GrandKrao Bon posteur
Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 889
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Posté le: Lun 27 Fév 2006 14:05 Sujet du message: Mbanié, Corisco..une histoire de pétrole et de terre...!? |
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http://fr.allafrica.com/stories/200602270018.html
Gabon-Guinée Equatoriale : mini sommet de Genève pour régler le conflit des îles Corisco et Mbanié
Le Potentiel (Kinshasa)
25 Février 2006
Publié sur le web le 27 Février 2006
Pierre Emangongo
Kinshasa
Un mini-sommet réunira lundi à Genève les présidents du Gabon Omar Bongo Ondimba et son homologue équato-guinéen Obiang Nguema pour régler définitivement le conflit frontalier des îles Corisco, Mbanié et Cocotiers. Cette rencontre se tient au siège de Nations Unies à Genève sous les auspices de Kofi Annan qui est décidé de mettre un terme à ce conflit aux contours et données complexes, présentant des enjeux économiques majeurs.
Les travaux du mini-sommet sur le règlement du différend frontalier Gabon-Guinée Equatoriale se dérouleront, sauf imprévu, le lundi 25 février 2006 au palais des Nations à Genève, sous les auspices de Kofi Annan, secrétaire général de l'organisation mondiale. C'est du moins ce qu'indique Congo-site.info dans ses livraisons du 24 février 2006.
Libreville et Malabo tentent de régler depuis des années un contentieux territorial concernant plusieurs îlots supposés riches en pétrole. A ce jour, le conflit a été soumis au Secrétaire général des Nations Unies qui a désigné comme représentant spécial un éminent avocat canadien, Me Yvon Fortier, pour tenter une médiation entre le Gabon et la Guinée Equatoriale.
Mais les choses n'ont guère avancé. C'est sans doute la raison pour laquelle M. Annan a décidé de réunir les présidents Bongo Ondima et Obiang Nguema dont les relations sont ces temps-ci orangeuses. Le différend porte sur trois îlots, Corisco, Mbanié et Cocotiers, situés dans la baie de Corisco, entre les côtes des deux pays, dans des eaux potentiellement riches en pétrole.
LE PETROLE A LA BASE DU CONFLIT
Épisodiquement revendiqué par la Guinée équatoriale, Mbanié aurait été attribué au Gabon par une convention conclue entre les deux pays en septembre 1974 et dont, aujourd'hui, les autorités équato-guinéennes semblent contester la validité, accusant Libreville d'occuper sans titre un territoire leur appartenant.
Les données à la fois juridiques et géographiques de ce contentieux territorial sont certes très complexes, mais le fond du problème réside, avant tout, dans la présence possible d'importants gisements pétroliers à proximité de Mbanié.
Le président Omar Bongo Ondimba a indiqué à plusieurs reprises qu'il était disposé à adopter une attitude conciliante, suggérant à son homologue équato-guinéen une exploitation commune des ressources de la région contestée.
La position de M. Nguema semble plus nuancée car s'il se déclare prêt, lui aussi, à envisager, à titre transitoire, une solution négociée, il n'exclut pas de faire reconnaître, le moment venu, la légitimité de sa revendication par une instance juridictionnelle internationale.
Si l'Espagne, ancienne puissance coloniale, soutient Malabo dans ses revendications, le Gabon pouvait bénéficier jusqu'à une date récente de l'appui de Paris. Mais les Français sont désormais très prudents. Le colossal marché équato-guinéen suscite l'appétit des entreprises du bâtiment ou des télécommunications (Bouygues, France Telecom, etc.). Se mettre à dos Obiang Nguema risque de compromettre la signature de nouveaux contrats.
C'est la raison pour laquelle la France entend ménager le régime équato-guinéen sans toutefois lâcher son ami gabonais. Une position qui, à terme, risque de devenir intenable et qui n'est pas du goût des autorités gabonaises. |
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ossouka Grioonaute 1
Inscrit le: 28 Juil 2005 Messages: 154 Localisation: IDF
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Posté le: Mar 28 Fév 2006 22:51 Sujet du message: |
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eh oui, peut être ainsi le gabon comprendrons les paroles de de gaulle quand il affirma que: "la france n'a pas d'ami, mais des partenaires!"
et que cela permettra aux dirigeants du pays de mieux choisir ses partenaires, on peut rêver...  _________________ le chien aboie la caravane passe! |
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