venir à la Coupe du monde sans rêver de cueillir la Coupe. Jamais fameux d’être trop ambitieux – vous avez dit prétentieux ! – avant d’avoir mis les pieds sur le stade. Pendant le match j’écoutais les commentaires d’Arsène Wenger, mentor d’Eboué et de Kolo Touré à Arsenal. Enthousiaste au départ. « Si une surprise peut venir d’une équipe africaine, c’est de la Côte d’Ivoire qu’elle viendra ». C’est certain il n’a pas regardé attentivement les matches de la Coupe d’Afrique des Nations au début de l’année. Oui, c’est cela, la France a porté, pour des tas de raisons, d’abord affectives, aux nues les Eléphants, oubliant que l’équipe était très jeune et totalement inexpérimentée. Et que, pour corser cette première, il lui faudrait se payer l’Argentine et puis encore les Pays-Bas, et au moins aussi coton la Serbie pour quelques matches encore Serbie-Monténégro.

L’expérience ne se décrète pas, elle s’apprend

Pressées les oranges ? Pas vraiment, parfois même juteuses mais plus souvent molles et pas très sucrées. Toujours en léger retard au moment d’appuyer sur l’accélérateur pour faire la différence. Les espaces se creusent. La défense se desserre. Les espaces s’ouvrent devant les Argentins. Les premières alertes sur le but de Tizié ne sont pas rassurantes. Une main pas sifflée. Une tête de Riquelme qui tape le poteau avant de tutoyer la ligne. Dedans, dehors ? pas but dit l’arbitre. Ouf. Le répit sera de courte durée. Sur un coup franc inutile, Hernan Crespo passe entre les mailles du filet lancé par Boka, Drogba au cœur de sa défense et Kolo Touré. Vingt-quatre minutes de jeu et l’Argentine fait valoir sa meilleure maîtrise tactique. Qui se concrétisera une deuxième fois, à la trente-quatrième minute avec la frappe victorieuse de Javier Saviola. A l’évidence, les Eléphants sont proches de l’accablement. Défaillance du cœur qui doit, à cet instant proche du retour aux vestiaires, battre une chamade très irrégulière. En avoir rêvé de ce match et ne pas être vraiment dans le coup, c’est dur.

On ne refait pas un tel handicap face aux Argentins qui sont légitimement donnés comme l’équipe pouvant faire des misères au grandissime favori brésilien. Les Ivoiriens ont pêché et pêchent par le collectif. Intelligence tactique, disponibilité permanente avec le porteur du ballon,les Argentins jouent tranquille, à leur rythme, sans se démonter. Et les Ivoiriens, victimes d’un marquage individuel à la culotte très strict, ne parviennent pas à se montrer à la hauteur de leurs rivaux. Ils sont tout simplement moins bons. A bien les observer, difficile de ne pas faire un constat d’impuissance. Cette équipe, toute jeune, n’est pas encore prête à jouer les premiers rôles. Et c’est pourtant ce que de toutes parts, on lui réclame. Dépassée par l’ampleur de la tâche. Sans qu’on doive lui en faire le reproche. Si elle apprend bien, elle sera forte en 2010.

A dix minutes de la fin, Drogba attendu comme le messie redonne une énorme bouffée d’espoir aux Oranges, après avoir récupéré un ballon qui paraissait perdu pour la ligne d’attaque ivoirienne. L’ambiance subit un gros coup de chaleur. A vouloir endormir la partie, les camarades de Sorin ont fini par avaler leur soporifique. La sérénité, et le rêve, et l’agressivité ont changé de camp. Les minutes s’égrènent. Va-t-on assister à un étonnant retournement de situation ? Des millions d’Ivoiriens veulent continuer d’y croire. Les joueurs se vident les tripes. Trop tard. Mais la Côte d’Ivoire n’a rien à se reprocher. Pas plus son inhibition que sa naïveté. Une Coupe du monde ne s’apprivoise pas en une seule sortie.

Fiche technique

Hambourg (AOL-Arena): Argentine bat Côte d'Ivoire 2 à 1 (2-0)

Spectateurs: 50.000
Arbitre: F. de Bleeckere (BEL)
Buts:
Argentine: Crespo (24), Saviola (3Cool
Côte d'Ivoire: Drogba (82)


Avertissements:
Argentine: Saviola (41), Heinze (49), Luis Gonzalez (81)
Côte d'Ivoire: Eboué (61), Drogba (90+1)


Les équipes:

Argentine: Abbondanzieri - Burdisso, R. Ayala, Heinze, Sorin (cap) - Maxi Rodriguez, Mascherano, Cambiasso - Riquelme (Aimar 90+3) - Saviola (Luis Gonzalez 76), Crespo (Palacio 64). Entraîneur: José Pekerman (Argentine)


Côte d'Ivoire: Tizié - Eboué, K. Touré, Méité, Boka - Zokora, Y. Touré - K. Keita (A. Koné 77), Kalou (Dindane 56), Akalé (B. Koné 62) - Drogba (cap). Entraîneur: Henri Michel (France)






par Gérard Dreyfus

Article publié le 10/06/2006Dernière mise à jour le 10/06/2006 à TU







http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44308.asp
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Coupe du monde 2006
Un test difficile pour les Angolais face aux Portugais

La grande vedette de l’équipe angolaise, l’avant-centre Fabrice Akwá.
(Photo : AFP)Grande première pour les Angolais à Cologne où ils jouent ce dimanche contre les Portugais. Ce sera un jeu difficile pour la jeune équipe angolaise face à une sélection portugaise qui dispose d’une expérience considérable dans les compétitions internationales et qui inclut quelques grandes vedettes du football européen. Après le Portugal, les Angolais joueront à Hanovre contre le Mexique, le vendredi 16, et ils retrouveront l’Iran à Leipzig le mercredi 21 juin.


Depuis quelques semaines, l’Angola vit à l’heure de l’Allemagne, celle du Mondial 2006. Selon notre confrère angolais, Miguel Avelino, «une grande euphorie s’est installée à Luanda. On peut voir beaucoup de couleurs. Des drapeaux et des affiches on été installés partout en prévision du grand jeu contre le Portugal, mais aussi des autres matchs de la sélection angolaise en Allemagne. La mobilisation est grande. Le gouvernement a décidé de mettre le paquet en payant le voyage et le séjour aux 4 000 supporters qui sont venus de toutes les provinces du pays et qui sont partis ensuite faire la claque en Allemagne».

La compagnie aérienne nationale TAAG a dû affréter plusieurs Boeing 747 auprès de compagnies étrangères pour transporter en Allemagne ces milliers de supporters angolais. Des écrans géants de télévision ont été installés dans les principales villes du pays, pour permettre au plus grand nombre de vibrer avec les joueurs nationaux qui participent, pour la première fois, à un tournoi mondial de cette importance.

L’Etat angolais finance cette opération de grande envergure. Le président José Eduardo dos Santos, lui-même un ancien joueur de foot avant l’indépendance du pays, a voulu consacrer la présence de l’Angola dans le Mondial 2006 comme un événement historique de nature à consolider la paix et à renforcer l’unité nationale. Les élections générales, les premières en temps de paix, sont prévues d’ici un an environ.

Les plus grands musiciens angolais, tels Bonga et Waldemar Bastos, ont eux-aussi été mobilisés et ils ont composé des musiques spéciales en honneur de la sélection nationale, les «Palancas Negras», les antilopes noires symbolisant l’indépendance du pays, une espèce que l’on croyait à tort en voie d’extinction à cause de la terrible guerre civile qui a duré presque 30 ans, jusqu’en 2002.

Délire à Luanda pour les «Palancas»

Près de 500 000 Luandais ont voulu saluer les joueurs en partance pour l’Allemagne, le 18 mai, ce qui a provoqué des embouteillages monstres dans les rues de la capitale. La grande vedette de la «Selecção Angolana» est, sans aucun doute, l’avant-centre Fabrice Akwá qui a été promu héros national, car il a réussi à marquer le but décisif lors de l’éliminatoire contre le Rwanda en octobre 2005 ce qui a permis la qualification des Angolais pour le Mondial 2006. L’autre grande vedette est Pedro Manuel Mantorras qui joue également comme avant-centre dans l’équipe du Benfica, le célèbre club portugais. Et il ne faut pas oublier, non plus, l’entraîneur national Luis Oliveira Gonçalves, le «Professor» qui a fait des miracles à Kigali.

La plupart des joueurs angolais sont nés après l’indépendance arrachée au Portugal en 1975. Et c’est contre l’ancienne puissance coloniale que vont jouer les «Palancas Negras» lors de leur premier match dans le groupe D du Mondial. Outre Mantorras, plusieurs de ses collègues jouent aussi dans des équipes portugaises : l’attaquant Mateus, les milieux de terrain Edson, Figueiredo et Mendonça, ainsi que les défenseurs Marco Abreu et Airosa. Le gardien de but João Ricardo Pereira a aussi appartenu à une équipe portugaise. Les Angolais connaissent donc en profondeur le football pratiqué par les Portugais et, tout comme au Portugal, le foot est un sport national en Angola.

L’Angola a vu surgir «des jeunes joueurs qui iront très loin», comme Zé Kalanga (22 ans) qui appartient au club luandais du Petro Atlético. Les attentions convergent aussi sur Titi Buengo qui joue en France, au Clermont Foot Auvergne, et sur Flávio qui appartient au club égyptien Al Ahli. Les Angolais qui faisaient escale vendredi à Paris avant de s’envoler pour Cologne appréhendent le premier match des «Palancas» comme «un test très difficile», car la sélection portugaise dispose d’excellents joueurs qui font partie des plus grandes équipes européennes. Figo, par exemple, qui joue à l’Inter de Milan, Cristiano Ronaldo, qui fait partie du Manchester United, ou encore Pauleta du Paris Saint-Germain et Deco à Barcelone. Mais la presse portugaise affirme qu’il faudra «prendre les Angolais au sérieux», malgré leur manque d’expérience dans les grandes compétitions internationales.





par Antonio Garcia

Article publié le 11/06/2006Dernière mise à jour le 11/06/2006 à TU






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Coupe du monde 2006
Otto Pfister: «Ma décision est irrévocable, je pars !»

Otto Pfister s'auto limoge.
(Photo : AFP)Otto Pfister a claqué la porte de la sélection togolaise. L’Allemand, qui était le plus âgé de tous les sélectionneurs présents dans la compétition, excédé par l’incapacité des dirigeants à régler le problème des primes des joueurs, a préféré renoncer à quatre jours du premier match contre la Corée du Sud. Il est remplacé par un de ses adjoints, Kodjovi Mawuena.



La venue du Premier ministre, Edem Kodjo, n’a pas suffi à régler le problème des primes qui avait poussé les joueurs à faire la grève des entraînements. Dans ces conditions, indignes d’une équipe qui participe pour la première fois à une Coupe du monde, Otto Pfister a remis sa démission, emmenant avec lui son adjoint néerlandais Piet Hamberg. Il a averti les joueurs vendredi soir alors qu’ils étaient en train de regarder à la télévision la rencontre Equateur – Pologne. Les larmes aux yeux, il leur a expliqué que les dirigeants n’avaient tenu aucune de leurs promesses, la première concernant l’affaire des primes (+).

«Quand j’ai signé mon contrat avec la fédération, j’avais exigé que cette affaire soit réglée avant que l’équipe soit réunie le 10 mai, aux Pays-Bas, pour le début de la phase préparatoire. Comme vous le savez, rien n’avait été fait. Et rien n’a été fait depuis. Il ne m’était pas possible de continuer dans ces conditions. On aurait voulu saboter mon travail qu’on ne s’y serait pas pris autrement. Cela fait trente ans que je travaille en Afrique, je n’avais jamais connu une telle situation. Et si le Togo s’était incliné contre la Corée du Sud, toutes les fautes m’auraient été imputées. Croyez bien que je suis le plus triste dans cette affaire. A près de soixante-dix ans, il s’agissait de ma première Coupe du monde, dans mon pays en plus ».

Problèmes de primes et disparition d'équippements

Dans le long entretien téléphonique que nous avons eu samedi matin, Otto Pfister a refusé d’incriminer les joueurs. « Il y avait une bonne entente entre nous. Adebayor m’a plusieurs fois répété que je n’étais pas en cause, que leur problème de primes était du ressort des dirigeants » et, plus spécifiquement, du président de la fédération, étrangement absent. Comme s’il voulait laisser pourrir la situation. Dans ces conditions Otto Pfister a décidé de se démettre et de regagner sa résidence en Suisse.

Votre décision est-elle irrévocable ? « Elle est sans appel ». Pourtant la rumeur courait au camp de base des Togolais que son départ n’était pas définitif et qu’après l’entraînement de samedi matin confié à un autre de ses adjoints, le Togolais Kodjovi Mawuena, les joueurs l’appelleraient pour lui demander de revenir. Pfister a mis son téléphone sur boîte vocale. Préférant taire un mélange de colère et de désarroi. Irrité par le comportement de certaines personnes, scandalisé par la disparition de certains équipements fournis par des sponsors, outré par une sorte de va-et-vient incontrôlé autour des joueurs et plus encore brisé par son rêve inaccessible, celui de sa première et dernière Coupe du monde.

Le Togo vient de faire une entrée fracassante en Coupe du monde…par la plus misérable des portes. On se souvient qu’au mois de janvier il y avait déjà eu un premier hiatus à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations, une participation évanescente et le départ par une issue dérobée de l’entraîneur de l’époque, Stephen Keshi.





par Gérard Dreyfus

Article publié le 10/06/2006Dernière mise à jour le 10/06/2006 à TU

+ Au départ, les joueurs réclamaient une prime de participation de 155 000 euros pour chacun d'entre eux, une prime de victoire de 30 000 euros et de 15 000 par match nul, avant de la baisser à 120 000 euros. Le président de la fédération partait, lui, sur une base de 50 000 euros. Les joueurs ont dit que, problème des primes réglé ou non, ils joueraient et ne se déroberaient pas à leurs responsabilités, qu’ils porteraient haut et fort les couleurs du Togo. Dans le camp de la Corée du Sud on doit aujourd’hui afficher un certain sourire. Rendez-vous mardi prochain à Francfort…






http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44297.asp

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Algérie
Le foot, une affaire d’Etat

Par une décision du président Bouteflika, l'Etat algérien a décidé de fournir des cartes d’accès à la chaîne par satellite ART pour que les Algériens puissent suivre la Coupe du monde de football à la télévision.
(Photo : AFP)Stress populaire à l’idée de rater le Mondial 2006 télévisé, alerte au sommet de l’Etat : la télévision publique (ENTV) n’a pas pu répondre aux attentes de millions de téléspectateurs épris de foot. L’affaire a atterri sur le bureau du président Bouteflika. Soixante-douze heures avant le début de la Coupe du monde de football, l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) a acheté en urgence, pour 4,5 millions d’euros, 300 000 cartes d’abonnement mensuel à ART, le bouquet de télévision du milliardaire saoudien, Cheikh Salah Kamel, détenteur des droits de retransmission pour le Maghreb et le Moyen-Orient.

De notre correspondant à Alger

Instruite par le président Bouteflika, l’ANEP a mis les précieux sésames sur le marché 48 heures avant le début de la compétition mondiale. Cela n’étant pas sa vocation, elle s’est associée avec La Poste pour les écouler à travers son réseau national de bureaux, au prix de 2 100 dinars l’unité (20 euros). Le jour où cette solution a été rendue publique, Le Quotidien d’Oran notait que «l’Etat jubile presque de ce statut de tuteur absolu face à un peuple qui, en fin de compte, lui demande humblement une demi-journée de pétrole pour voir des matchs à la télé».


En fait, tout indique que les pouvoirs publics ont mis du temps à appréhender tous les aspects du problème. Au pays, où le foot est le sport-roi, la question s’est muée en affaire d’Etat. Face à la défaillance de la télévision publique (ENTV), le dossier s’est retrouvé entre les mains du chef du gouvernement et des ministres des Sports et de la Communication, avant d’aboutir chez le président de la République pour une décision finale. C’est qu’il y avait le feu en la demeure.

Un sourd mécontentement s’était emparé de la population qui avait appris, officiellement et tardivement, que la télévision d’Etat ne retransmettrait pas tous les matchs de la Coupe du monde 2006. A quelques jours du coup d’envoi, les chaînes étrangères allègrement piratées, notamment celle du bouquet satellite TPS, se sont brusquement cryptées. Elles devraient le rester au moins jusqu’à la fin du Mondial allemand, ont averti les rubriques médias de la presse. Ecrans noirs. Point de Zizou, ni de Ronaldo, ni de Riberi … La frustration totale. Du coup, les centaines de milliers de détenteurs de démodulateurs numériques ne savaient plus à quel saint se vouer.

Si à l’ENTV, on pensait que les paraboles et les codes d’accès piratés masqueraient l’imprévision de son staff directorial, c’était raté. Ses responsables ont évité de critiquer le patron saoudien du groupe ART – une connaissance du président Bouteflika -, mais ils s’en sont vivement pris à la Fédération internationale du football association (FIFA) qualifiée, entre autre, de mercantiliste. Des mots, comparés au psychodrame dans lequel étaient plongés des millions de férus du foot.

Piratage et programmes gratuits

L’issue pouvait être cette carte d’accès à ART. Mais elle n’est pas à la portée de toutes les bourses. Cela explique d’ailleurs qu’il n’y a pas eu foule dans les bureaux de poste pour l’acheter. Quarante-huit heures avant le début du Mondial, pas plus de 50 000 cartes ont été vendues, selon les premières estimations. Pourtant, vendredi soir, rares étaient les Algériens qui n’avaient pas vu les deux premiers matchs de ce Mondial. Tous ceux qui n’ont pas acquis le sésame d’ART ont en effet trouvé la solution en orientant leur parabole sur le satellite Astra. Là, les programmes allemands (ARD, ZDF et RTL) leur ont gracieusement offert ce qu’ils espéraient tant.

Cerise sur le gâteau, des hackers ont réussi à décrypter le code d’une chaîne européenne numérique sur TPS et les chaînes de télévision françaises, TF1 et M6, sont reçues en clair grâce aux démodulateurs analogiques. Cela a marqué la fin de ce psychodrame ou de ce «dessin animé collectif», comme l’a qualifié le chroniqueur Kamel Daoud. Et si le cryptage reprend le dessus, les hackers se remettront au travail.

Dans cette histoire, il reste que sous l’Algérie «du monopole cathodique, des entreprises publiques ont joué aux distributeurs d’une télévision privée étrangère. Cette Coupe du monde aura montré tous les paradoxes», constate l’éditorialiste du Quotidien d’Oran. Il en déduit que «le seul aspect positif de cette solution à 2 100 dinars est que le gouvernement n’a plus désormais d’arguments pour défendre un monopole sur la télévision, qui ne s’applique en réalité qu’aux Algériens !».

Il y a juste une semaine, le nouveau ministre de la Communication Hachemi Djiar confirmait cette évidence. La levée du monopole de la télévision n’est pas prévue à son programme d’action. Son argument : «La démocratie et l’Etat républicain ne sont pas encore à l’abri…Tant que l’Etat, convalescent, n’a pas suffisamment de garanties, il n’ouvrira pas le secteur à l’investissement privé».





par Belkacem Kolli

Article publié le 10/06/2006Dernière mise à jour le 10/06/2006 à TU

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MessagePosté le: Lun 12 Juin 2006 18:45    Sujet du message: Répondre en citant

Le calendrier des matchs et les résultats
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MessagePosté le: Sam 17 Juin 2006 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44467.asp

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Coupe du monde 2006
L’extraordinaire refus de perdre des Angolais

Le milieu de terrain mexicain Gerardo Torrado (à dr.) face à son homologue angolais Zé Kalanga.
(Photo: AFP)Après sept rencontres de Coupe du monde, l’Afrique n’a toujours pas gagné, mais les Angolais ont prouvé, face aux Mexicains, que s’ils n’ont pas les buteurs qui savent faire la décision, ils ont au moins, des défenseurs qui ne laissent passer personne. Les Mexicains s’en souviendront.



A dire vrai, nul ne comptait sur la sélection angolaise pour créer la sensation en Allemagne. Même si, pour se qualifier à cette phase finale, elle avait réussi à écarter de sa route, les redoutables Nigérians. Un peu à l’instar du Togo d’Emmanuel Adébayor, l’Angola brilla en éliminatoires, ne perdant qu’une seule rencontre sur 10, après avoir dominé à domicile, le Nigeria (1-0), le Rwanda (1-0), le Zimbabwe (1-0), l’Algérie (2-1), et le Gabon (3-0). Pourtant, à la CAN 2006, le parcours angolais ne fut jamais à la hauteur de ses exploits précédents. C’était largement suffisant pour oser affirmer que la CAN n’étant pas la Coupe du monde, les Angolais pouvaient sombrer dans ce groupe D où l’ogre portugais semblait ne laissé à personne, le droit de s’exprimer sur le terrain. Or, le 11 juin à Cologne, Figo, Simao et leurs petits camarades ont gagné dans la douleur (1-0). Supérieur sur le papier, le Portugal était devenu tout petit sur la pelouse du stade de Cologne, physiquement dominé et surtout heureux de s’en être tiré sans dommage, l’attaquant Akwa n’ayant pu concrétiser ses occasions de buts.

Des Mexicains précis, mais sans panache

Pendant que le Portugal souffrait face à l’Angola, le Mexique s’imposait devant une inconsistante équipe d’Iran qui a longtemps cru que le coup de sifflet final allait sanctionner le score de 1 but partout. En quelques minutes, entre la 76e et la 79e minute, les Mexicains ruinèrent les espoirs iraniens en marquant deux fois. Mais, que nous avait montré cette équipe mexicaine ? Pas grand-chose. C’est la raison pour laquelle on attendait avec curiosité, la confrontation entre une sélection africaine accrocheuse et physique qui venait de tenir tête à un grand d’Europe, et une sélection mexicaine froide, précise et sans panache.

Face aux Mexicains, les Angolais allaient-ils jouer uniquement pour de bonnes ppréciations ? Allaient-ils rester dans leurs starting blocks et ne réagir que pour s’entendre dire qu’ils ont bien résisté et que leur défaite n’était pas aussi lourde que celle subie par les Serbes face aux Argentins ? Oser, oseront-ils face à des Mexicains qui ont toujours passé le premier tour lors de leurs quatre dernières Coupe du monde ?

Les Angolais résistent à la pression

Les joueurs voulaient que l’entraîneur change de système de jeu, mais celui-ci est resté fidèle à son 4 – 5 – 1. Or, avec un seul attaquant face au Portugal, les « Palancas Negras » ne s’étaient pas crée des occasions franches. Et là, ils sont tout de suite acculés dans leur camp par des Mexicains excités qui ont décidé de mettre la pression d’entrée. Les Angolais tentent de contenir leurs adversaires qui n’ont sans doute pas oublié que les Africains, montant progressivement en puissance, avaient posé d’énormes problèmes aux Portugais. Ceux-ci mettent la pression en laissant traîner leurs crampons. Au bout de cinq minutes, Zé Kalanga a déjà pris deux bons coups. Quand Delgado réplique, c’est l’arbitre qui lui colle un carton jaune à la 12e minute. Le coup franc consécutif à cette faute, percute la base du poteau de Joao Ricardo. A ce moment-là, les Mexicains sont très actifs.

Les Angolais ont eu chaud

Privé de son attaquant vedette Jared Borgetti, le Mexique, la meilleure équipe de l’Amérique centrale commence à peiner et voilà qu’au bout de 20 minutes de jeu, les Angolais s’enhardissent.. Ils ont pris confiance et joue juste. L’agacement des Mexicains face à la résistance angolaise est manifeste. On se demande s’ils ne vont pas rééditer le coup des deux buts successifs en fin de match contre l’Iran. Les « Antilopes » ne lâchent rien. Dans tous les coins du terrain, elles traquent du Mexicain, mais manquent à deux reprises de prendre deux buts en contre. C’est la mi-temps.

Les Mexicains tentent de s’appliquer, mais les Angolais sont toujours là. Pourtant, à la 55e, minute, la plus belle occasion est offerte à un attaquant mexicain qui se heurte à la spectaculaire détente de Joao Ricardo. Caramba ! Le coup était passé si près. Un tour de vis dans la défense et voilà les Angolais qui repartent de l’avant. A les voir jouer ainsi, on comprend qu’ils aient pu devancer et priver les Algériens et les Nigérians de Coupe du monde.

Historique !

Les Angolais dominent, mais les occasions les plus nettes sont mexicaines. A chaque fois que déboulent les attaquants américains, Joao Ricardo est à la parade. Et dire que ce gardien à la main leste et à la prise ferme est sans club. C’est au tour des attaquants mexicains de pousser, mais de façon désordonnée. Nous ne sommes plus qu’à un quart d’heure de la fin du match.

A la 79e minute, l’Angola est réduite à dix à la suite de l’expulsion d’Andre pour une main volontaire. Ce contretemps ne semble pas avoir désarçonné les Africains dont l’esprit de corps se manifeste dans des duels de plus en plus âpres. La crainte de voir les Angolais piégés comme le furent les Polonais face aux Allemands monte. A présent, chaque action mexicaine présente un danger évident. La frappe de Marquez à la 87e minute fait lever le stade, mais Joao Figueroa est encore là. C’est franchement dur pour les Angolais qui s’en sortent toujours. Mantorras essaie de conserver le ballon. Il reste une minute à jouer. Plutôt quatre avec le temps additionnel. Un dernier rush des Africains fait danser leurs supporters, car le ballon a été envoyé loin de leur surface de réparation. Encore 60 secondes. Les Mexicains se précipitent. 20 secondes encore. Coup de sifflet final. 0 – 0.

Fiche technique

Groupe D

Mexique – Angola 0 - 0 (0-0)

Hanovre

Spectateurs: 40.000

Arbitre

Avertissements : Pour l’Angola : Delgado (12e), Jamba (43e), Ze Kalanga (49e), Joao Ricardo (86e)

Exclusion: pour l’Angola : Andre (78e)

Les équipes

Angola : Joao Ricardo - Delgado - Jamba, Kali – Locô - Andre – Figueredo (Rui Marques 72e) – Mendonca - Ze Kalanga (Miloy 83e) - Akwa (cap) – Mateus (Mantorras 67e) - Entraîneur: Luis de Oliveira Gonçalves

Mexique : O Sanchez - R Marquez - M Mendez - Osorio – Salcido - G Pineda – Zinha (Arellano 51e) - G Torrado - P Pardo - O Bravo - G Franco (Fonseca 73e). Entraîneur : Ricardo La Volpe







par Dave Wilson

Article publié le 16/06/2006Dernière mise à jour le 16/06/2006 à TU





http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44466.asp

Citation:
Pays-Bas - Côte d'Ivoire: les Ivoiriens la tête très haute

L'explosion de Bakary Koné, après son but, à la 38e minute du match.
(Photo: AFP)Battue 2-1 comme lors du premier match contre l'Argentine, la Côte d'Ivoire quitte le Mondial avec les honneurs. Elle aura gagné en Allemagne ses galons de future vedette internationale. Elle quitte la compétition en laissant derrière elle beaucoup de regrets. mais son allant, sa volonté, son panache même lui auront permis de faire la conquête des amateurs de football. Forte de cette expériencer, la Côte d'Ivoire peut s'installer durablement au sommet de la hiérarchie africaine. L'héritage des Lions de la Teranga, en dépit de cette sortie finalement prématurée, n'a pas été dilapidé.



Quitte ou double. Plus question de tergiverser. Les Eléphants n’ont plus le droit à l’erreur. Seule la victoire peut préserver l’espoir d’une qualification. Contre les Pays-Bas, c’est un vrai match de coupe, car même un résultat nul ne ferait probablement que retarder l’échéance.
En Coupe du monde, le premier match est toujours extrêmement important. Soit il vous conforte dans vos ambitions, soit il vous insinue le doute, y compris lorsque vous avez bien joué. Ce qu’ont depuis longtemps compris les inévitables candidats à la victoire finale. Peu importe la manière pourvu qu’on marque trois points. Car une victoire initiale vous donne un joker pour la suite de la compétition. Joker dont les Argentins n’ont pas eu à se servir. Leur insolent succès devant les Serbo-Monténégrins (6-0) leur a ouvert les portes des huitièmes de finale et a, parallèlement, renforcé les Hollandais qui savent qu’en cas de victoire contre les Ivoiriens, ils seront eux aussi qualifiés, ce qui devrait renforcer leur détermination.
Les Ivoiriens n’ont rien eu à se reprocher sur le premier match. Ce qui n’a pas empêché les procureurs de prononcer leur réquisitoire contre l’entraîneur – le bon entraîneur, c’est entendu, est celui qui gagne – contre les joueurs, au gré de la sympathie ou, à l’inverse, de l’antipathie qu’ils leur témoignent. On pouvait s’attendre que certains d’entre eux soient ainsi montrés du doigt. Les colonnes interminables de sélectionneurs avaient chacune leur équipe-type avec ou sans untel et untel. Vingt-trois joueurs figurent sur la feuille de match. Au mieux, ils ne sont que quatorze à jouer effectivement une rencontre. Henri Michel a-t-il vu ce que ses détracteurs ont vu ? En d’autres termes a-t-il décidé les changements suggérés par les uns ou par les autres ? C’est la seule véritable inconnue au moment où les deux formations pénètrent dans le Gottlieb-Daimler-stadion de Stuttgart.

« Aujourd’hui, on est dans le cas de figure le moins bon. On a un peu le couteau sous la gorge si on veut continuer ». Personne ne peut contredire Henri Michel.

On a toujours besoin d’un plus petit que soi

Pas de changement dans la défense, ce sont les mêmes que contre l’Argentine. Finalement Henri Michel a maintenu Meïté. Au milieu il a choisi de faire entrer Romaric, Arouna Koné, Bakary Koné en lieu et place de Kanga Akalé, Bonaventure Kalou et Kader Keita. Une équipe qui reste à vocation offensive. Le choix des deux Koné n’était pas forcément le plus attendu. Précision les Eléphants sont en blanc, les Hollandais en orange car, selon le tirage au sort, ce sont les Bataves qui « reçoivent » et qui ont, par conséquent, le choix du maillot . Après un début hésiatnt, les camarades de Drogba s’installent dans le match et passent la ligne médiane. Avec un peu plus d’attention, de vigilance de l’arbitre colombien, ils auraient même dû bénéficier d’un penalty sur un tirage de maillot dans la surface, mais Monsieur Oscar Ruiz n’a pas vu la faute sur Emmanuel Eboué..

Boka 1m66 (Boka junior ont sans doute plaisanté les Argentins !), Baky 1m63. les petits rêvent de grandeur. Pas courant aujourd’hui les joueurs de si petite taille.
22e minute : Robin van Persie provoque la faute de Kalo Touré, son camarade à Arsenal. Coup franc de dix-huit mètres magistralement frappé par van Persie. Les Pays-Bas mènent 1-0. L’équipe ivoirienne n’a pas été dominée vraiment par son adversaire du jour, même si l’organisation défensive du milieu de terrain a laissé transpirer quelques hésitations. Ce doit être la première fois qu’Henri Michel a associé les cinq hommes, puisque Drogba demeure seul en pointe. Quatre minutes plus tard, Ruud van Nistelrooy, à la limite du hors-jeu, double la mise. Ca sent le roussi, car les placements défensifs ivoiriens sont approximatifs, ce qui n’est toutefois pas une nouveauté, mais en face les Oranges ne sont pas exempts de tout reproche.
Zokora Maestro réagit peu après la demi-heure mais sa frappe de vingt-cinq mètres s’écrase à l’intersection de la transversale et du poteau gauche du but d’Edwin van der Sar.

On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Baky Tom Pouce part balle au pied dans la camp hollandais, poursuit sa course, ajuste une frappe croisée superbe et refait une moitié du handicap ; 261, l’espoir renaît. Très brièvement, car Drogba écope d’un carton jaune. L’auteur du premier but de la Côte d’Ivoire en Coupe du monde – c’était contre l’Argentine – ne jouera pas le dernier match contre la Serbie/Monténégro. Mais c’est une autre histoire.

L’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires. Baky a encore eu une ou deux actions de classe. Les Ivoiriens ont mis la pression sur la défense hollandaise. On ne sait pas ce que sera le score de la rencontre, mais les Eléphants ont démontré la même force morale que face aux Argentins. Menés 2-0, ils sont chaque fois revenus dans le match. A la différence qu’il leur reste quarante-cinq minutes cette fois pour inverser le résultat et maintenir une chance de qualification.

La volonté, le courage, le panache, hélas stériles

Pas de doute, en deux rencontre les vice-champions d’Afrique confirment leur arrivée dans la hiérarchie mondiale. Il reste encore du chemin à accomplir, mais les Ivoiriens sont sur la très bonne voie.. Il y a de l’audace, il y a du panache offensif. Le culot des néophytes fait plaisir à voir et honneur à l’Afrique. Leur domination du début de seconde période n’est pas une surprise, car ils rivalisent d’égal à égal avec leurs adversaires. Mieux, ils prennent l’ascendant de ceux désireux de combler leur handicap. Sans trouver le chemin du bonheur. Il ne faudrait pas grand-chose . Que faire, ce n’est pas faute d’essayer. La porte ne veut pas s’ouvrir. Encore dix minutes à jouer et le rêve devient de plus en plus impossible.
Les Eléphants se battent comme des lions.
Plus que cinq minutes. Mais la fraîcheur et la spontanéité dans les enchaînements ne sont plus là. Les Ivoiriens ont tout donné jusqu’à l’extinction de leurs forces.
Temps additionnel : trois minutes. Pour égaliser ?
Corner de la dernière chance. Joué rapidement.
Encore un coup franc à l’entrée de la surface, mais complètement excentré. Mal tiré.
Seize tirs au but contre sept, quinze faute contre vingt-quatre, les chiffres témoignent de l’emprise de la Côte d’Ivoire sur le match, mais elle a du abdiquer.

La Côte d’Ivoire est éliminée de la Coupe du monde. Les Pays-Bas après l’Argentine sont en huitièmes de finale. Les Néerlandais se souviendront de leur deuxième mi-temps de souffrance contre la Côte d’Ivoire. Et le public d’une bande d’éléphants venue se désaltérer dans l’abreuvoir planétaire en y trouvant sa place.


La fiche technique

Pays-Bas – Côte d’Ivoire 2-1 (2-1)

16 juin, Stuttgart, Gottlieb-Daimler-stadion

Spectateurs : 52.000

Arbitre: Oscar Ruiz (Colombie)

Buts : Robin van Persie (23), Ruud van Nistelrooy (27) pour les Pays-Bas ; Bakary Koné (3Cool pour la Côte d’Ivoire
Avertissements : Wesley Sneijder (35), Arjen Robben (34), Mark van Bommel (5Cool, Khalid Boulahrouz (90+4) pour le Pays-Bas; Didier Zokora (25), Didier Drogba (41), Arthur Boka (66) pour la Côte d’Ivoire

Les équipes



Pays-Bas : Edwin van der Sar (cap) - Johnny Heitinga (Khalid Boulahrouz 46), Andre Ooijer, Joris Mathijsen, Giovanni van Bronckhorst - Mark vanBommel, Wesley Sneijder (Rafael van der Vaart 50), Phillip Cocu - Robin van Persie, Ruud van Nistelrooy (Denny Landzaat 73), Arjen Robben. Entraîneur: Marco Van Basten (Pays-Bas)

Côte d'Ivoire: Jean-Jacques Tizie -Emmanuel Eboué, Habib Kolo Touré, Abdoulaye Meïté, Arthur Boka - Didier Zokora, Bakary Koné Aruna Dindane 61), Gnegneri Yaya Touré, Romaric (Gilles Yapi Yapo 61) - Arouna Koné (Kanga Akalé73), Didier Drogba (cap). Entraîneur: Henri Michel (France)







par Gérard Dreyfus

Article publié le 16/06/2006Dernière mise à jour le 16/06/2006 à TU





http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44441.asp

Citation:
Yeo Martial: Ma Coupe du monde avec les Eléphants (2)

Yeo Martial, directeur technique national à la fédération ivoirienne de football, nous fait vivre "sa" Coupe du monde avec les Eléphants de Côte d'Ivoire.
(Photo: DR)Directeur technique national de la fédération ivoirienne de football, Yéo Martial nous livre, jour après jour, son journal de bord. La Coupe du monde vue de l'intérieur avec les Eléphants de Côte d'Ivoire.



Jeudi 15 juin: On gagne, on gagne

Aujourd’hui, nous avons quitté notre base de l’hôtel Clostermann de Nieder Kassel, non loin de l’aéroport de Bonn / Cologne, pour Stuttgart. Après le décollage à 10heures nous avons atterri sur la piste aéroportuaire de la cité qui abritera le second match du Mondial à 10h 40.

Chers amis ne vous attendez pas à ce que je vous dise comment nous allons jouer notre deuxième match. Ne pensez pas non plus que je vous parlerai de comment nous avons visionné la Hollande. Ce que je puis vous dire, c’est qu’à mon avis, bien qu’Henri Michel fasse son meilleur classement, qu’il donne toutes les consignes nécessaires aux joueurs, une seule chose sera importante à l’heure du coup d’envoi: le mental et la détermination.
Comme je le disais hier, est-il besoin de dire aux joueurs qu’ils ont le dos au mûr ? Ils le savent déjà ; ils en parlent jour et nuit depuis la défaite face à l’Argentine. Ils savent qu’ils n’ont plus droit à l’erreur. Ils ont compris plus que jamais que dans ce genre de compétition il faut beaucoup d’audace. Ils savent combien le réalisme paye. Ils se souviennent enfin qu’ils faut être concentré et vigilent durant toute la partie. Après tout, le football c’est aussi et avant tout leur job. Espérons et souhaitons tout simplement qu’ils soient tous dans un bon jour. Puisque c’est aussi un jeu, prions que le facteur chance puisse être des leurs.

Je vais maintenant ouvrir une parenthèse sur les résultats des équipes Africaines durant ce Mondial. Aucune n’a pu glaner le moindre point, à l’exception de la Tunisie. En jetant un regard sur les Saoudiens lors du dernier Mondial on pourrait parler de faux-pas tunisien. Oui, en effet, des cinq équipes du continent, la Tunisie est la seule qui ne soit pas novice dans cette prestigieuse compétition. Elle en est, si je ne me trompe, à sa quatrième participation. On serait tenté de se poser des questions sur ces faux départs du football africain. Mais ce que je pourrais donner comme premier élément de réponse, c’est la comparaison avec d’autres pays faisant figure de favoris. C’est le cas de la France face à la Suisse, du Brésil face à la Croatie et même de l’Allemagne qui a peiné avant de battre la Pologne. Nonobstant toutes ces comparaisons je regrette ce qui est arrivé au Togo. Ce pays quoi qu’on puisse dire a mérité largement sa place pour ce Mondial. Il s’est bel et bien classé en tête de sa poule et a magistralement ravi la place que convoitait le Sénégal. Quand on voit que malgré tous ces problèmes, cette équipe a pu créer quelques difficultés à la Corée, on ne peut qu’avoir des remords.

Le Ghana a montré de très bonnes dispositions, mais hélas ! Je pense et espère qu’il sera plus réaliste au prochain match. Il en est de même pour l’Angola qui n’a pas fait que se défendre face au Portugal, mais pas de succès. Espérons que les deuxièmes sorties seront plus favorables à l’Afrique. Au-delà de tous ses résultats je me demande quels moyens de préparation ces équipes africaines ont pu avoir dans l’ensemble ? En effet, à y réfléchir, on voit qu’il leur a été difficile d’obtenir des matches de préparation contre des pays européens de renom. Seule la Côte d’Ivoire a pu d’abord croiser la France, après le désistement de l’Argentine, puis l’Italie, L’Espagne et la Roumanie avant de pouvoir rencontrer plus tard la Suisse, le Chili et la Slovénie. Les autres ont pu en jouer un ou deux, pas davantage. La Tunisie de par sa proximité géographique et le bon fonctionnement des transports aériens n’a pas les mêmes soucis que nous. Certaines personnes pensent que le Cameroun et le Nigeria manquent à cette compétition. Pour ma part je crois qu’au vu des éliminatoires CAN / Mondial, les pays qui se sont qualifiés n’ont pas volé leur billet. Fort heureusement il n’est écrit nulle part que la participation au plus grand rendez-vous de la planète soit une sorte de chasse gardée. S’il en était ainsi, cela tendrait à accréditer que le football africain n’avance pas. Une des conditions au renforcement de nos football passe de toute façon par la confrontation régulière avec des nations plus expérimentées. Hormis le Sénégal, quart de finaliste inattendu il y a quatre ans, qu’ont fait nos quatre autres représentants ? Tous éliminés à l’issue du premier tour. Le Cameroun, le Nigeria et même l’Afrique du Sud ont été recalés d’entrée.

Souhaitons tout simplement que dans les temps à venir, l’Europe qui emploie la plupart de nos joueurs, puisse nous accorder plus d’ouvertures pour nos matches de préparation ou pour d’autres tournois. Cette année la Côte d’Ivoire a eu un peu plus de chance, espérons que cela soit le début d’une sorte de coopération Europe Afrique. En attendant, prions Dieu pour qu’ ici, à Stuttgart, la Côte d’Ivoire puisse ouvrir la voie aux autres Africains par une victoire face à la Hollande. Comme on le dit chez nous, « on gagne ou on gagne ! » Allez les Eléphants ! Tout le peuple vous soutient.

YEO Martial







http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44473.asp



Citation:
Coupe du monde 2006
Le Cameroun était derrière la Côte d’ivoire

Les joueurs hollandais fêtent leur premier but face à l'équipe de Côte d'Ivoire.
(Photo: AFP)Qualifiés pour la phase finale de la compétition au détriment des Lions indomptables, les Eléphants comptent de nombreux fans en terre camerounaise. Jusqu’à leur élimination, à la suite de la défaite face aux Pays-Bas (1-2), le 16 juin, ils représentaient pour les Africains le plus grand espoir de voir une équipe du continent franchir le cap du premier tour.

De notre correspondant à Yaoundé

Attentif. Les yeux rivés sur un téléviseur, Joseph, employé dans un pressing au quartier résidentiel Bastos, attend impatiemment le moment de rupture. Ce vendredi 16 juin la Côte d’Ivoire affronte depuis une dizaine de minutes les Pays-bas. Son pronostic est fait. «Nous allons gagner par deux buts contre un. Baky [petit nom de Bakary Koné, virevoltant milieu de terrain des Eléphants de Côte d’Ivoire] et Arouna seront les auteurs de nos réalisations», prédit-il. Camerounais, il est le symbole même des inconditionnels de la Côte d’Ivoire. «Je les supporte parce qu’ils ont la même couleur de peau que moi. En plus, ils ont un grand potentiel et développent un excellent football», argue Joseph. Qui regrette à cet instant précis de ne pouvoir arborer son maillot orange [une des couleurs des Eléphants], en raison des contraintes professionnelles qui lui imposent une blouse blanche frappée des emblèmes du pressing.

Pour sûr : les vendeurs de vêtements sportifs ont fait quelques bonnes affaires sur le dos de l’équipe ivoirienne. Dans les rues de Yaoundé et de Douala, il n’était pas rare de voir, dès la matinée, les citadins exhiber maillots, casquettes et bannières de diverses dimensions. Sur les taxis et devant des ventes à emporter, magasins ou échoppes dans les quartiers, le drapeau «orange, blanc et vert» flottait au vent depuis le début de la Coupe du monde. Et la défaite des Eléphants face à l’Argentine (1-2), le 10 juin, lors de leur première sortie, n’a en rien entamé l’enthousiasme des supporters de la Côte d’Ivoire.

«Drogba n’a pas encore dit son dernier mot»

Quartier Emana. périphérie nord de Yaoundé. Trente cinq minutes déjà que le choc entre Ivoiriens et Hollandais a commencé. A l’avantage des seconds qui mènent par deux buts à zéro. A l’entrée de ce «snack –bar-restaurant –cabaret», où l’on sert essentiellement des mets ivoiriens, un haut-parleur diffuse le reportage du match. Des grands posters de Didier Drogba, l’avant-centre des Eléphants, sont placardés sur un contre-plaqué. Un drapeau ivoirien complète le décor. Comme naturellement. A l’intérieur, la photo officielle du président Biya est encadrée par les drapeaux camerounais et ivoirien. Une cinquantaine de téléspectateurs silencieux, camerounais et ivoiriens, l’air anxieux pour la plupart, ont le regard fixé sur un écran géant. Le blanc, l’orange et le vert sont dominants, repérables aux tee shirts et autres écharpes noués autour des cous. Une accélération subite de Bakary Koné laisse sans défense deux défenseurs néerlandais à l’entrée de la surface de vérité, avant que le feu follet ivoirien ne propulse, d’un tir puissant des vingt mètres, le cuir à l’angle droit des filets de Van Der Saar. Des cris stridents se font entendre. Applaudissements. Embrassades. Etreintes. «Nous allons égaliser. Drogba n’a pas encore dit son dernier mot», dit un fan. A son accent, il est sûrement Camerounais. Les Ivoiriens, évidemment, ne disent pas autre chose.

A la mi-temps, un vidéo-clip est projeté sur l’écran géant. On y aperçoit des visages de légendes des Eléphants. Un air très enlevé de «coupé décalé», un rythme ivoirien qui fait fureur dans le Cameroun tout entier depuis des années. On y entend Asfalo, le bouillonnant leader du groupe Magic System , lâcher : «Découragement n’est pas ivoirien».

Dès l’entame de la seconde mi-temps, les impatiences se font insistantes. Les supporters les expriment comme ils peuvent. «Oh, Drogba est parfois décourageant», lâche un Camerounais suite à un choix tactique de l’avant-centre ivoirien jugé peu judicieux. «Baky vas-y ! , dit un Ivoirien, invoquant une autre accélération de Bakary Koné. Tout le monde espère que le cours du match va basculer.

«Drogba ne vaut pas Papa Eto’o»

Centre-ville de Yaoundé. Encore dix minutes de jeu. Par centaines, vendeurs à la sauvette, habitués des buvettes, sont regroupés dans une vente à emporter qui n’offre plus de places assises. Plus loin, ils suivent debout, sur un grand écran généreusement déployé par un magasin de réputation, les dernières minutes du match. Ambiance des sorties des Lions indomptables. Le coup de sifflet final retentit. Quelques cris de joie. «Nous avons toujours dit que Drogba ne vaut pas Papa Eto’o», disent quasiment en chœur les fans de Samuel Eto’o fils, le goleador des Lions indomptables. Un autre «match» se jouait donc loin de l’Allemagne. Les buvettes sont désertées. Peu importe apparemment que l’Angola, un autre représentant africain à cette compétition descende dans l’arène à son tour une heure plus tard. De longues files de supporters déçus par l’élimination des Eléphants arpentent l’avenue Ahmadou Ahidjo. En silence. Comme ce jour fatidique de 2005 où le penalty manqué du Cameroun face à l’Egypte à Yaoundé, propulsait… la Côte d’Ivoire en phase finale de la Coupe du monde 2006.





par Valentin Zinga

Article publié le 17/06/2006Dernière mise à jour le 17/06/2006 à TU

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GUIDILOU
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MessagePosté le: Sam 17 Juin 2006 15:32    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44470.asp

Citation:


Mexique - Angola: réactions d'après-match


Ricardo La Volpe (entraîneur du Mexique):
"Nous avons bien joué. Il y avait une seule équipe sur le terrain, le Mexique, mais nous avons manqué d'efficacité. Ils ont joué de manière défensive comme on s'y attendait. Nous devions passer neuf de leurs joueurs pour marquer. Dans ce genre de match, il faut réussir à se frayer un passage dans la défense, ce qui n'est pas facile contre une équipe pareille. Pour cela, il faut un peu de chance ou marquer un but, pour qu'elle se découvre, mais je le répète, nous n'avons pas été assez efficaces devant le but".

Luis Goncalves De Oliveira (entraîneur de l'Angola):
"Nous avons fait un excellent match. La première mi-temps était équilibrée. Jouer le Mexique est très difficile, mais nous avions mis au point une stratégie pour éviter de souffrir et essayer de marquer. En seconde période, l'équipe a fait de son mieux et nous avons perdu un joueur très important, donc cela a eu un impact sur notre performance. Pour notre première Coupe du monde, nous prenons un point dès notre deuxième match, c'est donc le meilleur résultat de l'histoire du football angolais. Maintenant, nous voulons gagner le troisième match contre l'Iran, même si ce sera encore plus difficile que les deux premiers. J'aime voir mon équipe jouer contre de grosses équipes, car les statistiques montrent que nous jouons mieux contre les grandes formations, mais après ce point, nous devons penser que nous pouvons en prendre trois lors de la dernière partie."




[17/06/2006





http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44472.asp

Citation:
Pays-Bas - Côte d'Ivoire: réactions d'après-match

Didier Drogba:
"Le tirage au sort nous aura donc été fatal. Nous tombons contre deux grandes équipes sans avoir démérité. Malgré la déception, il y a donc du

positif. J'espère que l'on ne va pas casser cette équipe car elle a du talent. Il faut continuer à progresser ensemble, en tirant les leçons de nos erreurs d'aujourd'hui. La Côte d'Ivoire a un bel avenir, j'en suis convaincu. Face aux Pays-Bas, nous avons manqué de réalisme devant - j'assume - et d'expérience. C'est dommage".



Kolo Touré (défenseur de la Côte d'Ivoire): "Je vous laisse imaginer l'ambiance dans le vestiaire. C'est une frustration énorme. Mais bon, ce Mondial fut une super expérience. Avec un bon groupe, des jeunes joueurs extra avec qui on va continuer à construire une grande équipe. Maintenant, il nous reste un match, on ne va pas le gâcher. Nous voulons battre la Serbie-Monténégro pour sortir la tête haute".



Robin van Persie (attaquant et buteur des Pays-Bas): "Ce résultat est très positif. La qualification c'est la chose de la plus importante. vestiaire. Je parlais avec Eboué et Touré (joueurs comme lui d'Arsenal) depuis des mois du match de ce vendredi. C'est moche pour eux, c'est une équipe fantastique. Je suis fan de la Côte d'Ivoire. Pour les Pays-Bas, je suis heureux mais pour ces fantastiques joueurs ivoiriens, c'est dur".


Marco van Basten (entraîneur des Pays-Bas):
"Nous avons très bien démarré le match, nous nous sommes créé beaucoup d'occasions, avons marqué deux buts mais après nous avons eu un peu de

mal. Tout le monde a pu voir à quel point ils étaient bons. Les dernières 45 minutes ont été difficiles, nous avons trop reculé. Nous sommes très contents

de les avoir battus, parce que c'était une grosse équipe. Au premier quart d'heure de jeu, on était submergé, dominé. On a essayé de jouer en retrait, mais c'était difficile. La défense a fait un très bon travail. C'est difficile quand vous jouez contre Drogba, Koné... Ils n'ont pris qu'un but. Après la demi-heure de jeu, on est tombé dans une petite

auto-satisfaction, et on a peut-être perdu un peu le fil. Mais c'est très positif car on a pu voir comment l'équipe peut s'en sortir quand elle est repoussée comme ça. Nous avons été forts de ne pas prendre de deuxième but."



Henri Michel (entraîneur de la Côte d'Ivoire):
"Il est évident que nous sommes plus que déçus, on avait beaucoup d'espoir dans cette compétition. Mais j'ai l'impression que les deux matches se ressemblent beaucoup. On est mené 2 à 0 après 20 minutes, et après on court après le score. C'est une grosse déception. Tout le monde me dit que cette équipe joue bien, qu'elle pratique un beau football mais le constat, c'est qu'elle n'est pas encore au niveau des grandes équipes de la Coupe du monde. Je ne sais pas si vous voulez prendre plus de risques que moi, en alignant trois attaquants. Quand on n'a pas le ballon, on ne peut pas prendre de risques. La Côte d'Ivoire est une équipe toute neuve. Après, il y a des choses qui n'appartenaient pas au jeu. Il y a des garçons sur lesquels on comptait et qui ne sont pas arrivés dans leur meilleure forme. Pour le troisième match (face à la Serbie-Monténégro), le plus dur va être de récupérer les joueurs, leur montrer qu'on ne peut pas partir comme ça. Je ne pense pas que ce soit le problème de gérer la pression.Personne ne veut avancer l'inexpérience de cette équipe."








[17/06/2006




http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44413.asp

Citation:
Tunisie - Arabie Saoudite: réactions d'après-match


Zied Jaziri ( Tunisie): "On a bien joué au début, mais après notre but (celui qu'il marqué à la 23e minute) on s'est un peu relâché. Et en plus, nos adversaires ont bien maîtrisé le jeu dans la première partie de la deuxième mi-temps. Ils ont même réussi à égaliser et à prendre les devants. Mais, heureusement, on a réussi à

sortir avec un point. J'espère qu'on va beaucoup mieux jouer contre l'Espagne pour notre prochain match, car nous sommes obligés de décrocher un bon résultat".



Adel Chedli (Tunisie): "On n'a pas reconnu notre équipeaujourd'hui. C'était une catastrophe. On n'a jamais vraimenttrouvé notre rythme. C'est dommage, parce qu'on menait 1-0 à lami-temps et ensuite on a commis des erreurs ridicules. Ce quin'a pas marché pour nous ? Tout. On espère être une autre équipelundi face à l'Espagne. Nous voulons vraiment aller en huitièmesde finale."



Roger Lemerre (entraîneur de la Tunisie): "C'est un point de gagné mais la parité reste au final. L'Espagne est première, voilà. On s'était préparé à toutes les

éventualités, on savait que les premiers matches sont toujours difficiles. L'objectif c'est d'aller jusqu'au dernier match, jusqu'à la dernière minute du match contre l'Ukraine. Il ne faut rien lâcher. Ce seront des conditions très difficiles, mais c'est la compétition qui veut ça. Et puis avant, il faudra affronter

l'Espagne. Je dois dire que je ne peux pas épuiser mes joueurs, donc je devrai faire tourner mon effectif. On avait bien entamé le match, mais sans trop de confiance, on n'était pas trop rassurés. Notre premier but nous a apporté un peu d'allant, mais pas suffisamment. On a voulu le gérer et on l'a fait précipitamment. L'intelligence

des Saoudiens a fait qu'ils ont réussi à égaliser. La rentrée du numéro 9 expérimenté des Saoudiens (Sami al-Jaber, entré à la 82e, buteur à la 84e) a été très importante pour eux. Puis on a eu aussi des ressources pour égaliser. Mais pourquoi n'a-t-on pas exploité avant nos possibilités offensives? Je crois que mon équipe est en

mal de compétition, pour beaucoup de ses joueurs".



Marcos Paqueta (entraîneur de l'Arabie saoudite): "Nous aurions du être plus calmes pour conserver la victoire. Nous avons perdu deux points. Pour nous,

dans ce match, on a montré deux visages. D'abord en première mi-temps, on a été nerveux, on avait peur face à la Tunisie. Puis à la mi-temps, je leur ai demandé de se dépasser, d'attaquer sur les ailes, de mieux faire jouer les milieux de terrain. J'étais content du résultat. Notre défense, pour moi, a bien joué. Deux ballons ont

débouché dans la surface et ça a fait deux buts, mais je ne changerai rien, car c'était le premier match en Coupe du monde, et c'était difficile".








[15/06/2006


voir aussi

http://www.rfi.fr/actufr/pages/001/page_151.asp
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MessagePosté le: Sam 17 Juin 2006 17:50    Sujet du message: Répondre en citant

BRAVO AU GHANA . Un match magnifique .
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MessagePosté le: Dim 18 Juin 2006 20:58    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44483.asp

Citation:
Coupe du monde 2006
La leçon de football des magiciens ghanéens

L'avant ghanéen Asamoah Gyan marque le premier but de la partie sous les yeux de son compatriote Michael Essien.
(Photo: AFP)Une magnifique équipe de la Côte d’Ivoire a perdu son 2e match dans les conditions que l’on sait face à une équipe des Pays-Bas aux abois. L’Angola a héroïquement partagé les points avec le Mexique. Le Togo attend la Suisse après avoir fait trembler la Corée du sud. La Tunisie a attendu les dernières secondes de son match contre l’Arabie saoudite pour égaliser. C’était au tour du Ghana de jouer son deuxième match capital.



« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ». Au temps où Charles Aznavour chantait Montmartre, d’autres, du côté d’Accra, mais aussi Cotonou, Lomé et Kinshasa, chantaient les prouesses des étoiles du Hearts of Oak, du Great Olympics, de l’Ashante Kotoko de Kumassi. Réunis au sein du Black Star », les « magiciens » s’en allaient, de capitale en capitale, distiller du beau football à travers les coups de pattes magiques de ceux-là qui sont restés comme des mythes.

Les Ghanéens contre la Réputation tchèque

Quatre Coupes d’Afrique des Nations, mais aucune participation à la phase finale de la Coupe du monde jusqu’à ce mois de juin 2006. Présents en Allemagne, les héritiers d’Osei Koffi, d’Ibrahim Sunday, de Mfum, de Robert Mensah, d’Abedi Pelé portent sur leurs épaules, les folles promesses d’une explosion attendue au niveau mondial. Car, souvenons-nous que les jeunes joueurs ghanéens d’hier, ceux qui avaient épaté le monde entier en devenant champions du monde des moins de 17 ans en 1991 (je pense en particulier à Nii Lamptey), avaient tracé la route pour Illiasu Shilla, Hans Sarpei, Asamoah Gyan, Daniel Quaye ou pour le redoutable gaucher Ali Sulley Muntari.

Souvent appelé « groupe de la mort », le Groupe C (Argentine, Côte d’Ivoire, Serbie-Montenegro, Pays-Bas), semble avoir usurpé une appellation qui aurait dû revenir aussi au groupe E, celui du Ghana où figurent également, la République tchèque et l’Italie, plusieurs fois championne du monde. N’oublions pas que l’ancienne Tchécoslovaquie fut deux fois finaliste de la Coupe du monde avant de battre l’ex-RFA en finale du championnat d’Europe en 1976. Quand à la République tchèque, elle a joué la finale en 1996 et la demi-finale en 2004. Lors de son premier match, elle se joua des Etats-Unis (3-0).

Un départ en trombe des Ghanéens

Au cours de ce match, les Tchèques allaient opposer leur maturité et leur réalisme à la technicité et à l’habileté manœuvrière des Ghanéens. Au moment où l’arbitre argentin Elizondo donnait le coup d’envoi de la rencontre, on s’interrogeait sur les carences offensives qui furent préjudiciables aux hommes de Ratomir Dujkovic face à l’Italie. Sur un départ en trombe, les Ghanéens assiègent d’entrée le camp tchèque dont les défenseurs, un peu surpris, dégagent en catastrophe. Le ballon est retourné vers Petr Cech qui, malgré sa grande taille, ne peut détourner le tir à ras de terre de l’attaquant Gyan. C’est la sensation. Le Ghana mène par 1 but à 0 au bout seulement de deux minutes. La réaction tchèque est immédiate, mais sans conviction. C’est, semble-t-il, le jour des Ghanéens qui attaquent de plus belle et de tous les côtés. Leurs adversaires reculent avec la peur manifeste d’en prendre rapidement un second.

Nedved dépassé par les événements

Au bout d’un quart d’heure de jeu, la partie s’équilibre un peu. Le match est physique. Les joueurs du « Black Star » ont visiblement décidé de ne pas laisser jouer Poborski et surtout Nedved qui s’énerve de voir les Ghanéens le tourner en bourrique. Le jeu se durcit. Quelques cartons tombent. A la 34e minute, il y a le feu dans la défense ghanéenne qui s’en sort par un spectaculaire retourné acrobatique. Face au Ghana, est-ce bien la grande et redoutable sélection de la République tchèque ? On a du mal à le croire. A la 51e minute, suite à un contre, les Tchèques qui ont toujours du mal à revenir prestement défendre, sont pris de vitesse par Gyan dont le boulet de canon est dévié du bout des doits par Petr Cech. Le jeu est ghanéen et Nedved, de plus en plus agacé, frappe dans les panneaux publicitaires après avoir laissé filer un ballon en sortie de but.

Un deuxième but capital et libérateur

A chaque perte de balle, les Tchèques soupirent. Leurs gestes sont las et physiquement, ils accusent le coup. Leurs difficultés à revenir défendre accentuent leur sentiment d’impuissance qui se dégage de leurs courses molles. A la 65e minute, la République tchèque est réduite à dix suite à l’expulsion d’Ujfaluzi qui a commis une faute en tant que dernier défenseur. Mais le penalty de l’attaquant ghanéen atterrit sur le poteau droit de Cech qui était pourtant pris à contre-pied. Dès cet instant, c’est toute l’équipe du Ghana qui joue contre le portier Petr Cech qui fait des miracles dans les buts. Mais à la 81e, le pied gauche de Sulley Muntari envoie Petr Cech en enfer. Derrière lui, les filets ont tremblé. Score final : 2 à 0 pour le Ghana. Les jeunes Ghanéens d’aujourd’hui commencent à toiletter le rêve des anciens.

Fiche technique

Stade : Cologne

Spectateurs : 40590

Arbitre : Horacio Elizondo (Argentine)

Buts Ghana : Asamoah Gyan (2e), Muntari Ali (81e)

Avertissements : Addo (18e) – Essien (36e), Assamoah (65e), Boateng (75e) pour le Ghana.

Lokvenc (49e) pour la République tchèque.

Ujfaluzi expulé (65e) pour la République tchèque.



Les équipes

République tchèque : Petr Cech – Ujfaluzi - Grygera – Jankulovski – Rozehnal - Plasil puis Libor Sionko (67e)- Nedved – Galasek (cap) puis Polak - Poborski puis Stajner (55e) – Rosicky - Lokvenc - Entraîneur : Karel Brückner

Ghana : Kingston – I Shilla -– J Mensah –Paintsil - Mohamed – – Addo puis Boateng (46e) – Essien – Muntari – Appiah - Gyan R Pimpong (85e) –. Amoah puis Eric Ado (80e). Entraîneur : Ratomir Dujkovic





par Dave Wilson

Article publié le 17/06/2006Dernière mise à jour le 17/06/2006 à TU





http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44486.asp

Citation:
Ghana - Rép.tchèque: réactions d'après-match


Derek Boateng:
"C'est très important pour nous et pour toute l'Afrique, parce que c'est la première fois que notre pays gagne ici. Je pense que nous avons une grande équipe, très expérimentée et un très bon entraîneur. On est très positifs. (Par rapport à un éventuel 8e de finale) C'est notre but, ce serait fantastique pour nous, notre pays et toute l'Afrique."

Asamoah Gyan:
"C'est mon premier but en Coupe du monde. Je suis vraiment très heureux. Ce match va nous motiver pour le prochain. On n'était pas sûr du tout de gagner aujourd'hui. Maintenant il faut se concentrer sur le dernier match."

Ratomir Dujkovic (entraîneur du Ghana):
"Je suis surpris car ça ne fait que 2-0. Mais il ne faut pas s'emballer. Les Africains sont des personnes très émotives. C'est le prochain match qui sera le plus important. C'est une surprise car nous n'étions pas du tout favoris pour ce match. Mais j'avais dit que le Ghana pouvait créer la surprise."

Karel Brückner (entraîneur de la République tchèque):
"Je dois féliciter notre adversaire. Le match n'a pas bien commencé pour nous. Après l'exclusion d'Ujfalusi c'était très compliqué et après le deuxième but il était trop tard. Les joueurs ghanéens sont vraiment très adroits balle au pied et ils sont incroyables en attaque ».




[18/06/2006

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MessagePosté le: Dim 18 Juin 2006 21:04    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.swissinfo.org/fre/a_la_une/detail/Un_match_crucial_contre_le_Togo.html?siteSect=105&sid=6822089&cKey=1150635850000
Citation:
18 juin 2006 - 16:00
Un match crucial contre le Togo

Très présents lors du match contre la France, les supporters suisses seront aussi là à Dortmund. (Keystone)

Pour sa deuxième rencontre du Mondial, l'équipe de Suisse affronte les «Eperviers» du Togo lundi à Dortmund. La victoire est d'ores et déjà impérative.

Battu par la Corée du Sud lors de son premier match et perturbé par des querelles intestines, le petit poucet togolais de la Coupe du Monde n'en reste pas moins un adversaire coriace.


«Le second match contre le Togo sera crucial», prédit depuis belle lurette l'entraîneur de l'équipe de Suisse Köbi Kuhn. Et une fois encore les faits lui donnent raison.

Après avoir partagé l'enjeu lors du premier match du tournoi contre la France, les Suisses doivent négocier avec succès cette confrontation avec l'équipe d'Afrique occidentale s'ils veulent envisager sereinement la suite de la compétition.


Le Togo dans la tourmente

De prime abord, la tâche des Suisses ne semble pas trop compliquée. Depuis son arrivée sur sol allemand, le Togo - qui participe à sa première phase finale de Coupe du Monde - est miné par des problèmes internes d'envergure.

Bras de fer entre les joueurs qui refusent de s'entraîner et la Fédération togolaise de football pour des raisons de primes, démission avec fracas puis réintégration provisoire de l'entraîneur allemand de l'équipe Otto Pfister, le tous sur fond de déclarations fracassantes à intervalles réguliers.

Dimanche matin, la FIFA a même dû intervenir pour éviter que les Togolais ne boycottent leur rencontre face à la Suisse. Les Africains refusaient dans un premier temps de prendre leur avion pour rejoindre Dortmund.

A noter qu'aucune équipe qualifiée ne s'est jamais retirée d'une Coupe du Monde depuis que cette compétition a vu le jour en 1930. Tout pays qui agirait ainsi risquerait une lourde amende et une exclusion des prochains tournois.


Un match dans le match

Défaits par la Corée du Sud lors de leur premier match, les Togolais devront, de plus, se passer de deux joueurs clé de l'équipe, Jean-Paul Abola (expulsé lors du premier match) et Ludovic Assemoassa (blessé).

Ils pourront tout de même compter sur leur superstar et attaquant vedette Emmanuel Adebayor. Joueur fantasque, ce dernier est depuis le début de l'année le coéquipier de club des deux défenseurs suisses d'Arsenal Philippe Senderos et Johan Djourou.

Un nouveau «match dans le match» pour les deux Genevois, après la confrontation avec leur pote Thierry Henry.

«Ce serait un nouveau grand moment pour Philippe et moi de pouvoir jouer contre Emmanuel Adebayor, concède Johan Djourou. C'est un très bon joueur et nous devront particulièrement faire attention à lui».


Prudence dans le camp suisse

Si le rendez-vous de Dortmund s'annonce sous les meilleurs auspices, le clan suisse reste tout de même très prudent.

«Le match n'est pas encore gagné et le Togo est une très bonne équipe. Ce ne sera pas une promenade de santé, se méfie l'entraîneur Köbi Kuhn. Je connais Otto Pfister depuis très longtemps et je sais que l'Afrique n'a pas de secrets pour lui».

Le capitaine de l'équipe de Suisse Johann Vogel abonde dans le même sens: «une équipe qui connaît des turbulences en coulisse peut très bien être d'autant plus unie sur le terrain».

Pair ailleurs, la température devrait à nouveau dépasser les 30 degrés à Dortmund lundi au beau milieu de l'après-midi. Même si les deux équipes en souffriront, les Africains, plus habitués à évoluer par de grosses chaleurs, pourraient être un peu avantagés.

«Nous savons à quoi nous attendre, reconnaît le défenseur Ludovic Magnin. Et nous savons aussi qu'il est plus difficile pour nous d'évoluer dans la peau du favori. Un résultat final de 1 à 0 nous conviendrait à merveille.»


Philipp Degen «à la maison»

Dans le camp helvétique, le défenseur Philipp Degen se réjouit plus particulièrement de cette rencontre sur un stade qu'il connaît très bien. Il évolue en effet durant la saison avec le club local du Borussia.

«C'est un sentiment très spécial que de pouvoir jouer à Dortmund, conclut-il. Et j'espère que beaucoup de Suisses feront le déplacement comme cela a été le cas à Stuttgart».

swissinfo, Mathias Froidevaux à Bad Bertrich




http://permanent.nouvelobs.com/sport/20060618.REU30429.html?1233

Citation:
Mondial: la Fifa intervient pour éviter un forfait du Togo

REUTERS | 18.06.06 | 14:22


FRANCFORT (Reuters) - La Fifa est intervenue pour éviter un boycottage par les joueurs du Togo de leur rencontre du groupe G de la Coupe du monde de football, lundi face à la Suisse.
L'équipe du Togo a pris la direction de l'aéroport de Friedrichshafen afin de monter à bord d'un avion à destination de Dortmund, où doit se dérouler le match contre la Suisse dans le groupe G, celui de la France.
Les joueurs avaient dans un premier temps refusé de quitter leur camp de base de Wangen en raison du conflit persistant sur le montant des primes. Ils avaient ainsi raté le vol pour Dortmund prévu dans la matinée.
"D'après ce que l'on sait, l'équipe ne voulait pas jouer", a déclaré un porte-parole de la Fifa.
"Le délégué de la Fifa leur a dit que ce serait extrêmement grave. Il leur a demandé d'être raisonnables et ils l'ont été", a poursuivi ce porte-parole, ajoutant que l'équipe du Togo était désormais sur la route.
Aucune équipe qualifiée ne s'est jamais retirée d'une Coupe du monde depuis que cette compétition a vu le jour en 1930. Tout pays qui agirait ainsi risquerait une lourde amende et une exclusion des prochains tournois.
"Nous sommes désormais dans le bus", a confirmé à Reuters le sélectionneur du Togo, Otto Pfister, interrogé au téléphone. "Je pense qu'ils ont trouvé une solution mais je ne sais pas laquelle et je ne veux pas le savoir."
Cette première participation du Togo à une Coupe du monde a été perturbée par une querelle entre les joueurs et leur Fédération au sujet du montant des primes. Cette crise a même conduit Pfister à claquer la porte de l'équipe trois jours avant son premier match contre la Corée du Sud, avant de revenir sur sa décision.
Les joueurs exigent 155.000 euros chacun pour leur participation au Mondial, plus 30.000 euros par victoire et 15.000 euros par match nul.
La Fédération juge ces demandes exagérées pour des joueurs originaires d'un pays où le revenu annuel moyen par habitant est inférieur à 800 euros.
Le Togo a perdu 2-1 contre la Corée du Sud. Après son match contre la Suisse, il affrontera la France vendredi





http://permanent.nouvelobs.com/sport/20060618.FAP3667.html?1346

Citation:
Mondial: le Togo abat sa dernière carte

AP | 18.06.06 | 15:33


DORTMUND (AP) -- La Suisse partira en position de favori dans le match qui l'opposera lundi après-midi au Togo à l'occasion du deuxième match des deux équipes dans le groupe G de la Coupe du monde.
"C'est plutôt rare pour nous d'être considérés comme favoris mais l'équipe peut assumer ce statut", a estimé le toujours très calme sélectioneur suisse, Kobi Kuhn.
La Suisse, qui retrouve la phase finale après douze ans d'absence et qui a fait match nul avec la France en match d'ouverture (0-0), aura en tête de gagner pour faire un pas vers les huitièmes de finale.
Le Togo, une des surprises des éliminatoires dans la zone Afrique, a pris un mauvais départ en s'inclinant face à la Corée du sud (1-2) et jouera déjà sa survie dans la compétition.
"Pour le Togo, c'est la dernière chance. On est des outsiders, c'est clair", a avoué Otto Pfister, l'entraîneur allemand des "Eperviers".
Si aucune équipe africaine n'a remporté son premier match, la tendance s'est un peu inversée lors des deuxièmes matches de poules. L'Angola a pris un point au Mexique (0-0) et le Ghana s'est imposé contre la République tchèque (2-0). D'ou l'espoir togolais de provoquer une nouvelle surprise.
Les hommes de Pfister abordent la rencontre dans un climat apaisé. Pfister, qui avait démisssionné trois jours avant le match d'ouverture, est depuis revenu. Par ailleurs, les joueurs ont décidé d'oublier la question des primes -pomme de discorde avec leur fédération depuis l'arrivée en Allemagne- et de se concentrer sur le football.
"C'est l'honneur du Togo qui est jeu. L'honneur de nos familles", a affirmé Mohammed Kader-Touré, auteur du but togolais contre les Coréens.
Subsiste un gros problème: la reconstruction de la défense. Le latéral gauche Ludovic Assemoassa, aligné contre la Corée du Sud, vient d'être opéré du genou alors que le défenseur axial et capitaine Jean-Paul Abalo sera suspendu.
Dans le camp suisse, le très précieux défenseur latéral Ludovic Magnin devrait être opérationnel. Magnin avait été touché à la cheville contre la France.
Kuhn souhaite voir son équipe jouer plus vite que face à la France. "C'est notre objectif (...) mais le climat ne nous permet pas de faire des étincelles pendant 90 minutes", a prévenu Kuhn. AP

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MessagePosté le: Jeu 22 Juin 2006 16:04    Sujet du message: Répondre en citant

BRAVO AU GHANA !!! Les Ghanaéns ont battu les Tchèques (2éme FIFA) , les Américains (5ème ) . Ils peuvent battre les Brésiliens (1er ).
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MessagePosté le: Ven 23 Juin 2006 18:09    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44604.asp

Citation:
Coupe du monde
Ghana : HISTORIQUE !

Liesse dans les rues d'Accra après la victoire du Ghana face aux Etats-Unis.
(Photo : AFP)Evénement attendu en ce jeudi 22 juin 2006, la qualification du «Black star» du Ghana pour les 1/8 de finale de la phase finale de cette 18e Coupe du monde. A la force du mollet, les jeunes Ghanéens l’ont fait. Et comme l’appétit vient en mangeant…


Je ne résiste pas à l’envie de verser dans la comparaison gastronomique pour comparer le match Ghana – Etats-Unis à une confrontation entre le fast food américain mou, fendu et gorgé de ketchup et le kom ghanéen, lourd, bien roulé et bourratif à souhait. Je ne sais pas ce que les jeunes Ghanéens ont mangé avant cette rencontre capitale, mais on peut croire qu’ils avaient de l’estomac face à la sélection américaine qui jouait pour gagner et défendre en même temps le prestige de la plus grande nation au monde.

Des Ghanéens sans complexe

La rencontre démarre sur les chapeaux de roue. Dès la 2e minute, les Américains manquent d’ouvrir le score et deux minutes plus tard, pour un tacle à retardement, Essien prend le carton qui le privera du match de huitième de finale contre le Brésil. Le jeu est à présent équilibré. Mais voilà qu’à la 23e minute, Amidou Dramani (de l’Etoile Rouge de Belgrade) récupère habilement le ballon dans les pieds d’un adversaire (Reyna), avance, se retrouve seul face au gardien Keller qu’il bat facilement d’un tir croisé au ras de la pelouse. A aucun moment, les Ghanéens ne font de complexe devant la sélection de Bruce Arena. Ils ont attaqué le match pour le gagner. Procédant comme face aux Tchèques qu’ils avaient rapidement muselés en quadrillant intelligemment le terrain, Essien et ses camarades empêchent les Américains de s’octroyer des couloirs de contre-attaque étant donné que Beasley, Reyna et Donovan sont des garçons véloces et particulièrement percutants.

Stefen Appiah, quel travailleur !

Donovan qui est toujours présent dans le match fait peur par ses déboulées permanentes et à la 34e minute, seule une maladresse l’empêche de marquer. Les Américains qui ne montrent aucun signe de faiblesse attaquent si bien qu’à la 43e minute, Beasley transmet intelligemment à Dempsey qui fusille littéralement le portier ghanéen. Un but partout. Les effets du kom seraient-ils en train de disparaître ? Habitués aux sauces dans lesquelles le sucre apportent de l’énergie, les Américains se régalent, mais par pour longtemps puisqu’un penalty est sifflé contre eux pendant les arrêts de jeu de cette première mi-temps. Appiah se concentre et donne l’avantage au « Black Star ».

Le Ghana remporte son 2e match

A la reprise, les Ghanéens laissent les Américains qui procèdent dès lors par de grandes passes qui sautent le milieu de terrain. Le sentiment général à ce moment-là, c’est qu’un but est possible d’un côté comme de l’autre. Le « Black Star » est à un quart d’heure d’une historique qualification pour les huitièmes de finale. Les Américains alignent encore quelques accélérations, mais elles ne sont plus foudroyantes. Le moteur américain s’essouffle un peu comme si les effets du fast food venaient de s’estomper définitivement. Solides, solidaires et inspirés jusqu’au bout, les Ghanéens exultent au coup de sifflet final. Ils l’ont fait. Et l’histoire ne nous dit pas s'ils mangent du kom en Allemagne. Car en face, il y aura bientôt de la feijoada brésilienne.





par Dave Wilson

Article publié le 22/06/2006Dernière mise à jour le 22/06/2006 à TU









http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44538.asp
Citation:
La FIFA n'a pas donné d'argent aux joueurs togolais


La FIFA a démenti avoir offert une garantie de participation au versement des primes réclamées par les joueurs, comme cela avait pu être interprété dans un premier temps dimanche:"Avec le million pour la préparation et les deux millions par match joué, la fédération togolaise va recevoir sept millions de francs suisses", a précisé la FIFA. L'interlocuteur naturel et unique de la FIFA ce sont les associations, pas les joueurs.
(7 millions de francs suisses = environ 3 milliards de francs CFA)




http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44532.asp

Citation:
Blatter: on a volé la Côte d'Ivoire


Interrogé sur l'arbitrage, très sujet à caution - sinon à cartons! - depuis le début de la compétition, le Président Blatter a rappelé que la "video n'est pas la solution idéale". Arrêter le match pour juger une action litigieuse avec la video, il y est toujours hostile. En revanche il est favorable à la solution avec puce électronique qui dirait si le ballon est ou non rentré dans le but. Expérience testée lors du championnat du monde des moins de 17 ans en septembre dernier au Pérou et qui n'a pas été totalement concluante. le système n'est pas tout à fait au point.
Joseph Blatter a renvoyé les Français dans les cordes après la non validation du but inscrit par Patrick Vieira contre la Corée du Sud et le concert de protestations qu'elle a suscité. La règle est d'accepter les décisions de l'arbitre. En revanche, s'il est un pays qui peut se sentir frustré, c'est la Côte d'Ivoire. "Contre les Pays-Bas, on lui a volé un penalty".




[20/06/2006

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GUIDILOU
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MessagePosté le: Ven 23 Juin 2006 18:15    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=1287&PHPSESSID=a3045485be3a0e82aa9fc2d4e3404906

Citation:
Togo-France un suspense d'Eperviers : Logique sportive contre logique francafricaine
23/06/2006


L’équipe de France qui affronte les Togolais pour se qualifier ou sortir honteuse au premier tour de la plus prestigieuse compétition internationale est en proie au doute, et à la limite du désamour populaire même si beaucoup veulent encore croire en un sursaut des Bleus.



Equipe décevante sur le terrain, comme le disait un certain Edson Arantes Donascimento, elle n’a malgré ses stars de publicité et ses vedettes de grands clubs donné aucun signe d’un groupe compact capable de prendre les choses en main, alourdie par le poids de l’âge -la moyenne d’âge la plus élevée de la coupe du monde- et la lassitude évidente de son meneur de jeu, en sus d’un climat à l’évidence délétère entre joueurs, staff, médias, fédération, ...



Pourtant le match qui va être disputé contre le «petit poucet» dont beaucoup rigolaient en début de compétition est celui de la dernière chance. Ou de l’humiliation. Ou d’un probable énorme manque à gagner pour les investissements des sponsors en tous genres qui ont trouvé dans le onze de France le meilleur présentoir commercial à exposition mondiale pour leurs bibelots.



Surtout, pour un pays très attaché à un prestige national qu’il est souvent le seul à s’imaginer aussi important, le traumatisme de l’élimination sans gloire au premier tour de la coupe du monde 2002, battu par l’ancienne colonie sénégalaise pourrait se répéter et enrayer l’esquive possible d’un accident de parcours. Même si des similitudes apparaissent déjà par rapport à la défaite contre les Lions de la Terranga en l’absence de Zinedine Zidane et l’obligation de gagner le dernier match avec deux buts de différence pour obtenir une qualification poussive, on préfère éloigner le spectre du retour à la case départ dès le premier tour. On veut ne pas envisager le fait que le Togo qui a perdu ses deux premiers matchs sans être trop éloigné du niveau de ses adversaires, volé d’un penalty de surcroît, pourrait suivre l’exemple angolais amené par son unique entraîneur africain, sortir en sauvant l’honneur, un point en poche.



L’honneur des Togolais, sportivement parlant c’est bien ce que les Eperviers auront à défendre après avoir couvert le continent de ridicule avec les éternels problèmes de malversations, de primes, d’African Mic-Mac à la camerouno-nigériane -pour citer les experts. Une saine émulation devrait doper le représentant africain, voisin d’un Ghana étincelant qualifié pour les huitièmes de finale pour sa première participation en coupe du monde, fait rare prouvant si ce n’est que son or footballistique ne ternit guère, du moins que la valeur ne s’embarrasse pas du nombre de participations à la grande épreuve



La déception ivoirienne, dont le plus grand joueur de football de tous les temps Pelé affirmait que c’était l’équipe qui l’avait le plus impressionné faisant jeu égal contre deux grandes équipes et n’échouant que par manque de chance, pourrait stimuler les Eperviers. Les éléphants déjà éliminés ont gagné leur ultime match ramenant à leur peuple et à l’Afrique trois points de victoire et le prix de l’apprentissage. Les motivations sportives et la fierté nationale, africaine devraient donner des ailes aux Eperviers contre un coq gaulois malade de l’image de soi qu’il s’est construite en dépit de résultats historiquement moyens, parenthèse faite de trois grandes compétitions en 1984, 1998 et 2000.



Seulement le Togo et la France ne sont pas d’abord deux équipes mais bien deux pays. Le premier ancienne colonie dépendant du second, et surtout un des reliquats les plus détestables d’une influence malsaine des excroissances françaises en Afrique. Ce pays récemment transformé en dynastie Gnassingbé avec l’aide juridique, logistique, politique, économique de la France, plus précisément des dirigeants français en charge du système maffieux de pillage du continent nommé la Francafrique, est un diplodocus des temps de la colonie. Siège régional des basses manœuvres post-coloniales, c’est un des rares pays que la France a soutenu officiellement contre l’Union européenne alors que le président militaire faisait tirer en plein jour et à balles réelles sur des citoyens sans armes, enlevait et molestait un premier ministre issu d’une conférence nationale appuyée par la «communauté internationale». Le dictateur de la pire espèce de cette nation avait d’ailleurs reçu, pour hauts faits démocratiques, le soutien explicite du démocrate socialiste … Michel Rocard ! Et une amitié de père en fils jamais démentie avec le président Chirac.



France-Togo est donc tout ce qu’il y a de moins sportif, nous parlons de ces pays où la France a eu à s’occuper des fins de mois difficiles, contre phosphates et consorts bien sûr. Nous parlons aussi et surtout d’une conjoncture française où président et premier ministre au fond du trou dans une opinion qui n’attend que leur sortie au prochain tour de compétition électorale, ont misé sur la longueur de la coupe du monde pour faire avaler quelques couleuvres aux citoyens. Au minimum se faire oublier. Pour le premier ministre qui ajusté sa stratégie à un soutien un peu envahissant des Bleus, empilant les métaphores sportives les unes sur les autres, le ratage de cette communication « Mondial » pourrait précipiter une chute qu’il se montre incapable d’enrayer.



Le Togo se trouve donc à arbitrer en quelque sorte l’élection présidentielle de 2007, et en particulier à jouer dans les jambes de la star plutôt discrète sur le terrain et stupidement irrévérencieuse à ses heures Adebayor, le destin politique de ses parrains. C’est Faure ! De là à supputer que l’opposant N°1 de l’intérieur, patron de l‘UMP pourrait, nuitamment, clearstreamement, approcher les amateurs et anonymes togolais, pour contrecarrer les espèces sonnantes venant de la primature et de l’Elysée via la DGSE et le général Rondot, il n’y a qu’un tacle.


Agni Blé

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GUIDILOU
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MessagePosté le: Sam 24 Juin 2006 08:06    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-669420,36-787581@51-737002,0.html

Citation:
Vieira ressuscite les Bleus pour battre le Togo (2-0)
LEMONDE.FR | 23.06.06 | 23h30 • Mis à jour le 24.06.06 | 08h41
Patrick Vieira, qui vient d'inscrire le premier but des Bleus, est félicité par ses partenaires lors du match Togo - France (0-2), le 23 juin 2006 à Cologne.

AFP/JUERGEN SCHWARZ


Dernier match du groupe G, ce France-Togo a pris au vu des derniers résultats des Bleus une importance primordiale. En clair, les hommes de Raymond Domenech sont face à leur destin, et dans l'obligation de gagner cette rencontre par au moins deux buts d'écart pour assurer leur qualification en huitièmes de finale. Un deuxième échec au premier tour serait, selon Patrick Vieira "pire qu'en 2002", et ferait de la France le seul pays détenteur d'un titre de champion du monde à être éliminé deux fois de suite à ce stade de la compétition.

Les Togolais jouent également gros. Non plus une qualification qui leur a échappé lors de leur deuxième défaite contre la Suisse, mais leur honneur. Soucieux de sortir la tête haute de leur premier Mondial, les partenaires d'Emmanuel Adebayor ont l'esprit libéré et c'est bien la première fois que ça leur arrive depuis leur arrivée en Allemagne. Cette absence d'enjeu constitue même le point fort des Africains, d'autant plus au moment de rencontrer une équipe française crispée à la recherche d'un match référence.

Réorganisés en 4-4-2 avec Ribéry et Malouda en milieux excentrés suite à la suspension de Zidane, les Bleus engagent le match pied au plancher. En imposant un fort pressing, la France confisque le ballon et se montre dangereuse sur un tir hors cadre de Trezeguet (3e minute), qui oublie Henry mieux placé, et une tête du même Trezeguet, détournée par le portier Agassa (6e).

Sur le corner qui suit, les Togolais se lancent dans un contre éclair, qu'Adebayor ne peut conclure correctement. La rencontre se joue sur un rythme très élevé, et le cuir vole d'un but à l'autre. Le virevoltant Mohammed Kader Touré teste Barthez sur un centre tendu que le portier français boxe des deux poings devant la menace Adebayor (8e).

A la 13e minute de jeu, une belle action collective envoie Ribéry seul dans la surface, mais le jeune français préfère servir Trezeguet plutôt que de tenter sa chance. L'attaquant marque le but, qui est refusé justement pour un léger hors jeu. Les vagues bleues déferlent sur le but d'Agassa : frappe de Malouda (14e), puis d'Henry à côté (15e), et pointu de Ribéry que le portier adverse peut bloquer.

La formation togolaise semble étouffée par le positionnement très haut des Bleus, qui malgré leurs occasions ne parviennent pas à ouvrir le score. Trezeguet est idéalement servi par Ribéry dans la surface, mais l'avant centre écrase sa frappe (21e). C'est ensuite Silvestre qui tire sur Agassa... Le dernier rempart togolais est parti pour un grand match, il semble sûr dans ses prises de balles et toujours bien placé. Son partenaire Salifou est lui aussi en bonne position pour frapper sur Barthez (27e), ce qui témoigne de la belle volonté offensive des Éperviers.

La France affiche également beaucoup de vivacité dans son jeu, mais manque cruellement de réalisme. Ribéry rate encore une occasion énorme, seul face au but, en tirant au dessus (27e). Le temps passe, et la crispation est grandissante dans les rangs français. Malouda allume un beau missile des 25 mètres, qu'Agassa détourne encore avant que Trezeguet ne soit signalé hors jeu sur sa reprise (38e).

Malgré l'énergie d'un Ribéry, les accélérations d'un Henry, les Bleus butent encore et toujours sur le bloc togolais à mesure que l'horloge tourne. Sur un énième centre de Malouda, le capitaine Abalo sauve son équipe en enlevant la balle sur la tête d'Henry... juste avant que l'arbitre ne siffle la pause sur ce score frustrant de 0 à 0.


Le début de la seconde période est plus poussif pour les Français. Ce sont même les Togolais qui appuie sur l'accélérateur et Adebayor, finalement sifflé hors jeu, bute sur Barthez dans la surface après un beau service de Touré. Ce dernier met la défense française en désordre par ses dribbles, mais son tir est au dessus (50e). Deux minutes plus tard, Ribéry passe encore à côté sur une occasion en or et on se dit que les Bleus ne marqueront jamais. Une talonnade d'Henry décale Malouda qui centre en retrait pour Ribéry, qui arrive lancé. L'action est parfaite, mais le milieu offensif envoie sa frappe dans les nuages (52e).

La délivrance viendra du capitaine Patrick Vieira. Très malheureux dans ses frappes lors des deux premières rencontres, le grand milieu de terrain des Bleus cadre enfin sa tentative sur un bon service de Ribéry. Et ça fait mouche. La frappe enroulée de Vieira trompe Agassa et libère les Bleus (1-0, 54e). La joie des Bleus témoigne de leur crispation sur ce match décisif.

Patrick Vieira fête dignement ses 30 ans, et remet ça quelques minutes plus tard. Sur un centre de Sagnol, Vieira dévie vers Henry. Le contrôle est bon, Henry déborde son défenseur sur un pas et fusille Agassa du point de penalty (2-0, 60e). Les deux buts nécessaires à la qualification sont marqués, les supporters français chantent, les Bleus et Raymond Domenech respirent...

Les Togolais ont fini par craquer, mais ils ne renoncent pas à marquer un but pour l'honneur. En passant ainsi à l'offensive, les Éperviers laissent des espaces, que dévorent Ribéry et Malouda. Mais les centres des deux accélérateurs de jeu ne trouvent pas preneurs dans la surface adverse (66e). Auteur d'un match énorme, Vieira délivre une passe lumineuse vers Trezeguet, qui manque de vivacité pour devancer la sortie d'Agassa (67e). L'avant centre des Bleus, souvent placé mais jamais gagnant, manque encore de réussite sur une reprise de volée mal négociée (71e).

Raymond Domenech profite de la fin de match pour faire rafraichir ses troupes en remplaçant Malouda par Wiltord, Ribéry par Govou, puis Vieira par Alou Diarra. Le capitaine des Bleus aura réalisé un match plein, délivrant son équipe par son but et sa passe décisive. Et Vieira n'a pas seulement pallier l'absence de Zidane en prenant le brassard, il a également pris énormément de responsabilités dans l'organisation et l'orientation du jeu.

Les Éperviers tenteront le coup jusqu'au bout, sans parvenir à réduire le score. Le coup de sifflet final envoie donc l'équipe de France en huitièmes de finale au bout d'un match tendu en première mi-temps, maîtrisé en seconde (2-0). Face à des Togolais solides, grâce notamment au grand match du portier Agassa, les Bleus s'évitent l'humiliation d'une nouvelle élimination. Avec la victoire de la Suisse contre la Corée du Sud (2-0), la France termine à la deuxième place du groupe G, et s'offre un huitième de finale prometteur contre une flamboyante équipe d'Espagne (mardi 27 juin, 21 heures).




Erwan Le Duc



http://www.lefigaro.fr/france/20060624.WWW000000003_la_france_quand_meme.html



Citation:
La France, quand même…
De l'un de nos envoyés spéciaux à Cologne, DOMINIQUE PAGNOUD
24 juin 2006, (Rubrique France) L’amour-propre des Bleus, conscients d’avoir hérité d’un groupe faible, enfin suscité un sentiment de révolte. Qualifiés en huitièmes de finale, les Tricolores rencontreront l’Espagne.




L’ÉQUIPE de France n’a pas tremblé face à la bien modeste équipe du Togo. Vexés par les critiques logiques, consécutives à leurs faibles prestations inaugurant leur parcours dans le Mondial, les Bleus ont enfin réagi. Leur qualification in extremis aux huitièmes de finale leur permet de survivre en attendant une nouvelle aventure qu’on espère facilitée par les effets bénéfiques de leur passage par les cimes de Tignes. Les bienfaits de l’altitude vont, peut-être, valoir aux Tricolores de retrouver l’indispensable fraîcheur nécessaire en troisième semaine. D’offrir enfin un visage plus conquérant.

Que les Tricolores poursuivent cette escalade serait souhaitable si l’on se fie au classement Fifa qui était le leur à l’occasion du tirage au sort des groupes du mondial, le 9 décembre dernier à Leipzig. Ils étaient classés huitièmes. Ainsi pour répondre exactement à la concordance des valeurs, ils doivent désormais atteindre les quarts de finale programmés le 30 juin ou le 1er juillet. Sortir plus tôt serait indigne de leurs ambitions, aller plus loin ressemblerait à une bonne surprise. Leur impératif doit demeurer humble. On leur conseille surtout ne plus penser de façon présomptueuse au 9 juillet, date de la finale, mais à celle correspondant à chaque rendez- vous avec leur adversaire ponctuel.

Viera capitaine courageux

La meilleure façon de se libérer de la pression. Celle, qui pesait sur leurs épaules, hier, fut énorme. La France les attendait au coin du bois. Capitaine courageux, Vieira en amélioration physique, en avait cerné le danger. «Une élimination ce vendredi serait encore plus mal ressentie qu’il y a quatre ans. Nous avons tous éprouvé, cette fois, le bonheur de disposer d’un mois de répit. »

Avec un clin d’œil pour son ex-partenaire d’Arsenal, Thierry Henry, finaliste de la Ligue des Champions le 17 mai avant d’attaquer le mondial le 13 juin. Cette récupération prolongée, ajoutée à une concentration axée sur eux-mêmes, et non plus sur les médias, a condamné... positivement les sélectionnés à une obligation de résultats. «Donc, pas de doute une élimination serait pire qu’en 2002 ! » avait répété avant la rencontre capitale Vieira, qui fêta, heureux, ses trente ans, le jour de la qualification.

La lucidité de Vieira et de ses partenaires-cadres, privés hier de Zinédine Zidane lors d’un match dont le résultat va contraindre Domenech à résoudre un dilemme (réincorporer le Madrilène ou continuer de s’en priver ? On penche pour la première proposition), a permis de franchir un pallier. Les Bleus étaient conscients de jouer leur va tout face à l’opposition préjugée la plus faible du groupe. Leur réaction conditionnée par un orgueil d’ex-champions, pas complètement éteint, fut saine. Elle les autorisa à franchir l’obstacle africain. Sûrs de posséder une défense solide, base indispensable à tout espoir de conquête, les Tricolores ont produit du jeu s’articulant autour de deux véritables attaquants. La moindre des choses : battus ou simplement tenus en échec par les Eperviers, qu’auraient-ils pu proposer comme opposition à des rivaux tels l’Espagne, le Ghana ou le Brésil, l’Italie, ou l’Argentine voire l’Allemagne ?

Un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus

Avec cette qualification, l’impact psychologique peut décupler les forces physiques, souvent décriées, des protégés de Domenech. L’entraîneur, qui n’a jamais cessé de parler de victoire grâce au groupe des vingt-trois, va pouvoir s’appuyer sur le fameux roulement. A l’exception de Sidney Govou, jamais prévenu de l’éventualité d’un remplacement de dernière minute avant son départ en vacances, donc en méforme, et qui ne devrait pas être concerné par le turn over.

Mais qu’importe, c’est un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus. Avec une motivation différente, l’envie de refaire ami-ami avec la majorité des Français qui voyaient en eux, avant leur départ outre- Rhin – à travers des sondages successifs – des quarts, voire, des demi-finalistes potentiels. Les joueurs hexagonaux se retrouvent désormais parmi l’élite, condamnés à franchir, un à un les écueils.

Quel que soit le contenu de leurs matches initiaux, il leur faudra continuer à témoigner, de réalisme, finalité de leur sport. Puisqu’il semble révolu le temps où ils régalaient leurs supporters en leur offrant du footballchampagne il faut savoir se contenter de simples succès. En montant dans la hiérarchie, le succès sera toujours qualifié de prestigieux. Avec, pourquoi pas cette fois, des arbitres plus près de l’action, accordant un penalty pour une main ou entérinant un but quand le ballon franchit la ligne de but. Alors seule la victoire sera belle.


L’amour-propre des Bleus, conscients d’avoir hérité d’un groupe faible, enfin suscité un sentiment de révolte. Qualifiés en huitièmes de finale, les Tricolores rencontreront l’Espagne.




L’ÉQUIPE de France n’a pas tremblé face à la bien modeste équipe du Togo. Vexés par les critiques logiques, consécutives à leurs faibles prestations inaugurant leur parcours dans le Mondial, les Bleus ont enfin réagi. Leur qualification in extremis aux huitièmes de finale leur permet de survivre en attendant une nouvelle aventure qu’on espère facilitée par les effets bénéfiques de leur passage par les cimes de Tignes. Les bienfaits de l’altitude vont, peut-être, valoir aux Tricolores de retrouver l’indispensable fraîcheur nécessaire en troisième semaine. D’offrir enfin un visage plus conquérant.

Que les Tricolores poursuivent cette escalade serait souhaitable si l’on se fie au classement Fifa qui était le leur à l’occasion du tirage au sort des groupes du mondial, le 9 décembre dernier à Leipzig. Ils étaient classés huitièmes. Ainsi pour répondre exactement à la concordance des valeurs, ils doivent désormais atteindre les quarts de finale programmés le 30 juin ou le 1er juillet. Sortir plus tôt serait indigne de leurs ambitions, aller plus loin ressemblerait à une bonne surprise. Leur impératif doit demeurer humble. On leur conseille surtout ne plus penser de façon présomptueuse au 9 juillet, date de la finale, mais à celle correspondant à chaque rendez- vous avec leur adversaire ponctuel.

Viera capitaine courageux

La meilleure façon de se libérer de la pression. Celle, qui pesait sur leurs épaules, hier, fut énorme. La France les attendait au coin du bois. Capitaine courageux, Vieira en amélioration physique, en avait cerné le danger. «Une élimination ce vendredi serait encore plus mal ressentie qu’il y a quatre ans. Nous avons tous éprouvé, cette fois, le bonheur de disposer d’un mois de répit. »

Avec un clin d’œil pour son ex-partenaire d’Arsenal, Thierry Henry, finaliste de la Ligue des Champions le 17 mai avant d’attaquer le mondial le 13 juin. Cette récupération prolongée, ajoutée à une concentration axée sur eux-mêmes, et non plus sur les médias, a condamné... positivement les sélectionnés à une obligation de résultats. «Donc, pas de doute une élimination serait pire qu’en 2002 ! » avait répété avant la rencontre capitale Vieira, qui fêta, heureux, ses trente ans, le jour de la qualification.

La lucidité de Vieira et de ses partenaires-cadres, privés hier de Zinédine Zidane lors d’un match dont le résultat va contraindre Domenech à résoudre un dilemme (réincorporer le Madrilène ou continuer de s’en priver ? On penche pour la première proposition), a permis de franchir un pallier. Les Bleus étaient conscients de jouer leur va tout face à l’opposition préjugée la plus faible du groupe. Leur réaction conditionnée par un orgueil d’ex-champions, pas complètement éteint, fut saine. Elle les autorisa à franchir l’obstacle africain. Sûrs de posséder une défense solide, base indispensable à tout espoir de conquête, les Tricolores ont produit du jeu s’articulant autour de deux véritables attaquants. La moindre des choses : battus ou simplement tenus en échec par les Eperviers, qu’auraient-ils pu proposer comme opposition à des rivaux tels l’Espagne, le Ghana ou le Brésil, l’Italie, ou l’Argentine voire l’Allemagne ?

Un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus

Avec cette qualification, l’impact psychologique peut décupler les forces physiques, souvent décriées, des protégés de Domenech. L’entraîneur, qui n’a jamais cessé de parler de victoire grâce au groupe des vingt-trois, va pouvoir s’appuyer sur le fameux roulement. A l’exception de Sidney Govou, jamais prévenu de l’éventualité d’un remplacement de dernière minute avant son départ en vacances, donc en méforme, et qui ne devrait pas être concerné par le turn over.

Mais qu’importe, c’est un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus. Avec une motivation différente, l’envie de refaire ami-ami avec la majorité des Français qui voyaient en eux, avant leur départ outre- Rhin – à travers des sondages successifs – des quarts, voire, des demi-finalistes potentiels. Les joueurs hexagonaux se retrouvent désormais parmi l’élite, condamnés à franchir, un à un les écueils.

Quel que soit le contenu de leurs matches initiaux, il leur faudra continuer à témoigner, de réalisme, finalité de leur sport. Puisqu’il semble révolu le temps où ils régalaient leurs supporters en leur offrant du footballchampagne il faut savoir se contenter de simples succès. En montant dans la hiérarchie, le succès sera toujours qualifié de prestigieux. Avec, pourquoi pas cette fois, des arbitres plus près de l’action, accordant un penalty pour une main ou entérinant un but quand le ballon franchit la ligne de but. Alors seule la victoire sera belle.


L’amour-propre des Bleus, conscients d’avoir hérité d’un groupe faible, enfin suscité un sentiment de révolte. Qualifiés en huitièmes de finale, les Tricolores rencontreront l’Espagne.




L’ÉQUIPE de France n’a pas tremblé face à la bien modeste équipe du Togo. Vexés par les critiques logiques, consécutives à leurs faibles prestations inaugurant leur parcours dans le Mondial, les Bleus ont enfin réagi. Leur qualification in extremis aux huitièmes de finale leur permet de survivre en attendant une nouvelle aventure qu’on espère facilitée par les effets bénéfiques de leur passage par les cimes de Tignes. Les bienfaits de l’altitude vont, peut-être, valoir aux Tricolores de retrouver l’indispensable fraîcheur nécessaire en troisième semaine. D’offrir enfin un visage plus conquérant.

Que les Tricolores poursuivent cette escalade serait souhaitable si l’on se fie au classement Fifa qui était le leur à l’occasion du tirage au sort des groupes du mondial, le 9 décembre dernier à Leipzig. Ils étaient classés huitièmes. Ainsi pour répondre exactement à la concordance des valeurs, ils doivent désormais atteindre les quarts de finale programmés le 30 juin ou le 1er juillet. Sortir plus tôt serait indigne de leurs ambitions, aller plus loin ressemblerait à une bonne surprise. Leur impératif doit demeurer humble. On leur conseille surtout ne plus penser de façon présomptueuse au 9 juillet, date de la finale, mais à celle correspondant à chaque rendez- vous avec leur adversaire ponctuel.

Viera capitaine courageux

La meilleure façon de se libérer de la pression. Celle, qui pesait sur leurs épaules, hier, fut énorme. La France les attendait au coin du bois. Capitaine courageux, Vieira en amélioration physique, en avait cerné le danger. «Une élimination ce vendredi serait encore plus mal ressentie qu’il y a quatre ans. Nous avons tous éprouvé, cette fois, le bonheur de disposer d’un mois de répit. »

Avec un clin d’œil pour son ex-partenaire d’Arsenal, Thierry Henry, finaliste de la Ligue des Champions le 17 mai avant d’attaquer le mondial le 13 juin. Cette récupération prolongée, ajoutée à une concentration axée sur eux-mêmes, et non plus sur les médias, a condamné... positivement les sélectionnés à une obligation de résultats. «Donc, pas de doute une élimination serait pire qu’en 2002 ! » avait répété avant la rencontre capitale Vieira, qui fêta, heureux, ses trente ans, le jour de la qualification.

La lucidité de Vieira et de ses partenaires-cadres, privés hier de Zinédine Zidane lors d’un match dont le résultat va contraindre Domenech à résoudre un dilemme (réincorporer le Madrilène ou continuer de s’en priver ? On penche pour la première proposition), a permis de franchir un pallier. Les Bleus étaient conscients de jouer leur va tout face à l’opposition préjugée la plus faible du groupe. Leur réaction conditionnée par un orgueil d’ex-champions, pas complètement éteint, fut saine. Elle les autorisa à franchir l’obstacle africain. Sûrs de posséder une défense solide, base indispensable à tout espoir de conquête, les Tricolores ont produit du jeu s’articulant autour de deux véritables attaquants. La moindre des choses : battus ou simplement tenus en échec par les Eperviers, qu’auraient-ils pu proposer comme opposition à des rivaux tels l’Espagne, le Ghana ou le Brésil, l’Italie, ou l’Argentine voire l’Allemagne ?

Un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus

Avec cette qualification, l’impact psychologique peut décupler les forces physiques, souvent décriées, des protégés de Domenech. L’entraîneur, qui n’a jamais cessé de parler de victoire grâce au groupe des vingt-trois, va pouvoir s’appuyer sur le fameux roulement. A l’exception de Sidney Govou, jamais prévenu de l’éventualité d’un remplacement de dernière minute avant son départ en vacances, donc en méforme, et qui ne devrait pas être concerné par le turn over.

Mais qu’importe, c’est un nouveau Mondial qui commence pour les Bleus. Avec une motivation différente, l’envie de refaire ami-ami avec la majorité des Français qui voyaient en eux, avant leur départ outre- Rhin – à travers des sondages successifs – des quarts, voire, des demi-finalistes potentiels. Les joueurs hexagonaux se retrouvent désormais parmi l’élite, condamnés à franchir, un à un les écueils.

Quel que soit le contenu de leurs matches initiaux, il leur faudra continuer à témoigner, de réalisme, finalité de leur sport. Puisqu’il semble révolu le temps où ils régalaient leurs supporters en leur offrant du footballchampagne il faut savoir se contenter de simples succès. En montant dans la hiérarchie, le succès sera toujours qualifié de prestigieux. Avec, pourquoi pas cette fois, des arbitres plus près de l’action, accordant un penalty pour une main ou entérinant un but quand le ballon franchit la ligne de but. Alors seule la victoire sera belle.





http://sports.lefigaro.fr/article_football__il_faut_savourer__9456.html




«
Citation:
Il faut savourer»




Photo : Reuters
Football, Coupe du Monde 2006 - Vu des coulisses, Interview
Guillaume Loisy, Sport24.com

Satisfait du jeu produit contre le Togo (2-0) vendredi, Thierry Henry est soulagé après la qualification des Bleus pour les huitièmes de finale du Mondial. Interview


Notre envoyé spécial à Cologne

Sport24.com : Thierry, quel sentiment prédomine après cette qualification, la joie ou le soulagement ?
Thierry Henry : Les deux. La joie et le soulagement d’avoir gagné et de s’être qualifié. Mais je suis aussi content pour Patrick qui a fait un match extraordinaire le jour de son anniversaire, pour Zizou, pour la France, pour le public. Pour vous aussi les journalistes car vous n’aviez sûrement pas envie de rentrer. Personne ne voulait rentrer. Il faut savourer la qualification. Surtout après ce qui s’est passé contre la Suisse et la Corée du Sud. On a retardé l’échéance mais on est en huitièmes.

Sport24.com : Pensez-vous que cette victoire va lancer l’équipe de France dans ce Mondial ?
Thierry Henry : J’espère. Cela faisait très longtemps qu’on n’avait pas vu l’équipe de France se créer autant d’occasions. On a joué des matches contre des équipes moins fortes que nous au classement FIFA pendant les éliminatoires et durant lesquels on n’avait pas eu beaucoup d’occasions, comme face aux Iles Féroé. Face au Togo, on a su créer du jeu.

Sport24.com : Qu’est ce qui a fait la différence face aux Togolais ?
Thierry Henry : On a tout fait pour trouver la faille en première mi-temps, notamment en passant par les côtés. Je crois d’ailleurs que c’est ce que nous devons faire pour être dangereux. Malheureusement parfois il y a des jours sans. David aurait pu mettre trois ou quatre buts en première mi-temps, Franck deux. Mais le plus important, c’est qu’on n’a pas baissé la tête et on a continué à jouer au ballon. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas créé autant d’occasions dans un match.

Sport24.com : Avez-vous douté avant le premier but de Patrick Vieira ?
Thierry Henry : En voyant Agassa sortir tous les ballons, tu te dis : est-ce qu’il va tout sortir jusqu’à la fin du match ? Mais on est resté confiant, Pat a montré la voie le jour de son anniversaire. Il devait le faire car ce n’est pas évident d’être né le même jour que Zizou. Il fallait donc qu’il marque pour qu’on se rappelle que c’était aussi le sien (Rires).

Sport24.com : Avez-vous été surpris par cette équipe togolaise ?
Thierry Henry : Ce n’était pas la même équipe que celle qui a perdu contre la Suisse. Ce soir, je l’ai vu superbement bien jouer. Nous on s’est créé beaucoup d’occasions par le jeu. Le score aurait pu être un peu plus sévère pour eux. A 2-0, on était bien car on était qualifié donc on avait un peu les fesses entre deux chaises.... On attendait patiemment la fin du match.

Sport24.com : Finir premiers ou deuxièmes du groupe a-t-il son importance selon vous ?
Thierry Henry : Peu importe. Personnellement je ne sais pas ce qui est le mieux : jouer l’Espagne ou l’Ukraine ? On a vu les Espagnols battre les Ukrainiens 4-0 mais l’Ukraine est une équipe qui n’est pas évidente à jouer car elle ne sort pas trop au contraire de l’Espagne.

Sport24.com : Le public a répondu présent ce soir. Cela a dû vous faire plaisir, non ?
Thierry Henry : Oui. Il y a une harmonie entre les supporters et les joueurs. Tout le monde a répondu présent, dans les tribunes comme sur la pelouse.





http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=22381

Citation:
samedi 24 juin 2006, mis à jour à 09:41

Mondial: l'aventure continue pour les Bleus
Reuters
La France a tremblé mais elle a provisoirement tenu son rang, accédant aux huitièmes de finale du Mondial, stade de la compétition où elle espère que les cartes seront redistribuées.

L'aventure se poursuit pour l'équipe de Raymond Domenech avec un huitième de finale qui s'annonce explosif face à l'Espagne, nation contre laquelle les Français n'ont jamais perdu en compétition officielle.

Pourtant, avant de songer au défi qui les attend mardi soir à Hanovre, les Français peuvent s'estimer comme des presque miraculés après leur victoire 2-0 sur le Togo vendredi à Cologne.

Le soulagement était si grand que le ministre des Sports et le président de la FFF sont venus abondamment s'exprimer sur une qualification qui a évité un drame national.

"Il fallait que l'on sorte de cette poule terrible. Maintenant, je suis heureux pour eux", a commenté Jean-François Lamour, habitué des joutes sportives.

Le ministre a tenu à préciser que le chef de l'Etat, Jacques Chirac, prenait la peine de "suivre la situation".

"On se sent heureux parce qu'on l'on n'avait pas envie que cela se termine au premier tour", a jugé Lilian Thuram qui a honoré vendredi sa 117e sélection.

"On se sent heureux parce que cette victoire doit rendre heureux pas mal de gens. Tous ceux qui sont venus nous voir devant l'hôtel et ceux qui sont restés à attendre pendant des heures.

"Je comprends mieux pourquoi nous avons gagné la Coupe du monde en France. Cela vous porte avant un match. C'est vraiment magnifique", a-t-il conclu.

Une élimination au premier tour aurait inévitablement ranimé les fantômes du passé et 2002 serait revenu frapper en plein visage les héros d'hier.

Sortir deuxième d'un groupe dans lequel figurent la Suisse, la Corée du Sud et le Togo ne peut pourtant pas être considéré comme glorieux.

Surtout à un moment où les autres nations commencent à affirmer avec insistance leurs prétentions sur cette Coupe du monde.

TOUT PEUT ARRIVER

A l'heure des bilans intermédiaires, la France, en retard sur tous ses temps de passage, est (outre le Mexique) la tête de série qui s'est qualifiée avec le plus de peine.

Les Bleus n'ont aucune explication à faire valoir pour les déceptions ou les faux-pas qui ont rythmé leur parcours jusqu'à présent.

Domenech a brièvement tenté de mettre en cause l'arbitrage qui a défavorisé la France et qui a avantagé la Suisse, mais cela ne peut suffire.

Une grande équipe dépasse toujours les hasards d'un match.

Le moment de soulagement passé, Domenech va devoir s'atteler de nouveau à la tâche avec un casse-tête supplémentaire à résoudre: Zinedine Zidane doit-il jouer mardi contre les Espagnols ?

Etrange paradoxe, les Français se sont qualifiés sans lui et sa présence contre la Suisse puis contre la Corée ne fut pas décisive.

Pourtant le Madrilène joue bien et il apporte encore, par instants, cette touche de magie qui a fait sa légende et l'a placé au panthéon des joueurs français.

Interrogé sur cette question, Domenech a louvoyé vendredi, se réfugiant derrière son "groupe des 23" et le truisme qu'une Coupe du monde ne se gagne pas seulement avec 11 joueurs.

L'intéressé, cantonné aux vestiaires en raison de sa suspension vendredi, a démontré que l'envie d'achever sa carrière en beauté ressortait d'une volonté profonde.

Quoi qu'en dise Domenech, "Zizou" devrait être présent le 27 juin.

Parce qu'après 12 années au service de la France et après lui avoir offert sa première Coupe du monde, il éprouve l'envie légitime de tirer une révérence à sa manière et non en suivant l'idée d'un sélectionneur.

Ce retour probable signifie que les options stratégiques vont devoir être amendées et que de nouveaux changements seront opérés pour les huitièmes de finale.

"J'ai vu Zidane. Il était heureux à l'idée de rencontrer l'Espagne. Je ne sais pas pourquoi", a commenté, en plaisantant, Jean-Pierre Escalettes, patron de la FFF, présent au match.

Le mot de la fin (provisoire) appartient peut-être au plus énigmatique des "cadres" de l'équipe de France, Fabien Barthez: "Maintenant, tout peut arriver", a-t-il dit, sachant que le pire a été évité.




http://www.liberation.fr/page.php?Article=392788


Citation:
Groupe G

Les Bleus débutent
Fébrile en première mi-temps, la France s'impose finalement 2-0 face au Togo et se qualifie pour les huitièmes de finale.

par Grégory SCHNEIDER
QUOTIDIEN : samedi 24 juin 2006

A Cologne France 2-0 Togo



Les Bleus disputeront les 8e de finale du Mondial allemand. Ça se passera mardi à Hanovre, ça sera contre l'Espagne et on imagine ça coton. Mais, pour avoir battu le Togo (2-0), hier soir à Cologne, au terme d'un match où ils n'ont pas fait semblant de se livrer, ils sont en vie. On avait peur pour eux. On n'était pas les seuls. Vendredi, vers midi, les gargouilles de la cathédrale de Cologne ­ classée à l'Unesco, c'est le monument le plus visité d'Allemagne ­ ont vu débarquer des hordes de supporters tricolores floqués «Zidane», allumant fébrilement des bougies pour une cause que l'on devinait sans peine. «Seigneur, faites quelque chose pour eux.» Le France-Togo d'hier soir laissait entrevoir un moment tragique : la sortie par la toute petite porte de la génération Zidane, la retraite sportive d'une génération fourbue. Sur les vitraux de la partie supérieure du coeur de la cathédrale : les 24 rois de Judée et les 24 Vieillards de l'Apocalypse.

Sur le même sujet
Le supporteur bleu voyage mal
Immanquable. L'équipe de France a donc effacé les signes. Déjà, les Togolais ne cassaient pas trois pattes à un canard, surtout au milieu. Ensuite, Patrick Vieira fut grand. Enfin, les Bleus se sont livrés. D'entrée de jeu, ils sont les premiers sur le ballon : des centres, de l'engagement, pas une quille qui ne remonte le terrain sans que Franck Ribéry ne la réclame. Les occasions pleuvent, les Bleus les gâchent de partout : David Trezeguet (4e et 7e), Thierry Henry (16e). Dans la précipitation, les Bleus prennent quelques sens interdits, relancent à gauche plutôt qu'à droite, égarent des ballons au milieu. Tout cela a au moins le goût de la simplicité, du foot entre copains du dimanche matin sans arrière-pensée.

Ribéry, tout à ce jeu complètement libre, manque (28e) un face-à-face «immanquable» avec le portier togolais Kossi Agassa, sauf que tous les footballeurs de la planète passent leur temps à les manquer. On est pris d'une angoisse. D'une part, les Bleus gaspillent en grand et c'est jamais bon. Ensuite, Agassa va finir par croire que les bougies de la cathédrale de Cologne ont été allumées pour lui. Enfin, les Bleus prennent le risque de brûler leurs vaisseaux. Ça manque de ce côté clinique qui fait le champion. Ça manque d'économie.

Surtout, ça manque de maîtrise. Un jour, un chercheur fou a trouvé la pierre de Rosette du football, celle qui fait les buts : le changement de rythme. Or, à s'envoyer comme ça dès qu'il y a moyen, les Français n'en proposent aucun. Trezeguet en enfume une autre, majuscule, à la 39e : frappe repoussée par Agassa qui, au sol, à l'heureuse surprise de voir l'attaquant de la Juventus lui tirer dessus. On se dit : il y a trop de fumée, on va finir par ne plus rien voir.

0-0 aux citrons et l'impression d'un grand blanc. Dès le début de la seconde mi-temps, Trezeguet en manque une de plus (48e). Un observateur : «Cette fois j'en ai marre, j'en peux plus, j'arrête de les compter.» Si ce n'est pas lui, c'est donc Ribéry (53e), qui canarde au-dessus alors qu'il avait le temps de siroter un Martini dry avant qu'un défenseur togolais ne s'intéresse à son cas. Vieira n'en peut plus : il allonge la foulée, demande le ballon à ce Ribéry qui ne fait rien que gâcher et enroule son adversaire direct avec une certaine majesté avant de brosser sa frappe des onze mètres (1-0, 55e).

Geste las. Le grand Pat n'a pas fini : une saison à jouer blessé en fermant sa gueule pour ne pas mettre en porte-à-faux ses employeurs de la Juventus de Turin, ça vous donne un caractère à ne pas lâcher le morceau quand ça rigole. C'est encore lui qui se trouve à l'orée de la surface de réparation (ç'aurait dû être Trezeguet) pour dévier un long ballon dans des pieds amis : ceux d'Henry, 2-0 (61e). A la 79e minute, Vieira refuse la civière d'un geste las et sort se faire soigner debout, comme un homme. Les Bleus en terminent et vont, pour la première fois du Mondial, saluer leurs supporteurs.

Qu'en dire ? Les Togolais ont joué ce match d'une manière complètement ouverte, comme s'ils ne se souciaient de rien. Certes, ils avaient évolué dans le même esprit lors de leurs deux premiers matchs. Bon. Dans les heures précédant le match d'hier, on les a vus faire du shopping dans le centre-ville de Cologne. L'un d'eux, Mohamed Kader, a pris la pose avec un haut-de-forme à la française. Une fois arrivé au stade, l'attaquant guingampais a pris langue au beau milieu de la pelouse avec son président, Noël Le Graët, par ailleurs représentant de la Ligue auprès de la Fédération française de foot. On ne sous-entend absolument rien. Mais on aurait pu nous épargner ça.
A Cologne

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MessagePosté le: Sam 24 Juin 2006 08:10    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44627.asp
Citation:
Coupe du monde
La France fébrile bat un bon Togo
La France, dos au mur doit passer largement l’obstacle togolais pour espérer rejoindre les autres grandes nations de football en 1/8e de finales. Après avoir bien maîtrisé la situation en début de match, les « Bleus » retombèrent dans leurs habituels errements. La faute aussi à une valeureuse équipe togolaise qui résista longtemps avant de céder.



Beaucoup de commentaires ont précédé la rencontre tant attendue entre le tout petit Togo et la grande France Aux quatre coins de l’Hexagone, on a vu naître des millions de Raymond Domenech constituant, les uns et les autres, la meilleure sélection française pour atomiser les pauvres Togolais. C’est retenu, ce seront Thierry Henry et David Trezeguet qui seront en première ligne, chargés des tâches strictement offensives.

Trezeguet tire tous azimuts

Lorsqu’on analyse les deux rencontres livrées par les « Eperviers » du Togo contre la Corée du sud et la Suisse, on constate que jamais Emmanuel Adebayor et ses partenaires ne furent ridicules contre un ex-demi-finaliste de la précédente édition de la Coupe. Dans un match totalement frustrant contre les Coréens, ils menèrent au score avant de voir le monde s’effondrer à leurs pieds dès l’expulsion de leur capitaine Yaovi Abalo, lequel revenait dans son rôle après sa suspension.

Dans une ambiance explosive, les Français attaquent pied au plancher. Cela rappelle leur entame de match contre la Corée du sud. Le premier tir est de Trezeguet. Cinq minutes plus tard, une tête du même Trézeguet est déviée in extremis au-dessus de la transversale par le portier togolais. Le ballon est confisqué par les Français, mais les Togolais n’entendent pas se laisser manœuvrer. Par deux fois, ils manquent de tromper Fabien Barthez.

Les étonnants arrêts d’Agassa

La vitesse de jeu des « Bleus » est surprenante. Leur volonté d’étouffer les Togolais est manifeste À la 14e minute, un excellent tir de Malouda fait briller Agassa qui capte en deux temps après un splendide plongeon. Les Français sont impressionnants, mais les Togolais ne sont pas impressionnés. Ils sont même dangereux par moments. A la 21e minute, Agassa capte encore un tir de Trezeguet. Le rythme collectif français est légèrement tombé, ce qui permet aux Togolais de garder le ballon et même d’inquiéter Barthez comme à la 27e minute. Entre la 29e et la 33e, les situations chaudes se multiplient devant la cage d’Agassa qui capte, dévie, boxe du poing. Ça sent le but qui ne vient toujours pas. Devant les prouesses d’Agassa, il y a comme un doute dans l’esprit des Français qui ne relâchent pourtant pas la pression.

La France marque enfin par Vieira

Le sentiment général après 45 minutes de jeu, est que les « Bleus » sont partis à mille à l’heure, persuadés que la solution au problème togolais réside dans une tentative rapide d’étouffement d’un adversaire unanimement jugé faible. Mais à force d’attaquer rageusement, Henry, Trezeguet et les autres ont peu à peu compris qu’ils se heurtaient à un mur. Aisance technique et une certaine décontraction caractérisent désormais le jeu togolais dès la reprise.

Dès cet instant, une question s’impose : comment les Français vont-ils tenir physiquement dans la mesure où ils ont sombré dans ce domaine lors de leurs deux précédentes rencontres ? Par deux fois, les « Eperviers » inquiètent Barthez et les « Bleus » semblent avoir perdu confiance. A la 52e minute, Ribery rate un but qui fait hurler les supporters français. Peut-on manquer autant d’occasions et ne pas avoir des regrets au coup de sifflet final ? En tous les cas, les Français courent moins vite. Mais sur une ruade de Ribéry à la 55e minute, le ballon est dévié vers Vieira qui frappe du droit et bat Agassa. C’est le délire côté français.

La France qualifiée pour les huitièmes

Le moral est revenu chez les « Bleus » qui s’appliquent. Ils le font si bien qu’à la 61e minute, Vieyra, encore lui dévie de la tête pour Thierry Henry qui fusille Agassa. 2 buts à 0. L’intensité du match est tombée d’un coup. Là-bas à Hanovre, les Suisses mènent par 1 but à 0 devant les Sud-coréens. C’est tout bon pour les Français qui ralentissent leur rythme de jeu. Celui-ci a changé d’âme. La rentrée de Govou précède de quelques minutes la sortie très applaudie de Patrick Vieira, l’homme qui a défait le nœud togolais. Le ballon navigue paresseusement d’un camp à l’autre au cours des 5 dernières minutes. Jusqu’au coup de sifflet final.

Fiche Technique

Stade : Cologne

Spectateurs : 40.000

Arbitre : Jorge Larrionda (Uruguay)

Avertissements :

29e : C. Makélele pour la France

37e : Y. Aziawonou ; 43e : Chérif Touré Maman ; 87e : M. Salifou pour le Togo



Les équipes

Kossi Agassa – Abalo Yaovi – Richmond Forson – Chérif Touré (puis Olufadé : 59e) – Junior Senaya – Yao Aziawonou – Massamesso Tchangai -Mohamed Kader – Moustapha Salifou - Emmanuel Adebayor (puis Dossevi : 75e). Entraîneur : Otto Pfister

Fabien Barthez – Willy Sagnol – Mikaël Sylvestre – William Gallas – Lilian Thuram – Florent Malouda (puis Wiltord : 73e) – Claude Makelele – Franck Ribery( puis Govou : 77e) – Patrick Vieyra (puis A. Diarra : 80e ) – Thierry Henry – David Trezeguet. Entraîneur : Raymond Domenech.





par Dave Wilson

Article publié le 23/06/2006Dernière mise à jour le 23/06/2006 à TU

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MessagePosté le: Mar 27 Juin 2006 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/3438.php
Citation:
APS: Lundi 26 Juin 2006




Mondial 2006: Des prostituées auraient été envoyées aux Black Stars, selon un quotidien ghanéen



Accra, 26 juin (APS) - L'envoyé spécial à la coupe du monde du quotidien gouvernemental ghanéen Daily Graphic a révélé, lundi, que les ''Brésiliens ont envoyé des prostituées dans la résidence des joueurs ghanéens''.

Sous le titre de ''Brazil up to dirty tricks (le Brésil envoie des travailleurs du sexe'', le reporter ghanéen, citant un journaliste allemand, indique que ''c'est la stratégie adoptée pour faire plier les Black Stars lors de la confrontation de demain (mardi)''.

Le Brésil, quintuple champion du monde, rencontre le Ghana mardi à Dortmund pour les 16-èmes de finale de la Coupe du monde de football.

Le reporter ghanéen qui ne cite pas le nom du journaliste allemand, encore moins le nom de la structure pour laquelle il travaille, avance avoir constaté samedi que ''l'hôtel de l'équipe du Ghana à Wurzburg a été envahi par des femmes les unes plus belles que les autres''.

Selon lui, ''ces dernières faisaient tout pour se faire remarquer des joueurs qui avaient tenu une conférence de presse le même jour''.

Par ailleurs, l'article qui fait la une du Daily Graphic, un journal jugé ''très sérieux'' par le Secrétaire général de l'Association des journalistes ghanéens et Directeur du Centre international de presse, Bright Kwame Blewu, mentionne l'intervention d'un journaliste brésilien lors de la conférence de presse des Black Stars.

''Prenant la parole à la conférence de presse, il a déclaré citant le staff technique brésilien, que les joueurs ghanéens sont très indisciplinés sur le plan tactique. S'ils ont gagné leurs rencontres contre la République tchèque et les USA, c'est moins par le fait de leur entraîneur que leur style propre'', rapporte le Daily Graphic.

En réponse, ajoute-t-il, le capitaine Stephen Appiah, Sulley Muntari et Gyan Asamoah ont répondu que ''c'est un manque de respect si le Brésil pense cela d'eux. Et quoi qu'il en soit la réponse sera donnée sur le terrain''.

Le reporter ghanéen, Felix Abayateye qui rapporte l'information ''fait partie des journalistes sportifs les mieux écoutés du pays'', selon le SG des journalistes ghanéens.



Auteur: APS


http://www.seneweb.com/news/article/3452.php


Citation:
1/8 de finales de la coupe du Monde Ghana-Brésil : L´arrogance de certains joueurs sur le Ghana



(Correspondant permanent au Brésil)Le milieu de terrain Kaká du Milan Ac dit voir le football ghanéen de irresponsable. « Ils ont la force mais pas très bien armée.” Zé Roberto du Bayern de Munich souligne que: " le Ghana a été la surprise de la coupe, mais ce n´est pas un bicho papão (animal féroce) ». Juninho de l´Olympique lyonnais de son côté est le seul à reconnaître les mérites du Ghana. « C´est une équipe forte physiquement et il faut la respecter ». De tous les joueurs, celui qui a le plus irrité les Ghanéens est le latéral gauche du Real de Madrid Roberto Carlos. Selon lui, il se voit déjà en finale face à l´Italie, l´Allemagne ou l´Argentine. Ce qui veut dire que le Brésil va passer devant le Ghana. La réponse des Ghanéens n´a pas tarde à venir. Selon Appiah et Mensah, le jeu sera sur le terrain et non dans les coulisses. La commission technique n´a pas aimé les déclarations et avait tenté de dire que ce sont des malentendus. Si le Brésil représente la tradition, ces joueurs ont oublié qu´un match ne se gagne pas sur des paroles. Il y a le minimum qui s´appelle respect.

Detoubab NDIAYE

La peur des Africains de Bahia

S´il y a des Africains qui n´aiment pas que le Ghana gagne le match c’est bel et bien des africains de diverses nationalités basés à Salvador de Bahia. Ce nest pas qu´ils n´aiment pas le continent d´origine, mais par peur de la violence de certains supporters brésiliens qui ne toléreraient pas une défaite en coupe du monde devant l´Afrique. Qui connaît le Brésil, il y a une onde de nationalisme en période de coupe du monde où tout est autour de la séleção. Les plages, les places publiques, les restaurants, les bars, les cybercafés, les studios, les écoles et les entreprises sont installés avec des télévisions avec écran géant. Et bonjour les dégâts puisque le supporter assiste les matchs du Brésil entouré de la bière et de belles femmes. Si la joie est transformée en déception, l´adversaire se transforme en victime désignée. La police est toujours en alerte, mais c´est difficile de contrôler des milliers de personnes en extase. C´est pourquoi les Africains sont en alerte en cas de défaite du Brésil. Certains commerçants le sont aussi car le défoulement après match va jusqu´à l´aube. Les Africains depuis que le Ghana est désigné comme adversaires du Brésil, les maillots des équipes africaines ne sont plus portés sur eux. Quand même il y a la sympathie de la communauté noire qui supportait les Africains au premier tour, mais on sait pas maintenant leur réaction dans ce match. Si le fair-play sera au rendez-vous, on le saura après la fin de la partie. Quant aux étudiants africains de l´université fédérale de Bahia (les cours ont été arrété depuis hier lundi à cause du match), ils ont disparu du campus universitaire et se rencontrent dans une maison d´un ami africain qui vit depuis longtemps ici. Il faut rappeler que Salvador est la ville la plus noire après l´Afrique et que ses populations sont orgueilleuses de leurs racines africaines. Maintenant reste à savoir si la sympathie va continuer au cas d´une élimination. Ce sera une bataille à distance ou les télévisions sont entrain d´accompagner les deux cotés au niveau des supporters ou la guerre des railleries a déjà commencé. Peut-être qu´on arrêtera là et que le meilleur gagne sans aucune violence au niveau des supporters.

D. Ndiaye



Auteur: SudQuotidien

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MessagePosté le: Sam 01 Juil 2006 22:04    Sujet du message: Répondre en citant

BRAVO AUX BLEUS .
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MessagePosté le: Lun 10 Juil 2006 17:48    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.afrik.com/article10074.html
Citation:
Finale de la Coupe du Monde 2006 : Zidane expulsé
Il n’est pas de sauveur suprême
Dossier Coupe du Monde 2006

lundi 10 juillet 2006, par Khaled Elraz


L’équipe de France s’est inclinée aux tirs aux buts face à l’équipe d’Italie, en Finale de la Coupe du Monde de football, dimanche 9 juillet 2006, au terme d’un match très disputé. A retenir, l’expulsion de Zinedine Zidane, qui met un terme inattendu à sa carrière...




Du match, on retiendra peu de choses, sinon le pénalty magnifique par lequel Zinedine Zidane ouvre le score en faveur de la France, dans les premières minutes de la rencontre, et la tête de Materazzi qui égalise sur corner quelques minutes plus tard, alors que les joueurs italiens font peser une pression terrible sur la défense française.

On retiendra peu de choses, sinon la qualité des deux équipes, l’excellente défense de Lilian Thuram, la pugnacité retrouvée de l’équipe de France en deuxième période et pendant les 30 minutes de temps additionnel... Qui ne suffiront pas à permettre aux Bleus de prendre l’avantage.

D’où une fin de match à grand suspense, les tirs aux buts parvenant à départager les deux équipes finalistes, grâce à une maladresse de Trézeguet... dont le tir heurte la barre horizontale des cages du gardien italien. Les joueurs italiens, eux, ne rateront pas un seul pénalty. Fin de match stressante pour les deux équipes, donc, le sort ayant tranché finalement pour l’Italie... Au terme d’un match principalement dominé par les joueurs français.

Mais le geste fatal, le geste que l’histoire retiendra, c’est l’inexplicable faute de Zinedine Zidane, le héros du jour côté français, sur Marco Materazzi, l’autre héros du jour, côté italien cette fois. Un coup de tête délibéré, à froid, hors de la phase de jeu qui venait de se terminer et qui les avait opposés. Le ballon est déjà loin, l’action se poursuit à quelques dizaines de mètres, et Zidane, qui a fait quelques pas, s’arrête, se retourne et marche tout droit vers Materazzi, immobile,qui reçoit alors un violent coup de tête en pleine poitrine, et s’effondre, souffle coupé.

Geste délibéré, hostile, violent, perpétré de sang froid devant des centaines de milliers de spectateurs et des centaines de millions de téléspectateurs du monde entier. Un coup de tête qui vient mettre un point d’orgue stupéfiant à la carrière internationale du capitaine de l’équipe de France. Carton rouge. Zidane sort du terrain dans l’incompréhension générale.

Incompréhension de tous ceux qui admiraient son jeu, qui admiraient les valeurs qu’il avait toujours eu soin d’incarner. Brutale perte de contrôle de la part d’un des joueurs les plus équilibrés et les plus sereins de la planète.

Comme si Zidane avait voulu, à ce moment décisif de sa carrière, casser lui-même son propre mythe, détruire l’image parfaite et le portrait idéal que les journalistes de la presse française et internationale construisaient de lui depuis plusieurs années, et singulièrement depuis quelques jours. "Il n’est pas de sauveur suprême, ni Dieu ni César ni tribun..." "Ni Footballeur", semble avoir voulu dire Zidane, au moment de déposer son fardeau.

Les hommes sont des hommes, et s’ils peuvent parfois réaliser des prouesses exceptionnelles, ils restent faillibles, imparfaits, humains. S’ils sont capables des plus grandes actions, c’est collectivement, tous ensemble, parce qu’ils en portent ensemble l’ambition et la réalisation. Mais un homme seul ne peut porter le succès d’une équipe, ni l’avenir d’une nation.

Telle est l’ultime, et douloureuse, leçon de Zidane, qu’elle soit volontaire ou involontaire, en cet ultime match de la Coupe du Monde 2006. Merci Zidane pour tout ce que tu as donné à cette équipe et football international. Et salut mon frère pour cette dernière leçon d’humilité.





http://www.afrik.com/article10076.html

Citation:

Zidane élu meilleur joueur du Mondial malgré son coup de sang
La presse internationale partagée sur la sortie du capitaine français
Dossier Coupe du Monde 2006

lundi 10 juillet 2006, par Saïd Aït-Hatrit


Les gens aiment Zidane. Les journalistes aussi. Le capitaine de l’équipe de France de football a été élu lundi meilleur joueur de la Coupe du monde de football par les journalistes accrédités Fifa, malgré le coup de tête qu’il a asséné en finale de la compétition à l’Italien Marco Materazzi. Une nuit après cet épilogue, la presse internationale prend son « coup de folie » avec plus ou moins d’indulgence.





Il avait tout montré de lui durant cette Coupe du monde de football, sauf ça. Une partition parfaite contre le Brésil, comme un match en demi-teinte face à la Suisse, des passements de jambes avec passes dans les intervalles, un but revanchard contre l’Espagne, son pays d’adoption, un penalty décisif face au Portugal... Mais pas de geste de colère envers ses adversaires. Pas d’essuyage de crampons, comme en 1998, en Coupe du monde, sur un défenseur saoudien, ou de coup de tête, comme en 2000, en Ligue des Champions, sur l’Allemand Jochen Kientz. Car Zidane, c’est aussi ça. Un point faible capable de l’handicaper dans n’importe quel match à enjeu, mais qui contribue à sa légende. Car c’est lui. Ceux qui attendaient l’issue de la partie pour savoir dans quelle catégorie de « grands joueurs » le ranger l’avaient oublié.

Jusqu’à la 110è minute de la partie, le génial milieu de terrain avait devant lui une voie royale pour quitter le football sans avoir à nous le rappeler. « Panenka » magistrale tentée en finale et réussie contre le meilleur gardien de la compétition, bonne orientation du jeu, sortie sur blessure et retour avec des élans de « Kaiser Franz » (Beckenbauer), jusqu’à cette tête détournée par Buffon à la 104è minute de jeu. Six minutes plus tard, le sang-froid qui lui a permis de tromper le gardien italien en début de partie lui a manqué pour ne pas répondre aux provocations de Marco Materazzi. Et ne pas lui asséner un violent coup au plexus. Selon The Guardian, le footballeur d’origine algérienne aurait été traité de terroriste par le défenseur italien, alors que TV Globo (Brésil), qui a engagé un spécialiste de lecture sur les lèvres, affirme que les injures portaient sur la soeur de Zinédine Zidane.

Ni Ali, ni Maradona : Zidane

« Zidane n’avait pas le droit de laisser les Bleus à dix. Il n’avait pas le droit de finir comme ça, contraint de vivre la fin d’une finale de Coupe du monde dans la solitude d’un vestiaire. Il n’avait pas le droit de laisser au monde, comme dernier geste de sa vie de footballeur, le souvenir de ce coup de tête », regrette L’Equipe, qui se demande comment expliquer ce geste aux millions d’enfants alors devant leurs postes de télévision. Le seul quotidien sportif français se montre même plus dur, en édito, et semble avoir définitivement classé le champion, auquel il s’adresse directement, dans l’histoire du ballon rond : « Par instants, en ce Stade olympique de Berlin où s’est écrite l’histoire du monde, vous étiez même Ali, l’ultime génie des rings. Le plus grand. Mais ni Ali, ni Pelé, ni Owens, ni aucun monstre sacré de leur dimension, de celle que vous étiez sur le pont de rejoindre, n’ont ainsi enfreint les règles les plus élémentaires du sport ». Et Maradona ?

Le journal parle d’un « geste irréparable et difficilement pardonnable ». Il le pardonnera. Dès dimanche soir, Franz Beckenbauer préférait rappeler que « Zidane est réellement un homme très réservé et pacifique. Materazzi doit bien lui avoir dit quelque chose », cherchait-il à comprendre. Sepp Blatter, le président de la Fifa, qui n’a eu de cesse de réclamer du jeu offensif durant le tournoi, pensait plus au joueur, qui devait « souffrir ». « Ca me fait mal au cœur. Je ne peux l’absoudre, mais je peux le comprendre », a-t-il déclaré. Son capitaine et partenaire du Mondial 1998, Didier Deschamps, rappelle simplement que « ça lui est déjà arrivé durant sa carrière. [Et que] les Italiens le savaient ».

« Zidane est fou, mais pour la Fifa, c’est lui le meilleur »

Sans doute les pays qui l’ont le plus connu et aimé se permettent-ils d’être plus durs avec lui. Le quotidien sportif madrilène Marca, qui avait demandé à la sélection espagnole de mettre Zidane à la retraite, avant de revenir à la réalité et à de meilleurs sentiments, regrette qu’il soit « devenu fou ». « Un ‘crack’ du football comme Zidane ne devrait jamais perdre ses nerfs de cette manière, quand bien même le libéro italien l’aurait titillé avec des commentaires. A 33 ans et une carrière si excitante, Zidane s’est comporté comme un adolescent et a dit au revoir au sport auquel il a tant apporté par la petite porte. » Plus au nord, le quotidien sportif barcelonais As trouve le geste « impardonnable, indigne du dernier ‘crack’ le dernier match de sa carrière (...) Hier, le grand Zidane est devenu plus petit. Ah, le football ! ».

A quelques coups de rame de là, le quotidien brésilien O Globo, tombé en pamoison devant ‘Zizou’ après son récital face à la Seleçao, tempère le geste de celui qui a été élu lundi meilleur joueur de la Coupe du Monde par la Fifa. « Une perte de sang-froid impensable a marqué le dernier match du crack Zinedine Zidane sur la pelouse. Lui, dont on se souviendra toujours pour ses brillantes actions, pour ses buts décisifs, va aussi laisser enregistrée dans la mémoire de millions de supporters l’image de la tête dans la poitrine de Materazzi. » Alors que L’Equipe reproche au capitaine français de ne pas être revenu sur le terrain soutenir ses compatriotes, à l’issue de la séance de tirs au but, et prendre sa médaille, O Globo imagine que c’est « sans doute par honte » qu’il n’est pas réapparu.

En Algérie, le journaliste d’El Watan, peut-être atteint de cécité, estime que « Zidane a fait ses adieux au football en écopant d’un carton rouge dont l’arbitre de la rencontre aurait pu largement se passer eu égard au parcours du joueur ». Les journalistes du Corriere della serra, qui ont pu se repasser l’action à volonté et en proposent photos et vidéo à leurs lecteurs, préfèrent écrire en titre que « Zidane est fou, mais pour la Fifa, c’est lui le meilleur. » Pas seulement pour la Fifa.

Trophée Ballon d’or (Fifa) : Zinédine Zidane 2.012 votes, Fabio Cannavaro 1.977 et Andrea Pirlo 715
Soulier d’or (meilleur buteur) : Miroslav Klose (All.) avec 5 buts
Meilleur jeune : Lukas Podolski
Meilleur gardien : Gianluiggi Buffon
Trophée du fair-play : Brésil et Espagne






http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-669420,36-793836,0.html


Citation:
Zidane, héros lointain et décevant de la Castellane
LE MONDE | 10.07.06 | 10h28 • Mis à jour le 10.07.06 | 15h52








ent dixième minute. Le ralenti montre Zinédine Zidane asséner un coup de tête à un défenseur italien. Ça crie devant l'écran du rétroprojecteur : "Ouaich Zizou!" Ça rigole. On applaudit le geste. Puis, carton rouge. Zidane expulsé. Presque aucune réaction de tristesse ou de compassion pour "l'enfant du quartier" qui a passé son enfance dans cette cité de la Castellane. "Zizou" sort du terrain dans la quasi-indifférence, sous le regard d'une cinquantaine de personnes massée devant l'entrée du bar-tabac de la place Tartane, cité de la Castellane à Marseille (Bouches-du-Rhône).


Quelques filles, des "chibanis" – les anciens –, des jeunes blacks, beurs, et beaucoup d'enfants. Surexcités par les caméras de télévision. Ça casse des bouteilles en verre, allume des pétards et des feux d'artifices. Ici, forcément, le nom Zidane est sur toutes les lèvres. Il est natif de cette cité située à quelques kilomètres du Vieux-Port. Bien évidemment, tout le monde le connaît. De "visu", ou simplement parce que certains ont grandi avec lui.

Alors, assis sur un scooter, sur une chaise ou sur un canapé emprunté à un voisin, chacun y va de son commentaire. "Dans une finale de la Coupe du monde, tu n'as pas le droit de mettre un coup de boule, s'irrite Nabile Saouche. Il n'a pas été pro jusqu'au bout. Il tire sa révérence sur une mauvaise note." Plus loin, Bilal Zekri, pense l'inverse : "C'est un mec calme qui ne fait pas n'importe quoi. L'Italien mérite. Il a certainement mal parlé à Zidane." Difficile de croire que la cité a vu naître la star. Aucun signe extérieur, pas de banderoles ou d'affiches avec l'effigie du retraité le plus célèbre de France. Zidane est absent des murs recouverts de tags. Très rares sont les jeunes qui ont un maillot au nom du joueur. Au pied des immeubles défraîchis, il reste une icône vénérée, mais il est peu apprécié. Déception, un peu de jalousie, pas mal d'amertume. On lui reproche de ne pas assez s'investir pour le quartier.

"On l'aime parce qu'il est une idole. C'est du respect, assure Farid Idri, gérant du bar-tabac. Mais, il ne fait rien pour le quartier. Franchement, il n'a pas pu nous mettre un écran géant pour qu'on le regarde. Là, on a dû se débrouiller tout seul pour en avoir un." Il continue à égrener ce qui le chagrine. "Il pourrait financer la construction d'un terrain de foot et encadrer plus les minots", affirme-t-il, lui qui affiche dans son commerce le maillot du Real Madrid dédicacé par Zidane. "C'est un bidon, assène à son tour Temy Kanes. Il ne peut pas aider les gens du quartier d'où il vient? Putain, il est milliardaire. Il pourrait changer la vie de pas mal de familles ici." Son ami, Aziz Boutelflika, se dit "dégoûté" : "Il ne vaut rien. Il fait bonne figure à la télé, devant les politiques. Mais il nous a lâchés. Regardez! Le quartier est empoisonné. Il est crade. C'est la misère ici. J'ai vraiment les boules. Il ne faut pas qu'il oublie qu'il sort de ce béton." La Castellane, 5000 habitants, est considérée comme l'une des cités les plus pauvres de Marseille. Un taux de chômage qui flirte avec les 54%, soit trois fois plus que la moyenne de la cité phocéenne. Les 15-25 ans sont les premières victimes. Près de 60% sont sans emploi.

Pourtant, sur la place Tartane – en forme de terrain de foot – là où "Zizou" a réalisé ses premiers passements de jambes, les jeunes enfants rêvent d'être le prochain Zidane. "Ils ont envie de s'en sortir, raconte Hocine Djelloul, 34 ans. Zidane donne l'espoir à ces petits. Même l'hiver, je les vois en survêt s'entraîner sans relâche." "Moi, je suis fier de lui. Il représente le quartier et donne le sourire. C'est trop beau", s'émeut Driss Faha, 18 ans. "Grâce à lui, on parle de la cité mais en bien. Ça change des voitures qui brûlent ou du trafic", poursuit Farid Djelloul, 16 ans.

Le match est terminé. La petite place se vide rapidement. De très jeunes enfants jouent au ballon et fracassent sur le sol les bouteilles de bière en verre laissées par les "grands". Brahim Saly, fan de Zidane au point que la boucle de sa ceinture fait défiler en continu le nom de sa star en lettre rouge, est "triste". Nordinne Madi, 14 ans, a "envie de pleurer". Leurs amis les narguent, "contents" que la France ait perdu.

Ça discute du carton rouge. Il s'en trouve quelques-uns pour y voir au moins un signe positif, comme l'ultime empreinte d'un Dieu vivant redevenu homme devant des centaines de millions de téléspectateurs. Zinédine Zidane, 34 ans, dans son exil de milliardaire, avait donc emporté avec lui les reliquats de son passé. Ayoub Argoubi, 17 ans : "Zidane restera un grand joueur. Il nous a peut-être oubliés, mais son coup de tête, c'est un vieux reste de la Castellane."

Mustapha Kessous





http://www.rfi.fr/actufr/articles/079/article_44950.asp

Citation:
Coupe du monde 2006
Les adieux manqués de Zidane

Le défenseur italien Materazzi s'écroule à la 110e minute, après un coup de tête de Zidane.
(Photo : AFP)Un but sur penalty puis une expulsion après un coup de tête donné à l’Italien Materazzi. Ombres et lumières pour sa deuxième finale de coupe du monde et l’ultime match de sa carrière internationale.



Cette finale de la 18e Coupe du monde, c’était bien la finale de Zinedine Zidane dont on savait qu’il jouait là son dernier match avec l’équipe de France. Zidane par-ci, Zidane par-là. Il s’agissait pour lui de gagner cette Coupe du monde, la seconde en huit ans et de graver pour longtemps son nom au panthéon du football mondial.

Après ses prouesses dans les matches précédents, Zidane a, une fois de plus répondu présent face à des Italiens déterminés qui jouaient bien. Quand Zidane ne fait pas marquer, c’est lui-même qui s’en charge. Très tôt dans le match, à la 7e minute de jeu, le voilà qui marque le premier but français sur penalty. Et quel penalty ? Face à Bouffon et avec très peu d’élan, il frappe en rupture une balle molle qui heurte la barre avant de rebondir à l’intérieur des buts. Cette extraordinaire et inattendue « Panenka » lui permettait de montrer une fois encore que sa présence au sein des Bleus était bénéfique à l’équipe.

Tout bascule à la 110e minute

C’est la stupeur à la 80e minute lorsque Zidane reste à terre après un choc. Le joueur vient de faire un signe significatif à son banc de touche. Touché à l’épaule droite, on croit d’abord qu’il demande à sortir. Un bon coup de froid atténuait la douleur et – sous un tonnerre d’applaudissements des supporters soulagés - la star reprend sa place sur le terrain.

Mais Zidane est touché, pourtant, sa volonté d’accompagner ses camarades jusqu’au bout est manifeste. Le capitaine courage continue de se battre à un moment où le ballon est confisqué par les Français. Tout va basculer à la 110e minute lorsque Zinedine Zidane donne au défenseur italien Marco Materazzi, un violent coup de tête en pleine poitrine. Et « violent », c’est le mot qui convient à ce geste surprenant qui a été fort sifflé dans les gradins.

Que nous montrent les images ? Dans la défense italienne, on voit dans un premier temps, l’Italien dans le dos de Zidane. Il le ceinture légèrement, puis le lâche quelques secondes après, juste au moment où le Français se dégage d’un léger coup de coude. Visiblement excédé, Zidane se retourne et lui reproche son geste en lui montrant son maillot. En petites foulées, les deux joueurs se dirigent vers le centre de terrain. Zidane est devant Materazzi. Ce dernier aurait-il adressé à Zidane, des propos déplaisants ? On voit Zidane qui se retourne brusquement et d’un terrible coup de tête, abat l’Italien. L’arbitre n’a rien vu, mais le 4e arbitre, si. C’est le carton rouge à 10 minutes de la fin du match.

Résultat, une expulsion logique qui a terni, dans cette finale, l’image d’un joueur qui, jusqu’à cet incident, a marqué la rencontre de sa classe et de son envie de quitter le football par la grande porte. Voilà comment Zinedine Zidane, pour avoir perdu son sang-froid, a manqué ses adieux.

« Zinedine Zidane ne va-t-il pas manquer au football français ? ». Réponse de l’entraîneur français Raymond Domenech à cette question posée par un confrère : « Il nous a déjà manqué au cours des vingt dernières minutes ». Fermez le ban. Dans l’album de souvenirs que nous laisse Zidane, on préferera retenir les deux coups de tête qui envoient le ballon au fond des filets brésiliens lors de la finale de 1998 plutôt que le coup de boule de 2006.





par Dave Wilson

Article publié le 10/07/2006Dernière mise à jour le 10/07/2006 à






http://www.rfi.fr/actufr/articles/079/article_44955.asp

Citation:
Coupe du monde 2006
La France a le blues

Les Champs-Elysées se sont pratiquement vidés après la victoire de l'Italie face à la France en finale de la Coupe du monde 2006. Malgré cette défaite, l'arc de Triomphe affichait : «Zizou on t'aime».
(Photo : AFP)Les Français ont partagé la grande tristesse des Bleus et de leur meneur de jeu, Zinedine Zidane, battus aux tirs au but par l'Italie en finale de la Coupe du monde. Les innombrables drapeaux bleu, blanc, rouge qui avaient investi les façades de Paris, Marseille, Strasbourg ou Toulouse sont en berne. Une fête au goût inachevé à laquelle les Français ont voulu croire jusqu’au bout.



Le résultat est dur à encaisser. Lundi matin, les Français semblent inconsolables. La France n’aura pas sa deuxième étoile de Coupe du monde. La bande à Zidane est restée sur la seconde marche du podium. Larmes aux yeux et silence de plomb ont accompagné la remise du trophée à la Squadra Azzura. La victoire italienne aux tirs aux buts a résonné comme une injustice. Partout la même tristesse sur le visage des Français, et surtout partout les mêmes scènes de déception se sont répétées, à peine troublées par quelques concerts de klaxons de supporters italiens.

Sur les Champs-Élysées à Paris, le Vieux-Port de Marseille ou la place du Capitole à Toulouse, des dizaines de milliers de Français ont remisé drapeaux et calicots la tête haute, mais au bord des larmes. Dès l’ultime but italien qui signait le triomphe de la Squadra Azzura, les Parisiens avaient repris le métro pour rentrer chez eux. Et ce ne sont pas les inscriptions lumineuses «Zizou on t'aime» «Merci les Bleus» projetées sur l'Arc de Triomphe qui ont pu faire oublier la défaite de leur équipe. Le Parc des Princes, comme les stades Charléty et Jean-Bouin, où le match était également diffusé sur écrans géants, se sont vite vidés après la défaite. Peu de supporters ont eu le cœur de rester.

«Un homme qui a fait honneur à la France»

A Marseille, berceau footballistique de Zizou, la défaite française a fait l'effet d'un séisme. Peu des 7 000 supporters rassemblés devant l'écran géant installé sur le Vieux-Port ont eu le cœur de rester après l'ultime frappe italienne. A Strasbourg, plusieurs milliers de personnes se sont également dispersées en silence dès la fin du match. A Boulogne-sur-Mer, le pays de Frank Ribery ou à Toulouse, Lyon et Lille, la plupart des supporters sont rentrés chez eux, tête basse.

Le président Jacques Chirac était présent dans les gradins du stade olympique de Berlin avec sa femme Bernadette. Il s’est déclaré «heureux» du parcours de l’équipe de France en Coupe du monde et «désolé» de sa défaite, selon lui, due au «hasard». «Ils n'ont pas de raison réelle d'être tristes, ils ont fait quelque chose d'extraordinaire», a renchéri Jacques Chirac. Avant d’ajouter qu’«il avait une pensée particulière pour Zinedine Zidane, un homme qui a fait honneur à la France».

Reste que pour le magicien Zidane, cette finale aurait du être le point d'orgue d'une carrière au cours de laquelle il aura tutoyé les cimes. Mais Zizou tire sa révérence après un match terni, gâché diront certains par un coup de tête vengeur administré dans la poitrine de Materazzi et qui lui a valu une expulsion à la 110è minute. Une sortie bien inélégante pour le capitaine des Bleus qui avait déclaré que «l'équipe de France, c'est ce qui m'est arrivé de plus beau dans ma carrière». Une carrière qu’il va consacrer à de multiples et juteux contrats publicitaires. Plusieurs fois élu personnalité préférée des Français, il est l’ambassadeur de la marque Danone jusqu’en 2014 et celle d’Adidas jusqu’en 2017. Sans oublier Canal Plus, Generali et Orange.

Place également à la vie de famille avec son épouse Véronique et ses quatre garçons dans sa maison de Madrid. C'est là qu'il a choisi de vivre loin de Marseille où vivent ses parents. Peu de choses sont programmées dans sa tête de jeune retraité de 34 ans. Sauf l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies) qui lutte contre les maladies génétiques dans laquelle il s'est investit depuis de nombreuses années. D’ici la fin de l’année, il devrait également se rendre en Algérie, avec son père émigré kabyle, ses racines sont du côté de Bejaïa, on entend déjà les youyou saluer le retour au pays du meilleur joueur au monde devenu icône planétaire. Ciao el Maestro.




par Myriam Berber

Article publié le 10/07/2006Dernière mise à jour le 10/07/2006 à TU[/quote]
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GUIDILOU
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MessagePosté le: Lun 10 Juil 2006 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

http://permanent.nouvelobs.com/sport/20060710.FAP8294.html?1404


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SOS-Racisme demande à la FIFA de "faire toute la lumière" sur l'altercation entre Zidane et Materazzi

AP | 10.07.06 | 15:28


PARIS (AP) -- SOS-Racisme demande à la FIFA de "faire toute la lumière" sur l'altercation ayant opposé dimanche soir lors de la finale France-Italie Zinédine Zidane au défenseur italien Marco Materazzi. L'association demande des sanctions si "l'hypothèse" d'une insulte raciste à l'encontre du capitaine de l'équipe de France se confirmait.
"Selon plusieurs sources très bien informées dans le monde du football, il semblerait que le joueur italien Marco Materazzi ait traité Zinedine Zidane de 'sale terroriste"', écrit l'association antiraciste dans un communiqué diffusé lundi.
L'association n'a pas donné de précisions sur ses sources.
"Si cette hypothèse se confirmait, le joueur italien serait donc l'auteur d'un propos raciste, attitude malheureusement courante dans le football et dénoncée par notre association depuis plusieurs années", ajoute le communiqué.
"Alors que l'ensemble du Mondial était placé sous le signe de la lutte contre le racisme et que la FIFA a fait modifier son règlement en avril 2006 à la suite des propos racistes proférés à l'encontre de Samuel Eto'o, nous demandons à la FIFA d'être à la hauteur de ses déclarations", poursuit SOS-Racisme.
C'est pourquoi l'association "demande avec fermeté à la FIFA de faire toute la lumière sur cette altercation et que les sanctions prévues par le règlement officiel soient appliquées le cas échéant".
SOS Racisme prévient qu'elle "restera extrêmement vigilante quant à la suite donnée à cet incident".
"Il s'agit dans un premier temps d'une saisie morale", précisait-on lundi au siège de l'association. "Si rien n'est fait dans les prochains jours, nous réitérerons la sommation et ensuiten on mobilisera l'opinion publique".
On précisait également ne "pas savoir quelle suite judiciaire" donner à une éventuelle insulte raciste "dans la mesure où les faits se sont produits en Allemagne, pas sur le territoire français".
Zinédine Zidane, qui avait ouvert le score sur penalty à la 7e minute, avait ensuite été exclu à la 110e minute pour avoir donné un coup de tête dans le thorax de Marco Materazzi après une altercation verbale. AP




http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=4659


Citation:


lundi 10 juillet 2006, mis à jour à 13:03

Mondial
Zidane perd sa finale
Julien Bordier, avec Reuters
Le meneur de jeu des Bleus a été désigné par la Fifa meilleur joueur du Mondial 2006. Il a pourtant mal tiré sa révérence, hier soir, expulsé, s'en allant seul, dans les larmes et les regrets, au terme d'un match dominé par les Français mais remporté par l'Italie aux tirs au but



Zidane n'a non seulement pas réussi son pari de décrocher une deuxième étoile, huit ans après celle de 1998, mais il a terminé l'aventure seul, loin des siens, dans les vestiaires. Le capitaine des Bleus a été expulsé lors de la seconde mi-temps de la prolongation, pour une agression sur Marco Materazzi, hors de toute action de jeu. Le temps qu'il réalise l'énormité de son geste, il était trop tard. Ne lui restait plus qu'à tourner le dos à un match qui n'aura finalement pas été le sien.

Sans doute Zidane, malgré tout désigné meilleur joueur du Mondial par la Fifa, restera-t-il le plus grand joueur français de ces 20 dernières années, mais sa dernière action en tant que footballeur jette un voile terne sur la fin de son histoire avec les Bleus.

La vidéo du coup de tête de Zidane sur Materazzi
Zizou était revenu, il y a moins d'un an, pour ne pas achever sa carrière internationale sur la déception d'une élimination en quart de finale du championnat d'Europe, en 2004. Lui que l'on disait vieillissant, physiquement à des lustres du talent montré en 1998 et 2000, a fait mentir tous ses exégètes.
Bien qu'il n'ait pas eu l'honneur de soulever une deuxième fois le trophée mondial, privilège réservé à une petite poignée de stars, Zidane a certainement réussi la plus belle de ses six phases finales.

Face au Brésil, en quart de finale, il a livré la plus grande performance de ses 12 années sous le maillot bleu. Contre l'Espagne et le Portugal, il fut aussi magnifique et déterminant, inscrivant un but remarquable, dans les arrêts de jeu, pour sceller l'humiliation des hommes de Luis Aragones (3-1) et transformant sans trembler un penalty, pour écarter de son chemin les protégés de Luiz Felipe Scolari (1-0).

Dimanche soir à Berlin, dans un stade chargé d'histoire, son talent n'a pas suffi à empêcher l'inévitable victoire de l'Italie, désormais et pour quatre ans meilleure équipe du monde.

Le soir de sa première sélection en équipe de France, en août 1994 à Bordeaux, le gamin des quartiers nord de Marseille avait sauvé la France. Entré en seconde mi-temps, il avait inscrit deux buts de génie en l'espace de cinq minutes et obtenu un heureux match nul (2-2), face à des Tchèques qui ont rarement réussi aux Français.

Sous la férule d'Aimé Jacquet, qui nourrissait pour lui une admiration presque sans borne, "Zizou" avait incarné l'espoir d'un renouveau du football hexagonal. Il avait été accueilli comme celui qui était capable de mettre fin aux années de disette, après le départ d'un autre numéro 10 d'exception, Michel Platini.

La plus belle et la plus fascinante
Avec Zidane, la France a tout gagné, la Coupe du monde en 1998 et le championnat d'Europe 2000 - qui restera à jamais le chef d'œuvre du maître à jouer français.

Avec Zidane, la France s'est imposée, pendant deux courtes années, comme la plus belle et la plus fascinante équipe du monde. L'Euro en Belgique et aux Pays-Bas fut l'apogée de cette génération.

C'est à peu près cette époque-là que Zidane quitta la Juventus de Turin pour rejoindre le Real de Madrid, au terme du plus gros transfert jamais réalisé. Ce record n'a jamais été égalé depuis et Zidane reste le joueur le plus cher de l'histoire du football.

Paradoxalement, de ce moment, le déclin du maestro se fit perceptible, en même temps que celui de la France se faisait évident. Sa blessure, à la veille du Mondial 2002, fut un terrible coup du sort, le privant des deux premières rencontres et l'obligeant à jouer la troisième à peine rétabli d'une déchirure à la cuisse.

Malgré son courage, il ne put éviter un fiasco qui était largement prévisible: le manque de préparation, l'excès de confiance et la "prime" donnée aux Mondialistes de 1998 aboutirent à une infamante élimination au premier tour.

Deux ans plus tard, les Français connaissaient à nouveau une déconvenue lors du championnat d'Europe au Portugal. Divisés, incapables de jouer ensemble malgré un système de jeu pourtant simple imposé par Jacques Santini, ils perdaient le dernier titre qui leur restait: défaite 1-0 face à la Grèce en quart de finale.

Grosse fatigue
C'en était trop pour Zidane qui, voyant d'un mauvais œil l'arrivée de Raymond Domenech à la tête de la sélection, décidait de se consacrer uniquement à son club.

Mais là non plus, les choses n'allaient pas bien: le Real se montrait incapable de remporter le moindre trophée tandis que son rival de toujours, Barcelone, mettait la Primera Liga et l'Europe sous sa tutelle.

Malgré tout, la France ne pouvait encore se résoudre à se passer de lui et elle le rappelait, en août 2005. Parce que la patrie bleue était en danger et qu'une non qualification pour la Coupe du monde l'aurait ramenée une décennie en arrière. A cause de son passé récent - et des enjeux financiers qu'il avait engendrés - la France ne pouvait se permettre d'être absente en Allemagne.

Alors Zidane revint. Et aida les siens à se qualifier pour un tournoi dans lequel il était presque évident qu'ils ne pourraient briller, malgré un tirage au sort relativement favorable.


Avant le Mondial 2006, Zidane avait été honnête. Il était fatigué et admettait ne pas être satisfait de la manière dont il jouait depuis deux ou trois ans. Mais il s'avouait prêt à disputer encore quelques matches.

La prolongation de dimanche fut l'épreuve de trop pour ce joueur complexe et timide, dont la violence a sans cesse cotoyé le génie. Il s'en va donc.

Dans moins de deux mois, débutent les qualifications pour l'Euro 2008, comme pour rappeler que les aventures ne disparaissent pas avec les hommes, aussi grands soient-ils. Le premier match? Contre l'Italie.





http://www.liberation.fr/dossiers/mondial_2006/matchs/192484.FR.php
Citation:


REVUE DE PRESSE • Les quotidiens du matin ne sont pas tendres avec le capitaine des Bleus • Qui a réussi à éclipser la victoire italienne des manchettes • Le Guardian avance seul une explication: Zidane s'est fait traiter de «terroriste» •
Par A.Bo.
LIBERATION.FR : Lundi 10 juillet 2006 - 12:02

Au lendemain de la victoire de l’Italie contre la France dans la finale de la Coupe du monde, la presse internationale commente davantage le coup de sang – unanimement déploré - de Zinédine Zidane que la performance des Azzuri. Sauf en Italie, bien sûr, où l’on célèbre la victoire. «Buts merveilleux : le monde est à nous», titre le quotidien La Repubblica qui évoque «émotions, tremblements de joie» jusqu’au dernier tir au but. «Nous sommes champions car nous sommes italiens», écrit l’éditorialiste du Corriere della Sera, principal tirage italien qui poursuit : «Partout sur la planète Terre, le passeport blanc-rouge-vert sera timbré avec admiration».




Le Corriere rapporte également les impressions fleuries des joueurs de l’équipe italienne. Gattuso a déclaré que son équipe «a démontré qu’(elle) avait des couilles grandes comme une maison», quand Totti déclare «Personne n’a perdu, surtout maintenant que j’ai gagné.»

Dans le reste du monde, plus que la performance italienne, c’est le cas Zidane qui fait les Unes. Le New York Times titre avec dépit : «Une star se brise, la France décline, l’Italie se réjouit», qualifiant de «honteux» le dernier match de Zizou alors qu’il aurait pu être un «glorieux couronnement». «Avec ce moment d’inconscience (…) Zidane, 34 ans, a certainement coûté à son équipe sa seconde Coupe du monde en huit ans. Il a aussi entaché sa réputation de joueur intelligent, qui joue avec flair et élégance.»

Les plus sévères envers le capitaine de l’équipe de France sont les Allemands, organisateurs de l’événement. Bild, le plus gros tirage du pays avec douze millions de lecteurs, fustige Zidane «responsable de l’aspect le plus sale de notre Mondial (…) Une fin si indigne pour son dernier match, quelle désolation !» Le Frankfurter Allgemeine Zeitung déplore que Zizou ait «détruit son auréole de saint».

Les Danois transforment eux aussi leur déception en colère, à l’image du tabloïd Ekstra Bladet, selon qui «Zidane a mis indignement fin à une des plus merveilleuses carrières de l’histoire. Il a trahi son équipe. C’est honteux».

Les quotidiens anglais The Independent et The Guardian tentent de trouver une explication au coup de folie du capitaine français. Selon The Independent, Materazzi aurait insulté Zidane sur ses origines algérienne et kabyle. Pour The Guardian, Zidane «a certainement été provoqué». Le quotidien anglais évoque même des «suggestions» selon lesquelles «Materazzi l’aurait traité de terroriste». Le journal ajoute que «Zidane aura raison de maudire sa réaction stupide (…) Cette coupe du Monde était devenue trop importante pour lui». Sans se perdre dans de telles hypothèses, The Sun se contente de fustiger « Zidane le cinglé (…) passé du statut de génie à celui de rustre».




http://www.liberation.fr/dossiers/mondial_2006/192379.FR.php

Citation:
De l'enfer à la lune
Inquiétants au premier tour, brillants et solides ensuite. En un mois, les Bleus ont retrouvé leur génie et abdiqué leur ego. Récit d'une mue inespérée.
Par Grégory SCHNEIDER
QUOTIDIEN : Lundi 10 juillet 2006 - 06:00
à Tignes, Hamelin, Stuttgart, Leipzig, Cologne, Francfort, Munich, Berlin
9 réactions
Ils sont restés ensemble pendant près de deux mois. Retour sur ce que les Bleus ont pu en dire au fil des semaines et des doutes qui se sont emparés de certains. Avant le grand tournant qui, selon Franck Ribéry, reste le match gagné face au Togo. Rétrospective.

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Des Berlinois très «party-otes»
Raymond la prescience


14 mai. Raymond Domenech annonce sa liste des 23. Une surprise : l'arrière droit de Wigan, Pascal Chimbonda, dont on sait déjà qu'il ne jouera pas une minute sauf blessure ou suspension. Fabien Barthez est titularisé. Domenech, homme soumis à un champ de forces contradictoires qu'il tente de maîtriser comme il peut, n'explique rien et ne répond à aucune question.
16 mai. Le sélectionneur réservait en fait ses explications à un sponsor de la Fédération française de foot (lui ne touche rien à titre personnel), l'opérateur SFR. Il aurait cependant tenté de négocier des interviews durant le Mondial avec TF1, qui était prêt à lâcher 750 000 euros, avant de reculer. L'image d'homme de terrain en prend un coup.
22 mai. Les Bleus se retrouvent pour la première fois, à Tignes (Savoie), pour un stage d'oxygénation.
23 mai. Domenech évoque une «liste cachée» de joueurs qui se tiennent prêts en cas de blessures. Vérification faite, aucun n'a été mis au courant.
24 mai. Devant l'hôtel de Tignes, où les Bleus sont en retraite, Coupet charge le coffre de sa Mercedes. Il s'en va avec femmes et enfants, claquant la porte de la maison bleue. Quelques heures plus tôt, Fabien Barthez a prétexté une douleur au mollet gauche pour couper à l'ascension du glacier de la Grande Motte et rentrer à l'hôtel. Sur insistance de Joël Bats, entraîneur des gardiens de l'Olympique lyonnais, Coupet fera demi-tour.
25 mai. Lors de son passage devant les télés, Louis Saha fait l'innocent : «Quoi, Greg est parti ? Première nouvelle !» Cinquante mètres plus loin, il se souvient de tout pour la presse écrite. Thuram peine à s'exprimer sur son club de la Juventus de Turin, pris dans une tourmente judiciaire (corruption, menace, fraudes diverses) : «Je n'ai rien à voir avec cette histoire. Moi, ça va très, très bien.»
27 mai. Francis Lalanne, le chantre du «lien» qui relierait les joueurs (eux-mêmes en rigolent) à leur public, est terrassé par un malaise à la sortie du France-Mexique amical (1-0) qui ouvre la préparation des Bleus à la Coupe du monde. Quelques minutes plus tôt, l'équipe de France s'est fait siffler. Djibril Cissé : «On mène et on se fait siffler. J'y comprends rien.» Thierry Henry : «Je ne veux pas me la jouer, mais en Angleterre, après une défaite 6-1 à Old Trafford devant Manchester United, les supporteurs m'avaient applaudi. Peut-être que les gens, ici, croient qu'on veut perdre.»
31 mai. La France bat le Danemark (2-0) en amical à Lens. Franck Ribéry honore sa deuxième sélection en cours de jeu. Il provoque un penalty transformé par Sylvain Wiltord. Son nom est chanté, la Ribérymania est lancée.
7 juin. Au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, les Bleus dominent une faible équipe de Chine (3-1). Et perdent Djibril Cissé, victime d'une double fracture tibia-péroné. Govou, plus défensif que Cissé, le remplace au pied levé. Poste pour poste, ça ne pouvait être que Nicolas Anelka.
8 juin. Les Bleus s'installent au château de Münchhausen à Aerzen, à une cinquantaine de kilomètres d'Hanovre.
9 juin. David Trezeguet fait un aller-retour express à Turin, où il est entendu comme témoin dans l'affaire Moggi.
11 juin. Trezeguet ouvre le feu. Sentant venir le système à un seul attaquant (et c'est Thierry Henry, pas lui) face à la Suisse, il ouvre le débat.
12 juin. Stuttgart, veille du match face à la Suisse : Zinédine Zidane apparaît pour la première et dernière fois du Mondial devant la presse. Alors, comment ça va ? «Bien.» Il n'a pas envie d'être là. Il scrute l'assemblée d'un air agacé. Une demi-heure plus tard, il offrira à l'entraînement un véritable show aux photographes avec la complicité de Ribéry.
13 juin. Devant la Suisse, les Bleus arrachent le 0-0. Alexander Frei lâche dans un coin : «La France a la meilleure défense du monde. Il faut toujours se souvenir de ça.»
14 juin. Henry fait le service devant la presse. «Si j'ai peur de l'élimination ? Non. J'ai peur de mourir. Je n'ai jamais peur de jouer au foot. On a quand même un problème sur les frappes de loin. Tout le monde met des buts là-dessus, et pas nous.»
16 juin. Willy Sagnol n'est pas content. Marcel Desailly allume ces Bleus-là dans le quotidien l'Equipe ou à la télé : «J'en ai super rien à foutre. On est trop vieux ? Un peu de respect. Si celui qui parle est champion du monde, je lui rappelle qu'il reste des champions du monde 1998 dans l'équipe qui dispute ce Mondial. Et je lui demande de fermer sa gueule.»
17 juin. Lilian Thuram devant la presse à la veille du match de Leipzig, face à la Corée du Sud. Où il enquillera sa 116e sélection, record de... Desailly égalé. «Je n'y pense pas, le match de demain est trop important.» Thuram répond à Sagnol : «Jusqu'à preuve du contraire, tout le monde a le droit de nous juger. C'est le jeu.» Domenech : «Willy dit ce qu'il veut mais le mieux, c'est de faire taire les critiques en faisant ce qu'il faut sur le terrain.» Ambiance.
18 juin. Le Sud-Coréen Park Ji-sung remet ses hommes dans la roue des Bleus à cinq minutes de la fin : 1-1. Henry (qui a ouvert le score dès la 12e minute) et Domenech chargent l'arbitrage, qui n'a pas vu un but valable de Patrick Vieira. A la 91e minute, le sélectionneur sort Zidane, qui jette son brassard et fracasse la porte d'un vestiaire. William Gallas quitte le stade furieux. Il dira : «L'égalisation, je l'ai vu venir de très, très loin.»
19 juin. Fabien Barthez est de corvée médiatique. En réponse à une question sur l'ambiance, il dit : «Dites, vous voulez que je vous raconte la messe ?» La Suisse bat le Togo 2-0, ce qui oblige les Bleus à l'emporter 2-0 face aux mêmes Togolais, le 23 juin, pour ne pas dépendre du Suisse-Corée du Sud qui se déroulera à la même heure.
21 juin. On vit enfin un vrai moment de sport. Vieira assume publiquement : le jeu déliquescent, le naufrage de 2002 qui est toujours dans les têtes... Sur l'absence de Zidane, suspendu, face au Togo : «Peut-être que ça forcera certains à prendre leurs responsabilités.»
22 juin. Veille du match France-Togo, à Cologne. Claude Makelele ne dessert pas les dents devant une salle de presse pleine à craquer, signe que les journalistes ont senti l'odeur du sang. Domenech : «Mon travail ne consiste pas à envoyer des messages positifs aux gens.»
23 juin. Grâce à un Vieira monstrueux, auteur du premier but (sur un service de Ribéry) et passeur sur le second (Henry marque), les Bleus battent le Togo... 2-0. Adebayor & Co ont mis ce qu'il fallait d'intensité pour éloigner tout soupçon d'arrangement. Trezeguet a enfin été titularisé dans une équipe qui, Zidane étant absent, a évolué dans un 4-4-2 (quatre défenseurs, quatre milieux, deux attaquants) qui l'a libérée. Trezeguet perfide : «Je remarque que là, on gagne.» Henry : «C'était un jour sans pour David.» Le compte du buteur turinois est bon : on ne le reverra plus dans le onze de départ.
24 juin. Abidal donne le signal du départ : «Franchement, je ne sens pas une motivation particulière chez les anciens. Avec leur expérience, ils prennent ça un peu comme ça vient.» Le défenseur lyonnais est tranquille, détendu, serein. Dhorasoo, pour sa part, n'en remet pas non plus : «Vous savez, les Espagnols [que les Bleus affrontent en 8e, ndlr] savent bien qui nous sommes. Donc ils ne s'imaginent pas non plus nous sortir facilement. Avant d'affronter le Togo à Cologne, on s'est tous dit qu'on reviendrait peut-être juste pour faire les valises. C'est marrant, mais pas là. On n'imagine plus devoir partir.»
25 juin. Domenech ne communique pas l'équipe la veille du match. Une première.
26 juin. Menés au score sur un penalty qui se discute, les Bleus déchirent la sélection espagnole à Hanovre : 3-1 avec des buts de Ribéry, Vieira (encore lui) et Zidane. L'équipe de France accomplit un match phénoménal, où transparaît un mélange de maîtrise et de puissance physique. Gallas : «On a montré ce qu'on valait. On a un point fort : deux super récupérateurs [Makelele et Vieira, ndlr] qui peuvent intercepter très, très haut dans le terrain. Après, on peut jouer vite sur Henry, donner à Zidane qui s'intercale entre les lignes ou placer Ribéry en situation de duel.» Sagnol : «Pour entrer dans la légende, une victoire face à l'Espagne en 8e de finale ne suffit pas.» Thuram commence son festival : «Une Coupe du monde, c'est extraordinaire. Ce soir, j'ai vécu des sensations très difficiles à décrire.» Le mot de la fin pour Sidney Govou : «On a été sérieux, du début à la fin.»
28 juin : Le Brésil avance à l'horizon. Et Henry en dit : «Ça fait surtout rêver les supporteurs mais moi, je ne suis pas là pour rêver.» Après ça, lui et les autres en parleront des heures, mais ils seront éclipsés par la sortie de Thuram ­ qu'on n'arrête plus ­ sur Le Pen : «Je ne suis pas noir. Et Monsieur Le Pen ne sait pas qu'il existe des Français blonds ou bruns.» Thuram refuse par ailleurs de s'étendre sur les multiples savons qu'il passe pendant les matchs à un Barthez que l'on sent frileux : «On discute tout le temps, on chambre, c'est tout.» En revanche, il parle de Ribéry : «Il vit son rêve à fond. On doit tous prendre exemple sur lui.»
1er juillet. 75e minute : perdu pour perdu, l'immense joueur brésilien Lucio s'en va démolir Henry les deux pieds en avant. Les Bleus l'emportent 1-0 (Henry, 57e) au terme d'un match qu'ils ont écrasé de leur supériorité physique et de leur volonté. Sagnol ajoute : «On avait de plus qu'eux l'envie de jouer en équipe, de se dépasser. Sauf les dix dernières minutes, on a maîtrisé tout le match. Si on avait été gourmands, on en mettait deux de plus. Nous sommes meilleurs qu'avant dans l'utilisation du ballon.» Vieira : «On a la hargne. Et on est patients.» Abidal explique la rage des Français : «Tout le monde va au casse-pipe pour Zidane parce qu'on sait qu'il arrête.»
3 juillet. Le Thuram show, devant une assistance aux anges. Le jeu des Bleus est-il chiant ? «Quand une équipe gagne, elle joue toujours un peu comme ça. Si on perd l'humilité, on est mort.»

4 juillet. La veille de la demi-finale de Munich, où les Bleus affrontent le Portugal, Domenech donne un cours d'intox : «Surtout, ne réduisez pas l'équipe portugaise à ses tricheries. C'est une belle équipe qui fait beaucoup de choses, tenez-vous en à ça.» Gallas : «Les joueurs portugais vont essayer de nous déstabiliser. Ils aiment bien plonger. Ça dépendra aussi de l'arbitre. On est prévenus.» Ça sent les grandes manoeuvres.
5 juillet. Souvent promenés par une très forte équipe portugaise, les Bleus l'emportent 1-0 (penalty de Zidane) et au courage. Vieira : «On est usés physiquement.» Thuram a écrasé le match de sa classe : Malouda crache le morceau un peu malgré lui : «On vit ensemble, on meurt ensemble» est l'antienne qui sert de point de repère au groupe depuis le début. Domenech dira que c'est un truc ancien.
6 juillet. Domenech tombe un peu le masque. Agréable, il revient sur ses deux années à la tête des Bleus. «Je comprends que ce que j'ai pu dire ou faire soit parfois apparu incompréhensible. Je gérais à long terme, vous critiquiez à court terme. C'est ainsi. Chacun dira ce qui lui chante. Les joueurs que j'ai dans l'équipe ont marqué leur époque. J'espère que, très vite, une génération fera oublier celle-là.»
7 juillet. On a demandé à Sagnol comment il imaginait le déroulement de sa journée du 9 juillet, celle de la finale face à l'Italie. «On se lève. On mange. Sieste...» Comme d'habitude ? Sagnol sourit, ce qui ne fut pas si courant pendant cette Coupe du monde : «Oui. Il faut faire comme si c'était normal.» Sur la fin, qui se profile : «On est tous un peu déçus que ça s'arrête dimanche soir.»
9 juillet. France-Italie au Stade olympique de Berlin.

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MessagePosté le: Mar 11 Juil 2006 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

Les statistiques des 5 représentants africains

http://www.rfi.fr/actufr/articles/078/article_44736.asp

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MessagePosté le: Jeu 13 Juil 2006 20:06    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/3782.php

Citation:
LeQuotidien: Jeudi 13 Jui 2006



DOCUMENT - La confession intégrale de Zinedine Zidane : «Le coupable, c’est celui qui provoque»



Zinédine Zidane ne s’est pas seulement limité a essayé d’expliquer son «coup de boule» sur Marco Materazzi hier lors de son passage sur Canal +. Il est revenu sur un mois de football, sur le Mondial allemand. Un document transcrit par football.fr que nous reproduisons dans ces colonnes.

Sur l’arrivée en Allemagne : «On ne comptait pas sur nous, mais l’ambiance était bonne, quelque chose s’est créé même si on était en décalage avec les gens. On était conscient de ce que l’on pouvait faire.»

Sur la Corée du Sud et sa sortie en fin de match : «Il n’y a jamais eu de fossé avec Domenech, tout était clair. C’est un faux débat, je respecte mes entraîneurs. Le problème c’est que l’on veut me faire parler. Bien sûr j’étais déçu, comment j’aurais pu taper dans les mains de tout le monde et faire un grand sourire. Notre relation a toujours été honnête avec Domenech. J’ai fait le lien avec les autres joueurs.»

Le match contre le Togo : «La confiance est venue petit à petit. Notre match référence c’est France-Togo. Là, on a pu oublier 2002». Suivre le match hors du terrain ? «C’était pas terrible d’être dans les vestiaires, je n’étais pas seul, il y avait Eric (Ndlr : Abidal) et on s’est libéré quand nous avons marqué.»

C’est vraiment la fin d’une carrière : «Beaucoup essayent de me convaincre de continuer mais c’est une décision que j’ai prise et je ne reviendrais pas dessus. c’est définitif. Pourquoi ne pas prendre une licence en amateur pour jouer avec les potes dans mon quartier.»

L’Espagne : «Ce qui a fait la différence, c’est que l’on a pris confiance en nous. On a bien défendu et on a attaqué par à coup. C’est ce qu’il fallait faire. On l’a fait ensemble. On savait que l’on pouvait faire la différence avec les joueurs que nous avons. De plus, nous sommes montés en puissance physiquement. Robert Duverne fait son boulot.»

Les critiques : «Elles font parties du jeu et sont désolantes pour votre famille. Mais il faut l’accepter quand on n’est pas bon et que l’on sort du cadre sportif.»

Le t-shirt d’adieu : «Il était là à chaque match, il m’a bien servi à me motiver. La retraite, j’y pensais avant match mais pas pendant.»

Le match face au Brésil : «Quand on joue contre les Champions du monde, on n’a rien à perdre. Nous avons bien joué, on les a bien maîtrisés. Je ne pense pas que cela soit mon meilleur match. Je crois avoir fais mieux même si c’est un 1/4 de finale. Quand vous gagnez contre le Brésil, vous avez envie de continuer l’aventure et d’aller au bout.»

Le penalty contre le Portugal : «Je tire souvent de ce côté, j’ai la chance de frapper fort le ballon, ça rentre même si ce n’est pas aussi simple que ça. Il faut de la concentration, quelquefois ça sort comme contre la Chine...»

La préparation de la finale : «Nous avons chacun nos petits rituels, j’ai beaucoup traîné avec Fabien, Willy et Make. Je me repose dans ma chambre.»

La finale : «Je suis concentré comme dans tous les matches, je suis dans ma bulle, tout seul. Je me dis qu’il faut sortir le meilleur match. J’avais envie de profiter en rentrant sur le terrain et c’est ce que j’ai fait.»

La Panenka : «C’était la première fois de ma vie, en face il y avait un grand gardien et je ne voulais pas tirer comme d’habitude. C’était la seule façon. Je l’ai décidé au moment de la course d’élan. C’était un risque, si ça foire... Je voulais que ça reste et je l’ai fait.» La tête sortie par Buffon : «Je la prends bien, j’aurais aimé la rater un petit peu...»

Sur le coup de tête : «Il n’y avait pas de contentieux avant le match. Il y a des frictions dans le jeu. Cela existe depuis toujours. Jusqu’à ce moment où il m’accroche le maillot. Je lui dis d’arrêter et que s’il veut nous échangerons le maillot à la fin et là il me répond des mots durs. Plusieurs fois. Des mots qui me touchent au plus profond de moi, parfois plus qu’une violence physique. Ça touche à des choses personnelles, la maman, la sœur. Vous écoutez deux fois et la troisième fois voilà... Parfois des mots sont plus durs. J’aurais préféré me prendre une droite que cela. J’ai réagi et bien sûr que ce n’est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort car cela été vu par 2 ou 3 milliards de téléspectateurs. Je m’en excuse et aussi auprès des éducateurs.

Je ne regrette pas mon geste car le regretter c’est dire qu’il avait raison. Mon geste n’est pas tolérable, mais il n’a pas raison de dire ce qu’il a dit. On parle toujours de la réaction qui est punissable. Il faut d’abord dire qu’en face il y a une provocation. J’ai envie de le dire et de le défendre. Il faut arrêter de toujours sanctionner la réaction. Vous croyez qu’à dix minutes de la fin de ma carrière, je me dis que j’ai envie de finir comme çà. Il y a une provocation grave. Il faut sanctionner le vrai coupable. Le coupable, c’est celui qui provoque.

L’arbitre : «Je lui explique que je n’ai pas fait ca gratuitement. Qu’il faut voir ce que l’autre a fait.»

Conclusion : «Le plus important c’est que ce geste ne soit pas pardonnable et je m’en excuse auprès de tous les enfants qui ont vu ça. Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds mais ne pas réagir comme ça. Je dis merci au football et aux gens qui ont soutenu l’Equipe de France.»




Auteur: LeQuotidien






http://permanent.nouvelobs.com/sport/20060713.REU33747.html?1416

Citation:
Mondial: un avocat porte l'affaire Zidane devant les tribunaux

REUTERS | 13.07.06 | 16:15


PARIS (Reuters) - Me Mehana Mouhou, avocat à Rouen, a confirmé à Reuters qu'il allait porter devant les tribunaux l'affaire de l'expulsion de Zinedine Zidane lors de la finale de la Coupe du monde perdue dimanche face à l'Italie.
La capitaine des Bleus a reçu un carton rouge à la 110e minute, durant les prolongations, pour avoir donné un coup de tête dans la poitrine du défenseur italien Marco Materazzi, qui lui aurait tenu des propos "graves", selon l'aveu du meneur de jeu français.
"Pour moi c'est très simple, la divergence de point de vue (quant au recours à l'arbitrage vidéo, interdit par les règlement de la FIFA ) mérite que la justice statue", nous a déclaré au téléphone Me Mouhou, qui dit intervenir à la demande de clubs et d'un collectif d'associations.
Il a précisé que l'assignation serait déposée au tribunal de grande instance de Paris sous quinzaine, et que seulement alors, il préciserait les noms des clubs et associations pour lesquels il intervient.
"Je vais demander à M. Magendie, président du Tribunal de grande instance de Paris de se charger lui-même de cette affaire, pour laquelle le TGI est compétent", a ajouté l'avocat.
"Je vais demander au juge d'interroger toutes les personnes concernées et de reconstituer la fin de l'arbitrage. S'il est prouvé que le quatrième arbitre à eu recours à la vidéo, la FIFA peut faire rejouer la finale.
"La jurisprudence sur la notion de faute lourde permet au juge de s'attribuer le contentieux. S'il est avéré qu'il y a eu recours à la vidéo, je demanderai l'annulation du match."






http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/football/world_cup_2006/teams/france/5176426.stm

Citation:
Materazzi backs Zidane for award

Zidane scored three goals in France's World Cup campaign
Zinedine Zidane should be allowed to keep the Golden Ball Award for the World Cup's best player, according to Marco Materazzi, the man he headbutted.
France skipper Zidane was sent off in extra-time of the final after launching himself at the Italian defender.

Fifa is investigating the incident and have summoned both players to attend a hearing on 20 July.

But Materazzi said: "Zidane has won that award because of what he has done on the pitch - he was the best."

The World Cup final was Zidane's last match before retirement but Fifa president Sepp Blatter has hinted Zidane, 34, could lose the award.

He gave France the lead from the penalty spot but was not around to repeat the trick in the shoot-out having been sent off late in extra time.

Materazzi cancelled out France's opening goal with a header, and having been floored by Zidane, stepped up to convert one of Italy's five spot-kicks that secured their title.

"I have always admired Zidane," Materazzi added.

"In fact I have one of his shirts in my closet - we exchanged our shirts after a Juventus v Perugia game."

"My only real provocation was to stop him.

"Earlier, he had come close to scoring (with a header) and our goalkeeper Gianluigi Buffon had made a superb save.

"After holding his shirt, I wasn't the first to speak."

The Inter Milan player also hit back at accusations he over-reacted after the incident.

"I could have expected a verbal reaction but not to be headbutted," he said.

"It's not true what (French coach Raymond) Domenech said, that I made a big drama out of it."

Zidane has apologised for his headbutt but does not regret his actions, alleging on television that Materazzi provoked him by insulting both his mother and sister.

"It was inexcusable," he said. "I apologise, but I can't regret what I did because it would mean that he was right to say all that."


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MessagePosté le: Ven 21 Juil 2006 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-797539,0.html

Citation:
Point de vue
Zinédine Zidane, la "malédiction italienne", par Philippe Marlière
LE MONDE | 21.07.06 | 14h40 • Mis à jour le 21.07.06 | 14h40








Aussi inattendue que dramatique, l'expulsion de Zinédine Zidane a éclipsé la terne et logique victoire de la formation italienne et les décevantes prestations des équipes en compétition. Le geste "impardonnable" de Zidane (selon ses propres mots) a plongé les zidanophiles dans l'embarras. Révélatrice fut la réaction contrariée de la bourgeoisie politico-médiatique qui rêvait tout haut d'un happy end hollywoodien.


Les classes supérieures du ballon rond se sont senties flouées : ce coup de tête les a empêchées de célébrer un destin sociologiquement exemplaire, donc autogratifiant. Le "coup de boule" de Zidane a fait s'effondrer la fiction du fair-play en un instant sous le regard de millions de téléspectateurs.

Que l'auteur de cet acte soit le joueur le plus "élégant" de ces vingt dernières années et "l'agressé" l'un des footballeurs les plus brutaux accentue le sentiment de malaise, pour ne pas dire d'injustice. Ce n'est pas tant la violence du geste de Zidane qui a choqué, mais la manière assumée avec laquelle le coup a été porté. Le joueur a enfreint l'une des règles cardinales et tacitement acceptées du jeu : la violence sur un terrain n'est moralement tolérable que si elle s'inscrit dans une action de jeu (dans leur genre, Marco Materazzi ou Fabio Cannavaro sont excellents) ou en réponse à une autre agression physique (expulsion de David Beckham en 1998 ou de Wayne Rooney en 2006).

"Zizou", d'une manière caricaturalement franche et honnête, s'est affranchi de la pratique du champ et, ce faisant, a heurté les gardiens du temple. En crachant dans la soupe qui l'a généreusement nourri, il a déniaisé une partie du monde des croyants.

Les footballogues de salon ont ratiociné à propos du coup de sang de Zidane : l'enfant de dominé devenu roi et dominant ; le surclassement devenu trop lourd à porter ; le code d'honneur ; la mise en scène d'une sortie tragique pour affermir encore la légende, etc. Que de subtiles interprétations !

Mais peut-on vraiment croire que Zidane ait réagi de la sorte à cause d'une insulte, fût-elle "très grave" ? Il faut n'avoir qu'une connaissance théorique du milieu footballistique pour considérer cette explication plausible. Et si, tout simplement, il avait "pété les plombs" pour des motifs purement footballistiques ?

J'appellerai cela la "malédiction italienne", c'est-à-dire le fait d'avoir dû jouer contre l'Italie le dernier et le plus important match d'une magnifique carrière. Zidane a peut-être pensé qu'il n'avait pas de chance de retrouver en finale une équipe qui, traditionnellement, joue bien au ballon, mais d'une manière "négative" (défensive, prudente, opportuniste, physique, voire brutale). Devant cette Squadra azzurra athlétique (qui, avec Gianluigi Buffon, le portier, ne comptait d'ailleurs qu'un seul joueur exceptionnel) intelligemment dirigée par Marcello Lippi, que pouvait le jeu brésilien de Zidane ? Pas grand-chose.

Des flashes de génie technique, rien de plus. D'où cette "panenka" lors du penalty, un geste technique époustouflant et arrogant. Pour le dernier match compétitif de sa vie, Zidane avait placé la barre très haut : gagner, certes, mais avec un jeu de magicien, de sorcier et de maestro ; ce jeu zidanien célébré jusqu'à la nausée par une presse internationale auto-intoxiquée par sa propre surenchère.

Malheureusement pour Zidane, l'Italie, "négative", ou "réaliste", est une équipe qui ne permet que rarement de développer de telles prouesses techniques. Zidane aura tout tenté pendant ce match, et très peu réussi. La superbe frappe de la tête détournée par Buffon pendant la prolongation fut son chant du cygne.

Moralement affecté, il perdit probablement la foi en sa sortie divine et refusa le baisser de rideau d'un simple mortel. Au paroxysme de la frustration de n'avoir pu jouer la partie d'un dieu, Zidane cessa de se prendre au jeu (entendu, selon Pierre Bourdieu, comme l'illusio). Les provocations de Materazzi ont été l'étincelle qui lui a fourni l'occasion littérale de déserter un match commun et vulgairement voué aux coups de pied arrêtés.

La carrière de Zinédine Zidane ne s'est pas achevée le 9 juillet, mais un 1er juillet. C'était contre le Brésil, une équipe au jeu traditionnellement chatoyant, porté vers l'attaque et qui laisse des espaces à l'adversaire. La générosité brésilienne a, ce soir-là, permis l'apothéose zidanienne.


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Philippe Marlière est maître de conférences en sciences politiques à l'université de Londres.


Philippe Marlière
Article paru dans l'édition du 22.07.06






http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-797538,0.html


Citation:
Point de vue
Portrait d'un fils d'immigré qui a réussi, par Nacira Guénif-Souilamas
LE MONDE | 21.07.06 | 14h38 • Mis à jour le 21.07.06 | 14h38








Pour être un fils d'immigré naguère indigène d'Algérie, joyau de l'empire colonial français, Zinédine, Yazid, Zidane n'ignore sans doute pas que l'on ne quitte jamais la condition de transfuge de classe. Le parvenu n'est jamais tiré d'affaire en raison même de la mobilité imprévue qu'il s'est offerte, de la transgression qu'il s'autorise, du doute qu'il laisse planer sur sa docilité et sa politesse.


Pas même lorsqu'il est sacré, consacré et sacralisé à l'instar d'un dieu. La sacralisation impose de savoir rester à sa place. Or, en dépit de ce privilège exorbitant que d'aucuns considèrent comme indu, le dieu vivant ne sait pas se tenir. En dépit, ou en raison même, de cet itinéraire improbable ?

Voilà l'arrière-pensée qui n'a cessé de tarauder les commentateurs du coup de tête. Zidane s'est payé le luxe, manifestant ainsi la liberté qu'il prend avec son statut d'exception, de déroger aux règles de la bienséance, non pas tant footballistiques, puisqu'elles sont bien fragiles si l'on considère le niveau de langage qui sévit sur le terrain et dans les tribunes lors d'un match, mais aristocratiques. Telles que doit les observer le transfuge bénéficiant d'un statut dérogatoire.

Visible, il lui revient de faire la preuve qu'il sait surmonter vertueusement toutes les épreuves. La visibilité du parvenu fils d'indigène-immigré n'est pas celle des "people", qui n'ont que faire de manifester leur vertu puisqu'il leur suffit de se montrer sous toutes les coutures et sans retenue. Le régime de Zidane est tout autre, il lui faut redoubler de politesse et de discrétion, règle à laquelle il se conforme vraisemblablement par penchant personnel dans sa vie privée, mais qui lui est constamment rappelée par souci de l'étiquette dans sa vie publique.

Euphémiser son être, arrondir les angles, polir son apparence comme le suggère cette remarque d'un journaliste qui, énumérant les personnes présentes lors de son dernier match madrilène, disait du père du héros : "... et le père de Zizou, toujours aussi discret". Passer de l'invisibilité imposée au père à la surexposition exigée du fils conduit l'un et l'autre à être passés maîtres en matière de présentation de soi.

C'est dans ce constant paradoxe attaché à sa condition de transfuge emblématique que réside le double discours qui considère le geste violent comme inexcusable mais la personne comme pardonnable. Devenu ce qu'il est, une icône de la réussite la plus éclatante, Zidane demeure cependant le semblable des jeunes hommes habitant les quartiers populaires qu'il a désertés. Si, d'aventure, il s'était avisé de l'oublier, les mots qui ont provoqué ce coup de tête l'ont rappelé à ce cousinage lointain et tenace.

Que leur teneur soit avérée ou supposée en dit long sur les attributs qui lui sont attachés comme des gamelles : jaloux de l'honneur de ses femmes et musulman, donc terroriste en puissance. Autant de stéréotypes qui témoignent de la banalisation de l'islamophobie. Ainsi, il est bien un garçon arabe comme les autres, prisonnier de sa nature, incapable de policer son comportement et de civiliser ses manières.

Dépeint à l'envi par une presse partagée entre la fascination pour le fauve encore sauvage que rien ne semble pouvoir dompter et la réprobation devant l'ingratitude d'un fils mal élevé que la France chérit tant, il sera beaucoup pardonné à celui qui fait rêver, puisqu'il reste encore la possibilité de sévir à l'encontre de tous ceux qui, tenus par la même origine et astreints à ses vicissitudes, ne connaîtront pas la même renommée. Peu importe que parmi les enfants expulsés aujourd'hui et demain se comptent les êtres d'exception, chacun exceptionnel, de demain.

Etre de basse extraction, ce qui revient de nos jours à venir d'ailleurs, a toujours été mal considéré, il y va de toute une vie pour avoir raison des préjugés opposables à celui qui entreprend de s'en défaire ou de s'en jouer. En réagissant aux mots assenés dix minutes avant la fin du dernier match qu'il jouait, l'"ange bleu" s'est rapproché de ce qui a façonné son enfance, et il a fait un pas de côté dans cette ascension irrésistible.

Marquer une pause, voilà qui se comprend pour un retraité, si jeune soit-il. C'est le moment de tourner le regard vers ce qui devait être ignoré ou du moins tu, donner à voir ce qui devait être gommé pour être accepté. En dépit de ses efforts, son corps parle pour lui et, même lorsque son génie opère, il n'en demeure pas moins le fils de son père.

Français ou à la rigueur Kabyle plutôt qu'Arabe ou Algérien ou encore musulman : autant de qualificatifs qui lui auront été attribués au gré des victoires et des échecs, le fléau penchant vers la ressemblance louée ou l'altérité réprouvée selon les circonstances. Président en 1998, déchu en 2002 et redevenu le "garçon arabe" inutile et déloyal, Zidane achève en 2006 un parcours où se mêlent et se confondent toutes ces figures qui l'ont fait et au-delà desquelles il s'est inventé.

Pour autant, il ne peut pas être un exemple pour les autres, il ne peut être qu'une exception à la règle. Aussi était-il bien inutile de le rappeler à l'ordre de la bienséance et de le tancer comme un enfant pour marquer la hiérarchie qui sépare les bien nés des anoblis. Les plaideurs peuvent être rassurés. Ils ne manqueront pas d'occasions de donner des leçons et de morigéner tous ces jeunes qui ne savent pas se tenir, auxquels ils ont pu, durant une brève parenthèse, assimiler le champion. Ils pourront continuer à se féliciter que les discussions de comptoir, qu'elles soient planétaires ou locales, sur l'événement Zidane couvrent le bruit et la fureur des guerres d'hier et de demain qui atteignent d'autres Arabes, d'autres Noirs, sous d'autres cieux.


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Nacira Guénif-Souilamas est maître de conférences à l'université Paris-XIII.

Nacira Guénif-Souilamas
Article paru dans l'édition du 22.07.06

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"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

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