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Life and debt de Stéphanie Black, en Gwadada

 
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Auteur Message
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 06:54    Sujet du message: Life and debt de Stéphanie Black, en Gwadada Répondre en citant

La réalisatrice que Danny GLOVER a choisie pour tourner un documentaire sur Frantz FANON sera en Guadeloupe pour la projection de son film LIFE & DEBT, documentaire choc sur les liens entre les politiques inhumaines d'ajustement du F.M.I. et la situation économique de la Jamaïque et de ses habitants.

La réalisatrice sera là pour échanger avec le public. A VOIR ABSOLUMMENT !!!

http://www.coconews.com/index.php?mode=i&news=4881

Festival du film documentaire : Mon Amérique à moi
Lamentin-29/11-19H00:SOIREE DE CLÔTURE

Life and debt de Stéphanie Black 1h 26 mn - 2002
Prix spécial du jury festival du film insulaire 2004 (Projection en présence du réalisateur)
La Jamaïque, ses plages, son reggae…, sa dette.Ce paradis tropical ne l’est plus hélas que dans les yeux aveuglés de soleil des touristes américains qui déferlent sur l'île sans même se rendre compte du dénuement de sa population et du
délabrement de son économie.Très vite, on découvre les coupables de cet enfer des tropiques : le FMI, la Banque mondiale, l'OMC...

Cette manifestation est organisée par L’Agence de Coopération pour le Livre, la Lecture, L’Information et la Documentation plusieurs municipalités et certaines bibliothèques de l'Archipel.
Ciné-théâtre du Lamentin
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon


Dernière édition par Chabine le Mar 24 Jan 2006 06:15; édité 1 fois
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Chabine
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Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 07:01    Sujet du message: Répondre en citant

Plus d'infos sur le film :

le site officiel : www.lifeanddebt.org

le topic dédié au film sur FANON : http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=4103

un article sur le film :
http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=1092

"Life and Debt", La Jamaïque dans l'étau du FMI
par CADTM
13 janvier 2005


D'un côté, des plages paradisiaques, des palaces cinq étoiles et de riches touristes qui s'abandonnent à un luxe tapageur. De l'autre, des zones franches dans lesquelles dix mille ouvriers se crèvent pour un salaire de trente dollars par semaine. Entre les deux, quelques kilomètres seulement. La Jamaïque n'est pas bien grande ...
Ancienne colonie britannique, elle comptait à la fin du XIXe siècle plus de trois cent mille esclaves. Aujourd'hui, on peut affirmer qu'ils sont près de deux millions. Deux millions d'individus condamnés au sous-développement par une dette extérieure qui engloutit les deux-tiers du budget national ! Deux millions d'hommes et de femmes condamnés à subir la voracité de quelques multinationales devant lesquelles le Fonds monétaire international (FMI) a déployé un tapis rouge.

Conçu sous la forme d'une mise en parallèle de deux témoignages - le premier, celui de l'ancien Premier ministre jamaïcain, Michael Manley, et le second, celui du numéro 2 du FMI, Stanley Fischer - ce film de Stéphanie BLACK, « LIFE AND DEBT », est une illustration
particulièrement choquante des conséquences de la politique menée par le FMI dans les pays en voie de développement. Pourtant, le pays n'est pas dépourvu d'atouts - attrait touristique incontestable, ressources minières (bauxite), grande tradition d'agriculture sucrière - qui auraient du permettre un affranchissement rapide de sa population.

A travers l'exemple concret de la Jamaïque, LIFE AND DEBT illustre la complexité et les dangers de la mondialisation tels qu'ils sont vécus au quotidiens par la population de l'île. La Jamaïque, sous tutelle du FMI et autres instituts mondiaux de prêt depuis 35 ans souffre jour après jour des effets pervers du mécanisme de la dette qui détruit l'agriculture et l'industrie locale. Banane, sucre et produits laitiers locaux sont déclarés trop coûteux à produire et sont remplacés dans la grande logique mondialiste par des produits importés au seul profit des multinationales agro-alimentaires. Les paysans et artisans sont réduits au chômage et n'ont plus d'autre alternative que l'esclavage moderne des "sweat shops" produisant à bas prix dans des zones franches des produits inaccessibles aux consommateurs locaux.

A ses images du quotidien des Jamaïcains, Life and Debt superpose le commentaire de Jamaïca Kincaid, adapté de son livre "A small place" (Petite Ile) ainsi que les rythmes reggae de Marley père et fils, Peter Tosh, Buju Banton, Yami Bolo ...

Life and debt

Réalisatrice : Stéphanie Black
Image : Malik Sayeed, Kyle Kibbe, Richard Lannaman, Alex
Nepominiaschy
Musique originale : Mutabaruka
Musique : Ziggy Marley and the Melody makers, Bob Marley & Tuff Gong
Montage : John Mullen
Son : Caleb Mose
Production : Stephanie Black, 135 Hudson Street, New York 10013 -
USA, tél. +1 212 925 6528, stephanieblack@...
Origine : Etats-Unis
Durée : 1 h 26
Distribution : Eurozoom 4bis, rue de l'Armée d'Orient, 75018 Paris -
France, tél. + 33 1 42 93 73 55, fax +33 1 42 93 71 99,
eurozoom@...

Site web du film : http://www.lifeanddebt.org.

Depuis maintenant plus d'un an, le Comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde (CADTM) mène une campagne de sensiblisation sur la situation de la Jamaïque, l'énormité de sa dette extérieure et les politiques néfastes qui lui sont imposées par les institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international (FMI).

Pour ce faire, de nombreuses projections du film "LIFE AND DEBT", suivies de débat, ont déjà été organisées. Si vous désirez être informé des prochaines projections, n'hésitez pas à vous inscrire aux mailing list du CADTM (BELGIQUE, FRANCE).

Dans le cadre de cette campagne, Damien Millet, président du CADTM France, et François Mauger, producteur de disques et membre du CADTM, ont rédigé un ouvrage " LA JAMAÏQUE DANS L'ETAU DU FMI " publiés par les éditions L'Esprit frappeur.

Plusieurs articles sur la Jamaïque ont également été rédigés et publiés entre autres sur ce site (JAMAÏQUE).
Nous diffusons également la bande originale du film "LIFE AND DEBT" éditée par Say it loud en partenariat avec Tuff Gong et Urge et distribuée par Harmonia Mundi/Le chant du monde.
On y retrouve notamment ...
Ras Ivy and the Family of Rastafari, groupe de rastas qui perpétuent les cérémonies nocturnes qui ont donné naissance au reggae voilà plus de 30 ans ...
deux légendes : Bob Marley et Peter Tosh. Le premier est ici présent avec deux titres, " Smile Jamaica ", nom qu'il donna également au concert qu'il organisa en 1976 pour 80 000 personnes à Kingston et qui lui valut d'être la cible d'un attentat politique, et " Work ", le dernier morceau qu'il ait hanté en public. Peter Tosh, l'un des trois Wailers historiques, clôt quant à lui l'album par un requiem étrangement apaisé ...
la descendance directe du plus célèbre des musiciens jamaïcains :
Ziggy Marley, Stephen Marley, ...
une nouvelle génération de chanteurs inspirés par le reggae "classique" : Luciano, la révélation vocale du début des années 90, et Yami Bolo, l'une des voix les plus rafraîchissantes du reggae contemporain ...
un poète : Mutabaruka. Il a développé une forme de poésie très personnelle, déclamée au chantée, qui lui vaut une audience importante en Jamaïque ...
les maîtres du raggamuffin "conscient" : Buju Banton, Anthony B., Sizzla. Ils sont les porte-parole d'un renouveau musical et spirituel apparu en Jamaïque peu avant le tournant du siècle, après une décennie de matérialisme ...
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 07:07    Sujet du message: Répondre en citant

Pour finir de vous convaincre, je vous fais partager la présentation
du film par son distributeur français, Eurozoom.

La musique du film est également fantastique : Buju Banton, Bob,
Ziggy et Stephen MARLEY, Peter TOSH... La chanson que j'ai préférée
est de MUTABARUKA : "Life and debt", dont les paroles sont
abondamment citées dans le texte à suivre.

-----------------------------------------------

EUROZOOM présente


Is life and debt
All a wi a fret
Life an' debt
Freedom not yet
Paroles de la chanson de Mutabaruka, "Life and Debt"

LIFE AND DEBT
Un film réalisé et produit par Stéphanie Black


SORTIE NATIONALE
mars 2004

Durée : 1h26
VO-ST

www.lifeanddebt.org



Distribution & Presse
EUROZOOM
4bis, rue de l'Armée d'Orient 75018 Paris
T : 01-42-93-73-55
F : 01-42-93-71-99
eurozoom@...

----------------------------------------------

SYNOPSIS

La Jamaïque, ses plages, son reggae… sa dette…

Ce paradis tropical ne l'est hélas plus que dans les yeux aveuglésde soleil des touristes américains qui déferlent sur l'île, sans même se rendre compte du dénuement de sa population et du délabrement de son économie.

Principaux responsables de cette descente aux enfers des tropiques : le FMI, la Banque Mondiale, les multinationales et plus tard, l'OMC et ce qu'on appelle la Mondialisation

Au début des années 70, au terme de 400 ans de colonisation britannique et après 10 années d'indépendance, le premier ministre M. Manley adopte une politique ambitieuse de développement de l'île. Des progrès considérables sont réalisés dans les domaines de la santé, de l'éducation… Mais après le choc pétrolier, les capitaux manquent, et la Jamaïque doit faire appel aux organismes internationaux. Ils mettront en place un système de prêt qui se révèle tragique puisque la Jamaïque s'enfonce chaque année un peu plus dans la misère sous le poids d'une dette extérieure de plus de 4 milliards de dollars, devenue aujourd'hui insoutenable.

Les zones franches créées à l'instigation des organisations
internationales n'ont fait que recréer en toute légalité les
conditions d'un esclavage moderne. Elles constituent des zones de
non-droit ou les multinationales font fabriquer des produits « pas
chers » au mépris de toute protection sociale et respect du droit du
travail.

Salaire hebdomadaire d'un ouvrier en zone franche = 33 US $

Des touristes bronzant sur les plages 4 étoiles, aux rues de
Kingston en proie aux émeutes, il y a deux mondes, sans cesse plus
lointains et antagonistes, frères ennemis du libéralisme forcené et
de la mondialisation.

En donnant la parole à l'ex Premier Ministre jamaïcain, Michael
Manley, au "numéro 2" du FMI, Stanley Fischer, comme aux ouvriers
exploités et aux éleveurs et agriculteurs ruinés par les
importations de lait ou viande, ce documentaire décrypte mieux qu'un
long discours, la triste réalité de la mondialisation.

Mais les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît : des
images d'archives montrent le même Michael Manley haranguant la
foule après son accession au pouvoir et déclarant que « le
gouvernement jamaïcain n'acceptera jamais que personne, nulle part
ne nous dicte ce que l'on doit faire pour notre propre pays. Plus
que tout, nous ne sommes pas à vendre ! » En 1972 puis en 1976, il
est élu pour ses positions anti-FMI mais en 1977, il n'a d'autre
choix que de négocier un accord de prêt entre la Jamaïque et le FMI.

Montant de la dette extérieure de la Jamaïque
= 4,2 milliards US $

Sur la totalité des sommes empruntées depuis 1977,
seuls 5% ont pu être réinvestis en Jamaïque.

----------------------------------------------

Note d'intention

« J'ai toujours cru naïvement que le FMI,
c'était comme la Croix Rouge ! »
Stéphanie Black


En passant du temps sur l'île, en lisant les gros titres des
journaux locaux, en discutant avec les jamaïcains, je me suis rendue
compte que leur préoccupation majeure tournait autour du
remboursement d'une dette devenue insupportable.

J'ai toujours cru naïvement que le FMI, c'était comme la Croix
Rouge ! Je ne savais pas que cet organisme avait autant d'impact et
de contrôle sur l'économie d'un pays. Tous les jours aux infos, il
était question de paiements bloqués par le FMI parce que le
gouvernement jamaïcain n'avait pas suffisamment dévalué sa monnaie
ou privatisé tel ou tel secteur. Alors, je me suis demandé quelle
autonomie avait vraiment ce pays dit indépendant.

Mon but était de témoigner de la détresse de la population
jamaïcaine qui assiste, impuissante à la dégringolade de son pays.

J'aurais pu faire le même film en Thaïlande, Haïti, Argentine ou au
Ghana.

Le commentaire du film est tiré du livre de Jamaica Kincaid « A
small place », « Petite île », texte très militant. C'est un cri
poétique contre la colonisation et ses retombées sur la vie
personnelle de l'auteur. J'ai replacé ses mots, sa colère dans le
contexte néocolonialiste de la Jamaïque d'aujourd'hui.



Stephanie Black est la réalisatrice du documentaire H-2 WORKER,
doublement primé en 1990 au Sundance Film Festival et sélectionné à
la Semaine de la Critique à Cannes.

Elle a également travaillé comme réalisateur seconde équipe sur le
documentaire INCIDENT AT OGLALA, produit par the Robert Redford
production.

Pour la télévision, elle a réalisé plus d'une cinquantaine
d'épisodes pour le célèbre programme pour enfants SESAME STREET
ainsi que pour d'autres émissions pour enfants (Nickelodeon/U TO U,
PBS/ZOOM, Cartoon Network/BIG BAG).

Elle a également produit et réalisé des clips pour Ziggy Marley,
Banju Banton, Snow, Anthony B. et INOJ, ainsi qu'un "making of" de
l'album en l'honneur de Bob Marley, MAKING OF CHANT DOWN BABYLON.

Elle donne également des cours de réalisation documentaire à the
School of Visual Arts et Y/FVA a New York.


----------------------------------------------

Annulons la dette de la Jamaïque !

A l'occasion de la sortie du film « Life and Debt », nous nous
sommes associés à :

• Say It Loud!, Tuff Gong, et Harmonia Mundi/Le Chant du Monde
pour l'édition de la bande originale du film
• L'Esprit frappeur pour l'édition du livre « La Jamaïque dans
l'étau du FMI : la dette expliquée aux amateurs de reggae … » de
François Mauger et Damien Millet,
• Au CADTM (Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers
Monde) pour son action militante.




« Le FMI a cessé de servir les intérêts de l'économie mondiale pour
servir ceux de la finance mondiale. La libéralisation des marchés
financiers n'a peut-être pas contribué à la stabilité économique
mondiale, mais elle a bel et bien ouvert d'immenses marchés nouveaux
à Wall Street. (…) Si l'on examine le FMI comme si son objectif
était de servir les intérêts de la communauté financière, on trouve
un sens à des actes qui, sans cela, paraîtraient contradictoires et
intellectuellement incohérents. »

Joseph E. Stiglitz-« La grande désillusion », édition Fayard, 2002
ancien économiste en chef de la Banque mondiale de 1997 à 2000
Prix Nobel d'économie en 2001

----------------------------------------------

Life & Debt vu par le Jamaïcain Gleaner*


« Certaines critiques ont dénoncé le film comme étant une caricature
simplifiée d'un problème bien plus complexe. Ces critiques sont
partiellement justifiées, mais ne doivent rien enlever aux mérites
du film qui ne doit pas être vu comme un documentaire scientifique,
mais comme un outil de contre-pouvoir qui permet d'ébranler les
positions orthodoxes des défenseurs de la mondialisation. Car ces
derniers présentent aussi une caricature simplifiée de la
mondialisation. Ainsi, Tony Blair n'hésite pas à désigner tout
simplement sous le vocable « anti-pauvre » tous ceux qui mettent en
cause ses théories néolibérales. De même, Bill Clinton parle de la
mondialisation comme une « force de la nature » aussi inévitable que
la gravité et à laquelle il ne sert à rien de résister…. »

* journal de référence en Jamaïque. www.jamaïca-gleaner.com

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Life and debt - La musique


"These countries want to stay on top
So they'll find anyway
To them third world people life is but a small price to be paid"
Ziggy Marley and the Melody Makers, "G7"


Au début des années 1970, un jeune Jamaïcain fait une entrée
fracassante sur la scène musicale internationale. Les cheveux
tressés, le verbe haut, le regard fier, Bob Marley s'impose très
vite comme un musicien unique, écouté et adoré dans le monde entier.
Au point de devenir un symbole universel de dignité. A ses côtés,
avec le reggae, c'est un nouveau rythme qui s'installe pour durer.
Dans son ombre, un sorcier du son, génie inégalé des consoles, Lee «
Scratch » Perry, met au point de nouvelles techniques de production.
Aujourd'hui encore, plus de la moitié des musiques populaires (qu'il
s'agisse du rap, du ragga, du dub ou des musiques électroniques) ont
une dette envers les producteurs jamaïcains qui ont réinventé dans
les années 1960 et 1970 le rapport à la musique.

Le débarquement de la Jamaïque dans les bacs des disquaires au
milieu des années 1970, ouvre la voie aux « musiques du monde » qui
viendront réclamer dans les années 1980 le droit d'exister.

Les plus grands noms du reggae sont réunis sur la bande originale du
film, produite par le label Tuff Gong, qui reverse les bénéfices de
cette compilation à l'association jamaïcaine Urge (infos :
www.lifeanddebt.org).

La bande originale du film éditée par Say it loud en partenariat
avec Tuff Gong et Urge et distribuée par Harmonia Mundi/Le chant du
monde, regroupe les morceaux (dont certains inédits) de Bob Marley,
Sizzla, Peter Tosh, Luciano, Anthony B.,Buju Banton, Ziggy Marley,
Mutabaruka…
On y retrouve notamment …
• Ras Ivy and the Family of Rastafari, groupe de rastas qui
perpétuent les cérémonies nocturnes qui ont donné naissance au
reggae voilà plus de 30 ans …
• deux légendes : Bob Marley et Peter Tosh. Le premier est ici
présent avec deux titres, « Smile Jamaica », nom qu'il donna
également au concert qu'il organisa en 1976 pour 80 000 personnes à
Kingston et qui lui valut d'être la cible d'un attentat politique,
et « Work », le dernier morceau qu'il ait chanté en public. Peter
Tosh, l'un des trois Wailers historiques, clôt quant à lui l'album
par un requiem étrangement apaisé …
• la descendance directe du plus célèbre des musiciens
jamaïcains : Ziggy Marley, Stephen Marley, …
• une nouvelle génération de chanteurs inspirés par le
reggae "classique" : Luciano, la révélation vocale du début des
années 90, et Yami Bolo, l'une des voix les plus rafraîchissantes du
reggae contemporain …
• un poète : Mutabaruka. Il a développé une forme de poésie
très personnelle, déclamée au chantée, qui lui vaut une audience
importante en Jamaïque …
• les maîtres du raggamuffin "conscient" : Buju Banton,
Anthony B., Sizzla. Ils sont les porte-parole d'un renouveau musical
et spirituel apparu en Jamaïque peu avant le tournant du siècle,
après une décennie de matérialisme …


----------------------------------------------

Petit cours d'histoire-géo!

En 2003, en Jamaïque, la population s'élève à 2,7 millions dans
l'île (et autant à l'étranger !), dont 90% d'origine africaine. Elle
est essentiellement jeune, comme dans beaucoup de pays pauvres : un
tiers des habitants a moins de 15 ans.
La religion joue un rôle important et le nombre de lieux de culte
est impressionnant, tout comme leur diversité. Une majorité de
croyants appartient à l'un des nombreux cultes traditionnels
chrétiens (adventistes, méthodistes, presbytériennes, etc.) ou à
l'un des multiples groupes évangéliques. S'ajoute à cela le rôle
très important joué par les rastafaris, adeptes du Négus (l'empereur
d'Ethiopie à partir de 1930, Haïlé Sélassié, dont le nom de règne
était ras Tafari) et prêchant le retour en Afrique. Le
rastafarianisme, que les étrangers pensent majoritaire en Jamaïque,
ne concerne en fait qu'une petite partie de la population : les
rastas représentent probablement moins de 10 % de la population. Et
ce n'est pas une religion au sens où les Européens l'entendent : il
ne s'appuie pas sur un clergé constitué, pas plus que sur un livre
saint (en dehors de la Bible), et laisse à ses adeptes une grande
liberté de pensée. Cet ensemble de croyances s'est fait jour en même
temps que les premières revendications sérieuses pour l'autonomie,
dans les années 1930. Il s'est développé depuis les ghettos noirs de
Kingston, s'appuyant sur les interrogations des plus défavorisés sur
leur condition sociale et leurs racines africaines. Il est
primordial dans la compréhension de l'île.

La Jamaïque consacre actuellement près de deux tiers de son budget
national au « service de la dette, soit sept fois plus que ce
qu'elle voue à son système éducatif et seize fois plus qu'à ses
dépenses de santé.

Extraits du livre La Jamaïque dans l'étau du FMI : la dette
expliquée aux amateurs de reggae… avec l'aimable autorisation des
auteurs, François Mauger et Damien Millet.


----------------------------------------------

Jamaica Kincaid

La narration de Life And Debt est tirée du livre de Jamaica
Kincaid, « A small place (« Petite île »). Jamaica Kincaid est née
en 1949, à Antigua, dans les Antilles anglaises. Emigrant aux Etats-
Unis en 1965 d'abord en tant que fille au pair, elle étudie à New
York puis collabore au New Yorker de 1976 à 1995. Ses romans sont
largement autobiographiques comme Lucy (1990), Autobiographie de ma
mère (1996) et Mon Frère (1997). Son œuvre marquée par l'exil
dépeint ses sentiments mêlés envers sa petite île des Caraïbes et
sa famille restée là-bas.

Les conséquences du colonialisme sur Antigua et la difficulté pour
les habitants de vivre après leur indépendance est le thème majeur
du livre « A small place ». L'auteur souligne que l'île n'a pas su
tirer parti des aspects positifs du colonialisme, comme un meilleur
système éducatif. Après le tremblement de terre de 1974, la seule
librairie d'Antigua, St.Johns, ne fut jamais reconstruite. C'est,
pour Jamaïca Kincaid, symptomatique de cette incapacité.

Dans un style simple et direct, elle reproche à son peuple de se
complaire dans le traumatisme historique. Les conditions de vie à
Antigua ont empiré depuis l'indépendance, elle communique sa
frustration envers son peuple et envers le capitalisme.

Très célèbre aux Etats Unis, Jamaïca Kincaid est surtout connue en
France pour avoir reçu le Prix Fémina 2000 du roman étranger avec
son livre "Mon frère" (L'Olivier).

Bibliographie
« Annie John » - éditions de l'Olivier, Paris 1996
« Autobiographie de ma mère » - Albin Michel, Paris 1997
« Lucy » - Albin Michel, Paris 1999
« Mon frère » - éditions de l'Olivier, Paris 2000


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Les effets pervers de la mondialisation
par l'exemple

Le lait
1990 La production jamaïcaine de lait couvre 25 % des besoins du
pays (30 millions de litres).
1992 Au moment de la libéralisation forcée du secteur laitier sous
l'égide du FMI, les taxes sur le lait importé et les subventions à
la production locale doivent être supprimées, alors que le lait en
provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, d'Australie ou de
Nouvelle Zélande est largement subventionné par le pays d'origine.
1993 Plus de 700 vaches sont abattues, des millions de dollars sont
perdus, le lait jamaïcain non vendu doit être jeté, et plusieurs
producteurs de lait doivent fermer leur exploitation. Aujourd'hui,
la production a diminué de 60 %, mettant en péril l'ensemble de la
filière.

Les zones franches
Annees 80. Encouragé par les Etats-Unis et l'USAID, Seaga, le
Premier Ministre de l'époque, utilise les prêts accordés par la
Banque Mondiale pour créer des zones franches de production pour
l'export.
On y a construit de nouvelles usines (secteur textile), situées dans
des zones portuaires. Les ouvriers et ouvrières (10 000 environ) y
travaillent pour le salaire minimum légal (environ 30 US$ par
semaine) et le produit transformé prend aussitôt le chemin de
l'export sans être taxé.
Aucun syndicat ne peut être créé à l'intérieur de ces zones.
Ces zones franches encouragent l'implantation d'industries au mépris
des lois sociales et environnementales.

La banane
La banane jamaïcaine constituait la principale exportation du pays
entre 1890 et 1940. Cette industrie a été soutenue par les Anglais à
partir de 1936 (quotas d'importations détaxés vers le Royaume Uni).
Plus tard, en 1975, les accords de Lomé signés entre les pays ACP
(Afrique Caraïbe Pacifique) et l'Union Européenne, établissent des
quotas de banales vers les marchés européens.
Mais le gouvernement américain dépose une plainte à l'OMC demandant
la révision de cette convention. La Jamaïque subit lors de plein
fouet la compétition avec les pays d'Amérique centrale et d'Amérique
du Sud, ou les multinationales comme Chiquita et Dole. La Banane y
est produite à moindre coût par une main d'œuvre très peu rémunérée.
Les exploitations bananières sont immenses (une exploitation peut
produire à elle seule autant que la Jamaïque). En 1993, en Colombie,
Chiquita a 'maté' une grève des 25000 ouvriers d'une de ses
exploitations tout simplement en ouvrant le feu sur les grévistes,
faisant ainsi 40 morts. Inutile de préciser que la grève fut vite
abandonnée, et que la productivité n'en fut pas affectée.
Le secteur de la banane est aujourd'hui en crise en Jamaïque car
toutes les protections ont été démantelées, laissant les petits
producteurs seuls face aux multinationales.


Farmers get a blow
Foreign food so an' so
American farmers get a hupper hand
While our farmers going one by one

Bank crash
Pay slash
News flash
Big boy hide 'im stash
No money no job
Borrowin' money to lend
IMF a nuh wi fren
Mutabaruka, "Life and Debt"

----------------------------------------------

Quelques mots du CADTM


QU'EST-CE QUE LE CADTM ?
(Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers-Monde)

Devant les ravages opérés par les politiques néolibérales des années
1980, la dette apparaît comme le mécanisme essentiel de la
subordination du Sud. En France, en juillet 1989, à l'occasion du
bicentenaire de la Révolution française, la campagne "Ça suffa comme
ci", lancée sous l'impulsion de l'écrivain Gilles Perrault et du
chanteur Renaud, se terminait par l'Appel de La Bastille, réclamant
l'annulation immédiate et inconditionnelle de la dette du Tiers-
Monde. Sans suite immédiate en France, cette campagne se poursuivit
en Belgique par la création du Comité pour l'annulation de la dette
du Tiers-Monde (CADTM). Dès l'origine, il s'est voulu pluriel,
attirant, militants, centrales syndicales, partis, parlementaires,
comités de solidarité, ONG. Une dynamique s'enclenche.

Réseau international basé à Bruxelles, le CADTM prône l'annulation
totale de la dette extérieure publique du Tiers Monde et
l'établissement de modèles de développement socialement justes et
écologiquement durables. Ses activités visent l'information et la
sensibilisation du plus large public possible sur la question des
inégalités Nord-Sud. Lancé en février 2001, le CADTM France anime de
nombreuses séances de formation et d'information sur la dette, et
participe à divers collectifs.
Il est notamment membre du comité de pilotage de la Plate-forme
française "Dette et Développement". Actuellement présent à Paris,
Lyon, Grenoble, Aix-en-Provence, Nîmes, Poitiers, Orléans, dans le
Sud-Ouest, il grandit au même rythme que le réseau CADTM, qui se
développe à la fois au Nord (Belgique, Suisse) et au Sud (notamment
en Afrique de l'Ouest et Centrale, au Maghreb et en Amérique latine).

Au-delà des rencontres internationales, des publications de livres
ou de revues, et des conférences, le CADTM cherche à diversifier les
moyens de sensibilisation : théâtre populaire, bande dessinée,
musique avec le soutien au CD Drop the debt produit par le label
militant Say It Loud !, etc.

Pôle de compétence reconnu comme tel sur la question de la dette,
mouvement populaire de mobilisation tant au Nord qu'au Sud, le CADTM
travaille avec passion à la lutte altermondialiste.

Site Internet du CADTM : www.cadtm.org


Carricom carry gone everything
Too much importin
Debt increase
Country deh pon lease
Politicians a fraud
De people draw bad card
Tings nuh kool, dem tek wi fi fool
Guns shot in de street
Blood pon sheet
Sour not sweet
Mutabaruka, "Life and Debt"


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L'ORIGINE DE LA DETTE DU TIERS MONDE

Le mécanisme d'endettement du Tiers Monde met en scène quatre types
d'acteurs puis un triple choc extérieur :

Les banques du Nord
A partir de la fin des années 60, les banques du Nord se sont
retrouvées avec des surplus d'eurodollars (les dollars apatrides),
puis de pétrodollars (les dollars issus du pétrole). Suivant le
vieil adage selon lequel l'argent ne doit jamais dormir, elles ont
alors prêté à des taux très avantageux des sommes colossales aux
gouvernements du Sud, sans s'inquiéter qu'une part considérable des
sommes étaient simultanément détournées.

Les gouvernements du Nord et leurs firmes transnationales
respectives
Devant subir une crise de l'équipement dès la fin des années 60,
puis une crise généralisée suite au choc pétrolier de 1973, les
gouvernements du Nord ont poussé leurs entreprises à investir dans
le Sud, en garantissant ces investissements avec de l'argent public.
De la sorte, l'investissement dans le Tiers Monde était gagnant à
tous les coups et les firmes du Nord s'en sont données à cœur joie,
le tout sur fond de corruption.

La Banque mondiale
L'arrivée de Mc Namara, ex-ministre de la défense US pendant la
guerre du Vietnam, à la tête de la Banque mondiale (1968) va
coïncider avec une explosion des investissements de la Banque dans
le Tiers Monde : alors que depuis sa naissance en 1947 elle n'avait
financé que 708 projets pour un montant total de 10,7 milliards de
dollars, elle va en financer 760 pour un montant total de 13,4
milliards entre 1968 et 1973.

Les gouvernements du Sud
Les gouvernements du Sud ont accepté des investissements inadaptés
aux besoins locaux et ont détourné à leur profit des sommes
colossales, en toute complicité avec les banques, pouvant y replacer
l'argent détourné. Aujourd'hui, les populations du Sud doivent
rembourser la dette de leurs anciens tyrans, alors que ceux-ci ont
accumulé des fortunes colossales en toute impunité.

Les chocs extérieurs et la crise des années 80
Au début des années 80, le Tiers Monde va subir un triple choc
extérieur qui va le mener à la crise de la dette de 1982 :

• En 1979, le gouvernement américain décide de lancer une
politique anti-inflationniste et augmente drastiquement ses taux
d'intérêt. Ceci a pour conséquence de tripler subitement les taux
d'intérêt à rembourser par le Tiers Monde.
• Au début des années 80, les prix des matières premières
exportées par le Sud commencent à baisser inlassablement, ce qui
diminue les revenus des gouvernements du Sud.
• Comprenant la situation et craignant de ne jamais revoir
l'argent qu'elles prêtent, les banques du Nord stoppent leurs
crédits aux pays du Tiers Monde.

Ces chocs extérieurs provoquent la banqueroute des pays du Tiers
Monde et la crise de la dette de 1982, à partir du Mexique.



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Liste technique

Réalisation : Stéphanie Black
Caméra: Malik Sayeed, Kyle
Kibbe,
Richard Lannaman & Alex Nepominiaschy
Musique originale : Mutabaruka
Musique : Ziggy Marley and the
Melody makers,
Bob Marley & Tuff Gong
Montage : John Mullen
Assistants Montage : Jon Stefansson,
Suzanne Bauman & Neal Usatin
Producteur assistant : Sarah Manley
Texte : Jamaïca Kincaid (« A small
place » © 1987)
Voix : Belinda Becker
Son : Caleb Mose
Assistant réalisateur : Neal Usatin

Direction de production : Peter Packer, Jeremy
Francis,Betsy Blakemore


Stock Copies et Publicité
Subradis 5/9 quai des Grésillons
92230 Gennevilliers
T.01 47 33 72 53
F.01 47 33 36 28

But tings afi tun
Or a pure fire bun
Someone will afi pay
No more man out a clay
No more blind faith
Wi need food inna wi plate
Look how long wi a sweat
Too much foreign deb
Is life an' debt
All a wi a fret
Life an' debt
Freedom not yet
Mutabaruka, "Life and Debt"

Pour organiser une projection speciale
avec votre association ou vos eleves

Merci de contacter Noemie au 01-42-93-73-55 ou par mail
eurozoom@eurozoom.fr
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 09:55    Sujet du message: Re: Life and debt de Stéphanie Black, en Gwadada Répondre en citant

Chabine a écrit:
documentaire choc sur les liens entre les politiques inhumaines d'ajustement du F.M.I. et la situation économique de la Jamaïque et de ses habitants.


Pourquoi seulement le Jamaïque ? C'est le cas pour l'ensemble des pays africains, des pays en développement en général je dirais...

Mais enfin c'est toujours interressant comme démarche car ces facteurs eco sont souvent bien plus puissants mais aussi bien plus sournois que les idéologies...
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Chabine
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MessagePosté le: Lun 28 Nov 2005 14:39    Sujet du message: Répondre en citant

Parce que c'est la Jamaïque que Stéphanie BLACK connaît à fond. Evidemment que c'est le cas pour tous les pays concernés.

Allez voir le film. Changez "Jamaïque" par n'importe quel pays et remplacez le reggae omniprésent dans la bande originale du film par la musique correspondante, et vous aurez le documentaire que vous attendiez.
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 24 Jan 2006 00:42    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine ,

Excellent post , je savais que la jamaïque était pauvre , mais je n'avais aucune idée que Le FMI était à la base de tout ca !

Tu donnes la jamaïque à warren Buffet , il se plante ! Lorsque 2/3 de votre budget est devolue à la dette extérieure , je me demande comment font-ils encore pour s'en sortir après ?
Les dégâts que cette institution (FMI) a fait à travers le monde est considérable , il faut p-e faire comme les Asiatiques , en ayant des reserves énormes dans leurs banques centrales ,... mais comment on fait encore quand il n'y a pratiquement aucune autre manière économique de se faire des reserves ? La mission est bien difficile .
_________________
"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 24 Jan 2006 06:38    Sujet du message: Répondre en citant

gnata a écrit:
Chabine ,

Excellent post , je savais que la jamaïque était pauvre , mais je n'avais aucune idée que Le FMI était à la base de tout ca !

Tu donnes la jamaïque à warren Buffet , il se plante ! Lorsque 2/3 de votre budget est devolue à la dette extérieure , je me demande comment font-ils encore pour s'en sortir après ?
Les dégâts que cette institution (FMI) a fait à travers le monde est considérable , il faut p-e faire comme les Asiatiques , en ayant des reserves énormes dans leurs banques centrales ,... mais comment on fait encore quand il n'y a pratiquement aucune autre manière économique de se faire des reserves ? La mission est bien difficile .


Apparemment, même le F.M.I. n'est pas éternel, les temps sont durs pour tous, même pour les vautours, juges-en plutôt par ici :
Le FMI en manque de clients
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 24 Jan 2006 22:10    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a dit :
«Apparemment, même le F.M.I. n'est pas éternel, les temps sont durs pour tous, même pour les vautours, juges-en plutôt par ici :
Le FMI en manque de clients.»

Well , Alléluia ! oubien Wahlaï , j'espère qu'elle crève la gueule ouverte ! ...Je suis sincère .
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 24 Jan 2006 22:13    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine ,

Euh... c'est pas pour t'embêter , mais quand je vois la photo de India Arie , j'ai la belle impression que c'est à moi que tu tends les bras Wink
Well la photo est tellement invitante que ...
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 25 Jan 2006 16:23    Sujet du message: Répondre en citant

gnata a écrit:
Chabine ,

Euh... c'est pas pour t'embêter , mais quand je vois la photo de India Arie , j'ai la belle impression que c'est à moi que tu tends les bras Wink
Well la photo est tellement invitante que ...

Euuuuuuuuuhhhhhhhhhh........
Mr. Green Embarassed Mr. Green Embarassed Mr. Green Embarassed Mr. Green Embarassed
c-à-d queeeuuuuu... c'est bien India ARIE, pourtant Mr. Green

Tiens, regarde, elle t'invite ici Arrow http://www.indiaarie.com/
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