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sondage: une affirmation du racisme en France!!!!

 
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Sam 17 Déc 2005 15:59    Sujet du message: sondage: une affirmation du racisme en France!!!! Répondre en citant

Apparement les responsables Français ont reussi le tour de force de libérer les racistes de tout bord de leur gènes, de la honte que cette attitude pouvait être!
maintenant il faut s'attendre à ce que les actes racistes soient de moins en moins punis, pour peu quelles le sont!!!

à lire cet article ci-dessous!

*************************************************************
Selon un sondage, 56 % des Français pensent que le nombre d'étrangers est trop important
LE MONDE | 17.12.05 | 14h26 • Mis à jour le 17.12.05 | 14h26



http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-722487@51-722584,0.html



le sondage CSA, réalisé depuis dix ans pour la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) sur la xénophobie, montre une hausse spectaculaire du nombre de personnes se disant racistes. Un Français sur trois déclare que "personnellement, il dirait de lui-même qu'il est raciste" (+ 8 points par rapport à 2004). "La parole raciste s'est libérée", relève une note d'analyse confidentielle de cette instance placée auprès du premier ministre.



Tous les indicateurs de cette étude, réalisée du 17 au 22 novembre auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 personnes, vont dans le même sens. 56 % des sondés (+ 18 points) estiment que le nombre d'étrangers est "trop important" et pose un problème pour l'emploi. 18 % lient cette question à l'insécurité.

Cette radicalisation est aussi marquée dans les réponses sur les immigrés : 55 % jugent leur nombre trop important (+ 9 points). Le nombre des Français qui considèrent que les travailleurs immigrés "sont en France chez eux puisqu'ils contribuent à l'économie française" baisse de 11 points.

La banalisation des opinions racistes concerne surtout les hommes, les personnes âgées, les artisans, commerçants et chefs d'entreprise et les ouvriers. C'est dans les communes rurales que le rejet de l'étranger est le plus fort : 48 % s'y déclarent racistes (+ 11,7 points). La région parisienne ne connaît pas de variation. Les sympathisants de droite sont plus enclins à assumer leurs opinions xénophobes : 50 %, contre 23 % à gauche. Les partisans du FN et du MNR se déclarent racistes à 91 %. Preuve supplémentaire de "la levée des tabous et de la banalisation" des idées racistes, 63 % des Français estiment que "certains comportements peuvent parfois justifier des réactions racistes".

La CNCDH juge cette dérive "inquiétante". La note relève que le sondage a été effectué dans "un contexte de violences urbaines à prendre en compte dans l'analyse des chiffres". Les résultats sont à rapprocher du sondage réalisé pour Le Monde et RTL par TNS-Sofres, qui montrait une plus grande acceptation des idées du FN, avec 24 % des Français se déclarant d'accord avec les positions de Jean-Marie Le Pen (Le Monde du 15 décembre).

Cette prudence n'empêche pas certains de rapprocher cette "lepénisation" de l'opinion des déclarations récentes de certains ministres ou responsables UMP. "On assiste à une radicalisation ethnocentriste due au fait qu'une partie de l'UMP a ethnicisé la question sociale", estime Stéphane Rozès, directeur général de l'institut CSA. "Ce glissement est certes un résultat direct des émeutes, avec un réflexe d'ordre, mais aussi la conséquence des discours du gouvernement et de la droite, qui ont multiplié les propos provocateurs et stigmatisant les étrangers", assure une figure de la défense des libertés.

Les résultats complets devraient être publiés en mars 2006 dans le rapport de la CNCDH. "Si le sondage était alors refait, les résultats seraient probablement plus modérés", note le CSA.

Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 18.12.05
*********************************************
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Wigonnawin
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2005 21:26    Sujet du message: Répondre en citant

qu' ils commencent enfin à reconnaître ce qu'ils sont vraiment...au lieu de faire les hypocrites comme ils l'ont toujours fait jusqu'à présent....c'est toujours ça de gagné ...pour eux...

si seulement cette honneteté pouvait faire en sorte qu'ils arretent de se gargariser de compliments envers eux même dans des débats télévisés sans consistance...

qu'ils reconnaissent aussi par la même occasion qu'ils ne sont pas l'exemple suprême qu'il faut suivre ou crever... la terre d'accueil par excellence ...et les champions du respect des droits de l'homme...on ferait un pas de plus...
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"ô j'ai vu des femmes donner la vie à des petits dieux
et j'ai vu l'espoir de mon peuple dans leurs yeux
En verité, les miens vont triompher"
Car il n'est pas de terre où n'ait coulé ton sang,
de langue où ta couleur n'ait été insultée.

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lolo01
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MessagePosté le: Dim 18 Déc 2005 21:55    Sujet du message: Répondre en citant

Ce sondage me fait rire. Je sais quelles personnes auraient pu avoir l'idée de monter un truc en ces temps d'actualité chaude.

Au fond il veut dire :

Vous négros si vous continuez à vous enteter comme vous le faites depuis quelque temps, les français de souche vous attendent, d'ailleurs ils se disent ouvertement frontistes. Acte d'intimidation, ça me fait rire, chantage politique monté. En réalité, ce sondage a été bricolé dans un petit coin pour essayer de prendre une revanche psychologique. Ah ah ah ah. J'ai plein d'amis français blancs de souche, ils ont rigolé sur le sondage. Que lâcheté dans tout ça. Je crois que les boules deviennent rouges comme des tomates !!!
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 19 Déc 2005 06:38    Sujet du message: Répondre en citant

lolo01 a écrit:
J'ai plein d'amis français blancs de souche, ils ont rigolé sur le sondage. Que lâcheté dans tout ça.


Anecdote véridique : un ami antillais, très foncé de peau, participe la semaine dernière à un salon professionnel à Paris. Avec un stand marqué "MARTINIQUE". Il m'appelle, je lui dis : "alors, pas trop dur ? Noir comme tu es, planque-toi bien, hein, n'oublie pas de mettre une cagoule, qu'on ne voie pas ta couleur de peau !" et lui de me répondre, rigolard : "Euh... non, en fait le seul problème que j'ai, c'est que tous les français viennent me féliciter sur mon stand, juste parce que je suis Martiniquais, à cause de notre mobilisation. Particulièrement les Bretons et les Corses, mais pas seulement eux..."...
Laughing Laughing Laughing

Voilà, pour ceux qui pensent que la chasse au Nègre est à ce point féroce (même si, je ne me leurre pas, mon pote n'était là-bas qu'une semaine, alors que le son de cloche qui vient de ma famille qui y habite toute l'année confirme un durcissement, quand même... Confused

Ces instituts de sondage... ce sont les mêmes qui ont mis Chirac à 1%, non ? Twisted Evil
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Ciiman
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MessagePosté le: Lun 19 Déc 2005 11:50    Sujet du message: L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L¬L Répondre en citant

http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-12-17/2005-12-17-820159

Quand la droite banalise le FN

La droitisation du débat politique sous l’impulsion de l’UMP et du gouvernement offre une respectabilité aux idées de Jean-Marie Le Pen et tend à mettre la gauche hors jeu.

Les Français auraient « une plus grande propension à dire : "Il va trop loin mais il met le doigt sur les choses justes’’ », explique Emmanuel Rivière, directeur du pôle politique de la SOFRES, à propos du sondage réalisé par son institut sur les idées du FN et publié mercredi dans le Monde. Selon cette enquête, seuls 39 % des Français jugent les thèses de Le Pen « inacceptables », soit 5 points de moins qu’en 2004 et 9 de moins qu’en 1997. 14 % des personnes les trouvent justes et 43 % « excessives » (37 % en 2004), 4 % étant sans opinion. En 2002, 70 % des Français considéraient que le FN et son président représentaient « un danger pour la démocratie », ils sont, en 2005, 66 % de cette opinion. Selon Emmanuel Rivière, ce sondage montre « globalement une stabilité » de l’électorat concernant Jean-Marie Le Pen, avec « taux d’adhésion constant autour de 20 % aux idées du FN, qui est installé dans la vie politique depuis 1984 ». Pour le leader du FN cette enquête prouve que son parti est « dans une voie de progression très nette ». « Dans une certaine mesure, le gouvernement est obligé de courir après (nos) analyses puisque les événements les corroborent. Il contribue, volens nolens, à nous dédiaboliser », explique-t-il. Ce qui permet au patron du FN de pronostiquer qu’il sera « dans les deux premiers au moins, sinon le premier » des candidats qui arriveront en tête du premier tour de la présidentielle de 2007. Dans le baromètre TNS-SOFRES, 33 % des personnes interrogées pensent eux aussi que Jean-Marie Le Pen sera au second tour.

L’idée d’un second tour droite-extrême droite est loin de déplaire aux ténors de la majorité qui y voit un moyen commode de faire gagner leur camp. C’est ce pari que fait le président de l’UMP, et dans son calcul la présence du FN au second tour n’est même pas nécessaire. Le recyclage des thèmes d’extrême droite pour tenter de s’attirer les bonnes grâces de son électorat est un classique depuis l’émergence du FN dans le paysage politique français. Mais la nouveauté stratégique aujourd’hui réside dans le fait que le pillage de l’extrême droite est organisé, théorisé et systématisé au plus haut niveau de l’État et du parti majoritaire, l’UMP. Sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy et de sa volonté de « décomplexer » la droite, l’UMP a analysé les alternances successives mais également l’élimination du PS au premier tour de la présidentielle de 2002 comme les conséquences d’un « affadissement » du débat idéologique entre la droite et la gauche. Pour les idéologues de droite, durcir le positionnement de l’UMP a de nombreux avantages. Cela sort l’UMP de ce que Nicolas Sarkozy appelle « la culpabilisation par la gauche » d’un certain nombre de débats de société. La sécurité a servi avec succès de banc d’essai en 2002. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy entend rééditer cette opération en l’étendant à l’ensemble des débats politiques sociaux et sociétaux. Cette droitisation permet de déplacer le centre de gravité du débat idéologique franchement à droite, donc de mettre la gauche hors jeu. Conséquence, le débat politique français s’organise à droite avec, pour l’UMP et le gouvernement, la volonté de faire croire à une possible alternance à droite. À Nicolas Sarkozy l’idée de la « rupture », tentative de synthèse entre les différentes traditions de la droite française (y compris les plus condamnables) et l’idéologie néo-conservatrice d’inspiration anglo-saxonne. À Dominique de Villepin et aux chiraquiens la thématique « continuité gaulliste ».

Reste que pour la droite sarkozyste l’enjeu de cette stratégie n’est pas uniquement lié à une volonté farouche de prendre le pouvoir mais également de broyer non seulement le « modèle social français » mais, plus profondément, d’extirper une série de références politiques et historiques qui fondent la conception française de la république basée sur le « contrat social et la loi ».

En 1984, nombre d’observateurs estimaient que l’émergence du FN rendait la « droite inéligible ». Vingt ans après les idées du FN recyclées par la droite sont-elles en passe de rendre « la gauche inéligible » durablement ?

Stéphane Sahuc
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 19 Déc 2005 13:41    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-12-17/2005-12-17-820163

éditorial par Pierre Laurent
Une radicalisation orchestrée


À en croire le portrait-robot de la France dressé ces jours-ci par nombre de médias et d’instituts de sondage, notre pays serait tombé sous le charme des idées de droite et d’extrême droite. Pour l’élection présidentielle, le match ne se jouerait plus qu’entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, à moins que Jean-Marie Le Pen ne vienne une nouvelle fois créer la mauvaise surprise. La gauche n’aurait plus qu’une solution pour s’en sortir, trouver la perle rare, pourquoi pas Ségolène Royal, nous suggérait cette semaine le Nouvel Observateur. De calculs en combinaisons, le marigot politicien s’agite, obsédé par l’unique perspective du second tour de l’élection présidentielle, et les évolutions de l’opinion, en tout cas celle qui nous est prétendument racontée, valideraient toutes l’hypothèse d’une France en train de se radicaliser à droite, voire à l’extrême droite.

Qu’on nous permette de ne pas reconnaître notre pays dans cette description catastrophiste,qui ressemble plus au paysage rêvé par les dirigeants actuels du pays qu’à une réalité manifestement très différente, pour le moins beaucoup plus contradictoire.

Le premier constat qu’il convient de faire est que la radicalisation existe bel et bien. Mais d’abord dans les états-majors de la droite. Au pays qui refuse le libéralisme et ses ravages en termes de dumping social, la droite tend tous les boucs émissaires possibles pour détourner la colère. Les populations de banlieue, divisées sur les motivations des violences, demandaient certes le retour à l’ordre, mais elles faisaient très majoritairement un autre constat essentiel : sans amélioration significative de la situation de l’emploi, de la présence des services publics, des moyens alloués à la réduction des inégalités, aucune solution durable à la crise. Le gouvernement a délibérément ignoré cette demande, s’en tenant à l’état d’urgence et à une dérive anti-immigrés, une stigmatisation renforcée des jeunes de ces quartiers, instrumentalisant le débat sur la colonisation pour nourrir tous les amalgames, assimilant, à l’instar du fonds de commerce du Front national, toute critique antiraciste à une volonté de culpabiliser les Français. Dès lors, qui peut s’étonner que le climat soit empoisonné, mais qu’on ne vienne pas nous dire que qu’il s’agit là d’une dérive du pays, quand il s’agit en vérité d’un abaissement des dirigeants du pays.

Cette radicalisation de la droite, loin de marginaliser le Front national, lui ouvre à nouveau l’espace. Mais, là encore, chacun est devant ses responsabilités. Le Parisien et Aujourd’hui titraient il y a quelques jours : « Et pendant ce temps-là, Le Pen engrange... » comme pour le regretter. En réalité, le lecteur qui ouvrait les pages du journal y découvrait une pleine page d’interview avec le chef du Front national. Jeudi dernier, le Monde publie une enquête par ailleurs très discutable sur la progression des idées FN dans le pays. Qui France-Inter invite pour la commenter ? Jean-Marie Le Pen !

Bien entendu, tout ne se résume pas à telle ou telle orchestration médiatique, ce qui n’oblige en rien à la banaliser, tout au contraire. Il faut s’interroger sur ce qui nourrit plus au fond le poison du racisme, les idées de repli et de rejet. Comment ne pas voir dans les dégâts de l’ultralibéralisme, qui jettent partout les travailleurs, les peuples les uns contre les autres, la cause première des désespérances dans lesquelles les égoïsmes, les nationalismes, les communautarismes font leur lit ? Il y en a décidément assez de tous ces pédagogues du renoncement, qui théorisent tous les matins l’impuissance à changer le monde et versent le soir une larme sur le recul des idées de solidarité.

Sortir du piège dans lequel on tente une fois encore d’enfermer notre pays suppose d’ouvrir en grand le débat sur la possibilité d’une autre politique. Des millions de Français continuent de vouloir mener ce débat. C’est à eux qu’il faut ouvrir les antennes.

par pierre Laurent
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Missmeteor
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MessagePosté le: Lun 19 Déc 2005 22:48    Sujet du message: Répondre en citant

Ben c'est sur que ceux qui ont répondu à ces sondages dans l'anonymat, ne viendront pas le crier en face des noirs, au contraire, l'hypocrisie est de mise. Ca serait pas étonnant que ce soit les mêmes qui viennent sourire aux noirs après. Loin de moi l'idée de prendre ces sondages pour la parole divine, mais quand même, je ne les jetterais pas tout de suite à la poubelle non plus.
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Ce n'est pas parce que je ne peux pas tout faire que je ne ferai pas ce que je peux faire.
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Yom
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MessagePosté le: Mar 20 Déc 2005 12:35    Sujet du message: Répondre en citant

lolo01 a écrit:
Ce sondage me fait rire.


Ben, moi, il ne me fait pas du tout rire. Je n'ai pas l'impression que ce sondage soit si éloigné de la réalité.

Mais je comprends vos arguments.
A lire, un article du toujours très pertinent Pierre Tévanian:

http://oumma.com/article.php3?id_article=1835
Un racisme qui vient d’en haut
À propos de la production politique, médiatique et savante d’un consensus anti « immigrés »
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 20 Déc 2005 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Yom a écrit:
lolo01 a écrit:
Ce sondage me fait rire.


Ben, moi, il ne me fait pas du tout rire. Je n'ai pas l'impression que ce sondage soit si éloigné de la réalité.

Mais je comprends vos arguments.
A lire, un article du toujours très pertinent Pierre Tévanian:

http://oumma.com/article.php3?id_article=1835
Un racisme qui vient d’en haut
À propos de la production politique, médiatique et savante d’un consensus anti « immigrés »


Merci de souligner qu'en la matière, l'exemple vient d'en-haut, en effet. Au niveau de la France d'en-bas, les gens se cotoient, au quotidien. C'est pas forcément idéal systématiquement, mais se connaître permet de mettre fin aux fantasmes alimentés par les médias.

Je préfère croire que ces sondages sont exagérés, même si j'avoue que l'effet ne tardera pas à se faire sentir... C'est déjà le cas selon ce que me raconte ma famille à Paris... Confused

Je n'ai pas encore sondé mes amis blancs pour avoir leur avis sur la question, je vais voir...
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Kainfri
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MessagePosté le: Mar 20 Déc 2005 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Ces instituts de sondage... ce sont les mêmes qui ont mis Chirac à 1%, non ? Twisted Evil

Oui, ce sont les mêmes, les mêmes qui disaient que Balladur allait remporter les présidentielles (avant qu'il ne se fasse éliminer au 1er tour), qui donnaient de bonnes chances à Jospin (lui aussi éliminé au 1er tour), qui voyaient la droite remporter largement les législatives 97 (finalement remportées par la gauche), etc...

Les mêmes qui arrivent dans la même semaine à voir Sarkozy ET Villepin gagner la même présidentielle Wink

Ca ne veut pas dire que les français ne sont pas racistes, juste que les sondages, faut être prudent avec...
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 26 Déc 2005 17:10    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-724657@51-683117,0.html


Entretien avec Pierre Tévanian, animateur du collectif Les mots sont importants
"On passe d'un "racisme tranquille" à un racisme inquiet, plus loquace et plus agressif"
LE MONDE | 26.12.05 | 13h41 • Mis à jour le 26.12.05 | 13h41


Vous êtes coauteur, avec Sylvie Tissot, du Dictionnaire de la lepénisation des esprits (L'Esprit frappeur, 2002). Depuis combien de temps notez-vous une "lepénisation des esprits" ?

Je suis tenté de répondre : depuis que Le Pen existe. Notre dictionnaire, qui couvre la période 1982-2002, donne des centaines de citations qui attestent de cette dérive sur presque tout l'échiquier politique, mais aussi dans les médias. Il y a certes des "pics", comme la période 1989-1991 ou les "années Pasqua" (1993-1994) : c'est à cette époque que Mitterrand parle de "seuil de tolérance dépassé", Chirac d'"overdose d'immigrés", Giscard d'"invasion".


Dès 1983, les grands partis de droite et de gauche adoptent une même attitude : dénonciation de "l'extrémisme" des leaders FN, mais "écoute" et compréhension à l'égard des "inquiétudes" de l'électorat. Cette attitude est bien résumée par la fameuse formule de Laurent Fabius, selon laquelle Le Pen apporterait de mauvaises réponses à de "bonnes questions", alors que ce qui pose problème est justement la manière de poser les questions, qui place l'immigré en position de perpétuel accusé.

Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les schémas de pensée xénophobes comme la "préférence nationale" ou le "seuil de tolérance" ont en réalité précédé — et favorisé — le phénomène Le Pen. Dès 1976 et 1978, les premiers ministres Chirac puis Barre associent explicitement immigration et chômage et appellent à "substituer la main-d'oeuvre nationale à la main-d'oeuvre immigrée".


Y a-t-il une évolution dans les thématiques ?

Oui, bien sûr, notamment du fait des résistances qui existent au sein de la société civile. Par exemple, le mouvement des sans-papiers de 1996 a fortement contribué à dédiaboliser "l'immigration clandestine" et même à susciter une certaine sympathie pour les sans-papiers. En accédant à la visibilité et en prenant la parole, ils cessent d'être des spectres menaçants ; ils sont enfin reconnus, au lendemain de la mobilisation sociale de décembre 1995, comme des précaires parmi les précaires.

Les discours de stigmatisation se réorientent alors vers une nouvelle cible : le "jeune de banlieue", violent et "incivil". Cet "ennemi de l'intérieur" est omniprésent dans le débat politique à partir de 1998, avec le résultat qu'on connaît le 21 avril 2002. Enfin, à la suite du 11 septembre 2001, on observe une montée en puissance du thème de la menace "islamiste", qui jette le soupçon sur tout ce qui est "islamique" ou présumé tel.


Y a-t-il eu une accélération ces dernières années ?


C'est difficile à évaluer, justement du fait de ces constantes reformulations et recompositions. Le discours sécuritaire d'un Sarkozy va plus loin encore que celui d'un Chevènement, et il oppose aux populations stigmatisées une figure d'homme providentiel ou de chef viril, typique de la rhétorique lepéniste. Là où Chevènement déclarait : "NOUS allons débarrasser nos quartiers des bandes ethniques qui y sèment le désordre", Sarkozy dit : "JE vais vous débarrasser de ces racailles." Cela dit, l'épisode Chevènement a joué un rôle primordial — et funeste — dans cette escalade.


Comment interprétez-vous la loi sur le "rôle positif" de la présence française dans les anciennes colonies ?

Ce type de loi n'aurait pas pu être voté il y a dix ans. Non pas parce que la nostalgie coloniale était moins forte mais, au contraire, parce qu'elle était moins faible, car moins contestée. Ce sont les fortes mobilisations de la société civile (débat sur la torture, reconnaissance du 17 octobre 1961, revendications mémorielles concernant la traite et la colonisation) qui ont suscité, dans une partie des élites politiques, une peur panique, et donc un besoin de réaffirmer ce qui, dix ans plus tôt, "allait sans dire".

Cette dialectique entre revendications de la société civile et crispation des élites est, à mon sens, la véritable explication de tout ce qu'on peut appeler "lepénisation". Plutôt qu'une "montée du racisme", nous assistons à une libération de la parole raciste, qui n'est que l'expression plus franche d'un racisme latent.

Ce qui explique cette radicalisation, c'est précisément la panique face à la mise en cause croissante de l'inégalité raciste par la société civile et, notamment, par ceux qui la subissent. On passe en quelque sorte d'un "racisme tranquille" à un racisme inquiet, donc plus loquace et plus agressif. Par exemple, la radicalisation des propos islamophobes exprime une peur panique face à la visibilité, l'enracinement et la banalisation de la pratique de l'islam en France.

De même, la radicalisation des propos homophobes est une réaction de panique face aux acquis, comme le pacs, et au recul relatif des préjugés homophobes au sein de la société française. Bref, les dirigeants qui se "lepénisent" sont loin d'être, comme ils le prétendent, "à l'écoute du pays réel".

Propos recueillis par Christiane Chombeau
Article paru dans l'édition du 27.12.05
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Lun 26 Déc 2005 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

Libres aux leucodermes de se pignoler leur cervelle moisie à se mesurer leur taux de crétinisme racisant.
Mais concrètement, quelle différence cela fait-il en ce qui nous concernent directement ?


Hotep, Soundjata
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 26 Déc 2005 18:55    Sujet du message: Répondre en citant

Soundjata Kéita a écrit:
Libres aux leucodermes de se pignoler leur cervelle moisie à se mesurer leur taux de crétinisme racisant.
Mais concrètement, quelle différence cela fait-il en ce qui nous concernent directement ?

Hotep, Soundjata


Aucune, en effet, si ce n'est de savoir à quoi nous en tenir et d'agir en conséquence.

Pour le reste, continuons à nous intéresser à notre histoire, à notre spiritualité, aux alternatives politiques et économiques du monde dans lequel nous souhaitons vivre. Nous n'avons pas besoin du regard des autres pour avancer.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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GrandKrao
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MessagePosté le: Mar 27 Déc 2005 11:02    Sujet du message: Répondre en citant

Voici une texte établisement quelques liens entre le programme du Front natoinal et les lois mises en place ou appliqués par la droite!!!

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-724656@51-683117,0.html

Le Pen dans le texte... des autres
LE MONDE | 26.12.05 | 13h41 • Mis à jour le 26.12.05 | 13h54



De nombreux responsables d'associations s'occupant d'immigrés, ainsi que des magistrats, s'inquiètent du durcissement de la politique du gouvernement en matière d'immigration, de justice et de police. Certains n'hésitent pas à parler de "lepénisation".

Nous avons repris point par point le programme du Front national dans ces domaines. Force est de constater que bon nombre des propositions qu'il contient sont aujourd'hui appliquées, ou en passe de l'être.



Mais on observe aussi que le Front national reste le seul à réclamer des mesures dont aucun autre parti ne veut. Parmi celles-ci on trouve, par exemple, la préférence aux Français en matière de logement et de prestations sociales, ou le rétablissement de la peine de mort. Enfin, sur certains sujets, tels que la double peine ou l'immigration zéro, la droite au pouvoir a adopté des positions contraires ou substantiellement différentes de celles de l'extrême droite.


IMMIGRATION


Abroger le regroupement familial. Depuis sa création, en 1976, le droit au regroupement familial n'a cessé d'être rogné par l'application stricte de conditions liées aux ressources et au logement. Aujourd'hui, Dominique de Villepin souhaite porter d'un à deux ans la durée du séjour au terme duquel un étranger vivant en France peut faire une demande de regroupement familial. Le premier ministre veut aussi soumettre cette demande à la condition d'une "maîtrise de la langue française".

Ramener le droit d'asile à sa vocation originelle. Les décrets d'application de la loi Villepin de 2003 sur l'asile restreignent l'octroi du statut à tous les stades de la procédure. Les critères de recevabilité des demandes empêchent, faute de temps, des demandeurs de pouvoir être entendus, y compris en appel. M. de Villepin a annoncé qu'il souhaitait diminuer à nouveau les délais imposés.

Lutter contre le faux tourisme. La loi Sarkozy de novembre 2003 rend plus difficile l'obtention des visas. Il est de plus en plus difficile pour les ressortissants des pays en développement d'obtenir un visa de tourisme, les autorités se montrant tatillonnes sur les garanties et les documents exigés.

Procéder à l'expulsion effective des immigrés clandestins. Le gouvernement a pour objectif d'expulser 20 000 personnes en situation irrégulière en 2005 et 25 000 en 2006. La loi Sarkozy de 2003 alourdit les peines encourues par les employeurs, les passeurs et les transporteurs de clandestins.

Réaffirmer le droit de la filiation. Le ministre de l'outre-mer, François Baroin, a évoqué la possibilité de remettre en question le droit du sol, dans les départements et territoires français de l'océan Indien et d'Amérique, pour lutter contre l'immigration clandestine.

Fonder la naturalisation sur l'assimilation. L'article 21-24 du code civil stipule, depuis 1945, que "nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française". La loi Sarkozy de 2003 impose une connaissance "des droits et devoirs" et organise le contrôle de celles-ci.

Instaurer une période probatoire. Un étranger ne peut demander la nationalité française que deux ans après son mariage avec une personne de nationalité française. Ce délai va passer à quatre ans et, lorsque le mariage sera célébré à l'étranger, le consul devra s'assurer qu'il n'est pas forcé ou de complaisance.

Appliquer la déchéance de nationalité. Celle-ci est appliquée à l'encontre d'islamistes radicaux. La loi contre le terrorisme, qui vient d'être adoptée par le Parlement, porte de dix à quinze ans le délai durant lequel la déchéance de nationalité est possible après la naturalisation.

Interdire toute subversion sous couvert d'islamisme ; contrôler les associations étrangères. Le ministère de l'intérieur a mis en place, fin 2004, un réseau de pôles régionaux de lutte contre l'islam radical, placé sous l'autorité des préfets. Ceux-ci utilisent les ressorts de la police administrative (recherche d'infractions sanitaires, fiscales ou au droit du travail) pour traquer les foyers de prosélytisme radical. Depuis octobre 2003, 34 islamistes ont été expulsés de France.

Rester maîtres de nos frontières. L'ouverture des frontières, dans le cadre des accords de Schengen, n'est pas mise en cause, mais, après les attentats de Londres, en juillet, M. Sarkozy a utilisé la clause de sauvegarde pour rétablir les contrôles.

Expulser les condamnés étrangers à l'expiration de leur peine. La "double peine", condamnation plus expulsion, n'a pas été complètement supprimée. Il existe encore des possibilités d'application. M. Sarkozy a demandé l'expulsion de jeunes ayant pris part aux violences dans les banlieues en novembre.


JUSTICE ET POLICE


Conforter la famille comme lieu d'éducation. M. de Villepin a annoncé la création d'un "contrat de responsabilité" que les parents d'enfants en grande difficulté scolaire devront signer. Le non-respect de ce contrat pourra entraîner une amende, une mise sous tutelle des allocations familiales ou une suspension du versement de celles-ci.

Bannir la politisation de la magistrature ; supprimer l'Ecole nationale de la magistrature. Des magistrats dénoncent des pressions de la direction de cette école sur des maîtres de conférences appartenant au Syndicat de la magistrature (SM, gauche) et leur éviction à travers les nouveaux recrutements.

Organiser une coopération étroite entre la police et la justice. Une circulaire du ministère de l'intérieur en date du 4 février 2004 invite les policiers à "signaler systématiquement au magistrat les affaires dans lesquelles les suites judiciaires (leur) apparaissent insuffisantes ou mal appropriées".

Rétablir la justice de paix. La première loi Perben de 2002 a créé des juges de proximité. Ceux-ci n'ont pas toujours de formation juridique et leur impartialité est remise en question.

Réhabiliter la notion de peine prompte, certaine et incompressible. La loi Perben 1 étend le recours à la comparution immédiate. En ce qui concerne les peines incompressibles, M. Sarkozy a réaffirmé son intention d'instaurer des peines planchers pour les multirécidivistes.

Réduire les délais des procédures de justice. A la comparution immédiate, la loi Perben 1 a ajouté, pour les mineurs, la "comparution à délai rapproché". La loi Perben 2 de 2004 a créé le "plaider-coupable", qui permet au procureur de proposer directement une peine à une personne qui a reconnu les faits, sans procès. Cette procédure touche presque toutes les infractions pénales punies jusqu'à cinq ans de prison.

Sanctionner les manifestations publiques d'incitation à la débauche et à la violence. La loi de 2003 sur la sécurité intérieure a créé le délit de racolage passif pour les prostituées et punit plus fortement les auteurs d'infraction dans les stades. M. Sarkozy a manifesté la volonté de rétablir la loi anticasseurs, abolie en 1981, qui rend responsables des violences les organisateurs des manifestations.

Faciliter les contrôles d'identité. La loi sur la sécurité intérieure de mars 2003 a étendu les possibilités d'intervention de la police en matière de fouille et de contrôle d'identité.

Séparer les différentes catégories de détenus. Des magistrats se plaignent de ce qu'ils considèrent comme une gestion communautariste de la détention.

Christiane Chombeau
Article paru dans l'édition du 27.12.05

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MessagePosté le: Mar 03 Jan 2006 16:39    Sujet du message: Répondre en citant

Cette fois ci c'est parti Le ministre de l'intérieur Français va installer des lois "racisantes" en france cela aurait été Lepen tout le monde crierait au loup et pourtant il s'agit de mesures qui sont calqués sur celles du Front National!!!
Ce qui se passe en russie ne devrait plus tarder à se produire en france en tout cas avec une ampleur très proche!
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http://www.liberation.fr/page.php?Article=348656

L'immigration «utile» dénoncée par des associations
Des associations dont Act Up-Paris et la Cimade rendent public mardi un projet de réforme gouvernemental du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) qu'elles qualifient «d'inhumain» et de «raciste».

par CATHERINE COROLLER
LIBERATION.FR : mardi 03 janvier 2006 - 16:08




Il y aura à l'avenir deux catégories d'étrangers en France. Les utiles et les inutiles. Ceux qui ont le droit d'y séjourner, et ceux condamnés à la clandestinité. Mardi matin, huit associations (1) ont rendu public l'avant-projet de loi de Nicolas Sarkozy sur l'immigration (2). Et ce texte confirme leurs pires craintes: «Ce projet s'inscrit délibérément dans une perspective utilitariste, analysent-elles. Ne sera acceptable en France que l'étranger perçu comme rentable pour son économie». Pour ces étrangers «utiles», Nicolas Sarkozy crée un nouveau titre de séjour. Baptisé «capacités et talents», valable trois ans, renouvelable, il sera «délivrée à l'étranger susceptible de participer, du fait de ses capacités et de ses talents, de façon significative et durable au développement de l'économie française ou au rayonnement de la France dans le monde ou au développement du pays dont il a la nationalité». Les étudiants verront également leurs conditions de séjour améliorées.

Pour les autres étrangers, qui participent également à l'économie française, mais tout en bas de l'échelle, la vie va devenir impossible. «Ce projet prépare la disparition du droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Il entérine la quasi-disparition de cet outil d'intégration qu'était la carte de résident [d'une durée de dix ans, ndlr]. Il s'attaque aux malades», préviennent les associations.

(1) Act-Up Paris, Cimade, Comede, Fasti, Gisti, LDH, Mrap, 9e collectif des sans-papiers.
(2) Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA).
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MessagePosté le: Jeu 05 Jan 2006 01:49    Sujet du message: L'adhésion aux idées du Front national Répondre en citant

Drôle de Magma!!!
un document qui done une idée de la progression des idées du front National, même si ce n'est qu'un sondage, le racisme est en train de s'affirmer sous multipls formes!
Il faut interpreter cela avec prudence car il apparait beaucoup de contradictions ou alors beaucoup partage les idées de lepen mais refuse d'être associée a lui, bizarre!
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Document
Les résultats complets du baromètre sur le FN (PDF)

http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20051214/721431_barometre_fn_12_2005.pdf
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