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Compte à rebours au siège de l'ONUCI

 
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2006 11:15    Sujet du message: Compte à rebours au siège de l'ONUCI Répondre en citant

Compte à rebours au siège de l’ONUCI


Protestation – Cela fait maintenant trois jours que les patriotes des dix communes du district d’Abidjan donnent du fil à retordre au personnel de l’Onu en Côte d’Ivoire. Le siège principal situé dans la commune d’Attécoubé essuie, depuis le dernier communiqué du GTI qui préconise la non prorogation du mandat de l’Assemblée nationale, le courroux des patriotes.


Des manifestants ont tenté à nouveau de déloger l'Onuci de son principal quartier général situé dans l’enceinte d’un Hôtel à d’Attécoubé. Estimés à plus de 2000 manifestants selon les organisateurs, les patriotes qui ont répondu favorablement au mot d’ordre du président du Front populaire ivoirien et des leaders patriotiques ont tenté de pénétrer dans le siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Après avoir brûlé des pneus et essayé de mettre le feu dans la soirée (aux environs de 17h) à des installations proches des barbelés qui empêchent l’accès au vaste domaine de la représentation onusienne en Côte d’Ivoire. Le grand portail de l'entrée principale a été atteint par les flammes qui ont calciné une large partie, faisant disparaître la couleur bleue qui identifie l'Institution mondiale. La veille, c’est-à-dire mardi 17 janvier 2005, les mêmes manifestants avaient tenté, à plusieurs reprises, de s’introduire dans l’enceinte même du quartier général de l’Onuci. Ils ont été vigoureusement repoussés par des tirs de grenades lacrymogènes et de sommation. Dans la journée d’hier, Une brigade anti-émeute des soldats français de l’opération Licorne est venue en renfort aux casques bleus de l’Onuci. Les patriotes devenus de plus en plus nombreux, après un déferlement d’autres jeunes venus des communes de Yopougon, Cocody, Marcory, Treichville, Koumassi, Port-Bouët…, se sont montrés plus déterminer à réussir leur mission de délogement de l’Onuci. Ils se sont attaqués aux barbelés qu’ils ont détruits. Au son de l’hymne national de la Côte d’Ivoire et des propos du genre «Nous voulons le départ immédiat de l’Onu», «Libérer notre pays» une dizaine de jeunes ont lancé des cocktails Molotov sur les toits des bâtiments. En début de soirée, les échauffourées se sont poursuivies, mais avec une intensité accrue lorsque les manifestants ont appris la nouvelle des tueries occasionnées par les casques bleus dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. Ces affrontements meurtriers se sont déroulés, au lendemain du retrait du processus de paix du Front populaire ivoirien et à l’appel de certains leaders patriotiques de la région du Moyen-cavally. En plus du siège principal de l’Onuci, l’ambassade de France et le 43ème BIMA sont également la cible des manifestations patriotiques. Les jeunes patriotes ont décidé de camper devant le 43ème BIMA parce que, disent-ils, des rumeurs font état de la présence d’un officier général en rupture de ban avec l’armée ivoirienne en ces lieux. Celui-ci, argumente-on a reçu la caution de la France, à l’exemple du général Bozizé en Centrafrique, pour prendre le pouvoir. Du côté de la représentation diplomatique de France en Côte d’Ivoire, le «général» Blé Goudé de l’alliance patriotique, mène une grève de fin entamé depuis mardi pour demander le départ de l’armée française et l’Onu. A l’heure où nous mettons sous presse, des mouvements de protestations des patriotes dans le quartier général de l’Onuci continuent et des actions allant dans le sens d’une intrusion dans ledit siège se poursuivait.

Saint-Claver Oula
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2006 11:16    Sujet du message: Répondre en citant

«Quand on a la conviction qu’on se bat pour son pays, on n’a peur de rien»


Interview - Le Front populaire ivoirien s’est retiré du processus de paix et du gouvernement de Charles Konan Banny. Pascal Affi Nguessan, président de la formation au pouvoir, a accepté malgré son agenda chargé de nous donner quelques explications pour comprendre cette décision.


Pourquoi le Front populaire ivoirien s’est-il retiré du processus de paix et du gouvernement ? Beaucoup se posent la question après l’annonce de ce retrait, mardi, par Pascal Affi Nguessan, président du FPI (au pouvoir). Si la non prolongation du mandat des députés par le Groupe de travail international semble avoir été la goutte d’eau qui a entraîné la décision, le responsable évoque également la déception du FPI face à un processus de paix qui piétine. Malgré un emploi du temps très chargé, il a accepté de répondre à quelques questions.
Certains parlent de recommandation et non de décision du Groupe de travail international concernant la non prolongation du mandat des députés. Qu’en dites-vous ?
Le Gti essaye de faire passer cela comme une décision. Ce n’est pas la première réunion qu’ils tiennent et à la suite de laquelle ils publient un communiqué pour dire les décisions qu’ils ont prises. Sur le principe, c’est inadmissible qu’un organisme de la communauté internationale puisse s’attaquer au pouvoir législatif. C’est contraire à la mission de l’Onu (Organisation des Nations Unies, dont la résolution 1633 a créé le Gti, ndlr) de promouvoir le droit. C’est une agression. Tout cela donne à cette structure un caractère nocif.
Certains accusent le FPI d’«orchestrer» les manifestations des Jeunes Patriotes. Que répondez-vous ?
Nous nous rejoignons. En Côte d’Ivoire, nous ne sommes pas les seuls à réfléchir. Nous sommes tous concernés par ce qui se passe dans notre pays. Tout autant que nous sommes outrés par ce qui arrive, nos militants et d’autres Ivoiriens le sont aussi. Il n’y a pas de statistiques, mais beaucoup de Jeunes Patriotes épousent notre cause. Ils comptent aussi des sympathisants d’autres partis.
Vous qualifiez la décision du Gti comme un «coup d’Etat». C’est un terme très fort...
Un coup d’Etat constitutionnel est caractérisé par le fait qu’une autorité ou qu’une force dissolve une instance de l’Etat pour instaurer un régime d’exception, sous lequel les pouvoirs sont souvent confondus et ou le pouvoir exécutif est fort. Ce que le Gti a fait vise à cela. Supprimer le pouvoir législatif et faire des députés des agents du pouvoir exécutif que le Premier ministre (Charles Konan Banny) pourrait envoyer en mission dans le cadre du processus de paix et de réconciliation.
Certains disent que par votre geste vous ne cherchez pas à obtenir une paix durable...
Ils n’ont pas une lecture objective de tous les sacrifices et concessions que nous avons faites jusqu’à présent au nom de la paix. J’ai moi-même abandonné mon portefeuille de Premier ministre pour favoriser la paix et la mise en place d’un gouvernement de réconciliation nationale. Notre groupe parlementaire a fait des efforts et, malgré tout, il n’y a toujours pas de réconciliation. C’est parce que nous sommes excédés que nous avons quitté le processus de paix. A partir du moment où il ne fait pas avancer les choses, il était dans la logique que nous le quittions. Et c’est parce que le gouvernement est un organe de ce processus que nous l’avons aussi quitté. On ne pouvait pas rejeter le processus et rester au gouvernement.
Vous rejetez aussi les soldats de l’Onu et de la France...
Ils font partie du processus de paix, il est donc normal que nous les rejetions aussi. Nous remettons en cause tous les éléments constitutifs de ce processus, leur existence même. Mais nous restons dans l’Onu et l’Union africaine.
Craignez-vous des sanctions ?
Quand on a la conviction qu’on se bat pour la paix et son pays, on n’a peur de rien, même pas des fusils. La violation de l’intégrité d’un pays est bien plus à craindre que les armes. Mais si nous étions sanctionnés, ce serait vraiment injuste et cela montrerait un manque d’objectivité.

Habibou Bangré - Afrik.com
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2006 11:17    Sujet du message: Goliath a le vertige, mais n’abdique pas Répondre en citant

Goliath a le vertige, mais n’abdique pas


Analyse – Pendant que la Résistance s’amplifie, la ligue néocoloniale bande ses muscles tout en faisant semblant de négocier. Afin de reculer… pour mieux sauter et décapiter définitivement l’Etat ivoirien.


Après la troisième journée de révolte patriotique contre la déplanification institutionnelle de la Côte d’Ivoire – et l’arrivée du président nigérian Olusegun Obasanjo –, une question se posait hier soir avec acuité. «Est-il possible de négocier quoi que ce soit à court terme dans la crise ivoirienne ?». Selon toute évidence, le bloc franco-rebelle, qui a de toute façon souhaité le bras de fer avec la Côte d’Ivoire patriotique, durcit son discours en même temps que la mobilisation patriotique s’affirme.
La ligue néocoloniale pense pouvoir résoudre la crise par la menace. Ainsi, avant-hier déjà, selon des sources concordantes, l’allocution entre le président Gbagbo et Pierre Schori s’est très mal déroulée. Le représentant de Kofi Annan en Côte d’Ivoire est monté sur ses grands chevaux, mettant en garde le président de la République de Côte d’Ivoire comme un enfant. Une attitude pas du tout appréciée par le premier citoyen ivoirien. Gbagbo, s’il n’a pas suscité les manifestations en cours et se sent même gêné aux entournures, considère en effet que c’est le GTI qui a mis le feu aux poudres en se passionnant pour la dissolution programmée du Parlement, qui n’a rien à voir avec l’esprit et la lettre de la résolution 1633, et dont ne dépend d’aucune manière la suite de la feuille de route devant conduire aux élections.
Par ailleurs, la France chiraquienne continue de tempêter à travers ses différentes voix. Elle manœuvre à fond au Conseil de sécurité de l’ONU pour obtenir des sanctions immédiates contre le camp présidentiel, alors qu’elle a laissé l’impasse sur le désarmement compliquer la crise pendant plus de trois ans, sans même hausser le ton contre les rebelles. Ainsi, selon l’AFP, «un projet de déclaration (français) a été mis en circulation parmi les quinze Etats membres du Conseil et devrait être adopté jeudi, a-t-il précisé. Ce texte devrait ouvrir la voie à l'adoption ultérieure d'une résolution, a-t-il dit. Dans ce texte, le Conseil devrait condamner les récentes violences en Côte d'Ivoire et exprimer son soutien au Premier ministre Charles Konan Banny, ainsi qu'au Groupe de travail international (GTI), a indiqué à l'AFP une source diplomatique. Il devrait également rappeler les dispositions de ses résolutions prévoyant l'imposition de sanctions individuelles, essentiellement un gel des avoirs financiers et une interdiction de voyager, à toute personne qui entrave le processus de paix, incite à la haine ou fait obstacle à l'action du GTI ou des "forces impartiales" (Onu et force française Licorne), selon cette source.»
Le général Bentégeat, chef d’état-major de l’armée française, va plus loin. «Je pense que le moment est venu» pour les sanctions, affirme-t-il. Mais il se plaint de l’Union africaine. «Encore faut-il l’accord de l’Union africaine».
Quant à la Petite Mère des Armées, Michèle Alliot-Marie, elle tempête partout où elle passe, prenant sa mine des mauvais jours. Elle était à l’Assemblée nationale, et s’est enflammée quand le député socialiste Pierre Quilès, a rappelé que deux de leurs demandes de commissions d’enquête parlementaire sur la Côte d’Ivoire avaient été rejetées, et que tout le problème venait de Linas-Marcoussis et de Kléber. Elle a envoyé balader ceux «qui passent leur temps à critiquer sans rien proposer», sous les applaudissements du groupe parlementaire UMP et les sarcasmes de l’opposition (voir www.assembleenationale.fr). Contre Dominique de Villepin qui prétend vouloir utiliser «tous les moyens de dialogue», elle affirme que les «incidents et les provocations (…) ne détourneront certainement pas la communauté internationale de son but».
Dans le secret des alcôves, la riposte anti-ivoirienne se précise. Et elle se veut hargneuse. Le bloc franco-rebelle veut profiter de l’occasion en or pour démanteler la Légion de l’Honneur. Il vitupère l’armée, qui ne réagit pas, tout en oubliant que Charles Konan Banny, et le ministre de la Défense qu’il a choisi ne réagissent pas non plus.
Par ailleurs, des informations concordantes font état de descentes de troupes de Licorne des zones rebelles sur Abidjan, comme en novembre 2004. Le navire français «Foudre» se rapproche des côtes ivoiriennes et pourrait profiter des relèves habituelles pour tenter un coup tordu. Les hélicoptères français ne cessent de survoler le ciel abidjanais.
En réalité, le bloc franco-rebelle veut en finir avec Gbagbo, et a orchestré la dérive du processus de paix. Ses seules craintes résident dans le déploiement opérationnel d’une machine répressive visant à parachever l’occupation de la Côte d’Ivoire. En effet, après l’affaire Poncet, l’on se doute que le général Irastorza et ses hommes ne prendront pas des risques inconsidérés pour un pouvoir politique qui a démontré son «ingratitude». Par ailleurs, l’ONUCI est très fragile par rapport à Licorne, alors que l’armée française a bien l’intention de faire le sale travail sous son couvert cette fois-ci. C’est la raison pour laquelle l’armée française s’est précipitée pour affirmer que l’ONUCI avait tué 4 Ivoiriens à Guiglo. Comme pour signer un pacte de sang. Comme pour s’égaliser dans la tuerie et pousser l’ONUCI à s’engager. Le pouvoir affaibli de Jacques Chirac, qui a de nombreux cadavres dans le placard, redoute d’être dans la tourmente en interne si Licorne prend une fois de plus les devants et massacre une fois de plus. C’est sa principale contrainte opérationnelle. C’est pour cette raison qu’en utilisant Olusegun Obasanjo, il donne l’impression de vouloir négocier avec le président Gbagbo. Mais ce n’est que pour mieux se préparer. Car il avait pensé que la capacité de résistance des Ivoiriens s’était émoussée, et était persuadé que le FPI ne serait jamais monté en première ligne.

Que penser de la mission d’Obasanjo ?

Assez tard dans la nuit, l’on prenait connaissance du communiqué final du président nigérian, après sa réunion avec le président Gbagbo et Charles Konan Banny. De toute évidence, les propos du président nigérian (assez ambigus et polysémiques) montrent que Goliath a le vertige face à David et est prêt, malgré son orgueil, à une reculade tactique. L’ampleur du mouvement social fait peur à la «communauté internationale». Elle n’est pas aussi forte que cela, et elle espérait des Ivoiriens une attitude capitularde. Elle s’est trompée. Ceci dit, il faut éviter de crier très vite au Messie après avoir lu ou écouté Obasanjo. Son ministre des Affaires étrangères, Oluyemi Adeniji était présent à Abidjan dimanche, et a toujours été en bonne intelligence avec la France, ainsi que son président. Le communiqué final d’Obasanjo n’empêchera pas la France de continuer à batailler pour affaiblir encore plus l’Etat ivoirien à travers ses fameuses sanctions onusiennes et autres croche-pieds diplomatiques.
Pour l’instant, les pourparlers entre Gbagbo et Banny n’ont pas commencé. C’est Banny himself qui a demandé la dissolution de l’Assemblée nationale à la cellule africaine de l’Elysée, laquelle s’est exécutée à travers le GTI. Rien ne garantit qu’il acceptera, au cours des discussions avec Gbagbo, de se conformer strictement aux décisions du Conseil constitutionnel, donc à l’ordre constitutionnel ivoirien.
Les jours à venir seront capitaux. Selon nos informations, le mouvement patriotique a bien l’intention d’être totalement éclairé sur les intentions du Premier ministre avant de relâcher le mouvement. Après trois années de fausses promesses et de double jeu d’une communauté internationale qui a fait pourrir la crise au lieu de la régler, la société civile n’est plus dupe et ne supporte plus la présence des forces d’occupation, qui une fois de plus, ont versé le sang des Ivoiriens. Selon ses leaders, elle veut une remise à plat totale du processus de paix, et un recentrage sur les Ivoiriens eux-mêmes, loin des nageurs en eaux troubles qui n’ont fait qu’opérer une pause. Le discours d’Obasanjo ne va pas, comme par enchantement, mettre fin à un lame de fond bien plus profonde que ce que les endimanchés des diverses coteries internationales pensent voir. La Côte d’Ivoire révoltée pourrait encore surprendre !

Sylvie Kouamé
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Marvel
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MessagePosté le: Ven 20 Jan 2006 21:13    Sujet du message: Répondre en citant

Clownesque!

Je viens de finir la lecture de "Pourquoi je suis devenu un rebelle" de Guillaume Soro. Livre de propagande certes, mais très instructif sur une opinion qu'on entend pas beaucoup, celle des rebelles. Soro qui ne manque pas d'humour s'amuse sur le fait que le FPI avait cédé facilement le ministère de la défense à Marcoussis parce que toute son attention était fixée sur celui des finances qu'il a décroché tous muscles saillant alors que pas grand monde ne le révendiquait. A la nomination du gouvernement Konan Bedié, rebelotte. Le parti de gauche et son président ont fait bloc pour faire du portefeuille des finances un "point non négociable" Laughing
Déjà j'avais lu ici et là que le problème est de financer toute la machine de propagande et de soutien divers afin de faire leur boulot de patriote si non Gbagbo est foutu.
Aujourd'hui avec la mise en congé naturelle du parlement, c'est Mamadou Coulibali et sa clique qui vont manquer de "remontants" pour être de bons patriotes. Et maintenant les négociations qui ont abouti à la levée des barages iraient paraient-il dans le sens suivant: Konan Banny accepte de donner les finances au FPI et celui-ci acceptera l'officialisation de la mise en congé du parlement. Sans oublier que les menaces de sanctions de l'ONU qui fait tant peur au pouvoir d'Abidjan sont essentiellement des sanctions économiques sur les portefeuilles personnels de quelques dirigeants. Si ces arrangements se confirment se confirment j'en n'en serai pas surpris, mais je me demande comment les gens vont-ils continuer à se faire avoir par ce mec.

Je félicite Gbagbo parce que c'est un grand boulanger, capable de rouler toute l'Afrique dans la farine.
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Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
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