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[ARDIN]

La securite alimentaire en Afrique.

Les problemes majeurs que rencontre le monde d’aujourd’hui sont de deux ordres: l’un concerne la demographie sans cesse galopante et l’autre la quantite insuffisante de provision alimentaire. Les deux points ont ete l’objet de nombreuses recherches et de discussions, mais ces memes phenomenes persistent encore dans certaines regions du monde comme l’Amerique latine et l’Afrique. Le manque de nourriture a ete associe a plusieurs facteurs tels que la secheresse, l’infertilite des sols, la rarete des terres cultivables, l’inondation, la production inadequate des vivriers, le manque de moyens de preservations, de conservation, de transformation et de transport, bas salaries des travailleurs, etc…
Nous savons tous que la situation alimentaire mondiale constitue une grave preoccupation pour l’humanite, et un challenge de taille pour l’Afrique vu l’etat actuel de sa situation...
Ma question est la suivante: quelles sont, selon vous les moyens a la portee des pays africains qui puissent leur permettre d’assurer la securite alimentaire?
Un proverbe africain dit: Il faut creuser les puits d’aujourd’hui pour les soifs de demain. Voila ce que a quoi je vous invite a reflechir cher(e)s grioonautes.
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[ARDIN]

Depuis plusieurs annees, la principale force de base pour la resolution des problemes de la faim, de la malnutrition et la sous-alimentation dans les pays developpes(U..S.A, Canada, Grande-Bretagne, Japon, Allemagne et autres) repose sur la discipline "Science et Technologie des aliments"; car ces pays ont bien compris qu'il ne suffit pas seulement de produire en abondance les produits alimentaires mais de produire de grandes quantites de produits alimentaires de bonne qualite nutritionnelle et technologique et avoir de bonnes methodes de preservation, de conservation, de transformation, de conditionnement, de stockage et de controle de qualite pour les populations.

En Afrique, tres peu de pays ont prete attention a cette science et elle n'existe meme pas au sein de leurs universites ou grandes ecoles. Souvent ce sont les scientifiques des pays developpes qui viennent encore exploiter nos ressources dans ce domaine.
Depuis quelques annees, la famine qui a fait rage dans le Sahel a pousse tous les responsables politiques africains a se soucier beaucoup plus des problemes de la nourriture en Afrique. Ils ont donc aussitot pense a la production abondante de vivriers, chose bien faite dans certaines regions non saheliennes; mais il reste toujours le revers de la medaille, c'est a dire les moyens efficaces de conservation et de transformation de ce qui est produit dans ces regions pour pouvoir desservir celles qui en ont besoin. Sur ce point, il ya beaucoup de retard parce qu'il n'ya pas assez de specialistes. Les ingenieurs agronomes, nutritionnistes et pharmaciens, qui veulent bien assurer cette fonction, ne peuvent le faire completement(car la science et la technologie des aliments n'est pas l'agronomie ni la nutrition et la pharmacie), malgre les specialites en alimentation qu'ils recoivent.
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
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LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[Teo Van]

Bonjour ARDIN,

[ARDIN]

Teo Van a écrit:

[Sol Invictus]

[Benny Da B']

La sécurité alimentaire doit s'envisager selon moi dans un contexte mondial même si l'objectif est d'assurer la sécurité alimentaire en afrique.

Un paysan ne se fatiguera jamais à produire du riz si celui ci est finalement plus cher sur le marché que les riz importés.

Je sais que ca fait rengaine de dire cela mais c'est pourtant extremement vrai!

La question des subventions à l'export des pays occidentaux et de l'ouverture béante des douanes africaines est centrale!

Pour une fois la tentative d'union des pays africains au sommet de l'OMC sur la question du coton était la bonne approche mais elle est vrai sur le mais, le riz, etc...on connait tous l'exemple du poulet importé qui est moins cher que le poulet local (parce que subventionné à l'export).

C'est la question de l'indépendance et de la souveraineté économique.

Sur le côté sanitaire c'est clair que peu de choses sont faites par les gouvernements africains. Il n'y a que peu de recherches faites sur la conservation et le conditionement..ou alors elles ne sont pas adaptées...car elles parlent tout de suite de frigo, etc...alors que la majortié de la population ne peut se le procurer.

[Benny Da B']

Du fait que tout ceci n'est pas clair...la marche est interdite...alors qu'elle a tout son sens !

Yaoundé, Cameroun (PANA) - La marche citoyenne contre les
importations de poulets et pour la promotion de l'aviculture
nationale, qui était prévue mardi en milieu de matinée à Yaoundé, a
été interdite par l'autorité préfectorale.

Projetée par l'Association citoyenne de défense des droits collectifs
(ACDIC) pour protester contre la reprise des importations du poulet
de coupe, la manifestation devait partir du rond-point Nlongkak pour
le ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales, où
un lâcher symbolique de poulets de chair devait être effectué.

La veille, explique Jacob Kotcho, responsable de la communication de
l'ACDIC, le préfet du département du Mfoundi, Joseph Beti Assomo,
s'est fermement opposé à l'organisation d'une marche susceptible de
troubler l'ordre public, et a plutôt conseillé la tenue d'un meeting
à ses interlocuteurs.

Le meeting, prévu mardi sur l'esplanade de la Chambre d'agriculture
de la même ville, a également été dispersé par la police, dont les
responsables déclaraient agir sur ordre du préfet et alors que des
dizaines de personnes affluaient déjà sur les lieux du rassemblement.

L'ACDIC projette d'organiser, mardi en fin d'après-midi, une
conférence de presse à laquelle sont annoncés des altermondialistes
tels que José Bové, président de la Confédération paysanne de France,
mais aussi le Burkinabé François Traoré et le Sénégalais Ndiogou
Fall.

En septembre 2004, le gouvernement camerounais, sous la pression
d'une kyrielle d'ONG appuyées par le Syndicat national
interprofessionnel de la filière avicole (SIFAC), avait décidé de la
réduction à 5.000 tonnes des importations de poulet congelé pendant
un délai de probation de six mois.

Une enquête menée en avril de la même année par l'ACDIC, à la tête de
cette croisade, avait en effet révélé qu'environ 83,5% du poulet
congelé importé au Cameroun était impropre à la consommation humaine.

Les analyses effectuées à cet effet par le Centre Pasteur faisaient
également état de poulet à la dioxine abondamment consommé au
Cameroun en 2000.

Par ailleurs, l'ACDIC précisait que les importations (frauduleuses et
massives) avaient grimpé de 309% entre 1997 et 2000 pendant que la
production locale chutait de l'ordre de 46%, soit 10% de moins chaque
année.

En même temps que les importations subissaient une limitation
drastique, les producteurs s'étaient engagés à relancer leurs
exploitations avec comme objectif de couvrir les besoins nationaux,
au pire un an après, soit en septembre 2005.

Les importateurs, pour leur part, étaient encouragés à réorienter
leurs installations de froid et leurs moyens financiers vers la
transformation et la modernisation du circuit de vente des poulets
produits localement (abattoirs, découpages, emballages, conservation,
transports, etc.)

Le gouvernement a de nouveau autorisé, le 25 novembre 2005, des
importations limitées de poulet congelé pour prévenir les risques de
pénurie pendant la période de fêtes de fin d'année au moment où la
Fédération nationale des associations de consommateurs (FENAC)
l'invitait à réactiver les importations de cette denrée.

Pour cette organisation non gouvernementale, la mesure de limitation
des importations n'a pas permis à la filière avicole nationale de
redécoller véritablement, pour satisfaire la demande locale.

[Teo Van]

Sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne: question et problèmes principaux

http://www.fao.org/documents/show_cdr.asp?url_file=/DOCREP/006/X9681F/x9681f04.htm

Je vous passe un lien de la FAO qui a fait un dossier complet sur le sujet.

Mais ce rapport ne fait que soulever des interogations.


Un autre lien qui aborde des stratégie

http://aec.msu.edu/fs2/mali_pasidma/Dembele_WP1.pdf