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Mystérieux cercles mégalithiques de Sénégambie

 
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Auteur Message
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 30 Déc 2005 23:01    Sujet du message: Mystérieux cercles mégalithiques de Sénégambie Répondre en citant

Mystérieux cercles mégalithiques de Sénégambie : Civilisation précoloniale avancée et patrimoine universel


L’architecture monumentale ancienne africaine a trop peu souvent résisté à l’épreuve du temps et surtout des conditions climatiques et environnementales, à l’exception notable de l’Egypte antique et de Zimbabwe notamment. Comme pour combler cette très relative modestie du patrimoine immobilier africain ancien au sein de la culture matérielle des civilisations précoloniales, l’Afrique et la région de la Sénégambie présentent une concentration mondiale unique de cercles mégalithiques de première importance.



Bien que les scientifiques peinent encore a expliquer de façon univoque leur présence et leur rôle pour les civilisations antiques concernées, ces cercles de pierres d’origine volcanique sont bien là, observables, on peut en dénombrer approximativement 29 000 dans un espace limité : concentration unique au monde. Entre la portion centrale du fleuve Gambie au sud et le fleuve Saloum au nord du Sénégal se trouve une densité exceptionnelle de ces témoins d’une civilisation africaine vieille d’à peu près 2500 ans !



Associés aux premières industries du fer, ces sites présentent un alignement géométrique en cercles et champs de cercles impressionnant. Ces centaines de cercles forment eux-mêmes souvent un « V » qui frappe l’observation et l’analyse quand on évalue le poids de quelques-unes de ces pierres à 2 ou 3 tonnes allant jusqu’à 10 tonnes à la limite. Rapportée en énergie humaine contemporaine on imagine ce que cela représenterait comme efforts et surtout savoir-faire et connaissances afférentes pour manipuler de telles charges.



Inhumations, poteries cultuelles, parures, dépôts d’armes, squelettes confirment nettement la trace d’une civilisation africaine, quand bien même la recherche aujourd’hui ne saurait certifier la robustesse d’autres faits de culture et de technique.

La dextérité, le capital cognitif requis pour extraire, tailler, transporter et agencer ces pierres sont déjà d’un intérêt universel sans pareil. Ces éléments apportent de la matière précieuse aux renouvellements de l’écriture d’une histoire et d’une préhistoire universelles dans lesquelles l’Afrique ne pourrait qu’exciper de l’oralité face aux attestations matérielles des historiens des autres parties du monde. Les manuscrits de Tombouctou et du Niger par exemple s’insèrent parfaitement dans ces corpus de renouvellements et d’enrichissement de l’histoire humaine.



La valeur exceptionnelle de ce patrimoine, la nécessité de le conserver et d’en faire bénéficier la communauté humaine planétaire a poussé les gouvernements du Sénégal et de Gambie, avec l’appui du programme Africa 2009 [qui vise à améliorer les capacités nationales africaines en matière de conservation du patrimoine immobilier], à soumettre une proposition d’inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.



L’élection de ce site extraordinaire, trésor immobilier ancien, source historiographique pour l’écriture de l’histoire pourrait saluer, également, un certain intérêt politique africain, souvent timide voire inexistant sur la question de la protection du patrimoine culturel. Or face à la privatisation du monde et la confusion des ressources intergénérationnelles dans les spéculations maximisées de court terme, il faudra bien se doter d’au moins un instrument robuste de défense et d’une vision roborative de la culture matérielle, immobilière, immatérielle, pour garantir un minimum l’héritage des générations futures. Notre survie à tous.

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=998
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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