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Chirac menace les "terroristes" avec le nucleaire

 
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M.O.P.
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Inscrit le: 11 Mar 2004
Messages: 3224

MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2006 16:36    Sujet du message: Chirac menace les "terroristes" avec le nucleaire Répondre en citant

Chirac menace les etats "terroristes" de riposte nucleaire.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-732336@51-732337,0.html
Jacques Chirac défend la pertinence de la dissuasion nuclaire
LE MONDE | 19.01.06 | 12h50 • Mis à jour le 19.01.06 | 13h16

e discours sur la dissuasion nucléaire, que Jacques Chirac prononce, jeudi 19 janvier, à l'île Longue (Finistère), où siège l'état-major de la Force océanique stratégique (FOST), répond au souci d'en réaffirmer la pertinence dans le monde de l'après-guerre froide, tout en tenant compte des évolutions stratégiques des dernières années. Alors que la menace traditionnelle que représentait l'ex-URSS a officiellement disparu, la justification de la dissuasion nucléaire et de l'effort budgétaire qui en découle – 3 milliards d'euros par an –, est, pour certains, moins évidente, dans la société civile comme au sein des armées.



Dans son discours, M. Chirac devait expliquer que si la France ne doit pas baisser la "garde" nucléaire, c'est parce que la menace que pourraient représenter certaines puissances traditionnelles n'a pas disparu, et qu'elle s'accompagne, aujourd'hui, du risque de prolifération, notamment nucléaire, émanant de "puissances régionales".

La dernière fois que le chef de l'Etat et chef des armées s'est exprimé sur ce thème remonte au 8 juin 2001, lors d'un discours à l'Institut des hautes études de défense nationale, devenu depuis une référence obligée : en France, la dissuasion est un sujet presque tabou, et peu nombreux sont les responsables politiques qui s'écartent de la doctrine fixée par le président de la République. La rareté de ses interventions illustre, à elle seule, la difficulté de l'exercice présidentiel : prendre la parole, c'est avoir des choses nouvelles à dire, au risque de paraître infléchir une doctrine dont la force suppose la pérennité. Les conseillers de Jacques Chirac hésitent donc entre la volonté de souligner l'importance de l'initiative présidentielle et le souci de démentir toute remise en question des fondements de la dissuasion.

Si Jacques Chirac a choisi, pour l'essentiel, d'expliciter certains concepts, son propos comporte quelques avancées par rapport au discours de 2001, qui feront l'objet d'interprétations de la part des experts et des chancelleries. Deux d'entre elles sont significatives. La première a trait à la définition des "intérêts vitaux" de la France, notamment élargie à "la garantie de nos approvisionnements stratégiques et la défense de pays alliés".

Les uns et les autres ne sont pas cités, puisque le flou des définitions est consubstantiel à la dissuasion (l'adversaire doit toujours être laissé dans le doute), mais la référence aux "approvisionnements stratégiques" vise, en particulier, les ressources pétrolières, sans doute aussi des pays d'où la France importe une part de ses besoins énergétiques. Si, par hypothèse, de tels intérêts étaient menacés par des puissances régionales (Iran, Corée du Nord ?), la France réagirait. La notion de "pays allié" se substitue, en l'étendant, à celle de "territoire européen" qui figurait dans le discours de 2001. Là encore, le flou est de rigueur, d'autant que l'"émergence rapide de nouveaux pôles de puissance" interdit de figer les alliances.

La seconde avancée est liée à la flexibilité et à la réactivité des forces stratégiques, et à la manière de protéger les intérêts vitaux. Jacques Chirac confirme que, contrairement au concept qui prévalait pendant la guerre froide, selon lequel l'arme atomique faisait planer la menace d'une destruction de villes entières, voire de la quasi-vitrification d'un pays, les cibles potentielles de l'arme nucléaire sont "les centres de pouvoir".

Comment les atteindre ? Le chef de l'Etat rend public, pour la première fois, le fait que les forces nucléaires ont été "configurées en conséquence", par une réduction du nombre de têtes nucléaires sur certains des missiles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Ceux-ci sont aujourd'hui équipés de 16 missiles, dotés chacun de 6 têtes nucléaires, soit 96 têtes par sous-marin. Certains missiles comportent donc de 1 à 6 têtes, lesquelles sont sans doute dotées d'une charge inférieure à 150 kilotonnes. Plus précis et moins dévastateurs, ces missiles deviennent-ils pour autant des armes tactiques et, de facto, d'"emploi", une notion risquant d'affaiblir la notion même de dissuasion ? Certains experts vont l'affirmer. Les exégètes de la pensée présidentielle assurent qu'il n'en est rien. "Nous rendons plus crédible la menace que nous faisons peser sur des puissances régionales qui n'auraient pas compris le message de la dissuasion", souligne l'un d'eux. Il s'agit donc toujours de la notion d'"ultime avertissement". Il n'est toujours pas question, d'autre part, de renoncer à la composante aéroportée de la dissuasion, comme le prônent certains experts, pour réduire la facture budgétaire.

Dans son discours, M. Chirac évoque rapidement un autre débat controversé, celui d'une défense européenne qui monte en puissance, mais sans jamais aborder la question des forces de dissuasion française et britannique. Nous devrons, "le moment venu", aborder cette question, estime M. Chirac. Des préoccupations plus politiques ne sont pas absentes de l'initiative présidentielle : l'échéance de 2007 se rapproche, et le prochain président de la République ne sera sans doute pas, pour la première fois, imprégné de la période gaulliste si intimement liée à la "force de frappe". Jacques Chirac ne peut être sûr que son successeur conservera en l'état l'outil de défense. En réaffirmant l'importance de la dissuasion nucléaire, sans doute espère-t-il la sanctuariser, pour éviter que l'on veuille l'affaiblir.

Laurent Zecchini
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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2006 17:12    Sujet du message: Re: Chirac menace les "terroristes" avec le nuclea Répondre en citant

M.O.P. a écrit:
Chirac menace les etats "terroristes" de riposte nucleaire.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-732336@51-732337,0.html
Jacques Chirac défend la pertinence de la dissuasion nuclaire
LE MONDE | 19.01.06 | 12h50 • Mis à jour le 19.01.06 | 13h16

e discours sur la dissuasion nucléaire, que Jacques Chirac prononce, jeudi 19 janvier, à l'île Longue (Finistère), où siège l'état-major de la Force océanique stratégique (FOST), répond au souci d'en réaffirmer la pertinence dans le monde de l'après-guerre froide, tout en tenant compte des évolutions stratégiques des dernières années. Alors que la menace traditionnelle que représentait l'ex-URSS a officiellement disparu, la justification de la dissuasion nucléaire et de l'effort budgétaire qui en découle – 3 milliards d'euros par an –, est, pour certains, moins évidente, dans la société civile comme au sein des armées.



Dans son discours, M. Chirac devait expliquer que si la France ne doit pas baisser la "garde" nucléaire, c'est parce que la menace que pourraient représenter certaines puissances traditionnelles n'a pas disparu, et qu'elle s'accompagne, aujourd'hui, du risque de prolifération, notamment nucléaire, émanant de "puissances régionales".

La dernière fois que le chef de l'Etat et chef des armées s'est exprimé sur ce thème remonte au 8 juin 2001, lors d'un discours à l'Institut des hautes études de défense nationale, devenu depuis une référence obligée : en France, la dissuasion est un sujet presque tabou, et peu nombreux sont les responsables politiques qui s'écartent de la doctrine fixée par le président de la République. La rareté de ses interventions illustre, à elle seule, la difficulté de l'exercice présidentiel : prendre la parole, c'est avoir des choses nouvelles à dire, au risque de paraître infléchir une doctrine dont la force suppose la pérennité. Les conseillers de Jacques Chirac hésitent donc entre la volonté de souligner l'importance de l'initiative présidentielle et le souci de démentir toute remise en question des fondements de la dissuasion.

Si Jacques Chirac a choisi, pour l'essentiel, d'expliciter certains concepts, son propos comporte quelques avancées par rapport au discours de 2001, qui feront l'objet d'interprétations de la part des experts et des chancelleries. Deux d'entre elles sont significatives. La première a trait à la définition des "intérêts vitaux" de la France, notamment élargie à "la garantie de nos approvisionnements stratégiques et la défense de pays alliés".

Les uns et les autres ne sont pas cités, puisque le flou des définitions est consubstantiel à la dissuasion (l'adversaire doit toujours être laissé dans le doute), mais la référence aux "approvisionnements stratégiques" vise, en particulier, les ressources pétrolières, sans doute aussi des pays d'où la France importe une part de ses besoins énergétiques. Si, par hypothèse, de tels intérêts étaient menacés par des puissances régionales (Iran, Corée du Nord ?), la France réagirait. La notion de "pays allié" se substitue, en l'étendant, à celle de "territoire européen" qui figurait dans le discours de 2001. Là encore, le flou est de rigueur, d'autant que l'"émergence rapide de nouveaux pôles de puissance" interdit de figer les alliances.

La seconde avancée est liée à la flexibilité et à la réactivité des forces stratégiques, et à la manière de protéger les intérêts vitaux. Jacques Chirac confirme que, contrairement au concept qui prévalait pendant la guerre froide, selon lequel l'arme atomique faisait planer la menace d'une destruction de villes entières, voire de la quasi-vitrification d'un pays, les cibles potentielles de l'arme nucléaire sont "les centres de pouvoir".

Comment les atteindre ? Le chef de l'Etat rend public, pour la première fois, le fait que les forces nucléaires ont été "configurées en conséquence", par une réduction du nombre de têtes nucléaires sur certains des missiles des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE). Ceux-ci sont aujourd'hui équipés de 16 missiles, dotés chacun de 6 têtes nucléaires, soit 96 têtes par sous-marin. Certains missiles comportent donc de 1 à 6 têtes, lesquelles sont sans doute dotées d'une charge inférieure à 150 kilotonnes. Plus précis et moins dévastateurs, ces missiles deviennent-ils pour autant des armes tactiques et, de facto, d'"emploi", une notion risquant d'affaiblir la notion même de dissuasion ? Certains experts vont l'affirmer. Les exégètes de la pensée présidentielle assurent qu'il n'en est rien. "Nous rendons plus crédible la menace que nous faisons peser sur des puissances régionales qui n'auraient pas compris le message de la dissuasion", souligne l'un d'eux. Il s'agit donc toujours de la notion d'"ultime avertissement". Il n'est toujours pas question, d'autre part, de renoncer à la composante aéroportée de la dissuasion, comme le prônent certains experts, pour réduire la facture budgétaire.

Dans son discours, M. Chirac évoque rapidement un autre débat controversé, celui d'une défense européenne qui monte en puissance, mais sans jamais aborder la question des forces de dissuasion française et britannique. Nous devrons, "le moment venu", aborder cette question, estime M. Chirac. Des préoccupations plus politiques ne sont pas absentes de l'initiative présidentielle : l'échéance de 2007 se rapproche, et le prochain président de la République ne sera sans doute pas, pour la première fois, imprégné de la période gaulliste si intimement liée à la "force de frappe". Jacques Chirac ne peut être sûr que son successeur conservera en l'état l'outil de défense. En réaffirmant l'importance de la dissuasion nucléaire, sans doute espère-t-il la sanctuariser, pour éviter que l'on veuille l'affaiblir.

Laurent Zecchini


Quelles sont ces puissances régionales qui menancent les intérêts vitaux de la france donc? La recolonisationde l'afrique est en marche ...
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hazy
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MessagePosté le: Sam 21 Jan 2006 21:39    Sujet du message: menaces de frappes nucléaires par Chirac... Répondre en citant

Evil or Very Mad Derrière tous ces beaux discours aux accents martiaux, se cache une hypocrisie KOLOSSALE. Elle a été rendue possible par cette course aux armements, menée au lendemain de la seconde guerre mondiale , par les vainqueurs . L'avance scientifique et technologique de ce groupe de nations, leur permit alors de developper ce type d'armement, d'une puissance destructrice sans précédent. La motivation première, était de faire réfléchir un eventuel agrésseur, conséquences sur les coséquences qui en résulteraient pour lui. C'est ce qu'on a appelé la dissuasion.Ce concept jouant pleinement son rôle à l'époque de la guerre froide,était désingné par l'expréssion << équilibre de la terreur >>, mais fût pratiquement vidé de sa substance concernant l'opposition Est-Ouest, après l'éffondrement de l'U.r.s.s. Les déclarations de Jacques Chirac, ne font que mettre en lumière, la doctrine qui prévaut déja depuis quelques décennies, et qui a pour nom, la LOI DU PLUS FORT.
Ainsi, les puissances nucléaires (Etats-Unis, Russie, Chine, France ,Royaume-Uni, Pakistan, Inde, Israël) après avoir mis au point et developpé ce type d'armement dans le bût chacun de se prémunir, contre l'agréssion d'un ennemi qui lui était (ou lui est encore... ) spécifique et réputé dangereux, ont ensuite décidé d'un commun accord que le "club" serait désormais fermé.Un organime ayant nom AIEA destiné a controler les usages exclusivement pacifiques de l'atome, fut crée, dans la foulée d'un traité global de non dissémination, par lequel les états signataires s'engageaient a ne pas developper ce type d'armement.
Il faut toutefois noter, que les négociations sur le désarmement(SALT) , menées il y a quelques décénnies, entre Soviétiques et Américains,avaient pour seul but, la réduction de part et d'autres de l'arsenal nucléaire détenu par ces deux protagonistes.Cette diminution opérée, ils possedent encore de quoi anihiler tout vie à la surface de la planete en cas de conflit.Une Morale s'appuyant sur la logique, la justice et la sagesse, aurait été que TOUS les pays ayant mis au point des armes atomiques , prennent délibérément le parti de s'en débarasser, à l'instar de l'Afrique du sud.
Un désarmement GENERAL et TOTAL de TOUTES les puissances détentrices de l'armement atomique n'est plus d'actualité,et en ces temps de dérégulation sauvage des marchés, et de globalisation de l'économie, l'outil nucléaire (militaire) se donne comme une composante important mais inavouée, de la nouvelle docrine libérale, en ce début de troisieme millénaire.La nervosité des puissances nucléaires devant le problème posé par les pays ayant des vélléités dans ce domaine, trouve son explication dans la volonté de puissance,et les avantages qui en découlent . Les menaces à peine voilées du président de la République, d'utiliser l'arme atomique contre des Etats dont les dirigeants soutiendraient le térrorisme, ou en seraient les principaux instigateurs, relève de la rodomontade. Quand serait-il, si cet état s'avérait être une puissance Nucléaire comme par exemple la Chine , l'Inde ou, le Pakistan , qui pour des raisons qui leur seraient propres décideraient d'entrer dans le classement des "états voyous" , c'est a dire opposés aux intérêt occidentaux tels que définis par le club NATO ?
En clair le méssage qu'adresse le Président veut dire ceci : " vous les petits, les faibles, prenez garde de ne pas contrarier nos intérêts vitaux, ni nous géner dans nos actions, car il pourrait vous en cuire. Nous avons la possibilité de vous anéantir avec cette arme redoutable dont nous disposons, et que nous n'acceptons pas de voir entre vos mains.Contrairement à vous qui êtes des écervelés, et feraient de cette arme redoutable, un usage irraisonné,nous par contre savons raison garder, mais le cas échéant...
Est-ce bien raisonnable, et pour combien de temps ?
En conclusion, de tels propos tenus par le plus haut personnage de l'Etât, sont a classer parmi les pathologies psychiatriques, ou s'inscrivent dans la logique du mimétisme, avec nos alliés américains. Crying or Very sad Crying or Very sad
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duna la paix
Grioonaute


Inscrit le: 24 Sep 2005
Messages: 62

MessagePosté le: Sam 21 Jan 2006 22:06    Sujet du message: Répondre en citant

je pense plutot que sirak à des actions dans le nucleaire (les essais nucleaire dont la communautée international été contre)
et tout ça c'est pour la tunes, ils font monter la sauce entre pays ( du club ou non)pour avoir les credits
il s sont tous d'accord entre eux , et je dit bien tous
ou bien Question
_________________
"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."
F D. Roosevelt
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